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LFH : A Besançon, "on aime titiller les plus gros"

LBE

dimanche 19 février 2017 - © Pierre Menjot

 6 min 29 de lecture

Résumé de la 14e journée de D1F.
Les Franc-Comtoises se sont brillamment imposées à Nantes samedi (25-29) et montent sur le podium du Championnat. « On n’a rien à perdre, on est en pleine confiance », savoure la demi-centre Julie Dazet.

Derrière le choc entre les costauds à Metz (lire plus bas), il y avait un autre duel à suivre. Un face à face entre ambitieux, à Nantes, où se déplaçait Besançon, l’équipe en forme du moment. Deux équipes qui, par leur régularité et leur progression linéaire, se sont invitées aux premières places du Championnat. Et le choc a tourné en faveur des Bisontines, samedi soir, presque limpidement. 3-1 d’entrée pour prendre les commandes, +3 au repos (14-11) et un écart de cinq buts vite creusé au retour des vestiaires (20-15, 40e) et conservé jusqu’au bout. « On avait bien, bien préparé ce match, souligne Julie Dazet, la demi-centre de l’ESBF, remarquable d’efficacité (9/10 dont 5/6 pen.). On enchaîne pas mal de victoires, c’est bon pour la confiance, donc on s’est dit : "Pourquoi pas ?" Elles sont plus fatiguées que nous donc on a essayé de jouer le plus rapidement possible. On savait ce qu’on avait à faire et ça s’est bien passé, malgré quelques pertes de balle. » En plus privé de Stoiljkovic, Nantes n’a rien pu faire face au collectif homogène adverse (7 buts pour Lévêque, 4 pour Frécon…) et s’est donc incliné de quatre buts (25-29).

Si cela ne présage pas encore du classement final, Besançon fait un petit break avec son adversaire du soir (trois points) et, surtout, s’installe sur le podium. Leaders quelques jours lors de la précédente journée – « On a savouré », sourit Dazet – les joueuses du duo Tervel-Delerce, dont le travail paye semaine après semaine, confirment, ce qui est toujours plus dur. Pour leur remontée l’an dernier, elles avaient réussi à se qualifier pour les play-offs. Et cette fois ? Pourquoi ne pas squatter le Top 4 et viser une demi-finale de Championnat? « On essaie d’accrocher le haut de tableau, répond la Béarnaise. Titiller les plus gros, on aime bien ça. On n’a rien à perdre, là ça marche bien, on est dans une bonne dynamique, donc on prend de la confiance... On essaie de continuer et si ça doit s’arrêter, ça s’arrêtera et on cherchera à gagner à nouveau ensuite. »

La suite du calendrier, avec des matches face à des adversaires de haut de tableau (à Metz et face à Issy-Paris), plus le déplacement en Lorraine en Coupe de France, livrera un peu plus d’indications sur la capacité de Besançon à secouer les gros, ce qui lui manque encore depuis son retour en élite. Et si la dynamique continue, alors il faudra surveiller les Bisontines en fin de saison…

Metz était plus fort

L'affiche de la journée a tourné court. Pourtant revenu d'une mauvaise entame de match (12-11, 24e), Issy-Paris a complètement lâché juste avant la pause, pris par les contres messins sur le moindre ballon perdu. Un 7-0 plus tard, le mal était fait au repos (19-11) et Laura Glauser, par ailleurs impériale dans les cages (11 arrêts), faisait grimper l'écart à +10 sur un but en cage vide (22-12, 38e). La suite était anecdotique (30-22 au final) avec des Parisiennes en difficulté en attaque et des Messines qui faisaient largement tourner leur effectif (encore 4 buts pour Sajka). Comme à l'aller, Metz s'impose et partage donc toujours le leadership avec Brest. Pour Issy, qui s'est donc incliné face à chaque gros (Metz deux fois et à Brest), il reste "beaucoup, beaucoup de travail, de chantiers à mener en même temps", comme l'avouait Arnaud Gandais sur beIN Sport.

Celles, première historique !

Il y a eu de la sueur, du combat, et finalement beaucoup de joie : quatorze journées se sont déroulées et ça y est, Celles-sur-Belle a gagné en première division, pour la première fois de son histoire. Promu cette saison à ce niveau, le club des Deux-Sèvres a appris dans le dur, puis s’est rapproché, a accroché un match nul, et le couperet est donc tombé sur une équipe de Fleury décidément bien décevante. Samedi, les Celloises d’une énorme Jacqueline Hicquebrant (20 arrêts à 56%) n’ont encaissé que sept buts en seconde période (donc aucun entre la 31e et la 42e) pour dominer les vice-championnes de France (20-16). Une récompense logique du travail effectué, alors que les Loirétaines ont encore affiché leurs limites offensives, en dépit d’une très bonne Julie Foggea (20 arrêts également, à 50%). Toujours dernier, Celles-sur-Belle se donne un coup de peps pour cette deuxième partie de Championnat. Et si rien n’est perdu pour Fleury, ce résultat va filer un sacré coup au moral.

La bonne opération de Toulon

Dans les autres rencontres, Toulon a réussi le joli coup de cette journée en s’imposant dans le derby du Sud à Nice (26-25), grâce à un dernier quart d’heure de feu. Tout a été difficile pour les deux équipes, surtout en attaque, avec d’un côté une Hatadou Sako en réussite pour les Niçoises (14 arrêts) et de l’autre une défense bien en place. Tout restait donc à faire (20-20, 44e) quand Léa Serdarevic, jusque-là dans le dur, a réussi quelques arrêts et que les Varoises sont restées maîtres de leur nerfs (trois cartons rouges, dont deux pour Toulon). Le petit écart creusé sous l’impulsion de Laurène Catani (21-25) a néanmoins été comblé (25-25, 58e), et il a fallu un dernier but de Marina David et une grosse défense toulonnaise pour préserver ce succès qui conforte la place dans le Top 8, que Nice voit s’éloigner.

Enfin, Brest a eu besoin d’une demi-heure pour vraiment se défaire de Dijon, bien revenu après une entame difficile (12-14 au repos) mais ensuite impuissant quand les Bretonnes ont accéléré. Le 4-0 passé au retour des vestiaires (12-18, 34e) a fait beaucoup de mal aux Bourguignonnes d’une Sonja Frey parfois trop seule (6 buts), alors que les Brestoises ont pu se reposer tout le long du match sur leur socle défensif impeccable. Brest reste leader malgré une premier trimestre 2017 surchargé.


Dernière Journée | Journée 14
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
NiceToulon St-Cyr252618/02>>
MetzIssy Paris302219/02>>
Celles s/BelleFleury les Aubrais201618/02>>
DijonBrest212818/02>>
NantesBesançon252918/02>>
Prochaine Journée | Journée 15
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
Toulon St-CyrIssy Paris 22/02 
Celles s/BelleNice 22/02 
ChambrayMetz 22/02 
Fleury les AubraisDijon 22/02 
BrestNantes 22/02 
PlEquipePtsMJVicDefNulBut +But -SérGAP
1Brest3313103032828121
2Metz331210113522472-1
3Besançon31138323563185 
4Issy Paris2812840336305-113
5Nantes2813751352337-1-13
6Dijon2513562338370-3 
7Toulon St-Cyr24134632873301 
8Chambray2112471293320-11
9Fleury les Aubr.2113490292343-1-1
10Nice2013391304343-2 
11Celles s/Belle161311113073511 

LFH : A Besançon, "on aime titiller les plus gros" 

LBE

dimanche 19 février 2017 - © Pierre Menjot

 6 min 29 de lecture

Résumé de la 14e journée de D1F.
Les Franc-Comtoises se sont brillamment imposées à Nantes samedi (25-29) et montent sur le podium du Championnat. « On n’a rien à perdre, on est en pleine confiance », savoure la demi-centre Julie Dazet.

Derrière le choc entre les costauds à Metz (lire plus bas), il y avait un autre duel à suivre. Un face à face entre ambitieux, à Nantes, où se déplaçait Besançon, l’équipe en forme du moment. Deux équipes qui, par leur régularité et leur progression linéaire, se sont invitées aux premières places du Championnat. Et le choc a tourné en faveur des Bisontines, samedi soir, presque limpidement. 3-1 d’entrée pour prendre les commandes, +3 au repos (14-11) et un écart de cinq buts vite creusé au retour des vestiaires (20-15, 40e) et conservé jusqu’au bout. « On avait bien, bien préparé ce match, souligne Julie Dazet, la demi-centre de l’ESBF, remarquable d’efficacité (9/10 dont 5/6 pen.). On enchaîne pas mal de victoires, c’est bon pour la confiance, donc on s’est dit : "Pourquoi pas ?" Elles sont plus fatiguées que nous donc on a essayé de jouer le plus rapidement possible. On savait ce qu’on avait à faire et ça s’est bien passé, malgré quelques pertes de balle. » En plus privé de Stoiljkovic, Nantes n’a rien pu faire face au collectif homogène adverse (7 buts pour Lévêque, 4 pour Frécon…) et s’est donc incliné de quatre buts (25-29).

Si cela ne présage pas encore du classement final, Besançon fait un petit break avec son adversaire du soir (trois points) et, surtout, s’installe sur le podium. Leaders quelques jours lors de la précédente journée – « On a savouré », sourit Dazet – les joueuses du duo Tervel-Delerce, dont le travail paye semaine après semaine, confirment, ce qui est toujours plus dur. Pour leur remontée l’an dernier, elles avaient réussi à se qualifier pour les play-offs. Et cette fois ? Pourquoi ne pas squatter le Top 4 et viser une demi-finale de Championnat? « On essaie d’accrocher le haut de tableau, répond la Béarnaise. Titiller les plus gros, on aime bien ça. On n’a rien à perdre, là ça marche bien, on est dans une bonne dynamique, donc on prend de la confiance... On essaie de continuer et si ça doit s’arrêter, ça s’arrêtera et on cherchera à gagner à nouveau ensuite. »

La suite du calendrier, avec des matches face à des adversaires de haut de tableau (à Metz et face à Issy-Paris), plus le déplacement en Lorraine en Coupe de France, livrera un peu plus d’indications sur la capacité de Besançon à secouer les gros, ce qui lui manque encore depuis son retour en élite. Et si la dynamique continue, alors il faudra surveiller les Bisontines en fin de saison…

Metz était plus fort

L'affiche de la journée a tourné court. Pourtant revenu d'une mauvaise entame de match (12-11, 24e), Issy-Paris a complètement lâché juste avant la pause, pris par les contres messins sur le moindre ballon perdu. Un 7-0 plus tard, le mal était fait au repos (19-11) et Laura Glauser, par ailleurs impériale dans les cages (11 arrêts), faisait grimper l'écart à +10 sur un but en cage vide (22-12, 38e). La suite était anecdotique (30-22 au final) avec des Parisiennes en difficulté en attaque et des Messines qui faisaient largement tourner leur effectif (encore 4 buts pour Sajka). Comme à l'aller, Metz s'impose et partage donc toujours le leadership avec Brest. Pour Issy, qui s'est donc incliné face à chaque gros (Metz deux fois et à Brest), il reste "beaucoup, beaucoup de travail, de chantiers à mener en même temps", comme l'avouait Arnaud Gandais sur beIN Sport.

Celles, première historique !

Il y a eu de la sueur, du combat, et finalement beaucoup de joie : quatorze journées se sont déroulées et ça y est, Celles-sur-Belle a gagné en première division, pour la première fois de son histoire. Promu cette saison à ce niveau, le club des Deux-Sèvres a appris dans le dur, puis s’est rapproché, a accroché un match nul, et le couperet est donc tombé sur une équipe de Fleury décidément bien décevante. Samedi, les Celloises d’une énorme Jacqueline Hicquebrant (20 arrêts à 56%) n’ont encaissé que sept buts en seconde période (donc aucun entre la 31e et la 42e) pour dominer les vice-championnes de France (20-16). Une récompense logique du travail effectué, alors que les Loirétaines ont encore affiché leurs limites offensives, en dépit d’une très bonne Julie Foggea (20 arrêts également, à 50%). Toujours dernier, Celles-sur-Belle se donne un coup de peps pour cette deuxième partie de Championnat. Et si rien n’est perdu pour Fleury, ce résultat va filer un sacré coup au moral.

La bonne opération de Toulon

Dans les autres rencontres, Toulon a réussi le joli coup de cette journée en s’imposant dans le derby du Sud à Nice (26-25), grâce à un dernier quart d’heure de feu. Tout a été difficile pour les deux équipes, surtout en attaque, avec d’un côté une Hatadou Sako en réussite pour les Niçoises (14 arrêts) et de l’autre une défense bien en place. Tout restait donc à faire (20-20, 44e) quand Léa Serdarevic, jusque-là dans le dur, a réussi quelques arrêts et que les Varoises sont restées maîtres de leur nerfs (trois cartons rouges, dont deux pour Toulon). Le petit écart creusé sous l’impulsion de Laurène Catani (21-25) a néanmoins été comblé (25-25, 58e), et il a fallu un dernier but de Marina David et une grosse défense toulonnaise pour préserver ce succès qui conforte la place dans le Top 8, que Nice voit s’éloigner.

Enfin, Brest a eu besoin d’une demi-heure pour vraiment se défaire de Dijon, bien revenu après une entame difficile (12-14 au repos) mais ensuite impuissant quand les Bretonnes ont accéléré. Le 4-0 passé au retour des vestiaires (12-18, 34e) a fait beaucoup de mal aux Bourguignonnes d’une Sonja Frey parfois trop seule (6 buts), alors que les Brestoises ont pu se reposer tout le long du match sur leur socle défensif impeccable. Brest reste leader malgré une premier trimestre 2017 surchargé.


Dernière Journée | Journée 14
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
NiceToulon St-Cyr252618/02>>
MetzIssy Paris302219/02>>
Celles s/BelleFleury les Aubrais201618/02>>
DijonBrest212818/02>>
NantesBesançon252918/02>>
Prochaine Journée | Journée 15
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
Toulon St-CyrIssy Paris 22/02 
Celles s/BelleNice 22/02 
ChambrayMetz 22/02 
Fleury les AubraisDijon 22/02 
BrestNantes 22/02 
PlEquipePtsMJVicDefNulBut +But -SérGAP
1Brest3313103032828121
2Metz331210113522472-1
3Besançon31138323563185 
4Issy Paris2812840336305-113
5Nantes2813751352337-1-13
6Dijon2513562338370-3 
7Toulon St-Cyr24134632873301 
8Chambray2112471293320-11
9Fleury les Aubr.2113490292343-1-1
10Nice2013391304343-2 
11Celles s/Belle161311113073511