Bien entrées dans leur match compliqué à Budapest face au FCT Rail Cargo, les messines après un premier quart d’heure solide défensivement ont complètement déjoué pendant 10 minutes et encaissé un 8-1 rédhibitoire pour la suite du match. Cela aurait pu être une très mauvaise affaire si les Allemandes de Thüringer n’avaient pas eu la bonne idée de perdre en Russie face à Astrakhan.
On ne sait pas encore si Metz pourra atteindre son objectif des quarts de finale. Toujours est-il que si c’est le cas, la double prestation face à Ferencvaros sera à gommer complètement des mémoires messines. Car si au match aller, les Messines avaient tenu 30 minutes avant de craquer au retour des vestiaires, cette fois à Budapest, l’espoir n’a vraiment existé qu’un quart d’heure. Bien campée sur leur 6-0 efficace, profitant des arrêts de Laura Glauser, les Lorraines tenaient bien les choses en main même si Bianca Biro faisait elle aussi de belles choses dans les buts du FCT. Bref, la défense était bien en place, l’attaque demandait à s’y mettre pour que le fol espoir d’une victoire en terre ennemie puisse vraiment naître. Mais c’est le contraire qui aller se passer. Perdant le peu de choses positives, Metz y ajoutait les pertes de balles, les tirs pris inconsidérément et surtout un entêtement destructeur à vouloir jouer dans le central. En face du duo Snelder – Szekeres, il faut avoir de sacrés arguments à faire valoir pour s’en sortir. Entre parenthèse, la pivot Batave Danick Snelder, certes est efficace, mais c’est quand même très sale 2 fois sur 3. Qu’elle arrive à finir le match sans être sortie une seule fois, c’est un peu étonnant… Mais bon, Metz a fait tout ce qu’il fallait pour se prendre une volée de bois vert et le 8-1 encaissé faisant passer le score de 5-6 à 13-7 pendant ce gros moment de flottement va tout simplement tuer le match.

Après Metz va avoir quelques jolis soubresauts. Tamara Horacek va faire du très bon boulot en étant la seule arrière à être dangereuse sur la durée et surtout en variant les plaisirs. A travers, en contournement, au-dessus, la future Isséenne s’en est donné à cœur joie et aura même provoqué le seul petit moment de stress de la salle Elek Gyula quand Metz va revenir à -4 à la 42°. Petit coup de chaud vite dissipé par deux échecs de suite, un deux minutes sur Lindsay Burlet et la messe était dite dans toutes les langues possibles. Metz n’avait pas les armes pour inquiéter une équipe du calibre du FCT Rail Cargo. Mais, globalement il y avait quand même bien mieux à faire qu’un -6 en pente douce sans vraiment mettre tous les ingrédients possibles pour résister. Mais comptablement, la chose est loin d’être catastrophique et même presque positive. La semaine prochaine, il faudra être plus vaillantes pour accueillir le Vardar que Metz avait fait vaciller au match aller. Dans le même temps les Allemandes de Thüringer recevront le FCT Rail Cargo pour ensuite aller au Vardar. Même si Metz perd face au Vardar alors que Thüringer réussi l’exploit de dominer les Hongroises. Tout sera alors dans les mains des Messines dans la dernière journée en se rendant en Russie défier Astrakhan qu’elles ont dominé 37-18 la semaine dernière.
A Budapest, Elek Gyula Arena
Le samedi 25 février à 15h00
FTC-Rail Cargo Hungaria - Metz Handball : 29 - 23 (Mi-temps : 15-10)1 300 spectateurs
Arbitres : MMES Cristina Nastase et Simona Raluca Stancu (Roumanie)
Evolution du score : 1-1 5°, 2-3 10°, 5-6 15°, 9-6 20°, 14-9 25°, 15-10 MT - 18-12 35°, 20-15 40°, 22-16 45°, 26-18 50°, 27-22 55°, 29-23 FT.