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Coupe de France F : Saint-Amand décline ses identités

Coupe de France

jeudi 8 mars 2018 - © Laurent Hoppe

 7 min 1 de lecture

Présentation des quarts de finale.
En attendant le derby de l’ouest (Nantes - Brest) et la revanche de la finale 2017 (Issy/Paris - Metz), programmés mercredi prochain, Nice et Chambray d’une part, Toulon et Saint-Amand-les-Eaux d’autre part, vont se disputer ce vendredi les deux premiers billets pour les demies. S’il évolue bien en D2, le club nordiste estampillé VAP est un faux Petit Poucet. Sa capitaine, Marion Malina, présente l’effectif qui se mesure à l’élite en attendant, peut-être, de la rejoindre la saison prochaine.


Le monopole de la LFH est définitivement aboli. Pour la troisième saison consécutive, un représentant des divisions inférieures s’est incrusté parmi les huit prétendants à la victoire finale, attribuée le 5 mai à Bercy. Quatrième de Division 2 à sept journées de la fin, le (inspirez) Handball Club Saint-Amand-les-Eaux-Porte du Hainaut (expirez, maintenant) s’inscrit dans la lignée de Bouillargues (à l’époque en N1) l’an passé et de Brest, au printemps 2016. Le cas nordiste est à rapprocher de la jurisprudence bretonne. Labellisé VAP, l’ensemble cornaqué par Florence Sauval pourra de facto monter dans l’élite s’il termine l’exercice dans le carré de tête, et devant son challenger officiel, Celles-sur-Belle (deux points d’avance, à ce jour).

Comme le BBH, qui avait poussé l’irrévérence jusqu’à triompher dans l’Arena parisienne, Saint-Amand nargue la hiérarchie. En huitième de finale, le 10 février dernier, les partenaires de Marion Malina ont ainsi battu Le Havre (30-24). A l’aube d’aller défier Toulon (8ème de LFH) sur les bords de Méditerranée, déshabillée « pour une fois » du costume de favori porté en championnat, la demi-centre, arrivée de Lomme en 2013 (notre photo de tête), passe en revue pour nous ses coéquipières. Un assemblage de jeunesse et d’expérience, qui a vu partir l’arrière gauche Abiba Fofana en décembre, et arriver peu après Koumba Cissé. Mais l’ex-internationale française, récemment convoquée par Frédéric Bougeant pour le prochain rassemblement de la Côte d’Ivoire, et actuellement blessée au genou, n’a encore jamais endossé la vareuse jaune et bleu.

Ivana Filipovic (29 ans, arrière gauche serbe)
Marion Malina : « Une de nos armes de loin. Une bonne vision du jeu, assez complète. Quand elle est en réussite, ça peut faire mal… »


Caroline Gantois (33 ans, ailière droit, photo ci-dessus)
« Ca fait quatorze ans que je joue avec elle. C’est une joueuse carrée, qui a la hargne. Sur le terrain, elle ne lâche rien. »

Niakalin Kanté (27 ans, arrière ou ailière droit)
« C’est une pile électrique. Elle est rapide, vive, explosive. A été repositionné sur le poste d’arrière droit cette saison. »

Sandra Kuridza (28 ans, arrière droit, internationale serbe)
« On est arrivées ensemble, il y a cinq ans. La première année, ç’a été compliqué pour elle de s’adapter au jeu français. Aujourd’hui, si elle a été prise en sélection serbe, c’est qu’elle a sa place. »

Vanessa Moesta (25 ans, ailière droit)
« Beaucoup d’envie et de combativité aussi. Très intégrée à l'équipe. Elle est plutôt discrète, mais quand on met de la musique, elle se lâche ! »

Roseline Ngo Leyi (24 ans, pivot)
« La danseuse du vestiaire ! Malgré son jeune âge, elle a l’expérience de ses clubs précédents (Metz, Fleury-les-Aubrais). »

Aurore Sanz (30 ans, pivot)
« Dans le vestiaire, c’est un clown. Elle fait des blagues pas marrantes (rires) ! Sur le terrain, elle se transforme, Elle ne lâche jamais. »

Aliénor Surmely (20 ans, ailière gauche, internationale juniors)
« Elle a été formée au club. Boo (son surnom), c’est l’avenir. Elle a beaucoup de temps de jeu cette saison. Il faut qu’elle progresse. »

https://www.handzone.net/upload/actus/coupe_de_france/2017-2018/claire_gilbert.jpg

Claire Vautier (18 ans, arrière gauche, championne d’Europe U19, ci-dessus)

« C’est aussi la jeunesse, l’insouciance. Elle est bourrée de qualités. Cette saison, elle a évolué. Peut devenir une très bonne joueuse si elle continue à progresser. Je me retrouve un peu comme elle à son âge »

Jennifer Vialatte (18 ans, ailière ou arrière droit)

« La petite nouvelle de cette saison. Elle a fait quelques matches de LFH la saison dernière, avec Fleury. C’est une ailière assez grande, qui se complète bien avec Vanessa. »

Chloé Bellonnet (18 ans, arrière gauche)
« Elle avait fait la préparation avec nous, se bat pour essayer d’avoir un maximum de temps de jeu. Volontaire, gros potentiel avec des qualités physiques. »

https://www.handzone.net/upload/actus/coupe_de_france/2017-2018/dani_riou.jpg

Daniela Pereira (27 ans, gardienne portugaise, photo ci-dessus)

« Quand elle est venue à Saint-Amand (en 2016), c’était un gros coup pour nous. Elle jouait à Brest, qui était déjà un grand club. Dani est rassurante. Elle est plutôt calme, parle tranquillement, se prend rarement la tête. »


La parole est justement donnée à la Lusitanienne, qui vient de prolonger au HBCSA pour un an, pour évoquer sa capitaine, mais aussi son binôme dans les cages amandinoises.

Marion Malina (28 ans ce samedi, demi-centre et capitaine)

Daniela Pereira : « C'est le cerveau de l'équipe en attaque. Dangereuse individuellement, organisatrice du jeu. Elle joue son rôle de capitaine, a toujours un mot pour motiver et pousser les joueuses. Une combattante, qui n'a peur de rien. »
Laëtitia Saibou (20 ans, gardienne)
« Elle impose le respect par sa taille. Une fille gentille, avec du caractère, qui a beaucoup de potentiel. On s'entend bien, c'est agréable de travailler ensemble. »

Toulon pas qualifié d'office

Parce qu'elles ont perdu une finale face à un champion de D2, il n'y a pas si longtemps (Brest, en 2016), parce qu'elles ont eu vent de la déconfiture du Havre au tour précédent, les Toulonnaises ne se voient pas en demi-finales avant d'avoir joué.
« Saint-Amand est une bonne équipe de D2. On ne la prend pas à la légère. Au contraire, elle n'a rien à perdre, et tout à gagner à nous battre à la maison. A nous de montrer qu'on est un niveau au dessus, affirme la gardienne Léa Serdarevic (photo ci-dessous). Toulon a du succès en Coupe de France, il ne faut pas qu'on perde cette tradition. »
En cas d'effacement de la déconvenue du week-end dernier (défaite à domicile contre Nantes, 23-24), qui elle-même recouvrait leur grosse perf à Brest (victoire 22-23), les Varoises atteindraient en effet le dernier carré pour la quatrième fois en huit ans.

https://www.handzone.net/upload/actus/coupe_de_france/2017-2018/serdarevic_riou.jpg

Chambray et Nice reviennent en deuxième semaine
Déjà, la troisième manche. Sept jours après s’être quittés dos à dos en championnat (24-24), Chambray-les-Tours et Nice se retrouvent sans attendre sur la Côte d’Azur. Ce sera une tout autre histoire, suggère Jannéla Blonbou. « On a revu le match, vu ce qu’il ne faut pas reproduire et améliorer. Surtout en défense, où nous avons eu beaucoup de difficultés, déclare la championne du monde de l’OGCN, vainqueur à domicile de la première confrontation (29-27, le 20 octobre). Il faudra avoir une très bonne défense et de l’efficacité en attaque. »
Côté tourangeau, l’effectif de Guillaume Marques (9ème) visitera le troisième de LFH dans la même configuration que vendredi dernier. A savoir, toujours sans Szimonetta Planeta (déchirure au mollet) ni Nadia Bellakhdar (cervicales).

https://www.handzone.net/upload/actus/coupe_de_france/2017-2018/jannela_celine.jpg

Programme des quarts de finale
Nice - Chambray-les-Tours, vendredi 9 mars à 20h30. Halle Charles-Ehrmann. Arbitres : MM. Artes et Bolla.
Toulon - Saint-Amand-les-Eaux (D2), vendredi 9 mars à 20h30. Palais des sports. Arbitres : MM. Blanchet et Fitoussi.
Issy/Paris - Metz, mercredi 14 mars à 20h30. Gymnase Robert-Charpentier. Arbitres : MM. Bader et Weber.
Nantes - Brest, mercredi 14 mars à 20h30. Le Vigneau. Arbitres : MM. Pichon et Reveret.

Coupe de France F : Saint-Amand décline ses identités 

Coupe de France

jeudi 8 mars 2018 - © Laurent Hoppe

 7 min 1 de lecture

Présentation des quarts de finale.
En attendant le derby de l’ouest (Nantes - Brest) et la revanche de la finale 2017 (Issy/Paris - Metz), programmés mercredi prochain, Nice et Chambray d’une part, Toulon et Saint-Amand-les-Eaux d’autre part, vont se disputer ce vendredi les deux premiers billets pour les demies. S’il évolue bien en D2, le club nordiste estampillé VAP est un faux Petit Poucet. Sa capitaine, Marion Malina, présente l’effectif qui se mesure à l’élite en attendant, peut-être, de la rejoindre la saison prochaine.


Le monopole de la LFH est définitivement aboli. Pour la troisième saison consécutive, un représentant des divisions inférieures s’est incrusté parmi les huit prétendants à la victoire finale, attribuée le 5 mai à Bercy. Quatrième de Division 2 à sept journées de la fin, le (inspirez) Handball Club Saint-Amand-les-Eaux-Porte du Hainaut (expirez, maintenant) s’inscrit dans la lignée de Bouillargues (à l’époque en N1) l’an passé et de Brest, au printemps 2016. Le cas nordiste est à rapprocher de la jurisprudence bretonne. Labellisé VAP, l’ensemble cornaqué par Florence Sauval pourra de facto monter dans l’élite s’il termine l’exercice dans le carré de tête, et devant son challenger officiel, Celles-sur-Belle (deux points d’avance, à ce jour).

Comme le BBH, qui avait poussé l’irrévérence jusqu’à triompher dans l’Arena parisienne, Saint-Amand nargue la hiérarchie. En huitième de finale, le 10 février dernier, les partenaires de Marion Malina ont ainsi battu Le Havre (30-24). A l’aube d’aller défier Toulon (8ème de LFH) sur les bords de Méditerranée, déshabillée « pour une fois » du costume de favori porté en championnat, la demi-centre, arrivée de Lomme en 2013 (notre photo de tête), passe en revue pour nous ses coéquipières. Un assemblage de jeunesse et d’expérience, qui a vu partir l’arrière gauche Abiba Fofana en décembre, et arriver peu après Koumba Cissé. Mais l’ex-internationale française, récemment convoquée par Frédéric Bougeant pour le prochain rassemblement de la Côte d’Ivoire, et actuellement blessée au genou, n’a encore jamais endossé la vareuse jaune et bleu.

Ivana Filipovic (29 ans, arrière gauche serbe)
Marion Malina : « Une de nos armes de loin. Une bonne vision du jeu, assez complète. Quand elle est en réussite, ça peut faire mal… »


Caroline Gantois (33 ans, ailière droit, photo ci-dessus)
« Ca fait quatorze ans que je joue avec elle. C’est une joueuse carrée, qui a la hargne. Sur le terrain, elle ne lâche rien. »

Niakalin Kanté (27 ans, arrière ou ailière droit)
« C’est une pile électrique. Elle est rapide, vive, explosive. A été repositionné sur le poste d’arrière droit cette saison. »

Sandra Kuridza (28 ans, arrière droit, internationale serbe)
« On est arrivées ensemble, il y a cinq ans. La première année, ç’a été compliqué pour elle de s’adapter au jeu français. Aujourd’hui, si elle a été prise en sélection serbe, c’est qu’elle a sa place. »

Vanessa Moesta (25 ans, ailière droit)
« Beaucoup d’envie et de combativité aussi. Très intégrée à l'équipe. Elle est plutôt discrète, mais quand on met de la musique, elle se lâche ! »

Roseline Ngo Leyi (24 ans, pivot)
« La danseuse du vestiaire ! Malgré son jeune âge, elle a l’expérience de ses clubs précédents (Metz, Fleury-les-Aubrais). »

Aurore Sanz (30 ans, pivot)
« Dans le vestiaire, c’est un clown. Elle fait des blagues pas marrantes (rires) ! Sur le terrain, elle se transforme, Elle ne lâche jamais. »

Aliénor Surmely (20 ans, ailière gauche, internationale juniors)
« Elle a été formée au club. Boo (son surnom), c’est l’avenir. Elle a beaucoup de temps de jeu cette saison. Il faut qu’elle progresse. »

https://www.handzone.net/upload/actus/coupe_de_france/2017-2018/claire_gilbert.jpg

Claire Vautier (18 ans, arrière gauche, championne d’Europe U19, ci-dessus)

« C’est aussi la jeunesse, l’insouciance. Elle est bourrée de qualités. Cette saison, elle a évolué. Peut devenir une très bonne joueuse si elle continue à progresser. Je me retrouve un peu comme elle à son âge »

Jennifer Vialatte (18 ans, ailière ou arrière droit)

« La petite nouvelle de cette saison. Elle a fait quelques matches de LFH la saison dernière, avec Fleury. C’est une ailière assez grande, qui se complète bien avec Vanessa. »

Chloé Bellonnet (18 ans, arrière gauche)
« Elle avait fait la préparation avec nous, se bat pour essayer d’avoir un maximum de temps de jeu. Volontaire, gros potentiel avec des qualités physiques. »

https://www.handzone.net/upload/actus/coupe_de_france/2017-2018/dani_riou.jpg

Daniela Pereira (27 ans, gardienne portugaise, photo ci-dessus)

« Quand elle est venue à Saint-Amand (en 2016), c’était un gros coup pour nous. Elle jouait à Brest, qui était déjà un grand club. Dani est rassurante. Elle est plutôt calme, parle tranquillement, se prend rarement la tête. »


La parole est justement donnée à la Lusitanienne, qui vient de prolonger au HBCSA pour un an, pour évoquer sa capitaine, mais aussi son binôme dans les cages amandinoises.

Marion Malina (28 ans ce samedi, demi-centre et capitaine)

Daniela Pereira : « C'est le cerveau de l'équipe en attaque. Dangereuse individuellement, organisatrice du jeu. Elle joue son rôle de capitaine, a toujours un mot pour motiver et pousser les joueuses. Une combattante, qui n'a peur de rien. »
Laëtitia Saibou (20 ans, gardienne)
« Elle impose le respect par sa taille. Une fille gentille, avec du caractère, qui a beaucoup de potentiel. On s'entend bien, c'est agréable de travailler ensemble. »

Toulon pas qualifié d'office

Parce qu'elles ont perdu une finale face à un champion de D2, il n'y a pas si longtemps (Brest, en 2016), parce qu'elles ont eu vent de la déconfiture du Havre au tour précédent, les Toulonnaises ne se voient pas en demi-finales avant d'avoir joué.
« Saint-Amand est une bonne équipe de D2. On ne la prend pas à la légère. Au contraire, elle n'a rien à perdre, et tout à gagner à nous battre à la maison. A nous de montrer qu'on est un niveau au dessus, affirme la gardienne Léa Serdarevic (photo ci-dessous). Toulon a du succès en Coupe de France, il ne faut pas qu'on perde cette tradition. »
En cas d'effacement de la déconvenue du week-end dernier (défaite à domicile contre Nantes, 23-24), qui elle-même recouvrait leur grosse perf à Brest (victoire 22-23), les Varoises atteindraient en effet le dernier carré pour la quatrième fois en huit ans.

https://www.handzone.net/upload/actus/coupe_de_france/2017-2018/serdarevic_riou.jpg

Chambray et Nice reviennent en deuxième semaine
Déjà, la troisième manche. Sept jours après s’être quittés dos à dos en championnat (24-24), Chambray-les-Tours et Nice se retrouvent sans attendre sur la Côte d’Azur. Ce sera une tout autre histoire, suggère Jannéla Blonbou. « On a revu le match, vu ce qu’il ne faut pas reproduire et améliorer. Surtout en défense, où nous avons eu beaucoup de difficultés, déclare la championne du monde de l’OGCN, vainqueur à domicile de la première confrontation (29-27, le 20 octobre). Il faudra avoir une très bonne défense et de l’efficacité en attaque. »
Côté tourangeau, l’effectif de Guillaume Marques (9ème) visitera le troisième de LFH dans la même configuration que vendredi dernier. A savoir, toujours sans Szimonetta Planeta (déchirure au mollet) ni Nadia Bellakhdar (cervicales).

https://www.handzone.net/upload/actus/coupe_de_france/2017-2018/jannela_celine.jpg

Programme des quarts de finale
Nice - Chambray-les-Tours, vendredi 9 mars à 20h30. Halle Charles-Ehrmann. Arbitres : MM. Artes et Bolla.
Toulon - Saint-Amand-les-Eaux (D2), vendredi 9 mars à 20h30. Palais des sports. Arbitres : MM. Blanchet et Fitoussi.
Issy/Paris - Metz, mercredi 14 mars à 20h30. Gymnase Robert-Charpentier. Arbitres : MM. Bader et Weber.
Nantes - Brest, mercredi 14 mars à 20h30. Le Vigneau. Arbitres : MM. Pichon et Reveret.

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