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LBE : Zazai atterrit à Mérignac, Di Rocco prêtée à Dijon

LBE

vendredi 10 avril 2020 - © Laurent Hoppe

 2 min 52 de lecture

Deux attestations de déplacement ont été paraphées en vue du prochain exercice : l'ailière droit quitte la Hongrie pour se poser chez des Girondines en attente d'une seconde chance ; la demi-centre de Metz est confiée à la JDA afin d'accroître son temps de jeu.


Si la Ligue féminine est en sommeil depuis le 6 mars, le marché des transferts continue de tourner un minimum. Pour preuve, ce vendredi, deux mouvements ont été officialisés à quelques heures d'intervalle.

Mérignac, lanterne rouge de LBE et bénéficiaire évident de l'élargissement de l'élite et du moratoire sur les descentes qui se profilent (lire l'article) a ainsi engagé Sabrina Zazai pour une saison renouvelable. « Le projet est ambitieux, le recrutement très intéressant, considère le cinquième renfort girondin. Avec une LFH à 14, on pourra bien lutter. Je saisis cette opportunité pour montrer que je ne suis pas finie ! »

C'est que l'ailière droit de 25 ans, formée à Besançon et Toulonnaise entre 2017 et 2019 (photo de tête), sort avec un an d'avance d'une expérience « mitigée sur le plan handball » en Hongrie, à Szekesféhervar, rompue à l'amiable. « Le club avait de fortes ambitions, mais on a eu des blessées, une maternité. On avait fait un bon début de saison, on était parmi les six premières à la trêve. Ensuite, on a pris une claque contre Siofok (40-15, le 19 octobre), et depuis novembre, on n'a pas gagné en championnat (le FKC était 12ème sur 14 au moment de l'interruption Covid, à huit journées de la fin). Des problèmes en interne ont aussi fait pencher la balance pour que je rentre en France. D'un autre côté, j'ai découvert une nouvelle culture, ça m'a appris beaucoup sur moi-même. Etre dans un club en France, loin de sa famille, c'est quelque chose, mais à l'étranger, c'est beaucoup plus difficile. En étant seule ici, j'ai parfois connu des coups de mou. Après, ma famille et pas mal d'amis sont venus me rendre visite, ça m'a soulagé. »

Di Rocco, prolongation et location
L'éloignement sera moindre pour Ilona Di Rocco. Comme d'autres talents du centre de formation messin les saisons précédentes (Sajka, L. Kanor), la demi-centre (19 ans) va temporairement s'aguerrir sous d'autres cieux. Et pouvoir s'exprimer davantage que cette saison dans l'élite, au-delà des fins de mi-temps (7,5 minutes en moyenne, 8 buts en 14 rencontres).

L'extension de son bail en Moselle jusqu'en 2022 (elle y est arrivée en 2016, en provenance de Sainte-Maure dans l'Aube), s'assortit en effet d'un prêt d'une saison à la JDA Dijon. « C'est un club avec une histoire, tout comme Metz, argue la double championne de France 2019 (LFH et Nationale 1). Lorsque j'ai eu l'opportunité d'y jouer, l'ambiance était très chaleureuse. Dijon peut correspondre à ma personnalité en tant que joueuse, et m'épanouir humainement. Je vais aussi rejoindre Laura Lasm, une coéquipière en équipe de France U20, et ça me rassure. »

En Bourgogne, l'internationale juniors sera appelée à pallier le départ de Julie Dazet, future meneuse de jeu de Mérignac... et donc future coéquipière de Zazai. Le jeu messin sera quant à lui orchestré, en alternance, par Méline Nocandy et la recrue slovène Tjasa Stanko.

LBE : Zazai atterrit à Mérignac, Di Rocco prêtée à Dijon 

LBE

vendredi 10 avril 2020 - © Laurent Hoppe

 2 min 52 de lecture

Deux attestations de déplacement ont été paraphées en vue du prochain exercice : l'ailière droit quitte la Hongrie pour se poser chez des Girondines en attente d'une seconde chance ; la demi-centre de Metz est confiée à la JDA afin d'accroître son temps de jeu.


Si la Ligue féminine est en sommeil depuis le 6 mars, le marché des transferts continue de tourner un minimum. Pour preuve, ce vendredi, deux mouvements ont été officialisés à quelques heures d'intervalle.

Mérignac, lanterne rouge de LBE et bénéficiaire évident de l'élargissement de l'élite et du moratoire sur les descentes qui se profilent (lire l'article) a ainsi engagé Sabrina Zazai pour une saison renouvelable. « Le projet est ambitieux, le recrutement très intéressant, considère le cinquième renfort girondin. Avec une LFH à 14, on pourra bien lutter. Je saisis cette opportunité pour montrer que je ne suis pas finie ! »

C'est que l'ailière droit de 25 ans, formée à Besançon et Toulonnaise entre 2017 et 2019 (photo de tête), sort avec un an d'avance d'une expérience « mitigée sur le plan handball » en Hongrie, à Szekesféhervar, rompue à l'amiable. « Le club avait de fortes ambitions, mais on a eu des blessées, une maternité. On avait fait un bon début de saison, on était parmi les six premières à la trêve. Ensuite, on a pris une claque contre Siofok (40-15, le 19 octobre), et depuis novembre, on n'a pas gagné en championnat (le FKC était 12ème sur 14 au moment de l'interruption Covid, à huit journées de la fin). Des problèmes en interne ont aussi fait pencher la balance pour que je rentre en France. D'un autre côté, j'ai découvert une nouvelle culture, ça m'a appris beaucoup sur moi-même. Etre dans un club en France, loin de sa famille, c'est quelque chose, mais à l'étranger, c'est beaucoup plus difficile. En étant seule ici, j'ai parfois connu des coups de mou. Après, ma famille et pas mal d'amis sont venus me rendre visite, ça m'a soulagé. »

Di Rocco, prolongation et location
L'éloignement sera moindre pour Ilona Di Rocco. Comme d'autres talents du centre de formation messin les saisons précédentes (Sajka, L. Kanor), la demi-centre (19 ans) va temporairement s'aguerrir sous d'autres cieux. Et pouvoir s'exprimer davantage que cette saison dans l'élite, au-delà des fins de mi-temps (7,5 minutes en moyenne, 8 buts en 14 rencontres).

L'extension de son bail en Moselle jusqu'en 2022 (elle y est arrivée en 2016, en provenance de Sainte-Maure dans l'Aube), s'assortit en effet d'un prêt d'une saison à la JDA Dijon. « C'est un club avec une histoire, tout comme Metz, argue la double championne de France 2019 (LFH et Nationale 1). Lorsque j'ai eu l'opportunité d'y jouer, l'ambiance était très chaleureuse. Dijon peut correspondre à ma personnalité en tant que joueuse, et m'épanouir humainement. Je vais aussi rejoindre Laura Lasm, une coéquipière en équipe de France U20, et ça me rassure. »

En Bourgogne, l'internationale juniors sera appelée à pallier le départ de Julie Dazet, future meneuse de jeu de Mérignac... et donc future coéquipière de Zazai. Le jeu messin sera quant à lui orchestré, en alternance, par Méline Nocandy et la recrue slovène Tjasa Stanko.

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