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Lucas Pellas, l'allumette suédoise du MHB

LMSL

mercredi 25 novembre 2020 - © Yves Michel

 8 min 11 de lecture

Arrivé sur la pointe des pieds l'été dernier à Montpellier, Lucas Pellas trouve peu à peu ses marques au sein du club héraultais. A 25 ans, le Suédois est en pleine progression et si la saison dernière a été un déclic dans sa jeune carrière, 2021 pourrait être l'année de la révélation. Rencontre avec un passionné de sport au look atypique de gendre idéal.

Jusque-là, les Suédois s’étaient faits plutôt rares dans le championnat français laissant à leurs voisins norvégiens, danois ou même islandais, la curiosité d’aller explorer une compétition qui à leurs yeux n’avait pas le même attrait que la Bundesliga. En 2016, il y a eu un frémissement. La Starligue a enregistré l’arrivée de Jesper Nielsen à Paris, Andreas Cederholm et Fredric Pettersson à Toulouse. Phénomène plus marqué deux plus tard, avec Philip Stenmalm à Aix, Markus Olsson à Toulouse, Kim Ekdahl du Rietz au PSG, Henrik Olsson à Tremblay et Linus Persson à Ivry. 

Calme plat la saison passée et l’été dernier, un p’tit gars de Stockholm au sourire ravageur a débarqué du côté de Montpellier. « Il est arrivé en toute discrétion, sans faire de bruit, s’amuse David Degouy, l'adjoint de Patrice Canayer. A le voir comme ça, il n’a pas un gabarit très impressionnant, un petit pas très galbé... par contre en muscu, en haltéro, c’est une machine. C’est, d’entrée ce qui m’a le plus marqué. Tu vois débouler une crevette qui se met à soulever du très lourd. » Et le technicien du MHB de se féliciter de l’intégration d’un jeune homme de 25 ans qui n’avait connu auparavant que des clubs du championnat suédois. « Il s’est fondu très vite dans le moule, s’est montré très attentif à ce qu’on lui disait et ce malgré la barrière de la langue. Il faut avouer que la présence de Fred Pettersson (l’autre Suédois du club héraultais) a facilité les contacts. » L’histoire de Lucas Pellas est semblable à celle de centaines de gamins qui ont choisi de faire du handball leur discipline de prédilection. 



« J’ai débuté dans ce sport avec mon frère aîné à l’âge de 5 ans. J’ai aussi touché un peu à tout. Au hockey, au foot, au bandy (sorte de hockey sur une surface glacée aux dimensions d'un terrain de foot) mais j’étais meilleur au handball. » Chez les Pellas, la pratique sportive nourrit le quotidien sous l’aile protectrice de la maman, championne de plongée et du papa, professionnel de… bandy. Et c’est à Hammarby, dans le quartier ouvrier de Stockholm que Lucas fera son apprentissage jusqu’à signer son 1er contrat pro. « J’avais été formé au club mais personne ne m’a fait de cadeau. Il y avait une bonne entente dans l’équipe mais j’ai passé beaucoup de temps sur le banc. C’était frustrant car je sentais que j’avais du potentiel sans pouvoir le montrer. Je me suis même demandé si cela valait la peine de continuer, j’ai failli tout arrêter et m’orienter vers une autre voie. » La rencontre avec Tomas Axner, l’emblématique entraîneur de Lugi (le club de Lund à 600 km au sud de la capitale) sera providentielle. Le technicien, journaliste et blogueur à ses heures connait les qualités de l’ailier gauche et dès 2016, un 1er déclic se produit. « Le coach m’a fait confiance et m’a donné des responsabilités. Du coup, j’ai pu m’exprimer. » Les buts et les résultats s’enchaînent, le blondinet de la banlieue de Stockholm s’est métamorphosé. Au point de ne laisser personne insensible, à commencer en juin 2019 par Kristjan Andresson, l’entraîneur national (remplacé depuis, par Glenn Solberg). « J’en ai été le premier surpris. Ma 1ère sélection sous le maillot jaune et bleu au Japon ! C’est un point culminant pour moi.» Et surtout un abonnement qu’il prend avec un groupe en pleine mutation et qui s’est considérablement rajeuni. Lucas qui ne baisse pas la garde, termine la saison passée, 3ème buteur et surtout MVP de la Ligue suédoise. Chez lui, la gourmandise n'est certainement pas un défaut. Et plutôt que de s’installer dans un certain confort... « j’ai senti que c’était le bon moment pour franchir un cap. A 25 ans, j’avais besoin d’un nouveau défi. Quand Montpellier s’est manifesté, je n’ai pas hésité très longtemps. J’ai même signé pendant le dernier championnat d’Europe, chez moi en Suède. Je connaissais le club mais pas du tout la ville. Tout est allé très vite mais je savais que je faisais le bon choix. » Le challenge est de taille pour le Suédois d’autant que depuis un an, Hugo Descat s’est approprié le poste d’ailier gauche. « La concurrence ne me dérange pas, bien au contraire ! C’est assez rude mais je m’entends bien avec Hugo, on se tire un peu la bourre. Cela m’oblige à me surpasser et m’entraîner encore plus. Tout le monde est gagnant. » L’ancien Cristolien commence le plus souvent les rencontres et selon les circonstances, Lucas Pellas prend le relais.

 
Avec justesse, sans complexe, se mettant tout de suite au service du collectif. « C’est un très bon technicien, excellent en contre-attaque, très fin dans ses duels face au gardien, rajoute David Degouy, maintenant il faut qu’il s’acclimate au championnat français, qu'il se familiarise avec la langue, qu’il prenne ses repères et qu’il digère bien toute la charge de travail qui lui est imposée à Montpellier. Mais je ne me fais aucun souci, il a le talent et la volonté pour atteindre ses objectifs. » Et comme pour bon nombre des internationaux du MHB, l’année 2021 s’annonce chargée. Outre le Mondial en Egypte, la Suède comme la France aura à disputer un Tournoi de Qualification Olympique en mars prochain pour espérer décrocher un ticket pour les Jeux au Japon. « Je n’ai encore jamais rien gagné. Que ce soit en club ou en sélection. Soulever un trophée, c’est le but que je me suis fixé et le plus tôt sera le mieux. » Et quand le confinement sera levé et qu’il aura tout le temps pour le faire, Lucas Pellas ira taper dans une balle de golf avec Valentin Porte ou découvrir au bras de sa copine, les moindres recoins de la cité montpelliéraine et l’arrière pays héraultais. « Les gens que je croise ici sont assez cool. Avant que les restaurants ne soient fermés, on a pu sortir diner en ville. Et je dois avouer qu’on a été séduit par la tradition culinaire française. C’est vrai que depuis quelques mois, avec la pandémie, on se limite à l'essentiel, le quotidien est assez classique. Je passe du temps à la maison puis je vais m’entraîner. Ce qui est bien, c’est la répétition des matches.» Et le dernier en Ligue Européenne a été une promenade de santé pour le MHB qui a étrillé les Turcs du Besiktas Istanbul, 40 à 16. Patrice Canayer a lancé le Suédois en seconde période et il n’a pas eu à le regretter puisque l'ailier gauche a réalisé un 5/5. De quoi le garder sous pression avant de retrouver Dunkerque ce vendredi puis enchaîner le mardi suivant, en EHF EL sur un adversaire qu’il connait parfaitement bien, les Suédois d’Alingsas.

LA 10ème JOURNEE DE STARLIGUE EN POINT DE MIRE 



Si donc Montpellier ouvrira le bal face à une équipe de Dunkerque dernièrement requinquée par une belle victoire sur Limoges, la 10ème journée ne sera pas complète avec le report de la confrontation entre Chartres et Aix. Deux nouveaux cas positifs à la Covid dont un joueur sont venus perturber le quotidien du club chartrain. Le match contre les Provençaux est remis à plus tard, ce qui ne va pas faciliter les affaires de l'équipe de Thierry Anti qui n'a disputé jusque-là que quatre rencontres. Il faudrait donc en jouer six en un peu plus de trois semaines pour rester dans les clous. Mission quasi impossible ! 

Concernant ce 10ème acte de Starligue... 

Alors que Paris a une 1ère échéance à honorer en Ligue des Champions ce jeudi face à Porto, le derby dans le Val-de-Marne à Créteil est programmé dimanche en début d'après-midi (15h30 avec la satisfaction pour les supporters de suivre la rencontre sur France 3 Paris-Ile de France). BeIN pour sa part s'intéressera à Montpellier-Dunkerque, Nantes-Cesson mais également à Chambéry-St Raphaël.  Les Savoyards qui restent sur un succès régénérant à Istres, n'ont toujours pas remporté le moindre match au Phare cette saison. Xavier Barachet (notre photo) et ses partenaires varois sont plus en réussite à l'extérieur où ils ont pris la totalité de leurs points (2 nuls, 2 victoires). 
Si en Ligue Européenne, Nimes et Toulouse sont loin d'être bien placés après un nouveau résultat mitigé, les deux clubs reçoivent des adversaires à leur portée. Tremblay, la lanterne rouge se déplace dans le Gard avec le secret espoir de marquer un point a minima. Istres sera du voyage dans la ville rose. Enfin, Limoges qui malgré un revers à Dunkerque, garde le cap comme dauphin du PSG, accueille Ivry qui reste sur trois défaites consécutives.  Les joueurs de Sébastien Quintallet occupent l'avant-dernière place au classement. 

Le classement parlons-en....

Où en est-on de la perspective d'un bilan plutôt honorable si au 21 décembre prochain, les 16 formations de Starligue comptabilisaient dix matches joués à leur actif ? 
Si pour Limoges (9 matches), PSG, Nîmes, Toulouse, Cesson (8 m.), voire Dunkerque, St Raphaël, Istres, Ivry et Tremblay (7m.), il n'y a pas à s'alarmer, la Commission d'Organisation des Compétitions peut légitimement avoir quelques sueurs pour Montpellier et Nantes engagés sur le front européen (6 m. en D1) et à moindre mesure, pour Chambéry, Créteil et Chartres (également 6 m.). Quant à Aix et ses 4 matches disputés, la situation nous parait inextricable. 

Lucas Pellas, l'allumette suédoise du MHB 

LMSL

mercredi 25 novembre 2020 - © Yves Michel

 8 min 11 de lecture

Arrivé sur la pointe des pieds l'été dernier à Montpellier, Lucas Pellas trouve peu à peu ses marques au sein du club héraultais. A 25 ans, le Suédois est en pleine progression et si la saison dernière a été un déclic dans sa jeune carrière, 2021 pourrait être l'année de la révélation. Rencontre avec un passionné de sport au look atypique de gendre idéal.

Jusque-là, les Suédois s’étaient faits plutôt rares dans le championnat français laissant à leurs voisins norvégiens, danois ou même islandais, la curiosité d’aller explorer une compétition qui à leurs yeux n’avait pas le même attrait que la Bundesliga. En 2016, il y a eu un frémissement. La Starligue a enregistré l’arrivée de Jesper Nielsen à Paris, Andreas Cederholm et Fredric Pettersson à Toulouse. Phénomène plus marqué deux plus tard, avec Philip Stenmalm à Aix, Markus Olsson à Toulouse, Kim Ekdahl du Rietz au PSG, Henrik Olsson à Tremblay et Linus Persson à Ivry. 

Calme plat la saison passée et l’été dernier, un p’tit gars de Stockholm au sourire ravageur a débarqué du côté de Montpellier. « Il est arrivé en toute discrétion, sans faire de bruit, s’amuse David Degouy, l'adjoint de Patrice Canayer. A le voir comme ça, il n’a pas un gabarit très impressionnant, un petit pas très galbé... par contre en muscu, en haltéro, c’est une machine. C’est, d’entrée ce qui m’a le plus marqué. Tu vois débouler une crevette qui se met à soulever du très lourd. » Et le technicien du MHB de se féliciter de l’intégration d’un jeune homme de 25 ans qui n’avait connu auparavant que des clubs du championnat suédois. « Il s’est fondu très vite dans le moule, s’est montré très attentif à ce qu’on lui disait et ce malgré la barrière de la langue. Il faut avouer que la présence de Fred Pettersson (l’autre Suédois du club héraultais) a facilité les contacts. » L’histoire de Lucas Pellas est semblable à celle de centaines de gamins qui ont choisi de faire du handball leur discipline de prédilection. 



« J’ai débuté dans ce sport avec mon frère aîné à l’âge de 5 ans. J’ai aussi touché un peu à tout. Au hockey, au foot, au bandy (sorte de hockey sur une surface glacée aux dimensions d'un terrain de foot) mais j’étais meilleur au handball. » Chez les Pellas, la pratique sportive nourrit le quotidien sous l’aile protectrice de la maman, championne de plongée et du papa, professionnel de… bandy. Et c’est à Hammarby, dans le quartier ouvrier de Stockholm que Lucas fera son apprentissage jusqu’à signer son 1er contrat pro. « J’avais été formé au club mais personne ne m’a fait de cadeau. Il y avait une bonne entente dans l’équipe mais j’ai passé beaucoup de temps sur le banc. C’était frustrant car je sentais que j’avais du potentiel sans pouvoir le montrer. Je me suis même demandé si cela valait la peine de continuer, j’ai failli tout arrêter et m’orienter vers une autre voie. » La rencontre avec Tomas Axner, l’emblématique entraîneur de Lugi (le club de Lund à 600 km au sud de la capitale) sera providentielle. Le technicien, journaliste et blogueur à ses heures connait les qualités de l’ailier gauche et dès 2016, un 1er déclic se produit. « Le coach m’a fait confiance et m’a donné des responsabilités. Du coup, j’ai pu m’exprimer. » Les buts et les résultats s’enchaînent, le blondinet de la banlieue de Stockholm s’est métamorphosé. Au point de ne laisser personne insensible, à commencer en juin 2019 par Kristjan Andresson, l’entraîneur national (remplacé depuis, par Glenn Solberg). « J’en ai été le premier surpris. Ma 1ère sélection sous le maillot jaune et bleu au Japon ! C’est un point culminant pour moi.» Et surtout un abonnement qu’il prend avec un groupe en pleine mutation et qui s’est considérablement rajeuni. Lucas qui ne baisse pas la garde, termine la saison passée, 3ème buteur et surtout MVP de la Ligue suédoise. Chez lui, la gourmandise n'est certainement pas un défaut. Et plutôt que de s’installer dans un certain confort... « j’ai senti que c’était le bon moment pour franchir un cap. A 25 ans, j’avais besoin d’un nouveau défi. Quand Montpellier s’est manifesté, je n’ai pas hésité très longtemps. J’ai même signé pendant le dernier championnat d’Europe, chez moi en Suède. Je connaissais le club mais pas du tout la ville. Tout est allé très vite mais je savais que je faisais le bon choix. » Le challenge est de taille pour le Suédois d’autant que depuis un an, Hugo Descat s’est approprié le poste d’ailier gauche. « La concurrence ne me dérange pas, bien au contraire ! C’est assez rude mais je m’entends bien avec Hugo, on se tire un peu la bourre. Cela m’oblige à me surpasser et m’entraîner encore plus. Tout le monde est gagnant. » L’ancien Cristolien commence le plus souvent les rencontres et selon les circonstances, Lucas Pellas prend le relais.

 
Avec justesse, sans complexe, se mettant tout de suite au service du collectif. « C’est un très bon technicien, excellent en contre-attaque, très fin dans ses duels face au gardien, rajoute David Degouy, maintenant il faut qu’il s’acclimate au championnat français, qu'il se familiarise avec la langue, qu’il prenne ses repères et qu’il digère bien toute la charge de travail qui lui est imposée à Montpellier. Mais je ne me fais aucun souci, il a le talent et la volonté pour atteindre ses objectifs. » Et comme pour bon nombre des internationaux du MHB, l’année 2021 s’annonce chargée. Outre le Mondial en Egypte, la Suède comme la France aura à disputer un Tournoi de Qualification Olympique en mars prochain pour espérer décrocher un ticket pour les Jeux au Japon. « Je n’ai encore jamais rien gagné. Que ce soit en club ou en sélection. Soulever un trophée, c’est le but que je me suis fixé et le plus tôt sera le mieux. » Et quand le confinement sera levé et qu’il aura tout le temps pour le faire, Lucas Pellas ira taper dans une balle de golf avec Valentin Porte ou découvrir au bras de sa copine, les moindres recoins de la cité montpelliéraine et l’arrière pays héraultais. « Les gens que je croise ici sont assez cool. Avant que les restaurants ne soient fermés, on a pu sortir diner en ville. Et je dois avouer qu’on a été séduit par la tradition culinaire française. C’est vrai que depuis quelques mois, avec la pandémie, on se limite à l'essentiel, le quotidien est assez classique. Je passe du temps à la maison puis je vais m’entraîner. Ce qui est bien, c’est la répétition des matches.» Et le dernier en Ligue Européenne a été une promenade de santé pour le MHB qui a étrillé les Turcs du Besiktas Istanbul, 40 à 16. Patrice Canayer a lancé le Suédois en seconde période et il n’a pas eu à le regretter puisque l'ailier gauche a réalisé un 5/5. De quoi le garder sous pression avant de retrouver Dunkerque ce vendredi puis enchaîner le mardi suivant, en EHF EL sur un adversaire qu’il connait parfaitement bien, les Suédois d’Alingsas.

LA 10ème JOURNEE DE STARLIGUE EN POINT DE MIRE 



Si donc Montpellier ouvrira le bal face à une équipe de Dunkerque dernièrement requinquée par une belle victoire sur Limoges, la 10ème journée ne sera pas complète avec le report de la confrontation entre Chartres et Aix. Deux nouveaux cas positifs à la Covid dont un joueur sont venus perturber le quotidien du club chartrain. Le match contre les Provençaux est remis à plus tard, ce qui ne va pas faciliter les affaires de l'équipe de Thierry Anti qui n'a disputé jusque-là que quatre rencontres. Il faudrait donc en jouer six en un peu plus de trois semaines pour rester dans les clous. Mission quasi impossible ! 

Concernant ce 10ème acte de Starligue... 

Alors que Paris a une 1ère échéance à honorer en Ligue des Champions ce jeudi face à Porto, le derby dans le Val-de-Marne à Créteil est programmé dimanche en début d'après-midi (15h30 avec la satisfaction pour les supporters de suivre la rencontre sur France 3 Paris-Ile de France). BeIN pour sa part s'intéressera à Montpellier-Dunkerque, Nantes-Cesson mais également à Chambéry-St Raphaël.  Les Savoyards qui restent sur un succès régénérant à Istres, n'ont toujours pas remporté le moindre match au Phare cette saison. Xavier Barachet (notre photo) et ses partenaires varois sont plus en réussite à l'extérieur où ils ont pris la totalité de leurs points (2 nuls, 2 victoires). 
Si en Ligue Européenne, Nimes et Toulouse sont loin d'être bien placés après un nouveau résultat mitigé, les deux clubs reçoivent des adversaires à leur portée. Tremblay, la lanterne rouge se déplace dans le Gard avec le secret espoir de marquer un point a minima. Istres sera du voyage dans la ville rose. Enfin, Limoges qui malgré un revers à Dunkerque, garde le cap comme dauphin du PSG, accueille Ivry qui reste sur trois défaites consécutives.  Les joueurs de Sébastien Quintallet occupent l'avant-dernière place au classement. 

Le classement parlons-en....

Où en est-on de la perspective d'un bilan plutôt honorable si au 21 décembre prochain, les 16 formations de Starligue comptabilisaient dix matches joués à leur actif ? 
Si pour Limoges (9 matches), PSG, Nîmes, Toulouse, Cesson (8 m.), voire Dunkerque, St Raphaël, Istres, Ivry et Tremblay (7m.), il n'y a pas à s'alarmer, la Commission d'Organisation des Compétitions peut légitimement avoir quelques sueurs pour Montpellier et Nantes engagés sur le front européen (6 m. en D1) et à moindre mesure, pour Chambéry, Créteil et Chartres (également 6 m.). Quant à Aix et ses 4 matches disputés, la situation nous parait inextricable. 

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Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#28 Montpellier Nantes 17/05/2024 20:00
#28 Chambéry Saran 17/05/2024 20:00
#28 Paris Nîmes 19/05/2024 17:00
#28 Ivry Chartres 32 33 16/05/2024 20:00
#28 Aix en Provence Toulouse 17/05/2024 21:00
#28 Cesson Dijon 17/05/2024 20:30
#28 St Raphael Créteil 17/05/2024 20:00
#28 Limoges Dunkerque 17/05/2024 20:00

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
#29 Créteil Paris 24/05/2024 20:30
#29 Toulouse Chambéry 24/05/2024 20:30
#29 Dunkerque Cesson 24/05/2024 20:00
#29 Ivry Nantes 24/05/2024 20:00
#29 Aix en Provence Montpellier 24/05/2024 20:00
#29 Nîmes Limoges 24/05/2024 20:00
#29 Dijon St Raphael 24/05/2024 20:30
#29 Chartres Saran 24/05/2024 20:00

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Paris 51 27 25 1 1
2 Nantes 48 27 23 2 2
3 Montpellier 44 27 21 2 4
4 Toulouse 35 27 16 3 8
5 Limoges 31 27 14 3 10
6 Nîmes 30 27 15 0 12
7 Aix en Provence 30 27 15 0 12
8 Chambéry 28 27 13 2 12
9 St Raphael 25 27 10 5 12
10 Dunkerque 23 27 11 1 15
11 Cesson 20 27 9 2 16
12 Chartres 19 28 9 1 18
13 Ivry 14 28 6 2 20
14 Créteil 13 27 4 5 18
15 Saran 13 27 5 3 19
16 Dijon 10 27 4 2 21