Cherbourg et Saran passeront les fêtes et la trêve dans le fauteuil de leaders. Une belle récompense pour deux équipes au parcours presque parfait, Cherbourg ayant été battu par Nancy et Saran vainqueur hier soir de Nancy (battu par Dijon aussi) et battu par Angers et Massy lui même battu par Cherbourg hier soir... Bref, tout ça pour dire que ce championnat est loin de nous avoir délivré son verdict. Pour Cherbourg, la soirée aurait pu être beaucoup plus tranquille. Après trente minutes équilibrées (4-4 / 8-8 / 11-11, 30°), les hommes de Frédéric Bougeant - dont le contrat a été prolongé jusqu'en juin 2024 - prennent les commandes dès la sortie du vestiaire. Largement devant à l'approche du dernier quart d'heure (19-13, 42°) et à l'entrée du money time (23-18, 54°), les mauves connaissent un gros coup de moins bien. Edson Imare (12/13) auteur de plus de la moitié des buts de Massy profite de l'aubaine pour revenir tout prés (23-22, 59°). Avant que Dmytro Gunko (5/9, photo de tête) ne mette fin au suspense. Scénario quasi identique à Saran qui accueillait le leader virtuel (Nancy, une seule défaite et un match en moins). Dans un festival de buts (35 en 1° période), les orléanais contrôlent non sans mal les lorrains pendant cinquante minutes (7-6 / 13-10 / 19-16 / 21-21 / 26-25, 51°) avant de faire un break qui eut pu être décisif (28-25 / 30-26, 56°). Mais Nancy (Yann Ducreux 10/10) ne cède pas et Kosta Savic, de retour après neuf mois d'absence, conclut le 3-0 de l'espoir. Théo Avelange-Demouge impeccable aux pénaltys (5/5 et 12/12 au total, photo ci-dessous) y met fin. Si Saran, à la faveur d'un gap favorable sur Cherbourg, n'est pas officiellement champion d'automne (deux journées ayant été reportées), une chose est sûre. Les Septors sont de sérieux candidats à la montée directe.
Photo Fabien Jordhery
Confirmation, le dernier (?) candidat à la première place voit arriver la trêve avec soulagement. En nette perte de vitesse, Pontault-Combault a enregistré son troisième résultat négatif consécutif. Après Nancy et Besançon, c'est Sélestat qui a pris un point sur le terrain du PCHB. Un match nul logique, ni Pontellois ni Sélestadiens n'étant parvenus à faire un écart décisif. Pourtant, à dix minutes de la fin avec trois buts de retard (22-19) et une infériorité numérique, la situation du SAHB (Nicolas Minne 9/15) n'était pas brillante. Mais Pontault (Ognjen Djeric 6/7) se manquait, Sélestat ne lâchait pas et Hugo Kriszt (photo ci-dessous), après un dernier arrêt envoyait le minot Simon Jaeger marquer le but d'un match nul mérité. Dijon, le dernier invité (désormais 5°) du Top 7 n'a pas laissé la moindre chance à Sarrebourg (Hugo Paul 6/8). +5 à mi-parcours (16-11), +11 aux trois quarts du match (26-15, 46°), le DMH (Virgile Carrière 7/9) a fortement démontré que les errements du début de saison faisaient partie de l'histoire ancienne. Grâce à un meilleur gap, Sarrebourg laisse la lanterne rouge à Strasbourg. Mal partis à Valence (4-1 / 7-3 / 12-7, 18°), les alsaciens sont enfin entrés dans le match, le trio Auffret (5/6) - Bonnemberger (4/6) - Damiani (9/12) les ramenant au contact dès la reprise (16-16, 33°). A peine déstabilisée par le carton rouge direct de Robin Paris, l'ESSAHB a poursuivi son effort jusqu'au bout (32-32, 58°). Insuffisant toutefois pour empêcher le VHB (Jackson Pavade 8/11) d'empocher son troisième succès de la saison. Les deux belles opérations de cette 13° journée sont à mettre au crédit de Nice et d'Angers. A Nice, Billère (Valentin Doudeau 4/4) a tristement entamé le petit capital de points accumulé ces dernières semaines (nul à Angers, vainqueur de Sarrebourg et de Massy). Jamais dans le coup (3-8 / 11-16 / 13-20 / 17-25, 50°), le BHB a "offert" au Cavigal (Axel Oppedisano 8/9) deux points et une belle 8° place, à bonne distance de la zone rouge. Une zone rouge dont Angers s'est extirpée en battant Besançon. Et ce ne fut pas simple pour le SCO, chichement dominateur pendant une quarantaine de minutes (7-6 / 13-12 / 18-16, 38°) avant de voir le GBDH le passer et rester devant (18-19 / 20-21 / 22-23, 48°). Jusqu'à l'entrée d'Adame Chartier stoppant le sept mètres de Luka Brkljacic (9/15), l'arrêt de l'international marocain provoquant le déclic gagnant. Un doublé de Lucas Meyffret (6/7) et un but de Vincent Tarrico plus tard, la messe est dite. Angers n'est plus reléguable.
Photo Fabien Jordhery