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La Starligue conserve l'accent espagnol

LMSL

jeudi 9 septembre 2021 - © Yves Michel

 6 min 59 de lecture

Si la Ligue masculine française a toujours été cosmopolite, elle attire toujours une belle colonie de joueurs et techniciens espagnols. Le Nantais Valero Rivera a été parmi les 1ers à venir tenter l'aventure au-delà des Pyrénées. Depuis une décennie, le renouvellement est permanent. Et les coaches ont emboîté le pas. Dernier arrivé, Fernando Barbeito qui à 52 ans, prend les commandes de Créteil.

Il y a une quinzaine d'années, joueurs et entraîneurs espagnols évoluant dans le championnat français se comptaient à peine sur les doigts d’une main ! L’Asobal était suffisamment attractive, Barcelone et Ciudad Real dominaient l’Europe et l’Ibère se montrait casanier. Et puis la crise financière aidant, la Liga est passée d’une des meilleures références à une ligue d’exportation. Les techniciens du crû ont commencé à essaimer hors des frontières et les joueurs ont suivi. En France, Nantes et Thierry Anti ont flairé les premiers la belle affaire, Valero Rivera, Alberto Entrerrios, et Jorge Maqueda ont été les pionniers. A l’orée de la saison qui débute ce vendredi, ils sont 17 joueurs et 4 entraîneurs à apporter leur expérience en Starligue. A Nantes, Valero Rivera (sur le terrain) et Alberto Entrerrios (comme entraîneur) sont toujours là, Créteil de son côté, innove en faisant confiance à Fernando Barbeito sur le banc. 

 
Valero Rivera : « Nantes, c’était une évidence pour moi»
 

Cette année à Nantes, les joueurs devront se contenter d’une entrée en phase de groupe de Ligue Européenne et se passer de la Ligue des Champions. Mais après l’épopée de 2018 où à Cologne, le "H" avait échoué en finale face à Montpellier, et la saison dernière, en juin avec la demie perdue face au Barça et une défaite pour la 3-4 face au PSG, les ambitions restent intactes. Si la crise sanitaire a quelle que peu fragilisé la situation économique avec un budget en baisse de 500 000 euros, le club s’est donné les moyens de retrouver la place qui était la sienne. A l’intersaison, l’effectif a été renouvelé avec six nouvelles arrivées sur des postes-clé pour autant de départs et un arrêt. Et non des moindres puisqu’après avoir évolué chez les pros pendant vingt ans dont onze sous les couleurs nantaises, le monument Rock Feliho a décidé à 39 ans, de se retirer. Laissant le brassard de capitaine à une autre figure du club,  Valero Rivera. L’Espagnol entame sa 10ème saison en Loire-Atlantique, depuis 2010 avec un intermède de deux ans au FC Barcelone. « Nantes pour moi, c’était une évidence. Quand j’ai quitté Barcelone, il n’y avait aucun autre choix possible. Ce club m’a toujours fait confiance. Quand je suis arrivé il y a onze ans, l’équipe avait terminé à la 9ème place du championnat, ça te donne une idée du chemin parcouru. Et à tous les niveaux, technique, des supporters, du public, l’aspect marketing, tout a évolué, le "H" est devenu grand en très peu de temps. Je vais assumer cette responsabilité de capitaine avec orgueil et succéder à Rock, c’est une lourde tâche. Il ne sera pas loin, il m’a dit qu’il me donnerait des conseils (sourires).» A l’image des 16 autres pros qui composeront le groupe dirigé par Alberto Entrerrios, l’ailier gauche a l’âme d’un junior qui débute une carrière. Avide d’atteindre tous les objectifs fixés. « Après c’est une certaine déception de ne pas disputer la Ligue des Champions, on s’est tous remotivé pour attaquer la nouvelle saison. On va jouer tous les Trophées à fond. On sait qu’une qualif pour le Top 16 européen, ça passe par un excellent parcours en championnat. Il y a deux places pour y arriver, c’est ce qu’on va viser. Après, la Ligue européenne, c’est très intéressant. Le niveau de l’épreuve a sacrément progressé et quand tu vois quelles équipes y participent, ce n’est pas à négliger. La formule en plus, est très attractive. » Au "H", l’ADN reste la formation. On se rappelle qu’en plein Covid, alors que bon nombre de cadres étaient touchés, les jeunes ont tenu la baraque et surtout, ont démontré tout leur talent. Les De La Bretèche, Briet, Monar et Damatrin sont la fierté du club. Même si du côté de l’Arena, plusieurs nationalités se croiseront. « Les jeunes sont très bien intégrés, valide le néo-capitaine. C’est la même chose pour les nouveaux qui arrivent. Il y a avant tout un groupe, avec des joueurs qui ont connu des trajectoires et des résultats différents. En fait, il n’y a pas de stars. Et c’est très bien car chacun va dans le même sens. Ça sera notre force de mettre n’importe qui sur le poste sans que le rendement de l’équipe soit perturbé. » C’est un Nantes à la croisée des chemins qui dès ce samedi à Cesson va s’élancer dans une nouvelle aventure. Avec toujours la même envie, à l’image de son président, le fantasque Gaël Pelletier, d’être désormais un peu plus que le poil à gratter de l’élite nationale. 

 
Barbeito veut relever le défi de la jeunesse cristolienne
 
 

Si à Nantes (avec le coach Alberto Entrerrios et les joueurs Valero Rivera, Ruben Marchan et David Balaguer), l’accent espagnol va encore résonner, il sera également de circonstance du côté de l'US Créteil. L’ailier droit Mario Lopez et l’arrière gauche Pablo Paredes sont venus renforcer l’équipe professionnelle qui sera dirigée par un de leur compatriote, Fernando Barbeito. Ce pur Catalan de 52 ans a vécu les deux dernières saisons dans le sillage d’un monument du Barça "Xavi" Pascual. L’homme est pragmatique, parfaitement conscient de la tâche qui l’attend. Les Val-de-Marnais sont au sein de l’élite, les seuls rescapés de la banlieue parisienne et présentent le 14ème budget de Starligue, juste devant Istres et Saran. 

 
 
 
Fernando, comment expliquer qu’un quart des coaches de D1 soient espagnols ? 

(Rires) Je ne sais même pas s’il y a une véritable explication. Mais c’est vrai qu’il y en a beaucoup à l’étranger. A une époque, la Ligue espagnole était très forte et le niveau a changé. C’est la même chose pour les joueurs. Même en France. Les meilleurs sont allés dans les grands clubs et à l’exception de Barcelone, beaucoup sont rentrés. 

 
Tu as choisi Créteil qui n’a pas de gros moyens…

Oui mais c’est un club qui a une âme et une histoire. Et puis, il y a une philosophie particulière. L’investissement sur la jeunesse. C’est aussi mon travail d’accompagner ces joueurs qui débutent. Le centre de formation de Créteil est très réputé, il faut l’exploiter car les joueurs qui en sont sortis comme Nedim ou Hugo, ont des carrières exceptionnelles. 

 
Cela signifie que tu vas puiser dans ce vivier ? 

Bien entendu. Regarde ce qui se passe maintenant. Si tu veux signer avec un Français, c’est quasiment impossible ! Les meilleurs sont convoités par des clubs qui ont de gros moyens. La solution, c’est de les former et les accompagner.

 
Cela ne se fait pas du jour au lendemain…

C’est sûr. A Créteil, il faut respecter les cycles. Nous allons avoir besoin de 2-3 ans avant de profiter des joueurs qui vont sortir du centre. Il y a beaucoup de talents prometteurs chez les 2003, 2004 et même 2005, ce sont eux qu’on devrait retrouver dans le futur. 

 
Quel style de handball veux-tu mettre en place ? 

J’ai regardé beaucoup de matches de l’année dernière, j’ai bien observé et je pense connaître les caractéristiques de tous les joueurs qui sont restés. J’essaie de construire une équipe très mobile, au jeu très rapide avec des variantes en défense. Beaucoup d’anticipation pour pallier le déficit de la hauteur, il n’y a pas de grands gabarits, au niveau du shoot, il y a un ou deux joueurs capables de tirer de loin mais je pense qu’il faudra surprendre nos adversaires par la vitesse. 


 
L’Espagne plante sa corne au sein de l’élite française
 

Dix-sept joueurs et quatre techniciens (et un adjoint) espagnols se retrouvent cette saison dans onze clubs de Starligue. Revue d'effectif ibère. 

AIX:   Ian Tarafetta (demi-centre)
CHAMBERY:  Alejandro Costoya (ArG), Iosu Goni Leoz (ArG)
CHARTRES:  Adrian Figueras (Pvt), Marc Canellas (demi-centre - notre photo)  Entraîneur: Toni Gerona 
CRETEIL:  Mario Lopez (AlD), Pablo Paredes (ArG)  Entraîneur: Fernando Barbeito
ISTRES:  Juan José Fernandez (ArG)
NANCY:  Javier Borragan (ArD)
NANTES:  Valero Rivera (AlG), Ruben Marchan (Pvt), David Balaguer (AlD)  Entraîneur: Alberto Entrerrios
PSG:  Ferran Sole (AlD)  Entraîneur: Raul Gonzalez (adjoint: Jota Gonzalez)
ST RAPHAEL:  Daniel Sarmiento (demi-centre)
SARAN:  Jordi Deumal (AlG), Javier Munoz (AlD)
TOULOUSE:  Erick Balenciaga  (demi-centre)

 

La Starligue conserve l'accent espagnol 

LMSL

jeudi 9 septembre 2021 - © Yves Michel

 6 min 59 de lecture

Si la Ligue masculine française a toujours été cosmopolite, elle attire toujours une belle colonie de joueurs et techniciens espagnols. Le Nantais Valero Rivera a été parmi les 1ers à venir tenter l'aventure au-delà des Pyrénées. Depuis une décennie, le renouvellement est permanent. Et les coaches ont emboîté le pas. Dernier arrivé, Fernando Barbeito qui à 52 ans, prend les commandes de Créteil.

Il y a une quinzaine d'années, joueurs et entraîneurs espagnols évoluant dans le championnat français se comptaient à peine sur les doigts d’une main ! L’Asobal était suffisamment attractive, Barcelone et Ciudad Real dominaient l’Europe et l’Ibère se montrait casanier. Et puis la crise financière aidant, la Liga est passée d’une des meilleures références à une ligue d’exportation. Les techniciens du crû ont commencé à essaimer hors des frontières et les joueurs ont suivi. En France, Nantes et Thierry Anti ont flairé les premiers la belle affaire, Valero Rivera, Alberto Entrerrios, et Jorge Maqueda ont été les pionniers. A l’orée de la saison qui débute ce vendredi, ils sont 17 joueurs et 4 entraîneurs à apporter leur expérience en Starligue. A Nantes, Valero Rivera (sur le terrain) et Alberto Entrerrios (comme entraîneur) sont toujours là, Créteil de son côté, innove en faisant confiance à Fernando Barbeito sur le banc. 

 
Valero Rivera : « Nantes, c’était une évidence pour moi»
 

Cette année à Nantes, les joueurs devront se contenter d’une entrée en phase de groupe de Ligue Européenne et se passer de la Ligue des Champions. Mais après l’épopée de 2018 où à Cologne, le "H" avait échoué en finale face à Montpellier, et la saison dernière, en juin avec la demie perdue face au Barça et une défaite pour la 3-4 face au PSG, les ambitions restent intactes. Si la crise sanitaire a quelle que peu fragilisé la situation économique avec un budget en baisse de 500 000 euros, le club s’est donné les moyens de retrouver la place qui était la sienne. A l’intersaison, l’effectif a été renouvelé avec six nouvelles arrivées sur des postes-clé pour autant de départs et un arrêt. Et non des moindres puisqu’après avoir évolué chez les pros pendant vingt ans dont onze sous les couleurs nantaises, le monument Rock Feliho a décidé à 39 ans, de se retirer. Laissant le brassard de capitaine à une autre figure du club,  Valero Rivera. L’Espagnol entame sa 10ème saison en Loire-Atlantique, depuis 2010 avec un intermède de deux ans au FC Barcelone. « Nantes pour moi, c’était une évidence. Quand j’ai quitté Barcelone, il n’y avait aucun autre choix possible. Ce club m’a toujours fait confiance. Quand je suis arrivé il y a onze ans, l’équipe avait terminé à la 9ème place du championnat, ça te donne une idée du chemin parcouru. Et à tous les niveaux, technique, des supporters, du public, l’aspect marketing, tout a évolué, le "H" est devenu grand en très peu de temps. Je vais assumer cette responsabilité de capitaine avec orgueil et succéder à Rock, c’est une lourde tâche. Il ne sera pas loin, il m’a dit qu’il me donnerait des conseils (sourires).» A l’image des 16 autres pros qui composeront le groupe dirigé par Alberto Entrerrios, l’ailier gauche a l’âme d’un junior qui débute une carrière. Avide d’atteindre tous les objectifs fixés. « Après c’est une certaine déception de ne pas disputer la Ligue des Champions, on s’est tous remotivé pour attaquer la nouvelle saison. On va jouer tous les Trophées à fond. On sait qu’une qualif pour le Top 16 européen, ça passe par un excellent parcours en championnat. Il y a deux places pour y arriver, c’est ce qu’on va viser. Après, la Ligue européenne, c’est très intéressant. Le niveau de l’épreuve a sacrément progressé et quand tu vois quelles équipes y participent, ce n’est pas à négliger. La formule en plus, est très attractive. » Au "H", l’ADN reste la formation. On se rappelle qu’en plein Covid, alors que bon nombre de cadres étaient touchés, les jeunes ont tenu la baraque et surtout, ont démontré tout leur talent. Les De La Bretèche, Briet, Monar et Damatrin sont la fierté du club. Même si du côté de l’Arena, plusieurs nationalités se croiseront. « Les jeunes sont très bien intégrés, valide le néo-capitaine. C’est la même chose pour les nouveaux qui arrivent. Il y a avant tout un groupe, avec des joueurs qui ont connu des trajectoires et des résultats différents. En fait, il n’y a pas de stars. Et c’est très bien car chacun va dans le même sens. Ça sera notre force de mettre n’importe qui sur le poste sans que le rendement de l’équipe soit perturbé. » C’est un Nantes à la croisée des chemins qui dès ce samedi à Cesson va s’élancer dans une nouvelle aventure. Avec toujours la même envie, à l’image de son président, le fantasque Gaël Pelletier, d’être désormais un peu plus que le poil à gratter de l’élite nationale. 

 
Barbeito veut relever le défi de la jeunesse cristolienne
 
 

Si à Nantes (avec le coach Alberto Entrerrios et les joueurs Valero Rivera, Ruben Marchan et David Balaguer), l’accent espagnol va encore résonner, il sera également de circonstance du côté de l'US Créteil. L’ailier droit Mario Lopez et l’arrière gauche Pablo Paredes sont venus renforcer l’équipe professionnelle qui sera dirigée par un de leur compatriote, Fernando Barbeito. Ce pur Catalan de 52 ans a vécu les deux dernières saisons dans le sillage d’un monument du Barça "Xavi" Pascual. L’homme est pragmatique, parfaitement conscient de la tâche qui l’attend. Les Val-de-Marnais sont au sein de l’élite, les seuls rescapés de la banlieue parisienne et présentent le 14ème budget de Starligue, juste devant Istres et Saran. 

 
 
 
Fernando, comment expliquer qu’un quart des coaches de D1 soient espagnols ? 

(Rires) Je ne sais même pas s’il y a une véritable explication. Mais c’est vrai qu’il y en a beaucoup à l’étranger. A une époque, la Ligue espagnole était très forte et le niveau a changé. C’est la même chose pour les joueurs. Même en France. Les meilleurs sont allés dans les grands clubs et à l’exception de Barcelone, beaucoup sont rentrés. 

 
Tu as choisi Créteil qui n’a pas de gros moyens…

Oui mais c’est un club qui a une âme et une histoire. Et puis, il y a une philosophie particulière. L’investissement sur la jeunesse. C’est aussi mon travail d’accompagner ces joueurs qui débutent. Le centre de formation de Créteil est très réputé, il faut l’exploiter car les joueurs qui en sont sortis comme Nedim ou Hugo, ont des carrières exceptionnelles. 

 
Cela signifie que tu vas puiser dans ce vivier ? 

Bien entendu. Regarde ce qui se passe maintenant. Si tu veux signer avec un Français, c’est quasiment impossible ! Les meilleurs sont convoités par des clubs qui ont de gros moyens. La solution, c’est de les former et les accompagner.

 
Cela ne se fait pas du jour au lendemain…

C’est sûr. A Créteil, il faut respecter les cycles. Nous allons avoir besoin de 2-3 ans avant de profiter des joueurs qui vont sortir du centre. Il y a beaucoup de talents prometteurs chez les 2003, 2004 et même 2005, ce sont eux qu’on devrait retrouver dans le futur. 

 
Quel style de handball veux-tu mettre en place ? 

J’ai regardé beaucoup de matches de l’année dernière, j’ai bien observé et je pense connaître les caractéristiques de tous les joueurs qui sont restés. J’essaie de construire une équipe très mobile, au jeu très rapide avec des variantes en défense. Beaucoup d’anticipation pour pallier le déficit de la hauteur, il n’y a pas de grands gabarits, au niveau du shoot, il y a un ou deux joueurs capables de tirer de loin mais je pense qu’il faudra surprendre nos adversaires par la vitesse. 


 
L’Espagne plante sa corne au sein de l’élite française
 

Dix-sept joueurs et quatre techniciens (et un adjoint) espagnols se retrouvent cette saison dans onze clubs de Starligue. Revue d'effectif ibère. 

AIX:   Ian Tarafetta (demi-centre)
CHAMBERY:  Alejandro Costoya (ArG), Iosu Goni Leoz (ArG)
CHARTRES:  Adrian Figueras (Pvt), Marc Canellas (demi-centre - notre photo)  Entraîneur: Toni Gerona 
CRETEIL:  Mario Lopez (AlD), Pablo Paredes (ArG)  Entraîneur: Fernando Barbeito
ISTRES:  Juan José Fernandez (ArG)
NANCY:  Javier Borragan (ArD)
NANTES:  Valero Rivera (AlG), Ruben Marchan (Pvt), David Balaguer (AlD)  Entraîneur: Alberto Entrerrios
PSG:  Ferran Sole (AlD)  Entraîneur: Raul Gonzalez (adjoint: Jota Gonzalez)
ST RAPHAEL:  Daniel Sarmiento (demi-centre)
SARAN:  Jordi Deumal (AlG), Javier Munoz (AlD)
TOULOUSE:  Erick Balenciaga  (demi-centre)

 

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Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#25 Créteil Dijon 27 33 17/04/2024 20:30
#25 Chambéry Montpellier 30 30 17/04/2024 20:30
#25 Dunkerque Nîmes 31 26 18/04/2024 20:00
#25 Ivry Limoges 27 28 18/04/2024 20:30
#25 Cesson Paris 24 27 17/04/2024 20:30
#25 St Raphael Toulouse 30 30 17/04/2024 20:00
#25 Saran Nantes 30 36 17/04/2024 20:00
#25 Chartres Aix en Provence 31 32 17/04/2024 20:00

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
#26 Montpellier Cesson 26/04/2024 20:00
#26 Toulouse Saran 26/04/2024 20:00
#26 Paris Dunkerque 26/04/2024 20:00
#26 Ivry Créteil 26/04/2024 20:00
#26 Aix en Provence St Raphael 26/04/2024 20:00
#26 Nîmes Chartres 26/04/2024 20:00
#26 Dijon Chambéry 26/04/2024 20:00
#26 Limoges Nantes 26/04/2024 20:00

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Paris 47 25 23 1 1
2 Nantes 44 25 21 2 2
3 Montpellier 40 25 19 2 4
4 Toulouse 33 25 15 3 7
5 Limoges 30 25 14 2 9
6 Chambéry 26 25 12 2 11
7 Nîmes 26 25 13 0 12
8 Aix en Provence 26 25 13 0 12
9 St Raphael 25 25 10 5 10
10 Dunkerque 21 25 10 1 14
11 Cesson 20 25 9 2 14
12 Chartres 17 25 8 1 16
13 Ivry 14 25 6 2 17
14 Saran 11 25 4 3 18
15 Dijon 10 25 4 2 19
16 Créteil 10 25 3 4 18