bandeau handzone

Un ballon... et Paris rate son retour à Cologne !

Champion's League

jeudi 19 mai 2022 - © Yves Michel

 6 min 19 de lecture

Quel suspense en Allemagne ! Et il aura fallu attendre les cinq dernières secondes pour que la pièce tombe du côté de Kiel qui gagne ainsi son billet pour le Final Four de Cologne. Battu d'un seul but qui vaut de l'or (33-32), le PSG peut nourrir quelques regrets. D'avoir eu un manque de lucidité et de réussite au plus mauvais moment, d'être tombé sur un duo d'arbitres qui n'a pas été en sa faveur, de n'avoir pas su sans doute faire la différence dès le match aller. Et même si cela ne suffira pas à les consoler, les Parisiens cèdent les armes à la main. Ils auraient mérité de figurer dans le carré final, les 18 et 19 juin prochains aux côtés des Espagnols du Barça, des Hongrois de Veszprém et des Polonais de Kielce.

Quand vous êtes loin de vos terres et si la décision ne tient qu’à un fil, ne comptez pas sur le tandem Nikolov-Nachevski pour vous donner un coup de main. La paire arbitrale macédonienne n’est certainement pas la seule fautive dans l’élimination du PSG de la Ligue des Champions face à Kiel. Dans les vingt dernières minutes alors que le score venait de basculer en faveur des Allemands, le ballon a semblé plus lourd pour les Parisiens et chaque faute qu’ils commettaient a été irrémédiablement sanctionnée. 

Déjà dans le 1er acte, Luc Steins et Kamil Syprzak avaient été pris par la patrouille chacun à deux reprises et très vite, s’étaient retrouvés sous la menace d’une exclusion définitive. Le demi-centre néerlandais d’habitude si incisif, ne s’était pas du tout montré à son aise dans ses changements de rythme et dans son désir de surprendre l’adversaire, le second, désigné depuis la blessure de Hansen, exécuteur des 7m mais aussi increvable défenseur, était plutôt sur une belle trajectoire. Malgré l’épée de Damoclès sur sa tête, il rendra une copie d’ensemble tout à fait honorable. Dans ces trente 1ères minutes, le PSG a pris l’ascendant sur Kiel. Vincent Gérard a su mettre les ingrédients pour repousser les assauts adverses et Nédim Rémili non seulement étaler ses multiples talents dans toutes les situations mais également climatiser l’Arena où s’étaient pourtant agglutinés 10 000 supporters. Côté allemand, seuls Wiencek (photo ci-dessous), Reinkind et Magnus Landin avaient permis à leur équipe à garder le contact. Dans ses cages, Niklas Landin n’était pas encore bien entré dans ce match ô combien important pour son équipe ! Paris à qui rien ou presque ne résistait, aurait même pu assommer Kiel. Avec cette relance de Gérard, cette possibilité de passer à +4 et ce tir de Kounkoud, précipité, mal cadré bien au-dessus de la transversale alors que la cage était désertée par son locataire habituel et que les Allemands étaient en infériorité numérique après l’exclusion de Weinhold. Ce qui va suivre sera préjudiciable. Pertes de balle, sanctions répétées, passage en force, l’écart va se réduire mais le PSG va plutôt bien gérer cette fin de mi-temps. Signe qui ne trompe pas, le 7 contre 6 prôné par Kiel avait été bien anticipé dans la préparation du match et le stratège Sagosen (avec 1 but sur 4 tentatives) avait été parfaitement muselé. 

A la reprise, Paris ne va plus connaître la même réussite dans les tirs mais aussi dans le soin apporté à la construction. Kiel qui n’avait pas été irrésistible, va trouver les failles et sous le regard bienveillant des virtuoses du sifflet, va non seulement égaliser mais passer devant au score (21-20 à la 36è). Les sanctions continuaient à pleuvoir toujours dans le même sens et la salle va sortir de sa torpeur et pousser ses joueurs. La défense parisienne donnait des signes de faiblesse et les Allemands dans le sillage d’Harald Reinkind, avaient un peu plus de facilité à la transpercer. Heureusement que Vincent Gérard restait en éveil parce qu’en face, Niklas Landin avait retrouvé une certaine autorité. Alors que le scénario semblait basculer en faveur de Kiel, Luc Steins, qui jusque-là n’avait pas été un réel danger, va slalomer sur le parquet et inscrire ce 31ème but égalisateur qui à ce moment-là, envoyer les siens à Cologne. Il restait très exactement 3’30 au chrono et l’atmosphère déjà étouffante, va devenir irrespirable. Les secondes s’égrenaient, les Allemands avaient repris les commandes et tenaient leur qualificatif. La dernière possession sera parisienne, l’ultime temps mort aussi, il suffisait d’un coup de génie pour que Paris se retrouve au paradis. Le ballon échouera dans la main droite de Luc Steins qui tentera un tir au ras du sol. Raté ! Les joueurs de Filip Jicha pouvaient laisser éclater leur joie, les Parisiens contenir leur tristesse.  


Ligue des Champions - Quarts de finale aller

Wunderino Arena – Kiel, jeudi 19 mai 2022

THW KIEL – PSG HB        33 – 32 (mi-temps : 17-19)
à l'aller  30-30 --- Kiel qualifié pour le Final Four 

Spectateurs : 10 200

Arbitres : Slave Nikolov & Gjorgji Nachevski (Macédoine)

KIEL : Landin N. (7/31 à 23%) Quenstedt (0/4) – Ehrig (2/3), Duvnjak (2/2) Sagosen (3/8) Reinkind (6/12) Landin M. (7/7 dt 4/4 à 7m) Weinhold (1/3) Wiencek (6/7) Ekberg, Ciudad, Dahmke (1/1) Zarabec (4/6) Horak, Bilyk, Pekeler (1/2)

PSG : Gérard (15/46 à 33%), Genty (0/1) – Steins (2/3) N’Tanzi, Keita, Kristopans, Kounkoud (1/2) Sole Sala (1/4) Toft Hansen, Remili (8/12) Grebille (3/4) Syprzak (6/7 dt 3/3 à 7m) Karabatic L. (2/2), Karabatic N. (5/5) Prandi (3/5) Loredon

Evolution du score : 1-3 (5) 3-5 (10) 7-9 (15)11-19 (20) 15-16 (25) 17-19 (MT) 19-20 (35) 23-21 (40) 27-24 (45) 29-28 (50) 31-30 (55) 33-32 (FIN)



Veszprém, Kielce,  Kiel, il n’en manquait plus qu’un pour composer le carré qui attirera la grande foule, les 18 et 19 juin prochains à la Lanxess Arena de Cologne. Sans grande surprise, le Barça, vainqueur de l’épreuve la saison dernière a validé son billet. Avec un actif de quatre buts acquis dès l’aller à Flensburg, les Catalans se sont imposés au Palau Blaugrana (27-24). Ils ont pourtant été bousculés par les Allemands. Malgré les échecs répétés de N’Guessan (4 loupés en 1ère période dont trois en 13’), Barcelone avait fait le break à la 17ème (6-3). Grâce aux arrêts de Buric pour Flensburg, la confrontation s’est équilibrée puisque les deux équipes sont rentrées au vestiaire dos à dos (10-10). Dans le second acte, l’entrée d’Aitor Arino, le replacement du Slovène Janc au poste d’arrière droit sur lequel Dika Mem (photo ci-dessus avec 6/8) n’avait pourtant pas démérité, les 1 contre 1 de Cindric et la puissance du pivot Ben Ali ont fait la différence. Le Barça et c’est un record, se qualifie pour son 10ème Final Four à Cologne (sur 13 éditions).

Kiel pour sa 8ème (3 victoires en 2020, 2012 et 2010), Kielce pour sa 5ème (1 victoire en 2016), Veszprém pour sa 7ème, les Hongrois de Kentin Mahé faisant partie de la seule formation à n’avoir jamais soulevé le trophée. 

QUALIFIES POUR LE FINAL FOUR A COLOGNE 

 ALLER

RETOUR

 

 QUALIFIE

 PSG - KIEL

 30-30

 KIEL - PSG 

 33-32

 KIEL (All)

 FLENSBURG - BARCA

 29-33

 BARCA - FLENSBURG

 27-24

 BARCA (Esp)

 MONTPELLIER - KIELCE 

 28-31

 KIELCE - MONTPELLIER

 30-22

 KIELCE (Pol)

 VESZPREM - AALBORG

 36-29

 AALBORG - VESZPREM

 37-35

 VESZPREM (Hon)



Un ballon... et Paris rate son retour à Cologne !  

Champion's League

jeudi 19 mai 2022 - © Yves Michel

 6 min 19 de lecture

Quel suspense en Allemagne ! Et il aura fallu attendre les cinq dernières secondes pour que la pièce tombe du côté de Kiel qui gagne ainsi son billet pour le Final Four de Cologne. Battu d'un seul but qui vaut de l'or (33-32), le PSG peut nourrir quelques regrets. D'avoir eu un manque de lucidité et de réussite au plus mauvais moment, d'être tombé sur un duo d'arbitres qui n'a pas été en sa faveur, de n'avoir pas su sans doute faire la différence dès le match aller. Et même si cela ne suffira pas à les consoler, les Parisiens cèdent les armes à la main. Ils auraient mérité de figurer dans le carré final, les 18 et 19 juin prochains aux côtés des Espagnols du Barça, des Hongrois de Veszprém et des Polonais de Kielce.

Quand vous êtes loin de vos terres et si la décision ne tient qu’à un fil, ne comptez pas sur le tandem Nikolov-Nachevski pour vous donner un coup de main. La paire arbitrale macédonienne n’est certainement pas la seule fautive dans l’élimination du PSG de la Ligue des Champions face à Kiel. Dans les vingt dernières minutes alors que le score venait de basculer en faveur des Allemands, le ballon a semblé plus lourd pour les Parisiens et chaque faute qu’ils commettaient a été irrémédiablement sanctionnée. 

Déjà dans le 1er acte, Luc Steins et Kamil Syprzak avaient été pris par la patrouille chacun à deux reprises et très vite, s’étaient retrouvés sous la menace d’une exclusion définitive. Le demi-centre néerlandais d’habitude si incisif, ne s’était pas du tout montré à son aise dans ses changements de rythme et dans son désir de surprendre l’adversaire, le second, désigné depuis la blessure de Hansen, exécuteur des 7m mais aussi increvable défenseur, était plutôt sur une belle trajectoire. Malgré l’épée de Damoclès sur sa tête, il rendra une copie d’ensemble tout à fait honorable. Dans ces trente 1ères minutes, le PSG a pris l’ascendant sur Kiel. Vincent Gérard a su mettre les ingrédients pour repousser les assauts adverses et Nédim Rémili non seulement étaler ses multiples talents dans toutes les situations mais également climatiser l’Arena où s’étaient pourtant agglutinés 10 000 supporters. Côté allemand, seuls Wiencek (photo ci-dessous), Reinkind et Magnus Landin avaient permis à leur équipe à garder le contact. Dans ses cages, Niklas Landin n’était pas encore bien entré dans ce match ô combien important pour son équipe ! Paris à qui rien ou presque ne résistait, aurait même pu assommer Kiel. Avec cette relance de Gérard, cette possibilité de passer à +4 et ce tir de Kounkoud, précipité, mal cadré bien au-dessus de la transversale alors que la cage était désertée par son locataire habituel et que les Allemands étaient en infériorité numérique après l’exclusion de Weinhold. Ce qui va suivre sera préjudiciable. Pertes de balle, sanctions répétées, passage en force, l’écart va se réduire mais le PSG va plutôt bien gérer cette fin de mi-temps. Signe qui ne trompe pas, le 7 contre 6 prôné par Kiel avait été bien anticipé dans la préparation du match et le stratège Sagosen (avec 1 but sur 4 tentatives) avait été parfaitement muselé. 

A la reprise, Paris ne va plus connaître la même réussite dans les tirs mais aussi dans le soin apporté à la construction. Kiel qui n’avait pas été irrésistible, va trouver les failles et sous le regard bienveillant des virtuoses du sifflet, va non seulement égaliser mais passer devant au score (21-20 à la 36è). Les sanctions continuaient à pleuvoir toujours dans le même sens et la salle va sortir de sa torpeur et pousser ses joueurs. La défense parisienne donnait des signes de faiblesse et les Allemands dans le sillage d’Harald Reinkind, avaient un peu plus de facilité à la transpercer. Heureusement que Vincent Gérard restait en éveil parce qu’en face, Niklas Landin avait retrouvé une certaine autorité. Alors que le scénario semblait basculer en faveur de Kiel, Luc Steins, qui jusque-là n’avait pas été un réel danger, va slalomer sur le parquet et inscrire ce 31ème but égalisateur qui à ce moment-là, envoyer les siens à Cologne. Il restait très exactement 3’30 au chrono et l’atmosphère déjà étouffante, va devenir irrespirable. Les secondes s’égrenaient, les Allemands avaient repris les commandes et tenaient leur qualificatif. La dernière possession sera parisienne, l’ultime temps mort aussi, il suffisait d’un coup de génie pour que Paris se retrouve au paradis. Le ballon échouera dans la main droite de Luc Steins qui tentera un tir au ras du sol. Raté ! Les joueurs de Filip Jicha pouvaient laisser éclater leur joie, les Parisiens contenir leur tristesse.  


Ligue des Champions - Quarts de finale aller

Wunderino Arena – Kiel, jeudi 19 mai 2022

THW KIEL – PSG HB        33 – 32 (mi-temps : 17-19)
à l'aller  30-30 --- Kiel qualifié pour le Final Four 

Spectateurs : 10 200

Arbitres : Slave Nikolov & Gjorgji Nachevski (Macédoine)

KIEL : Landin N. (7/31 à 23%) Quenstedt (0/4) – Ehrig (2/3), Duvnjak (2/2) Sagosen (3/8) Reinkind (6/12) Landin M. (7/7 dt 4/4 à 7m) Weinhold (1/3) Wiencek (6/7) Ekberg, Ciudad, Dahmke (1/1) Zarabec (4/6) Horak, Bilyk, Pekeler (1/2)

PSG : Gérard (15/46 à 33%), Genty (0/1) – Steins (2/3) N’Tanzi, Keita, Kristopans, Kounkoud (1/2) Sole Sala (1/4) Toft Hansen, Remili (8/12) Grebille (3/4) Syprzak (6/7 dt 3/3 à 7m) Karabatic L. (2/2), Karabatic N. (5/5) Prandi (3/5) Loredon

Evolution du score : 1-3 (5) 3-5 (10) 7-9 (15)11-19 (20) 15-16 (25) 17-19 (MT) 19-20 (35) 23-21 (40) 27-24 (45) 29-28 (50) 31-30 (55) 33-32 (FIN)



Veszprém, Kielce,  Kiel, il n’en manquait plus qu’un pour composer le carré qui attirera la grande foule, les 18 et 19 juin prochains à la Lanxess Arena de Cologne. Sans grande surprise, le Barça, vainqueur de l’épreuve la saison dernière a validé son billet. Avec un actif de quatre buts acquis dès l’aller à Flensburg, les Catalans se sont imposés au Palau Blaugrana (27-24). Ils ont pourtant été bousculés par les Allemands. Malgré les échecs répétés de N’Guessan (4 loupés en 1ère période dont trois en 13’), Barcelone avait fait le break à la 17ème (6-3). Grâce aux arrêts de Buric pour Flensburg, la confrontation s’est équilibrée puisque les deux équipes sont rentrées au vestiaire dos à dos (10-10). Dans le second acte, l’entrée d’Aitor Arino, le replacement du Slovène Janc au poste d’arrière droit sur lequel Dika Mem (photo ci-dessus avec 6/8) n’avait pourtant pas démérité, les 1 contre 1 de Cindric et la puissance du pivot Ben Ali ont fait la différence. Le Barça et c’est un record, se qualifie pour son 10ème Final Four à Cologne (sur 13 éditions).

Kiel pour sa 8ème (3 victoires en 2020, 2012 et 2010), Kielce pour sa 5ème (1 victoire en 2016), Veszprém pour sa 7ème, les Hongrois de Kentin Mahé faisant partie de la seule formation à n’avoir jamais soulevé le trophée. 

QUALIFIES POUR LE FINAL FOUR A COLOGNE 

 ALLER

RETOUR

 

 QUALIFIE

 PSG - KIEL

 30-30

 KIEL - PSG 

 33-32

 KIEL (All)

 FLENSBURG - BARCA

 29-33

 BARCA - FLENSBURG

 27-24

 BARCA (Esp)

 MONTPELLIER - KIELCE 

 28-31

 KIELCE - MONTPELLIER

 30-22

 KIELCE (Pol)

 VESZPREM - AALBORG

 36-29

 AALBORG - VESZPREM

 37-35

 VESZPREM (Hon)



Dans la même rubrique

Champion's League
vendredi 5 avril 2024
  
Champion's League
jeudi 4 avril 2024
  
Champion's League
mercredi 3 avril 2024
  
Champion's League
jeudi 28 mars 2024
  
Champion's League
mercredi 27 mars 2024
  
  1 2 3 4   

Le match

 jeudi 19 mai 2022

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 28 | Buts : 8 | Pd : 4 | Int : 1
 Top Gardien
Eval : 10 | Arr Tot : 15 / 46 (32,6 %)

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#12 Montpellier Zagreb 30 24 03/04/2024 20:45
#12 Paris Plock 34 33 04/04/2024 20:45
#12 Veszprem Szeged 39 32 04/04/2024 18:45
#12 Kielce GOG Gudme/Svendborg 33 28 03/04/2024 18:45

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
#13 Montpellier Kiel 24/04/2024 20:45
#13 Paris Barcelone 25/04/2024 20:45
#13 Veszprem Aalborg 25/04/2024 18:45
#13 Kielce Magdeburg 24/04/2024 18:45

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Veszprem 4 2 2 0 0
2 Kielce 4 2 2 0 0
3 Paris 4 2 2 0 0
4 Montpellier 3 2 1 1 0
5 Zagreb 1 2 0 1 1
6 Plock 0 2 0 0 2
7 GOG Gudme/Svendborg 0 2 0 0 2
8 Szeged 0 2 0 0 2