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Avec ce carré magique, dites Clermont Lusitanos !

Coupe de France

vendredi 22 septembre 2023 - © Laurent Hoppe

 3 min 44 de lecture

Cristiana Soares, Beatriz Sousa et Jessica Vargas ont entamé leur sixième saison au CAM 63. Joana Resende, sa deuxième. Le quatuor d'internationales portugaises forme la colonne vertébrale du club auvergnat, installé sous son impulsion dans les hautes sphères de D2. Alors que le championnat marque une première pause, il ne serait pas contre un bon parcours en Coupe de France, dont la phase de groupes commence samedi à Vaulx-en-Velin.

A l'issue du premier bloc de matches, Beatriz Sousa a gagné deux places au hit-parade des buteuses de Division 2. Quatrième réalisatrice des deux championnats précédents (153, puis 152 unités), l'arrière droit portugaise de Clermont-Ferrand a scoré 27 fois en trois journées. Dont 10 lors des deux disputées à domicile. Seule Fadwa Aouij (Vaulx-en-Velin, 29) a fait mieux. Dans son sillage, l'ensemble du Puy-de-Dôme, cinquième de l'exercice 2022-23, a plutôt tenu son rang : deux victoires (34-26 contre Bouillargues, 34-33 face au promu Pessac), une défaite à Aulnoye/Aymeries (28-26) et une troisième place ex aequo au général.

 

La gauchère de Funchal, qui ne partage donc pas qu'une origine insulaire avec Cristiano Ronaldo, est fidèle au Clermont Auvergne Métropole 63 depuis 2018. Cette année-là, le club émargeait en Nationale 1. Il s'était renforcé avec deux compatriotes, Jessica Vargas et Cristiana Soares (photo de tête). Quatre ans et une accession du premier coup plus tard, Joana Resende, venue chercher le temps de jeu qui lui manquait tant à Paris 92 - entre 2020 et 2022 -, a transformé le trio en quatuor.

 

Une telle concentration d'internationales lusitaniennes dans le collectif de Florence Sauval, ce n'est ni une heureuse coïncidence, ni un hasard. « Christophe Da Silva, notre manager, est en grande relation avec la Fédération, les clubs (portugais). Grâce à ça, le lien est tissé, et on a la chance de faire venir ces joueuses en France, en formation. Arrivées très jeunes, elles ont eu l'opportunité de suivre leurs études en parallèle, à distance. Elles amènent l'expérience du haut niveau » à un groupe dont la majorité des éléments tourne autour de la vingtaine. La coach clermontoise est tout aussi diserte à l'heure des présentations individuelles.


Jessica Vargas (gardienne et capitaine, 26 ans, n° 16)

« Une compétitrice d'une grande expérience, d'un professionnalisme extrême, avec beaucoup d'empathie. Elle est très exigeante envers elle-même, avec les autres. Quand elle dit quelque chose, sa voix est écoutée. On peut compter sur elle. De temps en temps, la saison dernière, elle faisait des interventions au club sur les gardiennes. Elle est toujours de bon conseil. »

 

Beatriz Sousa (arrière droit, 22 ans mercredi prochain, n° 27)

« On la compare à Zinédine Zidane ! C'est une leader technique et tactique, un bon relais dans le collectif. Elle nous sort souvent de situations complexes. Quand on est en difficulté, elle va nous sortir un tir qui relance ou soulage l'équipe. Sur une saison, elle est d'une grande régularité. Elle est à chaque fois dans les meilleures buteuses. C'est une joueuse très discrète, qui a évolué ces dernières années et devient très complète. Elle doit encore s'affirmer défensivement, mais a déjà un énorme potentiel physique. »

 

Joana Resende (arrière gauche, 22 ans, n° 73)

« Je l'avais rencontrée plusieurs fois (avec Paris 92) quand j'entraînais Saint-Amand. Une très belle joueuse, au potentiel exceptionnel, qui voulait arrêter le handball. En venant ici, elle avait besoin de retrouver de la confiance, d'exprimer ses compétences, d'avoir des responsabilités. Joana vit, respire, dort handball. Elle a été très vite mise dans le bain par son père, ancien joueur de haut niveau et qui entraîne aujourd'hui. Elle apporte beaucoup dans la vie de l'équipe, sur et en dehors du terrain. »

 

Cristiana Soares (demi-centre, 28 ans, internationale indoor et beach-handball, n° 13)

« C'est notre maestro. Quelqu'un de précieux dans notre collectif, très créatif, très spontané. Elle a besoin d'une certaine liberté pour exprimer ses compétences. Comme Joana, elle respire handball et a la responsabilité du projet de jeu. Le but n'est pas qu'elle soit la meilleure buteuse, mais qu'elle mette en avant les qualités de ses partenaires. Elle l'assume très bien. »

Vaulx-en-Velin (D2) – Clermont-Ferrand (D2), match de la première journée, samedi 23 septembre (20h30). Le Pouzin (D2) et Plan-de-Cuques (LBE) sont les autres protagonistes de la poule C.

Avec ce carré magique, dites Clermont Lusitanos ! 

Coupe de France

vendredi 22 septembre 2023 - © Laurent Hoppe

 3 min 44 de lecture

Cristiana Soares, Beatriz Sousa et Jessica Vargas ont entamé leur sixième saison au CAM 63. Joana Resende, sa deuxième. Le quatuor d'internationales portugaises forme la colonne vertébrale du club auvergnat, installé sous son impulsion dans les hautes sphères de D2. Alors que le championnat marque une première pause, il ne serait pas contre un bon parcours en Coupe de France, dont la phase de groupes commence samedi à Vaulx-en-Velin.

A l'issue du premier bloc de matches, Beatriz Sousa a gagné deux places au hit-parade des buteuses de Division 2. Quatrième réalisatrice des deux championnats précédents (153, puis 152 unités), l'arrière droit portugaise de Clermont-Ferrand a scoré 27 fois en trois journées. Dont 10 lors des deux disputées à domicile. Seule Fadwa Aouij (Vaulx-en-Velin, 29) a fait mieux. Dans son sillage, l'ensemble du Puy-de-Dôme, cinquième de l'exercice 2022-23, a plutôt tenu son rang : deux victoires (34-26 contre Bouillargues, 34-33 face au promu Pessac), une défaite à Aulnoye/Aymeries (28-26) et une troisième place ex aequo au général.

 

La gauchère de Funchal, qui ne partage donc pas qu'une origine insulaire avec Cristiano Ronaldo, est fidèle au Clermont Auvergne Métropole 63 depuis 2018. Cette année-là, le club émargeait en Nationale 1. Il s'était renforcé avec deux compatriotes, Jessica Vargas et Cristiana Soares (photo de tête). Quatre ans et une accession du premier coup plus tard, Joana Resende, venue chercher le temps de jeu qui lui manquait tant à Paris 92 - entre 2020 et 2022 -, a transformé le trio en quatuor.

 

Une telle concentration d'internationales lusitaniennes dans le collectif de Florence Sauval, ce n'est ni une heureuse coïncidence, ni un hasard. « Christophe Da Silva, notre manager, est en grande relation avec la Fédération, les clubs (portugais). Grâce à ça, le lien est tissé, et on a la chance de faire venir ces joueuses en France, en formation. Arrivées très jeunes, elles ont eu l'opportunité de suivre leurs études en parallèle, à distance. Elles amènent l'expérience du haut niveau » à un groupe dont la majorité des éléments tourne autour de la vingtaine. La coach clermontoise est tout aussi diserte à l'heure des présentations individuelles.


Jessica Vargas (gardienne et capitaine, 26 ans, n° 16)

« Une compétitrice d'une grande expérience, d'un professionnalisme extrême, avec beaucoup d'empathie. Elle est très exigeante envers elle-même, avec les autres. Quand elle dit quelque chose, sa voix est écoutée. On peut compter sur elle. De temps en temps, la saison dernière, elle faisait des interventions au club sur les gardiennes. Elle est toujours de bon conseil. »

 

Beatriz Sousa (arrière droit, 22 ans mercredi prochain, n° 27)

« On la compare à Zinédine Zidane ! C'est une leader technique et tactique, un bon relais dans le collectif. Elle nous sort souvent de situations complexes. Quand on est en difficulté, elle va nous sortir un tir qui relance ou soulage l'équipe. Sur une saison, elle est d'une grande régularité. Elle est à chaque fois dans les meilleures buteuses. C'est une joueuse très discrète, qui a évolué ces dernières années et devient très complète. Elle doit encore s'affirmer défensivement, mais a déjà un énorme potentiel physique. »

 

Joana Resende (arrière gauche, 22 ans, n° 73)

« Je l'avais rencontrée plusieurs fois (avec Paris 92) quand j'entraînais Saint-Amand. Une très belle joueuse, au potentiel exceptionnel, qui voulait arrêter le handball. En venant ici, elle avait besoin de retrouver de la confiance, d'exprimer ses compétences, d'avoir des responsabilités. Joana vit, respire, dort handball. Elle a été très vite mise dans le bain par son père, ancien joueur de haut niveau et qui entraîne aujourd'hui. Elle apporte beaucoup dans la vie de l'équipe, sur et en dehors du terrain. »

 

Cristiana Soares (demi-centre, 28 ans, internationale indoor et beach-handball, n° 13)

« C'est notre maestro. Quelqu'un de précieux dans notre collectif, très créatif, très spontané. Elle a besoin d'une certaine liberté pour exprimer ses compétences. Comme Joana, elle respire handball et a la responsabilité du projet de jeu. Le but n'est pas qu'elle soit la meilleure buteuse, mais qu'elle mette en avant les qualités de ses partenaires. Elle l'assume très bien. »

Vaulx-en-Velin (D2) – Clermont-Ferrand (D2), match de la première journée, samedi 23 septembre (20h30). Le Pouzin (D2) et Plan-de-Cuques (LBE) sont les autres protagonistes de la poule C.

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