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Un grand-chelem et des premières pour nos Bleus !

International

dimanche 11 mai 2025 - © Dylan Ragot

 5 min 47 de lecture

Ils étaient attendus, ils ont répondu présent. Pour ce dernier match de l’EHF Euro Cup, déjà remportée par les Bleus, plusieurs jeunes ont honoré leur première sélection en équipe de France. Portés par une Kindarena en fusion, Kieffer, Jarry, Sidibé ou encore Zaepfel sont désormais Bleus, signant par ailleurs, face à la Norvège, une courte mais précieuse victoire (35-34).

Depuis la Kindarena... 

Grâce à leur victoire en Suède mercredi dernier, les hommes de Guillaume Gille avaient déjà assuré leur triomphe final dans cette EHF Euro Cup. Pourtant, l’idée de conclure ce parcours par un grand chelem (six victoires en six matchs) face à trois des meilleures nations du handball mondial, suffisait à nourrir un supplément de motivation. Ce rendez-vous est aussi marqué par la découverte du maillot bleu pour plusieurs jeunes talents. Après Tom Pelayo, Wallem Peleka et Guéric Vincent, déjà lancés contre la Suède, c’est au tour de Valentin Kieffer, Téo Jarry (photo de tête), Mouhamadou Sidibé et Aymeric Zaepfel d’honorer leur première sélection..

Les Bleus avaient rendez-vous à la Kindarena de Rouen pour clore leur saison, dans une salle pleine à craquer, preuve que la passion du public reste intacte. Titulaire en défense, Mouhamadou Sidibé (Aix) est chargé de verrouiller l’axe central, mission qu’il accomplit avec détermination et envie, un vrai plaisir à voir. Le début de match est équilibré. Après dix minutes, Téo Jarry entre en jeu et inscrit dans la foulée son tout premier but sous le maillot tricolore, dans un angle quasi inexistant. Le Fenix peut être fier de lui. Tom Pelayo fait également son apparition. Habituellement tireur de penalty à Dunkerque, il prend ses responsabilités et ouvre son compteur.
Mais c’est la Norvège qui mène les débats. Quelques maladresses, comme une exclusion évitable de deux minutes pour Sidibé ou des oublis défensifs dans l’enchaînement des tâches, permettent aux Scandinaves de virer en tête à la pause, avec deux longueurs d’avance (14-16).



Un retour des vestiaires tonitruant

Les Bleus reviennent sur le parquet avec une toute autre énergie. Il n’aura fallu que trois minutes pour combler l’écart, preuve que les mots du vestiaire ont porté. En attaque, la machine française se met en marche. En défense, c'est une 3-3 qui surprend les norvégiens, cette initiative, préparée par Guillaume Gille porte ses fruits.

Dans les cages, Rémi Desbonnet (27 % d’arrêts en première période) laisse sa place à Valentin Kieffer, qui se distingue immédiatement. À l’arrière gauche, Aymeric Zaepfel (Ivry - photo ci-dessus) fait son entrée, tandis que Sidibé reprend sa place en défense. Ce dernier se permet même quelques montées en attaque, et marque sur l’une d’elles son tout premier but en Bleu — une initiative payante. Deux missiles signés Elohim Prandi permettent à la France de prendre deux longueurs d’avance.

Puis vient le moment pour Zaepfel de s’illustrer : il inscrit un joli but à 9 mètres, faisant preuve d’une belle sérénité. Dommage toutefois qu’il ne concrétise pas son face-à-face en contre-attaque quelques instants plus tard. Les Bleus abordent le dernier quart d’heure avec trois buts d’avance. Guillaume Gille et son staff optent alors pour une composition plus expérimentée. Sidibé reste en défense, mais reçoit malheureusement un troisième deux minutes, synonyme d’exclusion définitive..

La fin de match est tendue. Aymeric Zaepfel profite de la confiance accordée par le staff pour finir le match. Les norvégiens ne cèdent pas si facilement en maintenant systémaquement la pression au score. Une dernière parade de Valentin Kieffer (6 arrêts à 25%) à 1'30 de la fin scelle définitivement ce dernier succès de la saison (35-34), validant également le pari de Guillaume Gille, de convoquer un groupe rajeuni et plus inexpérimenté. Nous retrouverons nos Bleus, début octobre afin de préparer l'Euro 2026.

EHF Euro Cup, dimanche 11 mai 2025
À la Kindarena, Rouen
FRANCE - NORVÈGE : 35-34 (MT: 14-16)
Arbitres :  Ivan Cacador et Eurico Nicolau (Portugal)

Evolution du score: 2-3 (5) 5-5 (10) 8-8 (15) 9-11 (20) 11-14 (25) 14-16 (MT) 18-17 (35) 20-20 (40) 24-21 (45) 28-27 (50) 31-30 (55) 35-34 (FIN) 

France : Kieffer (6 arrêts/22 tirs), Desbonnet (6 arrêts/21 tirs dont 0/1 sur pen.) - Minne (1 buts/2 tirs), Bos (1/2), Prandi (4/7), Richardson (8/12), Tournat (5/5), Jarry (2/3), Gaudin (2/5), Pelayo (1/1), Kounkoud (1/2), Nahi (4/7), Monar (1/2), Sidibé (1/1), Zaepfel (2/3), Briet (1/2).

Les réactions avec Dylan Ragot :

Mouhamadou Sidibé : "Cc’est une sensation incroyable, surtout devant le public français. Au vu du scénario, on repart avec la victoire, il y a le carton rouge et le premier but, mais c’est la fierté qui prend le dessus. (…) Concernant son poste central, je savais ce qui m’attendait, mais après, j’ai bossé toute la semaine, les autres m’ont mis en confiance et m’ont guidé, je vais rester moi-même et c’est ce que j’ai fait. Après, j’ai fait pas mal d’erreurs, je suis un jeune joueur, mais je reste fier de ce que j’ai produit. Je dois le corriger sur quelques petits détails, et c’est ce que je dois travailler au quotidien."

Aymeric Zaepfel : C’est un rêve d’enfant qui se réalise, de porter ce maillot dans une salle comme Rouen, d’avoir du temps de jeu, de marquer, puis de jouer avec des mecs que tu regardes à la télé la semaine. Sur la première balle, tu te sens un peu stressé, mais sinon je me suis bien senti. Pour une première, ce n’est pas trop mal. Toute la semaine, je travaillais arrière gauche, mais avec la sortie d’Aymeric, le coach m’a fait jouer demi-centre. Les gars m’ont aidé, mais j’avais de la liberté pour faire ce que je faisais. Interrogé sur son premier but : Franchement, je crois que je ne sais pas ce que je fais. Je vois l’espace, je veux tirer, j’hésite, j’attends un peu et finalement elle part très bien. Et puis, il faut replier sur le moment et après célébrer un peu.

Guillaume GilleLe bilan est ultra positif. J’ai aimé la qualité du jeu produit, l’état d’esprit de l’équipe qui était excellent dans tous les secteurs, puis de pouvoir tester et évaluer de jeunes joueurs et de permettre à quelques gamins d’égrener leur première sélection. C’est une très belle ouverture sur des jeunes qui ont été à leur avantage. Ils ont tous marqué de leur empreinte, mais ce que je retiens surtout, c’est la capacité avec laquelle les plus vieux, qui sont souvent les plus jeunes dans le groupe classique, ont créé les conditions pour que cette semaine se déroule bien. (…) La 3-3 était intéressante, ça fait un moment qu’on alterne, ça reste une arme qu’on souhaite continuer à développer. On a des profils de joueurs pour la jouer, ça reste une belle alternative pour poser des problèmes à l’adversaire.

Un grand-chelem et des premières pour nos Bleus ! 

International

dimanche 11 mai 2025 - © Dylan Ragot

 5 min 47 de lecture

Ils étaient attendus, ils ont répondu présent. Pour ce dernier match de l’EHF Euro Cup, déjà remportée par les Bleus, plusieurs jeunes ont honoré leur première sélection en équipe de France. Portés par une Kindarena en fusion, Kieffer, Jarry, Sidibé ou encore Zaepfel sont désormais Bleus, signant par ailleurs, face à la Norvège, une courte mais précieuse victoire (35-34).

Depuis la Kindarena... 

Grâce à leur victoire en Suède mercredi dernier, les hommes de Guillaume Gille avaient déjà assuré leur triomphe final dans cette EHF Euro Cup. Pourtant, l’idée de conclure ce parcours par un grand chelem (six victoires en six matchs) face à trois des meilleures nations du handball mondial, suffisait à nourrir un supplément de motivation. Ce rendez-vous est aussi marqué par la découverte du maillot bleu pour plusieurs jeunes talents. Après Tom Pelayo, Wallem Peleka et Guéric Vincent, déjà lancés contre la Suède, c’est au tour de Valentin Kieffer, Téo Jarry (photo de tête), Mouhamadou Sidibé et Aymeric Zaepfel d’honorer leur première sélection..

Les Bleus avaient rendez-vous à la Kindarena de Rouen pour clore leur saison, dans une salle pleine à craquer, preuve que la passion du public reste intacte. Titulaire en défense, Mouhamadou Sidibé (Aix) est chargé de verrouiller l’axe central, mission qu’il accomplit avec détermination et envie, un vrai plaisir à voir. Le début de match est équilibré. Après dix minutes, Téo Jarry entre en jeu et inscrit dans la foulée son tout premier but sous le maillot tricolore, dans un angle quasi inexistant. Le Fenix peut être fier de lui. Tom Pelayo fait également son apparition. Habituellement tireur de penalty à Dunkerque, il prend ses responsabilités et ouvre son compteur.
Mais c’est la Norvège qui mène les débats. Quelques maladresses, comme une exclusion évitable de deux minutes pour Sidibé ou des oublis défensifs dans l’enchaînement des tâches, permettent aux Scandinaves de virer en tête à la pause, avec deux longueurs d’avance (14-16).



Un retour des vestiaires tonitruant

Les Bleus reviennent sur le parquet avec une toute autre énergie. Il n’aura fallu que trois minutes pour combler l’écart, preuve que les mots du vestiaire ont porté. En attaque, la machine française se met en marche. En défense, c'est une 3-3 qui surprend les norvégiens, cette initiative, préparée par Guillaume Gille porte ses fruits.

Dans les cages, Rémi Desbonnet (27 % d’arrêts en première période) laisse sa place à Valentin Kieffer, qui se distingue immédiatement. À l’arrière gauche, Aymeric Zaepfel (Ivry - photo ci-dessus) fait son entrée, tandis que Sidibé reprend sa place en défense. Ce dernier se permet même quelques montées en attaque, et marque sur l’une d’elles son tout premier but en Bleu — une initiative payante. Deux missiles signés Elohim Prandi permettent à la France de prendre deux longueurs d’avance.

Puis vient le moment pour Zaepfel de s’illustrer : il inscrit un joli but à 9 mètres, faisant preuve d’une belle sérénité. Dommage toutefois qu’il ne concrétise pas son face-à-face en contre-attaque quelques instants plus tard. Les Bleus abordent le dernier quart d’heure avec trois buts d’avance. Guillaume Gille et son staff optent alors pour une composition plus expérimentée. Sidibé reste en défense, mais reçoit malheureusement un troisième deux minutes, synonyme d’exclusion définitive..

La fin de match est tendue. Aymeric Zaepfel profite de la confiance accordée par le staff pour finir le match. Les norvégiens ne cèdent pas si facilement en maintenant systémaquement la pression au score. Une dernière parade de Valentin Kieffer (6 arrêts à 25%) à 1'30 de la fin scelle définitivement ce dernier succès de la saison (35-34), validant également le pari de Guillaume Gille, de convoquer un groupe rajeuni et plus inexpérimenté. Nous retrouverons nos Bleus, début octobre afin de préparer l'Euro 2026.

EHF Euro Cup, dimanche 11 mai 2025
À la Kindarena, Rouen
FRANCE - NORVÈGE : 35-34 (MT: 14-16)
Arbitres :  Ivan Cacador et Eurico Nicolau (Portugal)

Evolution du score: 2-3 (5) 5-5 (10) 8-8 (15) 9-11 (20) 11-14 (25) 14-16 (MT) 18-17 (35) 20-20 (40) 24-21 (45) 28-27 (50) 31-30 (55) 35-34 (FIN) 

France : Kieffer (6 arrêts/22 tirs), Desbonnet (6 arrêts/21 tirs dont 0/1 sur pen.) - Minne (1 buts/2 tirs), Bos (1/2), Prandi (4/7), Richardson (8/12), Tournat (5/5), Jarry (2/3), Gaudin (2/5), Pelayo (1/1), Kounkoud (1/2), Nahi (4/7), Monar (1/2), Sidibé (1/1), Zaepfel (2/3), Briet (1/2).

Les réactions avec Dylan Ragot :

Mouhamadou Sidibé : "Cc’est une sensation incroyable, surtout devant le public français. Au vu du scénario, on repart avec la victoire, il y a le carton rouge et le premier but, mais c’est la fierté qui prend le dessus. (…) Concernant son poste central, je savais ce qui m’attendait, mais après, j’ai bossé toute la semaine, les autres m’ont mis en confiance et m’ont guidé, je vais rester moi-même et c’est ce que j’ai fait. Après, j’ai fait pas mal d’erreurs, je suis un jeune joueur, mais je reste fier de ce que j’ai produit. Je dois le corriger sur quelques petits détails, et c’est ce que je dois travailler au quotidien."

Aymeric Zaepfel : C’est un rêve d’enfant qui se réalise, de porter ce maillot dans une salle comme Rouen, d’avoir du temps de jeu, de marquer, puis de jouer avec des mecs que tu regardes à la télé la semaine. Sur la première balle, tu te sens un peu stressé, mais sinon je me suis bien senti. Pour une première, ce n’est pas trop mal. Toute la semaine, je travaillais arrière gauche, mais avec la sortie d’Aymeric, le coach m’a fait jouer demi-centre. Les gars m’ont aidé, mais j’avais de la liberté pour faire ce que je faisais. Interrogé sur son premier but : Franchement, je crois que je ne sais pas ce que je fais. Je vois l’espace, je veux tirer, j’hésite, j’attends un peu et finalement elle part très bien. Et puis, il faut replier sur le moment et après célébrer un peu.

Guillaume GilleLe bilan est ultra positif. J’ai aimé la qualité du jeu produit, l’état d’esprit de l’équipe qui était excellent dans tous les secteurs, puis de pouvoir tester et évaluer de jeunes joueurs et de permettre à quelques gamins d’égrener leur première sélection. C’est une très belle ouverture sur des jeunes qui ont été à leur avantage. Ils ont tous marqué de leur empreinte, mais ce que je retiens surtout, c’est la capacité avec laquelle les plus vieux, qui sont souvent les plus jeunes dans le groupe classique, ont créé les conditions pour que cette semaine se déroule bien. (…) La 3-3 était intéressante, ça fait un moment qu’on alterne, ça reste une arme qu’on souhaite continuer à développer. On a des profils de joueurs pour la jouer, ça reste une belle alternative pour poser des problèmes à l’adversaire.

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