bandeau handzone

Montpellier ouvre l'aprem avec un titre !

France

dimanche 25 mai 2025 - © Yves Michel

 3 min 53 de lecture

Avant même que ne soit donné le top départ de la grande finale européenne entre les pros du MHB et les Allemands de Flensburg du côté de Hambourg, les minots du club ont montré la voie. Certes à l'échelon national mais ils se sont adjugés le titre de champion de France des moins de 18 aux dépens d'une vaillante équipe de Cherbourg.

Quand à la fin de la rencontre, les supporters du MHB ont scandé à plusieurs reprises des ‘’ Delphine, Delphine’’ et acclamé celle qui depuis trois ans, a cocooné avec l’autorité nécessaire, tous les joueurs passés entre ses mains en moins de 18 France, le visage de l’intéressée s’est éclairé et elle a certainement lutté afin de pas écraser une petite larme. Ce dimanche 25 mai, Delphine Royer dirigeait à Vendôme (Loir et Cher) son dernier match depuis le banc sous les couleurs du MHB qu’elle quitte pour rejoindre une nouvelle aventure du côté de Chartres. Et pour son départ, pas n’importe quelle confrontation, la plus belle, aboutissement d’une saison parfaitement négociée : la finale du championnat de France contre la plus inattendue des formations qualifiées dans ce carré final, Cherbourg. 

La veille les Héraultais ne s’étaient posés aucune question et s’étaient débarrassé de Tremblay en France (31-20). L’affaire avait été conclue dans le dernier quart d’heure, les Franciliens ne résistant pas à la lame de fond soulevée par Rémi Fernandez-Gonzalez (9 buts à 90%), le gardien Adrien Godard-Capdeville (18 arrêts) et leurs partenaires. 

De son côté, Cherbourg pourtant privé d’Isaac Saillard, une de ses pièces maîtresses, s’était imposé en prenant le meilleur dans le money-time face au Fenix Toulouse, 38-35. 

Déjà dans tous les esprits avant le début du tournoi, Montpellier avait encore un peu plus la faveur du pronostic au coup d’envoi de l’apothéose dominicale. 

Un début en trombe avec les ingrédients habituels : une défense bien alignée autour des deux massifs centraux Arthur Prida et Eliott Georgel, un jeu rapide porté vers l’avant avec deux vélomoteurs sur les ailes (Rémi Fernandez et Arnaud Diaz) et un bombardier à sang froid (Eliott Deltombe), Octave Martenot pour diriger l’orchestre et un longiligne ultime rempart (déjà cité plus haut) qui se signalera surtout en seconde période. Après une vingtaine de minutes, le MHB comptait quatre longueurs d’avance. Le mérite des Normands a été de ne rien lâcher. En mettant du rythme et en profitant des erreurs (assez peu nombreuses) de l’adversaire. L’écart s’est réduit mais Montpellier a conservé son avance en regagnant le vestiaire (17-15). 

A la reprise, les deux formations qui s’étaient beaucoup dépensé, ont manqué de précision et parfois même de lucidité. Pourtant, les Héraultais ont été les plus réalistes et grâce aux ballons stoppés par leur grand gardien (1.96), ils ont remis de la distance au tableau d’affichage. En face, les joueurs de Simon Hamel ne se sont jamais résignés. Le coach contentinois ne disposait pas de la même profondeur de banc mais ceux qui étaient sur le parquet, ont puisé au bout de leurs forces pour soutenir la comparaison. Inlassablement Axel Martineau ou Martin Hainneville ont tenté de trouver la faille mais cela n’a pas suffi. Ils pouvaient encore garder un mince espoir à l’approche du money-time mais ils ont craqué dans les toutes dernières minutes (37-30). 

Après une finale remportée il y a deux ans face à Lille, Montpellier inscrit à nouveau son nom en lettres capitales au palmarès du championnat de France des moins de 18. Cela valait bien pour la maîtresse de cérémonie, Delphine Royer, quelques voltiges en l’air. Tiens… comme son mentor, un certain Patrice Canayer lorsqu’en 2018 à Cologne, il avait gagné la Ligue des Champions avec le MHB. 


En petite finale, Tremblay-en-France a écarté le Fénix Toulouse après une séance à suspens de jets de 7 mètres (26-27). A la traîne pendant les dix 1ères minutes, les Franciliens ont pris les commandes par la suite et se sont octroyés un écart substantiel en début de seconde période. Et puis la panne sèche. Ils n’inscriront qu’un seul but en 11 minutes. Toulouse va en profiter pour réagir et à la faveur d’un 5-0, revenir à hauteur (15-15 à la 41è). Le mano a mano, à toi-à moi, va durer jusqu’à la fin. Alors que Tremblay pensait tenir la victoire et qu’il restait 3 secondes au chrono, le gaucher du Fenix Matteo Anduze quasiment à 17 m va mystifier toute la défense adverse et tromper la vigilance de Baptiste Monrose (23-23). La séance de roulette russe va basculer en faveur des Franciliens qui malgré un échec, vont bénéficier de deux arrêts de leurs portiers. 

Montpellier ouvre l'aprem avec un titre !  

France

dimanche 25 mai 2025 - © Yves Michel

 3 min 53 de lecture

Avant même que ne soit donné le top départ de la grande finale européenne entre les pros du MHB et les Allemands de Flensburg du côté de Hambourg, les minots du club ont montré la voie. Certes à l'échelon national mais ils se sont adjugés le titre de champion de France des moins de 18 aux dépens d'une vaillante équipe de Cherbourg.

Quand à la fin de la rencontre, les supporters du MHB ont scandé à plusieurs reprises des ‘’ Delphine, Delphine’’ et acclamé celle qui depuis trois ans, a cocooné avec l’autorité nécessaire, tous les joueurs passés entre ses mains en moins de 18 France, le visage de l’intéressée s’est éclairé et elle a certainement lutté afin de pas écraser une petite larme. Ce dimanche 25 mai, Delphine Royer dirigeait à Vendôme (Loir et Cher) son dernier match depuis le banc sous les couleurs du MHB qu’elle quitte pour rejoindre une nouvelle aventure du côté de Chartres. Et pour son départ, pas n’importe quelle confrontation, la plus belle, aboutissement d’une saison parfaitement négociée : la finale du championnat de France contre la plus inattendue des formations qualifiées dans ce carré final, Cherbourg. 

La veille les Héraultais ne s’étaient posés aucune question et s’étaient débarrassé de Tremblay en France (31-20). L’affaire avait été conclue dans le dernier quart d’heure, les Franciliens ne résistant pas à la lame de fond soulevée par Rémi Fernandez-Gonzalez (9 buts à 90%), le gardien Adrien Godard-Capdeville (18 arrêts) et leurs partenaires. 

De son côté, Cherbourg pourtant privé d’Isaac Saillard, une de ses pièces maîtresses, s’était imposé en prenant le meilleur dans le money-time face au Fenix Toulouse, 38-35. 

Déjà dans tous les esprits avant le début du tournoi, Montpellier avait encore un peu plus la faveur du pronostic au coup d’envoi de l’apothéose dominicale. 

Un début en trombe avec les ingrédients habituels : une défense bien alignée autour des deux massifs centraux Arthur Prida et Eliott Georgel, un jeu rapide porté vers l’avant avec deux vélomoteurs sur les ailes (Rémi Fernandez et Arnaud Diaz) et un bombardier à sang froid (Eliott Deltombe), Octave Martenot pour diriger l’orchestre et un longiligne ultime rempart (déjà cité plus haut) qui se signalera surtout en seconde période. Après une vingtaine de minutes, le MHB comptait quatre longueurs d’avance. Le mérite des Normands a été de ne rien lâcher. En mettant du rythme et en profitant des erreurs (assez peu nombreuses) de l’adversaire. L’écart s’est réduit mais Montpellier a conservé son avance en regagnant le vestiaire (17-15). 

A la reprise, les deux formations qui s’étaient beaucoup dépensé, ont manqué de précision et parfois même de lucidité. Pourtant, les Héraultais ont été les plus réalistes et grâce aux ballons stoppés par leur grand gardien (1.96), ils ont remis de la distance au tableau d’affichage. En face, les joueurs de Simon Hamel ne se sont jamais résignés. Le coach contentinois ne disposait pas de la même profondeur de banc mais ceux qui étaient sur le parquet, ont puisé au bout de leurs forces pour soutenir la comparaison. Inlassablement Axel Martineau ou Martin Hainneville ont tenté de trouver la faille mais cela n’a pas suffi. Ils pouvaient encore garder un mince espoir à l’approche du money-time mais ils ont craqué dans les toutes dernières minutes (37-30). 

Après une finale remportée il y a deux ans face à Lille, Montpellier inscrit à nouveau son nom en lettres capitales au palmarès du championnat de France des moins de 18. Cela valait bien pour la maîtresse de cérémonie, Delphine Royer, quelques voltiges en l’air. Tiens… comme son mentor, un certain Patrice Canayer lorsqu’en 2018 à Cologne, il avait gagné la Ligue des Champions avec le MHB. 


En petite finale, Tremblay-en-France a écarté le Fénix Toulouse après une séance à suspens de jets de 7 mètres (26-27). A la traîne pendant les dix 1ères minutes, les Franciliens ont pris les commandes par la suite et se sont octroyés un écart substantiel en début de seconde période. Et puis la panne sèche. Ils n’inscriront qu’un seul but en 11 minutes. Toulouse va en profiter pour réagir et à la faveur d’un 5-0, revenir à hauteur (15-15 à la 41è). Le mano a mano, à toi-à moi, va durer jusqu’à la fin. Alors que Tremblay pensait tenir la victoire et qu’il restait 3 secondes au chrono, le gaucher du Fenix Matteo Anduze quasiment à 17 m va mystifier toute la défense adverse et tromper la vigilance de Baptiste Monrose (23-23). La séance de roulette russe va basculer en faveur des Franciliens qui malgré un échec, vont bénéficier de deux arrêts de leurs portiers. 

Dans la même rubrique

  1 2 3 4