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Sélestat en toute logique

ProLigue

dimanche 8 juin 2025 - © Yves Michel

 2 min 45 de lecture

Deux ans après l'avoir quittée, Sélestat retrouvera l'élite et la Starligue la saison prochaine. A domicile, les Alsaciens ont survolé la finale retour de Proligue et se sont imposés (30-26) face à une formation de Caen qui a montré de réelles qualités et qui était l'invitée surprise de cet ultime rendez-vous.

Autant le 1er épisode avait été serré et sur le sol normand, Caen avait gardé le contact avec Sélestat et surtout était parvenu à remonter son handicap dans les dernières minutes avec une égalisation sur le buzzer, autant pour la 2ème manche en Alsace, il n'y a pas eu l'ombre d'un doute quant à l'identité du vainqueur. Les Sélestadiens accompagneront Dijon en Starligue la saison prochaine. Ils n'ont jamais tremblé et leur succès (30-26) est des plus logiques. C'est la formation la plus complète qui a pris le dessus sur un adversaire qui à l'entame de la phase à élimination directe, était loin de figurer parmi les favoris.  

Les Caennais sont tout d'abord tombés sur Tony Mendy. Sans aucun complexe, le gaucher a allumé des mèches un peu partout et cela a parfaitement fonctionné. Il va inscrire les cinq 1ères réalisations alsaciennes en 8 minutes sans que ses partenaires ne parviennent à faire le break. Les deux équipes vont surtout se neutraliser grâce à la vigilance de leur gardien, Jean Emmanuel Kouassi chez les Vikings et surtout Denis Serdarevic (photo ci-dessous), de l'autre côté. Mais avant la pause, Sélestat va profiter des nombreuses pertes de balle adverses pour enfin s'octroyer un avantage lui permettant d'envisager la suite un peu plus sereinement (16-12). 

 
La seconde période ? Tony Mendy va l'entamer avec les mêmes intentions que trente minutes plus tôt. Un 9ème but à son actif et un 10ème, vingt secondes plus tard. Kouassi va entretenir l'espoir et Caen flirter avec le point de rupture. Courir après le score n'est jamais très facile à gérer, surtout avec un banc limité. Malgré l'énorme activité de Reyhan Zuzo, les Normands ne vont jamais donner l'impression de pouvoir faire plus. Toujours ces carences dans la transmission. Pour autant, ils vont résister et malgré une infériorité numérique, réduire leur écart (23-21 à la 46è). Ils n'iront pas au-delà, stoppés net par l'incontournable et imperturbable Denis Serdarevic (10ème parade avant de laisser la place à Léo Villain). 

Sélestat va même soigner la conclusion (30-26) et composter son billet d'accession à l'élite. Deux ans après l'avoir quittée au terme d'une 1ère saison en Alsace pour l'entraîneur Laurent Busselier assez cauchemardesque avec une accumulation de 23 défaites, 2 nuls et seulement 5 victoires. Si l'euphorie s'est emparée du CSI ce dimanche en fin d'après-midi, le plus dur commence pour ceux qui seront en charge de constituer un groupe assez solide pour bien figurer en D1. Il y a quatorze ans, quasiment jour pour jour, le SAHB fêtait la 2ème accession de son histoire. Il y en aura deux autres par la suite. Quentin Eymann, seul rescapé de la formation actuelle, avait fêté ses 20 printemps, le président Christian Omeyer lui, à 35 ans, mettait fin à sa carrière... de joueur.

Evolution du score: 3-2 (5) 5-5 (10) 7-7 (15) 11-8 (20) 14-11 (25) 16-12 (MT) 20-15 (35) 23-17 (40) 23-20 (45) 25-21 (50) 28-24 (55) 30-26 (FIN) 

Sélestat en toute logique  

ProLigue

dimanche 8 juin 2025 - © Yves Michel

 2 min 45 de lecture

Deux ans après l'avoir quittée, Sélestat retrouvera l'élite et la Starligue la saison prochaine. A domicile, les Alsaciens ont survolé la finale retour de Proligue et se sont imposés (30-26) face à une formation de Caen qui a montré de réelles qualités et qui était l'invitée surprise de cet ultime rendez-vous.

Autant le 1er épisode avait été serré et sur le sol normand, Caen avait gardé le contact avec Sélestat et surtout était parvenu à remonter son handicap dans les dernières minutes avec une égalisation sur le buzzer, autant pour la 2ème manche en Alsace, il n'y a pas eu l'ombre d'un doute quant à l'identité du vainqueur. Les Sélestadiens accompagneront Dijon en Starligue la saison prochaine. Ils n'ont jamais tremblé et leur succès (30-26) est des plus logiques. C'est la formation la plus complète qui a pris le dessus sur un adversaire qui à l'entame de la phase à élimination directe, était loin de figurer parmi les favoris.  

Les Caennais sont tout d'abord tombés sur Tony Mendy. Sans aucun complexe, le gaucher a allumé des mèches un peu partout et cela a parfaitement fonctionné. Il va inscrire les cinq 1ères réalisations alsaciennes en 8 minutes sans que ses partenaires ne parviennent à faire le break. Les deux équipes vont surtout se neutraliser grâce à la vigilance de leur gardien, Jean Emmanuel Kouassi chez les Vikings et surtout Denis Serdarevic (photo ci-dessous), de l'autre côté. Mais avant la pause, Sélestat va profiter des nombreuses pertes de balle adverses pour enfin s'octroyer un avantage lui permettant d'envisager la suite un peu plus sereinement (16-12). 

 
La seconde période ? Tony Mendy va l'entamer avec les mêmes intentions que trente minutes plus tôt. Un 9ème but à son actif et un 10ème, vingt secondes plus tard. Kouassi va entretenir l'espoir et Caen flirter avec le point de rupture. Courir après le score n'est jamais très facile à gérer, surtout avec un banc limité. Malgré l'énorme activité de Reyhan Zuzo, les Normands ne vont jamais donner l'impression de pouvoir faire plus. Toujours ces carences dans la transmission. Pour autant, ils vont résister et malgré une infériorité numérique, réduire leur écart (23-21 à la 46è). Ils n'iront pas au-delà, stoppés net par l'incontournable et imperturbable Denis Serdarevic (10ème parade avant de laisser la place à Léo Villain). 

Sélestat va même soigner la conclusion (30-26) et composter son billet d'accession à l'élite. Deux ans après l'avoir quittée au terme d'une 1ère saison en Alsace pour l'entraîneur Laurent Busselier assez cauchemardesque avec une accumulation de 23 défaites, 2 nuls et seulement 5 victoires. Si l'euphorie s'est emparée du CSI ce dimanche en fin d'après-midi, le plus dur commence pour ceux qui seront en charge de constituer un groupe assez solide pour bien figurer en D1. Il y a quatorze ans, quasiment jour pour jour, le SAHB fêtait la 2ème accession de son histoire. Il y en aura deux autres par la suite. Quentin Eymann, seul rescapé de la formation actuelle, avait fêté ses 20 printemps, le président Christian Omeyer lui, à 35 ans, mettait fin à sa carrière... de joueur.

Evolution du score: 3-2 (5) 5-5 (10) 7-7 (15) 11-8 (20) 14-11 (25) 16-12 (MT) 20-15 (35) 23-17 (40) 23-20 (45) 25-21 (50) 28-24 (55) 30-26 (FIN) 

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Le match

 dimanche 8 juin 2025

Joueurs du match

 Top Joueur
Eval : 35 | Buts : 10 | Pd : 3 | Int : 1
 Top Gardien
Eval : 0 | Arr Tot : 0 / 0 (Non numérique %)