1
Sambre Avesnois n'a occupé qu'une journée la quatorzième et dernière place. Gros problème : c'est la dernière... La première saison d'élite des promues nordistes s'est achevée dans le chagrin, conséquence d'une défaite à domicile sans appel contre Toulon (26-32). Kimberley Rutil (photo de tête) et consorts échangent à contrecœur leur siège avec Le Havre, champion de D2.
2
Besançon n'est resté éloigné de l'Europe que deux saisons. L'ESBF a assuré sa cinquième place finale, donnant accès aux tours préliminaires de Ligue européenne, en ne perdant pas contre Chambray-les-Tours en clôture (28-28).
3
Dijon prend goût aux troisièmes marches de podium. Le rang de la JDA tant en Ligue européenne qu'en championnat. Le collectif de Clément Alcacer a doublé Chambray sur le fil, à la faveur de sa victoire tranquille sur Achenheim (32-20). Le pétillant des championnes du monde U20 (Dury, Pintat), l'harmonie collective définissent ce grand millésime bourguignon.
4
Comme le nombre de départs enregistrés par l'OGC Nice, sixième du général : l'ailière droit Raïssa Dapina, les arrières Adriana Holejova (Dijon) et Gordana Mitrovic, la gardienne espagnole Nicole Wiggins.
4 (bis)
Quatre buts inscrits en première mi-temps, onze au total. A Brest, le 30 avril (match avancé de la 23ème journée, perdu 29-11), l'attaque de Saint-Maur était désemparée comme jamais. La Stella, avant-dernière du général mais sauvée pour un point, est habituée à son insu aux valeurs extrêmes : elle a encaissé 46, puis 44 buts face à Metz...
4 (ter)
Très partageur, ce Chambray... La formation d'Indre-et-Loire est celle qui a concédé le plus de résultats nuls cette saison. Celui de dimanche dans le Doubs, un moindre mal considérant le débours à huit minutes du terme (25-21), lui coûte le podium. « On finit avec 60 points. Ce n'est pas négligeable, c'est le record du club. Le petit goût d'amertume passera vite », positive Mathieu Lanfranchi, l'entraîneur en partance pour Dunkerque (Starligue).
5
Toulon a cravaché très fort afin de rester dans son Top 14. Seulement créditées de deux victoires jusqu'à la vingtième journée, les ex-lanternes rouges varoises en ont empoché cinq lors des six dernières rencontres. Dont quatre consécutives, notamment face à Besançon et Nice. Succédant avec quelques semaines d'avance à Joël Da Silva, démis de ses fonctions d'entraîneur principal fin avril, Rémi Faugères a réussi sa mission sauvetage flash.
6
« On ne veut pas devenir le Poulidor du hand féminin français », scandait Gérard Le Saint dans la PQR, le mois dernier. Las pour le président de Brest, l'étiquette colle à la peau de son équipe. Laquelle termine vice-championne de France pour la sixième fois depuis 2016, et la quatrième d'affilée. Metz a aussi contrarié les Finistériennes en demi-finale de Coupe de France et en quart de finale de Ligue des Champions.
7
Saint-Amand-les-Eaux a signé sa première victoire lors de la septième journée (25-26, à Saint-Maur). Son septième succès, acquis face à ces mêmes Franciliennes (24-21), fait avancer les Nordistes de deux cases (12ème) et leur assure une sixième saison en LBE. Un maintien capillotracté, incertain jusqu'à dix minutes de la fin du match décisif (20-20). L'instinct de survie était proéminent chez Louison Boisorieux (six buts entre la 35ème et la 53ème) et Paola Ebanga (deux balles de break converties, 23-20 à la 59ème).
10
Une finale de Coupe de France et l'émergence de Coura Kanouté masquent difficilement le marasme... Européen en début d'exercice, Paris 92 termine dixième, son plus bas niveau depuis la remontée de 2010. Le ressort s'est cassé en début d'année civile, le coach Stéphane Plantin (remplacé par Naïm Sarni) n'y a pas résisté.
16
Le numéro de maillot d'Alicia Estachy. Plus vue dans le groupe pro de Plan-de-Cuques (7ème) pendant deux ans et demi, la gardienne internationale juniors a accepté d'y terminer la saison, à la suite du décès de Jemima Kabeya en février. Le binôme d'Andréa Novellan a été digne de confiance : son ratio d'arrêts (28 %) équivaut à celui de sa partenaire. Ses sept arrêts contre Metz (22-38, mercredi dernier), ses onze minutes de présence à Brest (défaite 41-21) étaient ses derniers : en rémission d'un cancer de la thyroïde, la Gapençaise de 20 ans a annoncé délaisser la balle collante.
78
L'expression « leader maximo » est typiquement mosellane. Champion de France pour la 27ème fois, Metz a encore rempli à ras-bord sa colonne points. Comme lors des saisons 2022-23 (24 journées) et 2021-22. Aucun match nul, zéro défaite, 26 victoires à trois unités l'exemplaire, ça devient la normale saisonnière. Dommage qu'un gros nuage noir danois (deux défaites au Final Four de Ligue des Champions, infligées par Odense et Esbjerg) assombrisse le chef-d'œuvre...
185
14 buts à Nice en janvier, 12 à Plan-de-Cuques et Besançon... Partout, ou presque, où Lylou Borg est passée, les défenses ont trépassé. La demi-centre de Mérignac, internationale A depuis mars, termine logiquement au sommet des buteuses (185 réalisations, 7,4 de moyenne). Suivent Nele Antonissen, la Belge de Plan-de-Cuques (169), et deux Bleues de Nice, Marine Dupuis (157) et Marie-Hélène Sajka (156).
304
Certes, les pointures que sont André, Darleux et Filter la devancent sur le critère du pourcentage. Mais en cumulé, Léa Fargues s'impose comme la meilleure gardienne de la ligue. La sociétaire de Strasbourg/Achenheim a dépassé le seuil des trois cents parades, loin devant ses consœurs Le Borgne (Mérignac, 249) et Lachat (Saint-Maur, 239). Et il valait mieux éviter de la défier au jet de 7 mètres : elle en a repoussé 17.
5820
Prenez deux équipes pas trop éloignées sur la carte, une salle empruntée au basket, événementialisez le tout, et vous obtenez la meilleure affluence de la saison. 5820 spectateurs se sont massés au Rhénus de Strasbourg, théâtre du Achenheim – Metz (19-33) comptant pour la cinquième journée, le 2 novembre. Ils étaient 5067 pour la réception de Brest, sept mois plus tard.