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Noah Gaudin a conservé la fibre danoise

Champion's League

mercredi 17 septembre 2025 - © Yves Michel

 4 min 28 de lecture

On le voyait plutôt émigrer dans le championnat allemand après son escapade scandinave mais c'est à Paris que Noah Gaudin a choisi de relancer sa carrière. Dans la capitale française, le demi-centre international a retrouvé un petit bout de Danemark avec le duo d'entraîneurs Madsen-Mollgaard. Ce jeudi, il s'apprête à vivre son 2ème match de Ligue des Champions face aux Macédoniens de Pelister.

Noah Gaudin est une des recrues françaises de l’été dans le championnat français mais son retour au pays après cinq saisons au Danemark, n’avait rien d’une évidence. « Je me souviens que nous en avions parlé (il y a quasiment deux ans, jour pour jour, lire ICI). C’est vrai, à la base, quand je suis parti au Danemark, j’imaginais que la suite logique, ce serait plutôt l’Allemagne… » mais l’intéressé affirmait alors, qu’il ne fermait aucune porte. Et le PSG qui cherchait le partenaire idéal pour doubler avec Luc Steins sur le poste de demi-centre, s’est manifesté. « Une proposition que je ne pouvais pas refuser. Paris fait parti des clubs qui font rêver. A revenir en France, il fallait que ce soit pour disputer la Ligue des Champions. » Avec au PSG, un nouvel entraîneur pour succéder à l’Espagnol Raul Gonzalez et pour Noah, un visage familier, Stefan Madsen (photo ci-dessous) associé à Henrik Mollgaard passé comme joueur par Paris entre 2015 et 2018. « Stefan était le coach des Danois chez les jeunes, c’est au cours des différentes compétitions avec l’équipe de France que j’ai pu le croiser. Ensuite, il a entraîné Aalborg et j’ai souvent joué contre cette équipe. C’est quelqu’un que j’appréciais donc ça tombe bien. Je maîtrise la langue (danoise) même s’il veut que les échanges se fassent en français. Il parle déjà très bien.» Les méthodes de Madsen ont déjà investi les travées de Coubertin, ce qui n’est pas pour déplaire au joueur tricolore, qui a beaucoup appris lors de son périple au Danemark. « Mon handball a vraiment progressé là-bas, dans le sens où je me retrouve un peu plus serein, plus calme, plus posé. Quand je suis arrivé, j’avais 20-21 ans, j’étais encore un peu fou-fou, je prenais un peu trop rapidement les décisions. J’ai eu beaucoup de responsabilités, j’ai pu aussi passer en revue ce qui n’allait pas dans mon jeu, ce qui le rendait moins efficace et cela m’a permis d’aborder différemment les situations. » En arrivant dans la capitale, le Français s’est rapidement mis au service de l’équipe et a pu mesurer la difficulté de la tâche qui lui était proposée. 



Un trophée des champions perdu face à Montpellier, une quinzaine en championnat et une qualif en coupe bien négociées mais une 1ère confrontation européenne ardue face aux Allemands de Magdebourg. « C’est sûr que lorsque tu portes le maillot du PSG, tu te dois d’être exigeant et jouer tous les matches pour les gagner. Mais je trouve que tout n’est pas à jeter. On perd chez le dernier vainqueur de la Ligue des Champions, face à une équipe déjà bien rodée, qui n’a pas connu trop de changements. On était bien entendu très déçus mais il faut se servir de cette expérience pour continuer à travailler. Il faut se ressaisir lors du prochain match. » Justement, ce jeudi (20h45), Paris accueille les Macédoniens de Pelister, un adversaire largement à sa portée. « On enchaîne les matches, c’est très plaisant et tu te projettes vite sur ce qui suit. Mais sur ce 1er match européen devant nos supporters, il est hors de question de passer à côté. » Histoire de commencer à alimenter le capital et se remettre dans la course aux 1ères places. Le PSG n’a plus participé au carré final de la Ligue des Champions depuis 2023 et inévitablement, l’objectif est déjà dans toutes les têtes. « C’est ce que je disais, quand tu évolues pour Paris, tu dois mettre la barre le plus haut possible. C’est un week-end (Final Four à Cologne) auquel tout le monde a envie de participer mais d’ici là, le chemin est encore long. » 2025 restera pour Noah, un millésime déjà exceptionnel avec ce retour au pays mais également un 1er galop d’essai en France A. « Comment ne pas être plus content ? Cela donne envie d’aller chercher plus. J’ai l’impression en tout cas, d’être sur le bon chemin. » Avec comme 2ème objectif, même si les places en sélection seront chères, une participation à l’Euro en Norvège, au Danemark et en Suède, en janvier prochain. 

Ce jeudi en Europe...

Choc frontal en Catalogne avec également ce jeudi, l’affiche Barcelone – Magdebourg. Soit l’une des deux demi-finales de Cologne en juin qui avait souri aux Allemands. Ludo Fabregas, Tim N’Guessan, Dika Mem et leurs partenaires peuvent avoir l’avantage du terrain mais la conclusion risque d’être indécise. 

Pour Nantes, la tâche s’annonce coriace. Après avoir été battu à domicile par Berlin la semaine dernière, le ‘’’H’’ est à l’épreuve de Veszprém où évoluent Nedim Remili, Hugo Descat alors que Yanis Lenne est en convalescence après une rupture du tendon d’Achille en avril. Les Hongrois n’ont pas été mieux lotis lors de leur 1ère sortie européenne puisqu’ils se sont inclinés à Aalborg au Danemark. Coup d'envoi de ce match sur les bords du lac Balaton à 18h45. 

Noah Gaudin a conservé la fibre danoise  

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mercredi 17 septembre 2025 - © Yves Michel

 4 min 28 de lecture

On le voyait plutôt émigrer dans le championnat allemand après son escapade scandinave mais c'est à Paris que Noah Gaudin a choisi de relancer sa carrière. Dans la capitale française, le demi-centre international a retrouvé un petit bout de Danemark avec le duo d'entraîneurs Madsen-Mollgaard. Ce jeudi, il s'apprête à vivre son 2ème match de Ligue des Champions face aux Macédoniens de Pelister.

Noah Gaudin est une des recrues françaises de l’été dans le championnat français mais son retour au pays après cinq saisons au Danemark, n’avait rien d’une évidence. « Je me souviens que nous en avions parlé (il y a quasiment deux ans, jour pour jour, lire ICI). C’est vrai, à la base, quand je suis parti au Danemark, j’imaginais que la suite logique, ce serait plutôt l’Allemagne… » mais l’intéressé affirmait alors, qu’il ne fermait aucune porte. Et le PSG qui cherchait le partenaire idéal pour doubler avec Luc Steins sur le poste de demi-centre, s’est manifesté. « Une proposition que je ne pouvais pas refuser. Paris fait parti des clubs qui font rêver. A revenir en France, il fallait que ce soit pour disputer la Ligue des Champions. » Avec au PSG, un nouvel entraîneur pour succéder à l’Espagnol Raul Gonzalez et pour Noah, un visage familier, Stefan Madsen (photo ci-dessous) associé à Henrik Mollgaard passé comme joueur par Paris entre 2015 et 2018. « Stefan était le coach des Danois chez les jeunes, c’est au cours des différentes compétitions avec l’équipe de France que j’ai pu le croiser. Ensuite, il a entraîné Aalborg et j’ai souvent joué contre cette équipe. C’est quelqu’un que j’appréciais donc ça tombe bien. Je maîtrise la langue (danoise) même s’il veut que les échanges se fassent en français. Il parle déjà très bien.» Les méthodes de Madsen ont déjà investi les travées de Coubertin, ce qui n’est pas pour déplaire au joueur tricolore, qui a beaucoup appris lors de son périple au Danemark. « Mon handball a vraiment progressé là-bas, dans le sens où je me retrouve un peu plus serein, plus calme, plus posé. Quand je suis arrivé, j’avais 20-21 ans, j’étais encore un peu fou-fou, je prenais un peu trop rapidement les décisions. J’ai eu beaucoup de responsabilités, j’ai pu aussi passer en revue ce qui n’allait pas dans mon jeu, ce qui le rendait moins efficace et cela m’a permis d’aborder différemment les situations. » En arrivant dans la capitale, le Français s’est rapidement mis au service de l’équipe et a pu mesurer la difficulté de la tâche qui lui était proposée. 



Un trophée des champions perdu face à Montpellier, une quinzaine en championnat et une qualif en coupe bien négociées mais une 1ère confrontation européenne ardue face aux Allemands de Magdebourg. « C’est sûr que lorsque tu portes le maillot du PSG, tu te dois d’être exigeant et jouer tous les matches pour les gagner. Mais je trouve que tout n’est pas à jeter. On perd chez le dernier vainqueur de la Ligue des Champions, face à une équipe déjà bien rodée, qui n’a pas connu trop de changements. On était bien entendu très déçus mais il faut se servir de cette expérience pour continuer à travailler. Il faut se ressaisir lors du prochain match. » Justement, ce jeudi (20h45), Paris accueille les Macédoniens de Pelister, un adversaire largement à sa portée. « On enchaîne les matches, c’est très plaisant et tu te projettes vite sur ce qui suit. Mais sur ce 1er match européen devant nos supporters, il est hors de question de passer à côté. » Histoire de commencer à alimenter le capital et se remettre dans la course aux 1ères places. Le PSG n’a plus participé au carré final de la Ligue des Champions depuis 2023 et inévitablement, l’objectif est déjà dans toutes les têtes. « C’est ce que je disais, quand tu évolues pour Paris, tu dois mettre la barre le plus haut possible. C’est un week-end (Final Four à Cologne) auquel tout le monde a envie de participer mais d’ici là, le chemin est encore long. » 2025 restera pour Noah, un millésime déjà exceptionnel avec ce retour au pays mais également un 1er galop d’essai en France A. « Comment ne pas être plus content ? Cela donne envie d’aller chercher plus. J’ai l’impression en tout cas, d’être sur le bon chemin. » Avec comme 2ème objectif, même si les places en sélection seront chères, une participation à l’Euro en Norvège, au Danemark et en Suède, en janvier prochain. 

Ce jeudi en Europe...

Choc frontal en Catalogne avec également ce jeudi, l’affiche Barcelone – Magdebourg. Soit l’une des deux demi-finales de Cologne en juin qui avait souri aux Allemands. Ludo Fabregas, Tim N’Guessan, Dika Mem et leurs partenaires peuvent avoir l’avantage du terrain mais la conclusion risque d’être indécise. 

Pour Nantes, la tâche s’annonce coriace. Après avoir été battu à domicile par Berlin la semaine dernière, le ‘’’H’’ est à l’épreuve de Veszprém où évoluent Nedim Remili, Hugo Descat alors que Yanis Lenne est en convalescence après une rupture du tendon d’Achille en avril. Les Hongrois n’ont pas été mieux lotis lors de leur 1ère sortie européenne puisqu’ils se sont inclinés à Aalborg au Danemark. Coup d'envoi de ce match sur les bords du lac Balaton à 18h45. 

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