Resserrer le collectif, ce sera pour la prochaine fois. Pour le passage en configuration Mondial, la seconde quinzaine de novembre. Les priorités du moment, selon Sébastien Gardillou, sont « donner plus de temps de jeu à certaines joueuses, pour qu’elles continuent à s’aguerrir »,
mais aussi « ouvrir le groupe à quelques jeunes prometteuses, pour leur permettre de découvrir les exigences du très haut niveau ».
Des propos tenus ce vendredi matin lors d’une conférence de presse à Nîmes, ville hôte du prochain rassemblement de l’équipe de France féminine. Et de la première journée des qualifications au championnat d’Europe 2026, le mercredi 15 octobre contre le Kosovo. La deuxième proposera une rencontre en Finlande, le dimanche 19. Rien que de l’abordable (*), d’où le raisonnement du sélectionneur et sa liste à rallonge. Pas moins de 24 joueuses y figurent, certains postes sont quadruplés. Comme celui de pivot, où la Brestoise Pauletta Foppa (convalescente en septembre) revient, ou celui de gardienne, avec la réapparition d’une néo-Finistérienne. Camille Depuiset (26 ans), dont la neuvième et dernière sélection à ce jour remonte au second France – Pays-Bas d’avril (31-28), ne sera pas restée trop longtemps éloignée du collectif tenant du titre planétaire.
La semaine dernière, Fatou Karamoko (Saint-Maur) avait seulement pris part au camp d’entraînement de Créteil. Pas aux deux victoires amicales, plutôt convaincantes, en Roumanie (27-32 et 24-30). La gauchère de Saint-Maur est reprise, avec un possible baptême international officiel à l’horizon. Pour l’arrière gauche Enola Borg (20 ans, devant Depuiset sur notre photo), dont les compétences défensives séduisent déjà Brest en cette rentrée, et Maureen Gayet, l’ailière droit (23 ans) qui étoffe le contingent dijonnais, la convocation en A est inédite. La soeur jumelle de Lylou la recrue messine est aussi la sixième championne du monde juniors 2024 à passer le grade supérieur.
(*) le gros morceau du groupe, la Croatie, attendra une
double confrontation en mars 2026.