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Les Bleues ne se sont pas censurées

Euro

mercredi 15 octobre 2025 - © Laurent Hoppe

 2 min 22 de lecture

Un Kosovo totalement largué a laissé le champ libre à l'équipe de France. Concentrées, déroulant quasiment à la perfection leur jeu d'attaque, les joueuses de Sébastien Gardillou ont signé une victoire écrasante (43-12) en ouverture des qualifications à l'Euro 2026. La deuxième journée, dimanche en Finlande, pourrait être à peine moins compliquée.

On ignore combien de temps durera la vie internationale de Fatou Karamoko. Un seul automne, ou douze ans comme Grace Zaadi, toujours capitaine faisant fonction. Quoi que lui réserve l'avenir, l'arrière droit de Saint-Maur se souviendra que sa première sélection A a eu lieu un soir de féria. Un mercredi de score-fleuve (43-12), où la Francilienne a tenu un petit rôle défensif à la fin de chaque mi-temps.

 

Dans la relative tiédeur du Parnasse, l'équipe de France a signé un début fracassant de qualifications pour le championnat d'Europe 2026. Ce n'est pas déformer la réalité que de résumer ainsi son tout premier duel avec le Kosovo : arrêt de gardienne bleue (André en première période, Depuiset en seconde), jeu sur grand espace avec Nina Dury (photo), but. Perte de balle balkanique, montée de balle d'ailière (Toublanc, 8/10, de préférence), but. Et ainsi de suite pendant soixante minutes. Réducteur, caricatural ? On vous l'accorde, Orlane Kanor ou Marie-Hélène Sajka ont dégainé épisodiquement à 9 mètres, et les compatriotes de Xhesika Mehmetaj (pivot d'Octeville, N1) ont été un peu moins figurantes en fin de supplice. Mais ce serait oublier que les vice-championnes olympiques n'ont encaissé qu'un but entre la 13ème minute (7-4) et la pause, atteinte sur un 20-5. Elles n'ont égaré que quatre ballons, environ cinq fois moins que leurs adversaires. Ceci avec une équipe aussi remaniée qu'un gouvernement, avec trois joueuses à moins de quinze capes (C. Mairot, Sajka, Wajoka) dans le sept majeur.

 

C'est bien cela, respecter l'adversaire, si peu référencé soit-il. Défendre et attaquer à intensité constante, ce qui n'a pas toujours été le cas récemment contre une opposition plus forte. Quand tout se déroule sans accroc, ce sont ces derniers qui sautent le plus aux yeux. Triplement contrariée par les montants, Lucie Granier (4/8) n'a ainsi marqué qu'à la 29ème minute. Bel et bien remise sur pieds, Pauletta Foppa ne s'est procuré aucune balle de but avant la 42ème. « J'ai trouvé (les joueuses) respectueuses du plan de jeu établi, a relevé Sébastien Gardillou au micro de beIN. Je suis surtout satisfait de l'organisation défensive. Le dispositif présenté aujourd'hui », avec du temps passé à travailler la 2-4, « me ravit. Et douze buts (encaissés), ça me convient. » Une suggestion d'étiage à conserver pour le déplacement en Finlande, destination de la deuxième journée de qualifs.


FRANCE – KOSOVO : 43-12 (20-5)

Mercredi 15 octobre 2025, à Nîmes. Arbitres : MM. Hummelgard et Svensson (SUE).

 

Statistiques à suivre

Les Bleues ne se sont pas censurées 

Euro

mercredi 15 octobre 2025 - © Laurent Hoppe

 2 min 22 de lecture

Un Kosovo totalement largué a laissé le champ libre à l'équipe de France. Concentrées, déroulant quasiment à la perfection leur jeu d'attaque, les joueuses de Sébastien Gardillou ont signé une victoire écrasante (43-12) en ouverture des qualifications à l'Euro 2026. La deuxième journée, dimanche en Finlande, pourrait être à peine moins compliquée.

On ignore combien de temps durera la vie internationale de Fatou Karamoko. Un seul automne, ou douze ans comme Grace Zaadi, toujours capitaine faisant fonction. Quoi que lui réserve l'avenir, l'arrière droit de Saint-Maur se souviendra que sa première sélection A a eu lieu un soir de féria. Un mercredi de score-fleuve (43-12), où la Francilienne a tenu un petit rôle défensif à la fin de chaque mi-temps.

 

Dans la relative tiédeur du Parnasse, l'équipe de France a signé un début fracassant de qualifications pour le championnat d'Europe 2026. Ce n'est pas déformer la réalité que de résumer ainsi son tout premier duel avec le Kosovo : arrêt de gardienne bleue (André en première période, Depuiset en seconde), jeu sur grand espace avec Nina Dury (photo), but. Perte de balle balkanique, montée de balle d'ailière (Toublanc, 8/10, de préférence), but. Et ainsi de suite pendant soixante minutes. Réducteur, caricatural ? On vous l'accorde, Orlane Kanor ou Marie-Hélène Sajka ont dégainé épisodiquement à 9 mètres, et les compatriotes de Xhesika Mehmetaj (pivot d'Octeville, N1) ont été un peu moins figurantes en fin de supplice. Mais ce serait oublier que les vice-championnes olympiques n'ont encaissé qu'un but entre la 13ème minute (7-4) et la pause, atteinte sur un 20-5. Elles n'ont égaré que quatre ballons, environ cinq fois moins que leurs adversaires. Ceci avec une équipe aussi remaniée qu'un gouvernement, avec trois joueuses à moins de quinze capes (C. Mairot, Sajka, Wajoka) dans le sept majeur.

 

C'est bien cela, respecter l'adversaire, si peu référencé soit-il. Défendre et attaquer à intensité constante, ce qui n'a pas toujours été le cas récemment contre une opposition plus forte. Quand tout se déroule sans accroc, ce sont ces derniers qui sautent le plus aux yeux. Triplement contrariée par les montants, Lucie Granier (4/8) n'a ainsi marqué qu'à la 29ème minute. Bel et bien remise sur pieds, Pauletta Foppa ne s'est procuré aucune balle de but avant la 42ème. « J'ai trouvé (les joueuses) respectueuses du plan de jeu établi, a relevé Sébastien Gardillou au micro de beIN. Je suis surtout satisfait de l'organisation défensive. Le dispositif présenté aujourd'hui », avec du temps passé à travailler la 2-4, « me ravit. Et douze buts (encaissés), ça me convient. » Une suggestion d'étiage à conserver pour le déplacement en Finlande, destination de la deuxième journée de qualifs.


FRANCE – KOSOVO : 43-12 (20-5)

Mercredi 15 octobre 2025, à Nîmes. Arbitres : MM. Hummelgard et Svensson (SUE).

 

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