Le Jeu :
Plus pauvre qu'on pouvait l'espérer, le manque de fraîcheur physique des Bisontines fut en grande partie pallié par leur envie et leur joie de jouer, au contraire des Messines qui n'ont réussi à se sortir de leur problème que par de trop brefs instants, et toujours par Leïla Lejeune.
Trop de pertes de balles en attaques, des absences parfois étonnantes en défense on fait que ce match qui au vu des joueuses sur le terrain aurait pu être d'un gros niveau technique, s'est transformé en un jeu souvent rapide, alléchant pour le public, mais assez pauvre sur le plan technique.
Les attaques :
Pour Metz beaucoup trop réduite à la performance de Leïla Lejeune, des qu'elle s'est trouvée en situation d'échec, les solutions offensives disparaissaient pour Metz, avec Szabo incapable de se servir de sa puissance et Myaro en civil, les solutions sur les bases arrières étaient trop réduites.
Pour Besançon, hormis le gros, gros match de Stéphanie Fiossonangaye, une révélation avec le replacement de Raphaëlle Tervel à l'arrière, ainsi que la belle confiance d'Alexandra Castioni.
Les Défenses :
Pour Besançon, une mi-temps pour régler le problème Lejeune-Ducheman, et leur 6-0 c'est mis à fonctionner, et quand par hasard, cette défense cédait, alors se mettait en route l'assurance tout risque de Besançon : Valérie Nicolas.
Pour Metz, elles se sont beaucoup trop cherchées dans ce domaine, passant d'une 5-1 en début de match à une 6-0, envisageant la prise stricte, passant en 4-2 en 2° période, et tout cela sans vraiment de réussite.
Les arbitres :
Pas trop de soucis pour la paire arbitrale, un match assez clair, sans mauvais geste, sanctionnant quand il le fallait et laissant beaucoup jouer pour aider le jeu à se développer, satisfaisant et propre rien à redire.
L'ambiance :
Le point noir de cette finale, le palais des sports de Beauvais sonnait le creux, sans doute la cause d'une retransmission sur Eurosport, enfin c'est vraiment dommage que la salle n'aie pu être remplie, l'ambiance alors dégagée aurait encore plus sublimé les joueuses.
Les joueuses
Besançon :
Valérie Nicolas :
Non seulement son match fut de très haut niveau, mais elle paraît prendre tellement de plaisir à jouer qu'à elle seule elle est une promotion phénoménale pour le handball féminin.
Que dire de plus, la capitaine bisontine a maintenant atteint le très haut niveau, Mondial.
Que peut-on ajouter à une telle démonstration, arrêts, relances, direction de sa défense, un modèle du genre à montrer dans les écoles de Hand.
60 minutes 20 arrêts et 3/4 au penalty
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Stéphanie Fiossonangaye :
Quel bras, et en plus elle va vite, Olivier Krumbholz qui cherche une arrière droite va certainement lorgner très vite vers cette jeune joueuse, sur ce match elle a démontré l'étendue de ses capacités : Puissance, vitesse, forte en défense et prenant ses responsabilités quand il le fallait.
10/20 aux tirs dont 1/2 au penalty
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Pascaline Mariot :
De très, très beaux buts, un bras dévastateur, mais aussi des défauts du à sa jeunesse, des prises de risque qui ne s'imposait pas toujours, mais a montré que la dynastie Mariot à Besançon n'était pas prête de s'éteindre.
5/14 aux tirs
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Laëtitia Pierrot :
Une bonne activité en attaque, beaucoup de mouvement, on sent qu'elle avait la volonté de bien faire, mais un petit manque de fraîcheur lui a fait faire certains choix douteux, mais encore une jeune joueuse qui promet beaucoup dans cet effectif.
1/5 aux tirs
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Raphaëlle Tervel :
La grosse surprise de ce match, avec un début a l'aile, a fini sur les chapeaux de roues en jouant arrière, et avec son gabarit et sa vitesse, cela a posé des problèmes insurmontables à la défense Messine, et comme en plus elle a fait preuve d'une belle efficacité, rien à redire sur sa prestation.
4/5 aux tirs
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Svetlana Antic :
A posé de gros problèmes avec sa taille et sa combativité, performante aux tirs, ne rechignant jamais sur les blocs ou les écrans, un vrai en bon pivot, qui sait se mettre à la disposition de son équipe.
3/4 aux tirs
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Alexandra Castioni :
Quel régal de la voir jouer, une preuve vivante que pour jouer au handball il n'est pas forcement nécessaire de faire 1.80 m et de peser 80 kilos.
Quelques pêchés de gourmandise aux tirs, sinon, de très beaux tirs d'ailier, toujours à la limite de l'appui zone pour pouvoir se donner le temps de la réflexion, des 1X1 biens dans le rythme, à franchi un sacré palier cette saison.
4/5 aux tirs
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Metz :
Lenka Cerna :
Une bonne partie, très forte au sol, un peu moins à l'aise sur les tirs hauts, à tenu la baraque messine en fin de première mi-temps.
Mais trop souvent laissée à l'abandon par ses coéquipières elle n'a pu remettre son équipe dans le sens du jeu.
35 minutes 13 arrêts dont 1/1 au penalty
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Andréa Farkas :
Rentrée au pire moment du match, quand son équipe prenait l'eau défensivement et offensivement de toute part, n'a rien pu faire pour aider le collectif, trop souvent en 1x1 devant les attaquantes de Besançon.
25 minutes 5 arrêts dont 0/1 au penalty
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Melinda Szabo :
Trop handicapée pour jouer un vrai rôle dans ce match, on sentait qu'elle ne pouvait faire partir son formidable bras, dommage car en pleine possession de ses moyens elle aurait pu être le pendant de Leïla Lejeune à droite.
1/1 aux tirs
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Delphine Guehl :
Une des jeunes messines qui a raté sa finale, mais c'était certainement trop lui demander que de pouvoir influer sur le jeu à son âge.
0/1 au tir
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Leïla Duchemann-Lejeune :
Quel talent ! Dommage qu'elle ne soit pas plus épaulée en attaque, par certain moment il semblait que la tactique de jeu de Metz était : donner la balle à Leïla et attendre l'exploit.
Certes elle en a réalisé un paquet, mais 60 minutes c'était bien trop long pour elle. En s'éteignant peu à peu en 2° mi-temps elle a mis un terme aux espoirs de Metz.
9/22 aux tirs dont 1/3 aux penaltys.
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Nathalie Selembarom :
Dommage de l'avoir si peu vue en attaque, par ses jambes et ses prises de risque elle aurait mérité un peu plus de temps de jeu.
A bien gêné la circulation de balle quand elle défendait haut, et a su être une des rares à mettre Valérie Nicolas en échec.
3/4 aux tirs
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Klaudija Bubalo :
Un peu morne, sans relief, le physique avait du mal à suivre aussi bien défensivement qu'offensivement.
S'est contentée de suivre le rythme, alors que son expérience aurait du lui donner les clefs de ce match, tout du moins en partie.
2/5 dont 1/2 aux penaltys
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Rachida Drii :
Même combat que Guehl, trop jeune, trop de pression, est surtout passée à travers en défense, n'arrivant pas à contenir les arrières de Besançon, et quand elle a eu un peu de temps de jeu en attaque a paru beaucoup trop timorée, mais ce n'était certainement pas la seule.
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Estelle Vogein :
Dommage, vraiment dommage, le poste d'arrière n'est pas le sien cela s'est vu, mais à coté de ça, de bonnes choses en attaque, des montées incisives, mais pas assez de bras pour vraiment avoir un impact sur le poste d'arrière gauche
2/2 aux tirs
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Isabelle Wendling :
Une des rares Messines à bien tiré son épingle du jeu.
Un beau combat avec Antic, des prises de balles parfaites en pivot, dommage que ses arrières n'aient pas plus chercher la solution sur elle.
Parce que quand elle a la balle dans les mains à 6m, pas de suspens, cela fini au fond.
4/5 aux tirs
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Stéphanie Ludwig :
Encore un regret coté messin, elle aurait pu être la clef de ce match, mais malheureusement elle se blesse et a laissé ses coéquipières dans un embarras dont elle semblait avoir la clef en début de match.
2/4 aux tirs
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Nelly Staub :
N'a pas su prendre le relais d'une Ludwig qui avait bien entamé le match, trop transparente, encore une des jeunes pour qui l'enjeu a tué le jeu, dommage car elle paraît avoir des jambes et de la vista.
0/1 au tir
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