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La France ressort Bronzée du Portugal

Mondial

samedi 17 novembre 2007 - Handzone

 6 min 11 de lecture

France - Espagne : 27-22 (Mi-temps : 16-11)

Les Costauds ont de la ressource. « C’est là qu’on va voir si on forme une véritable équipe », nous disait hier Thierry Omeyer, au lendemain de la désillusion face à l’Allemagne. Les handballeurs français étaient venus au Portugal avec l’ambition de conquérir leur deuxième titre mondial d’affilée, histoire d’imiter les deux seules nations qui l’ont réussi dans le passé : la Suède en 1950 et 1954, et la Roumanie deux fois en 1961 et 64, ainsi qu’en 1970 et 1974. Il aura manqué un petit but face à l’Allemagne. Un petit but mais, surtout, quelques fautes de main dans des moments clé. Ces petits rien qui ont fait dire à Aimé Jacquet que c’est dans les petits détails que l’on construit la victoire, idée partagée par Claude Onesta.

Il existe un code promo Circus à destination du public belge pour effectuer des paris en ligne

Face à l’Espagne, on a cru un moment que l’histoire (celle de la veuille) allait se répéter : les Bleus emballent le match d’entrée et comptent très vite 3 ou 4 buts d’avance au compteur (7-4 à la 10’, 10-7 à la 16’ et même 14-8 à la 24’). Pat Cazal (4-6) et Daniel Narcisse (7-14) se chargeant de faire évoluer le tableau d’affichage pour leur équipe.


(Photo Martin Burcklé)

La mi-temps est atteinte sur le score de 16-11 pour la France. Mais un 4-0 subi entre les 37’ et 41’ permettra à Dushebaev (5-11), Antonio Ortega et Cie de recoller au score (18-17 à la 41e). Heureusement, les Costauds décident alors de se montrer fidèle à leur image : la défense ne plie pas et Bruno Martini se met à flamber après un début de match de vaches maigres (16 arrêts contre 18 à son vis-à-vis Hombrados, lui aussi étincelant). Du coup, les Français reprennent le large pour ne plus le lâcher, le plus souvent grâce à , l’extra-terrestre Narcisse, si aérien qu’il arrachera souvent des réactions d’admiration du public portugais tout au long du Mondial.

Narcisse buteur, Narcisse passeur aussi, à l’image de ces caviars délivrés au pivot ou à son ailier. Et comme « Zouzou » Houlet se montre sûr de son bras dans l’exercice du penalty (2 :2 à des moments clé), les joueurs de Claude Onesta conserveront la maîtrise du score jusqu’au coup de sifflet final, d’autant plus que Cédric Burdet (1/1) et Greg Anquetil se montreront à la hauteur de leur statut de pigistes dans ce match.

A Lisbonne
Slimane Boukezzoula


(Photo Martin Burcklé)

Statistiques du match :

Espagne :

Gardiens :
Hombrados 60'
Barrufet

Joueurs :
Ortega 7
Dujshebaev 5
Entrerríos 4
Hernández 3
Colón 2
Masip 1
O’Callaghan
Garralda
Romero
Ortega M.
García
Prieto

France :

Gardiens :
Martini 60'

Joueurs :
Narcisse 7
Abati 4
Cazal 4
Gille 3
Anquetil 2
Golic 2
Houlet 2 pen.
Richardson 2
Burdet 1
Fernandez
Dinart
Kempe

Pat Cazal dans le 7 du Mondial
« Nous avons réussi à remettre Cazal sur les rails tout au long de la préparation », nous disait Claude Onesta, au sortir du parcours en poule. Le sélectionneur national ne croyait pas si bien dire. Le Réunionnais n’a jamais renoncé à prendre ses responsabilités tout au long de ce Mondial, qui a fait de lui l’un des tous meilleurs gauchers de la compétition : 38 buts sur 75, 50,7% de réussite au tir, 10 passes décisives et 20e buteur du Mondial ; 2e buteur français derrière Narcisse, 14e avec 40/74, 54,1% de réussite et 21 passes décisives.
Le meilleur même puisque les pontes de la Fédération internationale lui ont fait l’honneur de l’aligner dans le meilleur sept du Mondial. Une reconnaissance méritée pour un Patrick Cazal qui, restait sur une série de prestations décevantes sous le maillot bleu. Etincelant à l’Euro 2000 en Croatie, le joueur d’Essen a, comme ses partenaires, raté ses JO de Sydney. Puis, lors du Mondial français, Papat retrouva un peu de couleur, sans briller, mais en se montrant précieux dans la finale face à la Suède, inscrivant trois buts décisifs dans la prolongation. Puis, l’an dernier, de nouveau le bras qui se cherche et un Euro raté. L’impuissance…
Pat Cazal a donc montré qu’il avait de la ressource. Son bras – ainsi que celui de son compère Daniel Narcisse - a souvent fait la différence dans le jeu en attaque placée des Costauds. On est donc forcément heureux de le voir faire de nouveau « pleurer » les gardiens adverses. Pour le plus grand bien de l’équipe de France.


(Photo Martin Burcklé)

Réactions :

Alberto Entrerrios
"On avait le match en main et on se retrouve à la 4e place. Je ne comprends pas ce qui nous est arrivé. Simplement je crois que nous avons payé une addition de petites erreurs. Finalement, 4e ce n’est pas si mal que cela. Et le plus important, c’est que nous avons décroché notre billet pour les Jeux d’Athènes."

Didier Dinard
"Cette médaille, on la savoure, car elle vient récompenser le bon travail entrepris depuis la poule préliminaire. Notre parcours n’a pas été facile, on a perdu hier contre l’Allemagne mais on finit en beauté. Une médaille de bronze c’est fantastique…"

Claude Onesta
"Un petit goût d’amertume quand même par rapport à ce match face à l’Allemagne. Les joueurs ont su revenir. Ils ont dominé le match sur le plan défensif même s’il reste cette inconstance sur le plan de la finition. Les joueurs, qui ont été en difficulté, hier, se sont bien bagarrés.
Le bilan ? Contrairement à l’Euro où on avait fini avec beaucoup de doutes, là on a vraiment la sensation qu’on a fait un grand pas, qu’on a mis en place le jeu pour l’avenir. L’équipe de l’avenir est là. Il nous manque simplement les petits détails qu’on n’a pas su régler sur cette compétition. C’est un chemin important qui a été accompli durant le Mondial. Il nous servira pour la suite…"

Jack Richardson
" C’est une belle médaille. Le bronze va nous rassurer. Mais il faut continuer de travailler. J’ai pris du plaisir, surtout en défense. Le groupe était fort. Même si on a connu deux revers, il ne faut faire la  fine bouche. On a démontré qu’on est une grosse équipe."


(Photo Martin Burcklé)

Le sept du Mondial

Meilleur gardien : Henning Fritz (Allemagne)
Meilleur ailier gauche : Eduard Kokcharoçv (Russie)
Meilleur arrière gauche : Carlos Pérez (Hongrie)
Meilleur Demi-centre : Enrip Masip (Espagne) : tous les journalistes présents au Portugal ont été surpris de ne pas voir figurer le génial Croate Ivano Balic
Meilleur Arrière droit : Patrick Cazal
Meilleur ailier droit : Mirza Dzomba Croatie (on aime…)
Meilleur pivot :  Christian Schwartze (Allemagne)

Meilleur joueur du tournoi : Christian Schwartzer


Les stats finales

Meilleur buteurs :

1er : C. Pérez (Hongrie) : 64 buts (56,6%) et 32 passes décisives
2e : Hussein Zaky (Egypte) : 61-121 (50,4%) et 25 pd
3e : Olaffur Stefansson  (Isl) : 58-95 (61,1%) et 63 pd


Classement gardiens
Andreï Lavrov (Russie) : 109-325 (33,5%) sur 9 neuf matches joués
Henning Fritz (Allemagne) : 99-256 (38,7%) sur 7 matches
Arpad Sterbik (Yougoslavie) : 97-216 (44,9%) sur 8
…13e : Thierry Omeyer : 65-135 (48,1%) sur 8 : meilleur pourcentage sur les 35 premiers gardiens
et Bruno Martini : 65-188 (34,6%) sur 8


(Photo Martin Burcklé)

A Lisbonne, Slimane Boukezzoula très heureux de vous avoir modestement fait vivre  les après-matchs de ce Mondial.

La France ressort Bronzée du Portugal 

Mondial

samedi 17 novembre 2007 - Handzone

 6 min 11 de lecture

France - Espagne : 27-22 (Mi-temps : 16-11)

Les Costauds ont de la ressource. « C’est là qu’on va voir si on forme une véritable équipe », nous disait hier Thierry Omeyer, au lendemain de la désillusion face à l’Allemagne. Les handballeurs français étaient venus au Portugal avec l’ambition de conquérir leur deuxième titre mondial d’affilée, histoire d’imiter les deux seules nations qui l’ont réussi dans le passé : la Suède en 1950 et 1954, et la Roumanie deux fois en 1961 et 64, ainsi qu’en 1970 et 1974. Il aura manqué un petit but face à l’Allemagne. Un petit but mais, surtout, quelques fautes de main dans des moments clé. Ces petits rien qui ont fait dire à Aimé Jacquet que c’est dans les petits détails que l’on construit la victoire, idée partagée par Claude Onesta.

Il existe un code promo Circus à destination du public belge pour effectuer des paris en ligne

Face à l’Espagne, on a cru un moment que l’histoire (celle de la veuille) allait se répéter : les Bleus emballent le match d’entrée et comptent très vite 3 ou 4 buts d’avance au compteur (7-4 à la 10’, 10-7 à la 16’ et même 14-8 à la 24’). Pat Cazal (4-6) et Daniel Narcisse (7-14) se chargeant de faire évoluer le tableau d’affichage pour leur équipe.


(Photo Martin Burcklé)

La mi-temps est atteinte sur le score de 16-11 pour la France. Mais un 4-0 subi entre les 37’ et 41’ permettra à Dushebaev (5-11), Antonio Ortega et Cie de recoller au score (18-17 à la 41e). Heureusement, les Costauds décident alors de se montrer fidèle à leur image : la défense ne plie pas et Bruno Martini se met à flamber après un début de match de vaches maigres (16 arrêts contre 18 à son vis-à-vis Hombrados, lui aussi étincelant). Du coup, les Français reprennent le large pour ne plus le lâcher, le plus souvent grâce à , l’extra-terrestre Narcisse, si aérien qu’il arrachera souvent des réactions d’admiration du public portugais tout au long du Mondial.

Narcisse buteur, Narcisse passeur aussi, à l’image de ces caviars délivrés au pivot ou à son ailier. Et comme « Zouzou » Houlet se montre sûr de son bras dans l’exercice du penalty (2 :2 à des moments clé), les joueurs de Claude Onesta conserveront la maîtrise du score jusqu’au coup de sifflet final, d’autant plus que Cédric Burdet (1/1) et Greg Anquetil se montreront à la hauteur de leur statut de pigistes dans ce match.

A Lisbonne
Slimane Boukezzoula


(Photo Martin Burcklé)

Statistiques du match :

Espagne :

Gardiens :
Hombrados 60'
Barrufet

Joueurs :
Ortega 7
Dujshebaev 5
Entrerríos 4
Hernández 3
Colón 2
Masip 1
O’Callaghan
Garralda
Romero
Ortega M.
García
Prieto

France :

Gardiens :
Martini 60'

Joueurs :
Narcisse 7
Abati 4
Cazal 4
Gille 3
Anquetil 2
Golic 2
Houlet 2 pen.
Richardson 2
Burdet 1
Fernandez
Dinart
Kempe

Pat Cazal dans le 7 du Mondial
« Nous avons réussi à remettre Cazal sur les rails tout au long de la préparation », nous disait Claude Onesta, au sortir du parcours en poule. Le sélectionneur national ne croyait pas si bien dire. Le Réunionnais n’a jamais renoncé à prendre ses responsabilités tout au long de ce Mondial, qui a fait de lui l’un des tous meilleurs gauchers de la compétition : 38 buts sur 75, 50,7% de réussite au tir, 10 passes décisives et 20e buteur du Mondial ; 2e buteur français derrière Narcisse, 14e avec 40/74, 54,1% de réussite et 21 passes décisives.
Le meilleur même puisque les pontes de la Fédération internationale lui ont fait l’honneur de l’aligner dans le meilleur sept du Mondial. Une reconnaissance méritée pour un Patrick Cazal qui, restait sur une série de prestations décevantes sous le maillot bleu. Etincelant à l’Euro 2000 en Croatie, le joueur d’Essen a, comme ses partenaires, raté ses JO de Sydney. Puis, lors du Mondial français, Papat retrouva un peu de couleur, sans briller, mais en se montrant précieux dans la finale face à la Suède, inscrivant trois buts décisifs dans la prolongation. Puis, l’an dernier, de nouveau le bras qui se cherche et un Euro raté. L’impuissance…
Pat Cazal a donc montré qu’il avait de la ressource. Son bras – ainsi que celui de son compère Daniel Narcisse - a souvent fait la différence dans le jeu en attaque placée des Costauds. On est donc forcément heureux de le voir faire de nouveau « pleurer » les gardiens adverses. Pour le plus grand bien de l’équipe de France.


(Photo Martin Burcklé)

Réactions :

Alberto Entrerrios
"On avait le match en main et on se retrouve à la 4e place. Je ne comprends pas ce qui nous est arrivé. Simplement je crois que nous avons payé une addition de petites erreurs. Finalement, 4e ce n’est pas si mal que cela. Et le plus important, c’est que nous avons décroché notre billet pour les Jeux d’Athènes."

Didier Dinard
"Cette médaille, on la savoure, car elle vient récompenser le bon travail entrepris depuis la poule préliminaire. Notre parcours n’a pas été facile, on a perdu hier contre l’Allemagne mais on finit en beauté. Une médaille de bronze c’est fantastique…"

Claude Onesta
"Un petit goût d’amertume quand même par rapport à ce match face à l’Allemagne. Les joueurs ont su revenir. Ils ont dominé le match sur le plan défensif même s’il reste cette inconstance sur le plan de la finition. Les joueurs, qui ont été en difficulté, hier, se sont bien bagarrés.
Le bilan ? Contrairement à l’Euro où on avait fini avec beaucoup de doutes, là on a vraiment la sensation qu’on a fait un grand pas, qu’on a mis en place le jeu pour l’avenir. L’équipe de l’avenir est là. Il nous manque simplement les petits détails qu’on n’a pas su régler sur cette compétition. C’est un chemin important qui a été accompli durant le Mondial. Il nous servira pour la suite…"

Jack Richardson
" C’est une belle médaille. Le bronze va nous rassurer. Mais il faut continuer de travailler. J’ai pris du plaisir, surtout en défense. Le groupe était fort. Même si on a connu deux revers, il ne faut faire la  fine bouche. On a démontré qu’on est une grosse équipe."


(Photo Martin Burcklé)

Le sept du Mondial

Meilleur gardien : Henning Fritz (Allemagne)
Meilleur ailier gauche : Eduard Kokcharoçv (Russie)
Meilleur arrière gauche : Carlos Pérez (Hongrie)
Meilleur Demi-centre : Enrip Masip (Espagne) : tous les journalistes présents au Portugal ont été surpris de ne pas voir figurer le génial Croate Ivano Balic
Meilleur Arrière droit : Patrick Cazal
Meilleur ailier droit : Mirza Dzomba Croatie (on aime…)
Meilleur pivot :  Christian Schwartze (Allemagne)

Meilleur joueur du tournoi : Christian Schwartzer


Les stats finales

Meilleur buteurs :

1er : C. Pérez (Hongrie) : 64 buts (56,6%) et 32 passes décisives
2e : Hussein Zaky (Egypte) : 61-121 (50,4%) et 25 pd
3e : Olaffur Stefansson  (Isl) : 58-95 (61,1%) et 63 pd


Classement gardiens
Andreï Lavrov (Russie) : 109-325 (33,5%) sur 9 neuf matches joués
Henning Fritz (Allemagne) : 99-256 (38,7%) sur 7 matches
Arpad Sterbik (Yougoslavie) : 97-216 (44,9%) sur 8
…13e : Thierry Omeyer : 65-135 (48,1%) sur 8 : meilleur pourcentage sur les 35 premiers gardiens
et Bruno Martini : 65-188 (34,6%) sur 8


(Photo Martin Burcklé)

A Lisbonne, Slimane Boukezzoula très heureux de vous avoir modestement fait vivre  les après-matchs de ce Mondial.

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