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Pas tout à fait dans la poche

Jeux Olympiques

samedi 31 mai 2008 - © François Dasriaux

 4 min 34 de lecture

Ce serait tellement bien ! Voilà le leitmotiv qui circulait dans les travées du POPB avant le match France – Espagne. Il faut dire qu’entre une France dominatrice et sure de son jeu face à la Tunisie et une Espagne malmenée par la Norvège et avec une défense pour le moins douteuse, les raisons de verser dans l’optimisme étaient bien réelles. Sauf que la qualité du collectif espagnol, le fait que le vainqueur du match aurait quasiment 90% du billet pour Pékin et même quasi 100% pour la France en cas de victoire dans la foulée des Tunisiens sur la Norvège, la capacité de réaction des Espagnols et des joueurs comme Iker Romero ou Alberto Entrerrios toujours aptes à prendre feu et à faire basculer un match, il y avait autant de raisons de craindre le choc du samedi au POPB.

L’entame de match était d’une logique implacable, L’Espagne réussissait parfaitement ses premiers mouvements offensifs, la France défendait bien mais se heurtait à un David Barrufet très en verve et c’était presque logiquement que les Espagnols prenaient le commandement du match. Mais dans un Bercy encore loin d’être plein mais très enclin à vibrer au moindre exploit tricolore, les Bleus ne pouvaient qu’avoir une vraie réaction pour revenir le plus rapidement possible dans le match. Cette réaction, initiée par Nikola Karabatic et Daniel Narcisse allait même les propulser deux unités devant sur un but éclair en contre attaque de Michael Guigou avant que tout ne se rééquilibre de nouveau avec les Espagnols à leur tour dans le rôle des monteurs de balles fous. L’Espagne jouait à un autre niveau que la veille face à Norvège, les Français étaient presque dans le rythme de leur match face à la Tunisie, le choc annoncé était bel et bien là sur le 40x20 du POPB.

15 minutes de jeu et l’égalité était de mise sur le terrain, les 14 acteurs – joueurs étaient au niveau attendu, restait à mettre au niveau les deux derniers, et dans le domaine, les cours étaient urgents… Cours Florent ou Actor’s Studio ou de code tout simplement ? Qu’importe, la France avait les ballons pour s’échapper mais entre un portier Catalan en feu et quelques menus poteaux de ci, de là, l’Espagne en arrivait même à passer devant par moment dans le match. Restait à ouvrir les bancs pour essayer de donner suffisamment de sang neuf pour faire un petit trou dans la fin de mi-temps et que ce soit Claude Onesta ou Carlos Pastor, les deux ne se privaient pas de cette option. Au petit jeu du « Mes titulaires sont forts mais mes remplaçants le sont tout autant » C’est la France et Claude Onesta qui gagnait en prenant 3 buts d’avance qui soulageait largement les esprits pro français.

On pensait que la puissance française aller pouvoir dérouler d’entrée de seconde période. Que nenni, David Barrufet montait encore son niveau ! Alberto Entrerrios doublait la mise dès la reprise du jeu, Cristian Malmagro en remettait une petite couche et tout ce beau monde se retrouvait à égalité au bout de seulement 7 minutes de jeu. La défense française était trop rapidement tombée en terme de performances pour que l’Espagne subisse un vrai coup de moins bien.

Pourtant les Ibères étaient au bord de la rupture en beaucoup d’occasions, Thierry Omeyer était au niveau de son compère d’en face, si ce n’est plus, Nikola Karabatic se souvenait de plus en plus de Zurich, Michael Guigou montrait qu’il était redevenu Peter Pan et Joël Abati continuait sur sa lancée tunisienne aux jets de 7 mètres. Avec tout cela et malgré encore des scories dans le jeu assez désagréables, car empêchant un vrai trou de se faire, la France prenait quelque peu ses aises au score entamant les dix dernières minutes avec un joli pactole de 4 buts. Avec un Thierry Omeyer quasi imbattable, le don de son corps de Nikola Karabatic et la sérénité du Révérend, et la messe était dite, la France empochait sa deuxième victoire, qui plus est avec un joli avantage au goal average sur l’Espagne.

Restait à connaître la finalité du match Tunisie – Norvège pour savoir si les Bleus se qualifiaient le soir même ou devaient attendre le dernier jour, mais même avec pas mal de déchets le jeu tricolore à encore donné bien des assurances tous risques face à l’Espagne qui doit commencer à en avoir un peu marre de perdre quasi systématiquement face à la France depuis deux ans !!!

A Paris, POPB Paris Bercy
Le 31 mai 2008 à 17h30
France – Espagne : 28 - 24 (Mi-temps : 16-13)

8 000 Spectateurs
Arbitres :
MM KRSTIC NENAD et LJUBIC PETER (Croatie)

Statistiques du match

Pas tout à fait dans la poche 

Jeux Olympiques

samedi 31 mai 2008 - © François Dasriaux

 4 min 34 de lecture

Ce serait tellement bien ! Voilà le leitmotiv qui circulait dans les travées du POPB avant le match France – Espagne. Il faut dire qu’entre une France dominatrice et sure de son jeu face à la Tunisie et une Espagne malmenée par la Norvège et avec une défense pour le moins douteuse, les raisons de verser dans l’optimisme étaient bien réelles. Sauf que la qualité du collectif espagnol, le fait que le vainqueur du match aurait quasiment 90% du billet pour Pékin et même quasi 100% pour la France en cas de victoire dans la foulée des Tunisiens sur la Norvège, la capacité de réaction des Espagnols et des joueurs comme Iker Romero ou Alberto Entrerrios toujours aptes à prendre feu et à faire basculer un match, il y avait autant de raisons de craindre le choc du samedi au POPB.

L’entame de match était d’une logique implacable, L’Espagne réussissait parfaitement ses premiers mouvements offensifs, la France défendait bien mais se heurtait à un David Barrufet très en verve et c’était presque logiquement que les Espagnols prenaient le commandement du match. Mais dans un Bercy encore loin d’être plein mais très enclin à vibrer au moindre exploit tricolore, les Bleus ne pouvaient qu’avoir une vraie réaction pour revenir le plus rapidement possible dans le match. Cette réaction, initiée par Nikola Karabatic et Daniel Narcisse allait même les propulser deux unités devant sur un but éclair en contre attaque de Michael Guigou avant que tout ne se rééquilibre de nouveau avec les Espagnols à leur tour dans le rôle des monteurs de balles fous. L’Espagne jouait à un autre niveau que la veille face à Norvège, les Français étaient presque dans le rythme de leur match face à la Tunisie, le choc annoncé était bel et bien là sur le 40x20 du POPB.

15 minutes de jeu et l’égalité était de mise sur le terrain, les 14 acteurs – joueurs étaient au niveau attendu, restait à mettre au niveau les deux derniers, et dans le domaine, les cours étaient urgents… Cours Florent ou Actor’s Studio ou de code tout simplement ? Qu’importe, la France avait les ballons pour s’échapper mais entre un portier Catalan en feu et quelques menus poteaux de ci, de là, l’Espagne en arrivait même à passer devant par moment dans le match. Restait à ouvrir les bancs pour essayer de donner suffisamment de sang neuf pour faire un petit trou dans la fin de mi-temps et que ce soit Claude Onesta ou Carlos Pastor, les deux ne se privaient pas de cette option. Au petit jeu du « Mes titulaires sont forts mais mes remplaçants le sont tout autant » C’est la France et Claude Onesta qui gagnait en prenant 3 buts d’avance qui soulageait largement les esprits pro français.

On pensait que la puissance française aller pouvoir dérouler d’entrée de seconde période. Que nenni, David Barrufet montait encore son niveau ! Alberto Entrerrios doublait la mise dès la reprise du jeu, Cristian Malmagro en remettait une petite couche et tout ce beau monde se retrouvait à égalité au bout de seulement 7 minutes de jeu. La défense française était trop rapidement tombée en terme de performances pour que l’Espagne subisse un vrai coup de moins bien.

Pourtant les Ibères étaient au bord de la rupture en beaucoup d’occasions, Thierry Omeyer était au niveau de son compère d’en face, si ce n’est plus, Nikola Karabatic se souvenait de plus en plus de Zurich, Michael Guigou montrait qu’il était redevenu Peter Pan et Joël Abati continuait sur sa lancée tunisienne aux jets de 7 mètres. Avec tout cela et malgré encore des scories dans le jeu assez désagréables, car empêchant un vrai trou de se faire, la France prenait quelque peu ses aises au score entamant les dix dernières minutes avec un joli pactole de 4 buts. Avec un Thierry Omeyer quasi imbattable, le don de son corps de Nikola Karabatic et la sérénité du Révérend, et la messe était dite, la France empochait sa deuxième victoire, qui plus est avec un joli avantage au goal average sur l’Espagne.

Restait à connaître la finalité du match Tunisie – Norvège pour savoir si les Bleus se qualifiaient le soir même ou devaient attendre le dernier jour, mais même avec pas mal de déchets le jeu tricolore à encore donné bien des assurances tous risques face à l’Espagne qui doit commencer à en avoir un peu marre de perdre quasi systématiquement face à la France depuis deux ans !!!

A Paris, POPB Paris Bercy
Le 31 mai 2008 à 17h30
France – Espagne : 28 - 24 (Mi-temps : 16-13)

8 000 Spectateurs
Arbitres :
MM KRSTIC NENAD et LJUBIC PETER (Croatie)

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