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Une jolie réponse de la Tunisie !

France

jeudi 27 novembre 2008 - © François Dasriaux

 4 min 43 de lecture

Une revue d’effectif sur la base arrière, voilà ce que Claude Onesta était obligé de faire en affrontant les Tunisiens pour la xième fois en quelques années. Car si les Français connaissent une équipe sur le bout des doigts, c’est bien cette équipe de Tunisie, dont non seulement 80% des joueurs en France mais en plus les matches entre les deux nations ont été légions depuis 4 ans.

Pour contrer la Tunisie, les Français savent parfaitement qu’il fallait monter le niveau défensif d’entrée de jeu. Face à des tireurs comme Wissem Hmam et Aymen Hammed, les deux avec un joueur comme Heykel M’Gannem au milieu, les forces étaient parfaitement identifiées pour les Bleus. Claude Onesta donnait de suite le droit à Daouda Karaboué de se mettre en valeur, et le grand gardien du MHB ne se priait pas pour le faire. Comme de l’autre côté Michael Guigou jouait les TGV et Luc Abalo les anguilles, les Français prenaient un petit avantage bien contesté par les montées de balles des Tunisiens et les arrêts de Marouene Maggaeiz avec en victime expiatoire un Sébastien Bosquet bien à la peine dans ses shoots. Mais comme le Peter Pan de Bougnol enfilait les buts comme d’autres des perles au point que l’Aptésien en un petit quart d'heure de jeu va s’offrir un 6/6 totalement royal.

Comme Jérôme Fernandez réglait la mire, comme Cédric Sorhaindo confirmait son énorme match en Tchéquie, malgré tout le talent retrouvé d’Heykel M’Gannem, la France menait tranquillement de 3 buts au bout de 20 minutes de jeu. Même en ouvrant largement le banc, Claude Onesta ne troublait pas la sérénité des Français. Franck Junillon s’offrait un joli retour en bleu, Sébastien Ostertag prenait la place du héros du début de match, Luc Abalo glissait sur la base arrière, laissant sa place à Guillaume Joli, mais tout continuait à marcher dans le bon sens. A tel point que les Bleus sortait la machine à spectacle avec en guise de point d’orgue un kung-fu conclu en avion de Sébastien Ostertag sur une passe de … Didier Dinart, SVP ! Il fallait un peu de ça pour continuer à dominer les Tunisiens qui trouvaient encore et toujours des solutions par le duo Hmam – Hammed pour réduire l’écart à deux petits buts.

Les Bleus allaient mettre un petit coup d’accélérateur en début de seconde période, juste histoire de bien montrer que Clermont est au milieu de la France avec en instigateur un joueur qui n’aura joué que quelques secondes. Suffisantes pour un certain Thierry Omeyer pour rentrer deux fois sur jet de 7 mètres et faire 3 arrêts… Avec les arrêts de sa muraille chinoise, plus ceux de son suppléant dans le jeu, les Tricolores doublaient leur capital en utilisant à merveille la vitesse du duo Ostertag – Abalo.

L’embellie n’allait pas durer, surfant sur les arrêts à répétition de leur gardien nantais, trouvant en Aymen Hammed un sacré artificier et en Heykel M’Gannem le meneur de rêve qu’il avait un peu cessé d’être au MHB, les Tunisiens revenaient au contact des Bleus qui avaient de plus en plus de mal à trouver les espaces dans la défense adverse. Tout cela donnait une fin de match pour le moins tendue où tour à tour Fabrice Guilbert donnait deux buts d’avance à la France, et ce après avoir été plus qu’en difficultés depuis son entrée en jeu avant qu’Aymen Hammed réussisse un double petit pont sur Didier Dinart et Thierry Omeyer, rentré dans les dernières minutes. Sans doute vexé par ce tir sorti d’ailleurs, le gardien de Kiel va planer sur la fin de match, empêchant les Tunisiens d’égaliser par deux fois dont la dernière à 20 secondes de la fin… Si vous ne savez pas comment tuer un match, demandez à Thierry Omeyer, il connaît la recette… Il suffit juste d’être le meilleur gardien du monde !

Petite victoire pour les Bleus, mais la Tunisie façon Zivkovic est plaisante dans son jeu, beaucoup moins violente que par le passé et sa pléiade de stars sait se mettre au service du collectif. Pour les Bleus, malgré les absences, une victoire qui aura sans doute permis à Claude Onesta d’avoir quelques certitudes. Positives pour le moins pour Cédric Sorhaindo qui risque de s’installer en titulaire au poste de pivot, au moins tant que durera la « retraite » de Bertrand Gille, et pour Daouda Karaboué qui a montré sur 57 minutes de jeu que le N°2 français lui allait parfaitement, peut-être beaucoup moins pour Fabrice Guilbert qui n’arrive pas à mettre son énorme talent au service des Bleus, dommage pour l’Ivryen, il mérite tellement mieux que ses échecs font un peu peine à voir. Il aura sans doute encore une chance dimanche à Toulouse, à lui de savoir enfin la saisir.

A Clermont-Ferrand, Palais des Sports
Le 27 novembre à 19h30
France – Tunisie : 27-26 (Mi-temps : 15-13)

4 800 Spectateurs
Arbitres :
MM Dentz et Reibel (France)

France :
Gardiens :
Karaboué 54 min., 12 arrêts, Omeyer 6 min., 5 arrêts dt 2 pen.
Buteurs :
Fernandez (5/12), Dinart (1/2), Gille G. (1/4), Joli (2/2 dt 2/2 pen.), Kempé, Junillon (0/2), Abalo (4/7), Sorhaindo (4/7), Guigou (6/6 dt 2/2 pen.), Bosquet (0/4), Ostertag (3/3), Paty, Guilbert (1/3)

Tunisie :
Gardiens :

Maggaiez 60 min., 18 arrêts, Zeheni
Buteurs :
Gharbi (5/6), Ben Amor, Touati, Hmam (2/8 dt 0/1 pe,.), Hammed (5/10 dt 0/1 pen.), Kraiem, Mahmoudi (1/2), Hadj Ahmed, Bousnina (0/2), Ben Aziza (1/4 dt 1/ 2 pen.), Mgannem (5/9), Ayed (7/11 dt 4/5 pen.), Saied

Une jolie réponse de la Tunisie ! 

France

jeudi 27 novembre 2008 - © François Dasriaux

 4 min 43 de lecture

Une revue d’effectif sur la base arrière, voilà ce que Claude Onesta était obligé de faire en affrontant les Tunisiens pour la xième fois en quelques années. Car si les Français connaissent une équipe sur le bout des doigts, c’est bien cette équipe de Tunisie, dont non seulement 80% des joueurs en France mais en plus les matches entre les deux nations ont été légions depuis 4 ans.

Pour contrer la Tunisie, les Français savent parfaitement qu’il fallait monter le niveau défensif d’entrée de jeu. Face à des tireurs comme Wissem Hmam et Aymen Hammed, les deux avec un joueur comme Heykel M’Gannem au milieu, les forces étaient parfaitement identifiées pour les Bleus. Claude Onesta donnait de suite le droit à Daouda Karaboué de se mettre en valeur, et le grand gardien du MHB ne se priait pas pour le faire. Comme de l’autre côté Michael Guigou jouait les TGV et Luc Abalo les anguilles, les Français prenaient un petit avantage bien contesté par les montées de balles des Tunisiens et les arrêts de Marouene Maggaeiz avec en victime expiatoire un Sébastien Bosquet bien à la peine dans ses shoots. Mais comme le Peter Pan de Bougnol enfilait les buts comme d’autres des perles au point que l’Aptésien en un petit quart d'heure de jeu va s’offrir un 6/6 totalement royal.

Comme Jérôme Fernandez réglait la mire, comme Cédric Sorhaindo confirmait son énorme match en Tchéquie, malgré tout le talent retrouvé d’Heykel M’Gannem, la France menait tranquillement de 3 buts au bout de 20 minutes de jeu. Même en ouvrant largement le banc, Claude Onesta ne troublait pas la sérénité des Français. Franck Junillon s’offrait un joli retour en bleu, Sébastien Ostertag prenait la place du héros du début de match, Luc Abalo glissait sur la base arrière, laissant sa place à Guillaume Joli, mais tout continuait à marcher dans le bon sens. A tel point que les Bleus sortait la machine à spectacle avec en guise de point d’orgue un kung-fu conclu en avion de Sébastien Ostertag sur une passe de … Didier Dinart, SVP ! Il fallait un peu de ça pour continuer à dominer les Tunisiens qui trouvaient encore et toujours des solutions par le duo Hmam – Hammed pour réduire l’écart à deux petits buts.

Les Bleus allaient mettre un petit coup d’accélérateur en début de seconde période, juste histoire de bien montrer que Clermont est au milieu de la France avec en instigateur un joueur qui n’aura joué que quelques secondes. Suffisantes pour un certain Thierry Omeyer pour rentrer deux fois sur jet de 7 mètres et faire 3 arrêts… Avec les arrêts de sa muraille chinoise, plus ceux de son suppléant dans le jeu, les Tricolores doublaient leur capital en utilisant à merveille la vitesse du duo Ostertag – Abalo.

L’embellie n’allait pas durer, surfant sur les arrêts à répétition de leur gardien nantais, trouvant en Aymen Hammed un sacré artificier et en Heykel M’Gannem le meneur de rêve qu’il avait un peu cessé d’être au MHB, les Tunisiens revenaient au contact des Bleus qui avaient de plus en plus de mal à trouver les espaces dans la défense adverse. Tout cela donnait une fin de match pour le moins tendue où tour à tour Fabrice Guilbert donnait deux buts d’avance à la France, et ce après avoir été plus qu’en difficultés depuis son entrée en jeu avant qu’Aymen Hammed réussisse un double petit pont sur Didier Dinart et Thierry Omeyer, rentré dans les dernières minutes. Sans doute vexé par ce tir sorti d’ailleurs, le gardien de Kiel va planer sur la fin de match, empêchant les Tunisiens d’égaliser par deux fois dont la dernière à 20 secondes de la fin… Si vous ne savez pas comment tuer un match, demandez à Thierry Omeyer, il connaît la recette… Il suffit juste d’être le meilleur gardien du monde !

Petite victoire pour les Bleus, mais la Tunisie façon Zivkovic est plaisante dans son jeu, beaucoup moins violente que par le passé et sa pléiade de stars sait se mettre au service du collectif. Pour les Bleus, malgré les absences, une victoire qui aura sans doute permis à Claude Onesta d’avoir quelques certitudes. Positives pour le moins pour Cédric Sorhaindo qui risque de s’installer en titulaire au poste de pivot, au moins tant que durera la « retraite » de Bertrand Gille, et pour Daouda Karaboué qui a montré sur 57 minutes de jeu que le N°2 français lui allait parfaitement, peut-être beaucoup moins pour Fabrice Guilbert qui n’arrive pas à mettre son énorme talent au service des Bleus, dommage pour l’Ivryen, il mérite tellement mieux que ses échecs font un peu peine à voir. Il aura sans doute encore une chance dimanche à Toulouse, à lui de savoir enfin la saisir.

A Clermont-Ferrand, Palais des Sports
Le 27 novembre à 19h30
France – Tunisie : 27-26 (Mi-temps : 15-13)

4 800 Spectateurs
Arbitres :
MM Dentz et Reibel (France)

France :
Gardiens :
Karaboué 54 min., 12 arrêts, Omeyer 6 min., 5 arrêts dt 2 pen.
Buteurs :
Fernandez (5/12), Dinart (1/2), Gille G. (1/4), Joli (2/2 dt 2/2 pen.), Kempé, Junillon (0/2), Abalo (4/7), Sorhaindo (4/7), Guigou (6/6 dt 2/2 pen.), Bosquet (0/4), Ostertag (3/3), Paty, Guilbert (1/3)

Tunisie :
Gardiens :

Maggaiez 60 min., 18 arrêts, Zeheni
Buteurs :
Gharbi (5/6), Ben Amor, Touati, Hmam (2/8 dt 0/1 pe,.), Hammed (5/10 dt 0/1 pen.), Kraiem, Mahmoudi (1/2), Hadj Ahmed, Bousnina (0/2), Ben Aziza (1/4 dt 1/ 2 pen.), Mgannem (5/9), Ayed (7/11 dt 4/5 pen.), Saied

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