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Un bon entraînement avant l’Espagne

Mondial

mardi 11 août 2009 - Handzone

 4 min 12 de lecture

Il fallait se méfier des feu follets iraniens, ne pas leur laisser un centimètre d’espace et leur montrer sur le terrain, qui était le patron. Eux, qui deux jours auparavant avaient joué un bien mauvais tour aux Espagnols. Les Tricolores sont sortis du piège en faisant constamment la course en tête et en s’imposant 36 à 26.

C’est ce qu’on attendait d’elle et l’équipe de France n’a laissé à personne le soin de conduire les opérations. Une équipe de France qui monte progressivement en puissance et s’offre tous les ingrédients possibles pour l’emporter : l’agressivité, la volonté et cette espèce de sérénité qui l’avait abandonnée lors des deux premières rencontres.

Certes, tout n’est pas parfait, il reste encore des aspects à améliorer notamment au niveau des gardiens même si hier, le Nîmois Emile Mansuy malgré quelques petites fautes de concentration s’est montré solide avec un pourcentage très intéressant. Frédéric Pérez, esthète en la matière et préparateur des gardiens n’hésitaient pas à qualifier ce match contre l’Iran, de match référence pour « Milou ».

Comme face à la Norvège, les Français ont été dangereux dans toutes les positions. Et élément intéressant lorsque les Perronneau ou Accambray sont légèrement en retrait au niveau de la marque, il y a toujours quelqu’un pour prendre le relais avec hier, un festival des p’tits gars de Chambéry : l’opportuniste Benjamin Massot-Pellet en tête (11 buts sur 13 tentatives dont cinq interceptions) et Xavier Barachet (6/10), auteur d’une fin de première période tonitruante.

L’autre satisfaction est venue de Romain Briffe. De plus en plus à l’aise sur le côté gauche, l’ailier de Cesson a défendu avec justesse et mis le nez à la fenêtre lorsque le but s’ouvrait devant lui (4/5).

Ce soir, l’adversaire et l’enjeu seront de toute autre taille. La France rencontre l’Espagne. Le match de la mort comme le disait, il y a deux jours, l’entraîneur espagnol. Un véritable combat au niveau psychologique, au niveau technique, au niveau tactique. Un match où chacun des Français devra avoir confiance en ses moyens.

Un match nul suffit pour que la petite troupe de Guy Petitgirard soit envoyée au Caire rejoindre la cour des grands. Mais avec cette confiance, cette sérénité qui la caractérisent désormais, croyez-vous que cette équipe veuille se contenter d’un partage des points avec sa plus fidèle ennemie ?

Certainement pas ! Car désormais, dans la maison Bleu Blanc Rouge, on est de plus en plus en appétit… 

Statistiques France -  Iran et  Classement du Groupe B
France bat  Iran 36-26  (MT 22-12)

Arbitres : Ivan Pavicevic  –  Milos Raznatovic

France : Mansuy (16 arrêts), Legoff (3 arrêts), Massot-Pellet (11) Barachet (6) Salou (4) Briffe (4), Accambray (3), Di Panda  (3), Staigre (2) Perronneau (1), Karabatic (1) Jung (1) Darras, François-Marie

Iran :  Bakhordari (10 arrêts) Shafiei (5 arrêts) Esteki Sajad (6), Esteki Allah (3) Kiani (3) Zangenah (3) Sadraei (2) Masaeli (2) Jamali (2) Karimian (2) Sekenari (1) Kazemi (1) Samsami (1)

Groupe B…. les autres matches
Espagne –  Brésil  26-17
Norvège –  Tunisie  29-27

Classement :
1 France 6pts (+13)   
2 Brésil  6pts (+6)
3 Norvège 6pts  (+3)
4 Espagne 4pts (+9)
5 Iran  2pts (-17)
6 Tunisie 0 (-14)

Les réactions…..
William Accambray (arrière gauche): «On voulait montrer qu’on était là. Même si ce n’est QUE l’Iran, cela nous a fait plaisir de gagner ce match avec un écart important. On retrouve peu à peu la solidarité qui était la nôtre à l’Euro en Roumanie et maintenant, il va falloir battre l’Espagne. A ce sujet, je voudrais apporter une précision : moi, je les ai déjà battus à l’occasion de la Coupe Latine à Mougins donc qu’on ne dise pas que la France n’a jamais battu l’Espagne**. Il n’y a pas à avoir de complexe face à eux. Il y a toujours des frictions entre les deux équipes et il ne faudra pas tomber dans le piège. »

** précision : c’était en 2006 mais c’était l’équipe de France jeunes qui avait battu l’Espagne 28-25. Principal artisan de ce succès dans le « money time », un certain William Accambray.

Guy Petitgirard (entraîneur Juniors) : «On avait vu que les Iraniens partaient très fort et on avait décidé de rapidement baliser le territoire. Les gars ont parfaitement répondu à mes attentes. Maintenant compte tenu des différents résultats, on s’aperçoit que ce match n’avait pas une importance capitale. En fait, c’est le match contre l’Espagne qui sera décisif. Alors j’espère qu’on n’aura pas laissé trop de forces aujourd’hui. Notre défense retrouve de la cohérence et c’est bien. C’est dommage, avec le recul, qu’on ne se soit pas plus méfié du Brésil. Ce qu’on est en train de vivre, l’Espagne le vit aussi. Deux équipes qui ont mis du temps à entrer dans la compétition mais qui maintenant sont au point. Donc le match de demain (ce mardi), va être un beau combat. C’est la qualification qui se joue.»

 

Yves MICHEL

Un bon entraînement avant l’Espagne 

Mondial

mardi 11 août 2009 - Handzone

 4 min 12 de lecture

Il fallait se méfier des feu follets iraniens, ne pas leur laisser un centimètre d’espace et leur montrer sur le terrain, qui était le patron. Eux, qui deux jours auparavant avaient joué un bien mauvais tour aux Espagnols. Les Tricolores sont sortis du piège en faisant constamment la course en tête et en s’imposant 36 à 26.

C’est ce qu’on attendait d’elle et l’équipe de France n’a laissé à personne le soin de conduire les opérations. Une équipe de France qui monte progressivement en puissance et s’offre tous les ingrédients possibles pour l’emporter : l’agressivité, la volonté et cette espèce de sérénité qui l’avait abandonnée lors des deux premières rencontres.

Certes, tout n’est pas parfait, il reste encore des aspects à améliorer notamment au niveau des gardiens même si hier, le Nîmois Emile Mansuy malgré quelques petites fautes de concentration s’est montré solide avec un pourcentage très intéressant. Frédéric Pérez, esthète en la matière et préparateur des gardiens n’hésitaient pas à qualifier ce match contre l’Iran, de match référence pour « Milou ».

Comme face à la Norvège, les Français ont été dangereux dans toutes les positions. Et élément intéressant lorsque les Perronneau ou Accambray sont légèrement en retrait au niveau de la marque, il y a toujours quelqu’un pour prendre le relais avec hier, un festival des p’tits gars de Chambéry : l’opportuniste Benjamin Massot-Pellet en tête (11 buts sur 13 tentatives dont cinq interceptions) et Xavier Barachet (6/10), auteur d’une fin de première période tonitruante.

L’autre satisfaction est venue de Romain Briffe. De plus en plus à l’aise sur le côté gauche, l’ailier de Cesson a défendu avec justesse et mis le nez à la fenêtre lorsque le but s’ouvrait devant lui (4/5).

Ce soir, l’adversaire et l’enjeu seront de toute autre taille. La France rencontre l’Espagne. Le match de la mort comme le disait, il y a deux jours, l’entraîneur espagnol. Un véritable combat au niveau psychologique, au niveau technique, au niveau tactique. Un match où chacun des Français devra avoir confiance en ses moyens.

Un match nul suffit pour que la petite troupe de Guy Petitgirard soit envoyée au Caire rejoindre la cour des grands. Mais avec cette confiance, cette sérénité qui la caractérisent désormais, croyez-vous que cette équipe veuille se contenter d’un partage des points avec sa plus fidèle ennemie ?

Certainement pas ! Car désormais, dans la maison Bleu Blanc Rouge, on est de plus en plus en appétit… 

Statistiques France -  Iran et  Classement du Groupe B
France bat  Iran 36-26  (MT 22-12)

Arbitres : Ivan Pavicevic  –  Milos Raznatovic

France : Mansuy (16 arrêts), Legoff (3 arrêts), Massot-Pellet (11) Barachet (6) Salou (4) Briffe (4), Accambray (3), Di Panda  (3), Staigre (2) Perronneau (1), Karabatic (1) Jung (1) Darras, François-Marie

Iran :  Bakhordari (10 arrêts) Shafiei (5 arrêts) Esteki Sajad (6), Esteki Allah (3) Kiani (3) Zangenah (3) Sadraei (2) Masaeli (2) Jamali (2) Karimian (2) Sekenari (1) Kazemi (1) Samsami (1)

Groupe B…. les autres matches
Espagne –  Brésil  26-17
Norvège –  Tunisie  29-27

Classement :
1 France 6pts (+13)   
2 Brésil  6pts (+6)
3 Norvège 6pts  (+3)
4 Espagne 4pts (+9)
5 Iran  2pts (-17)
6 Tunisie 0 (-14)

Les réactions…..
William Accambray (arrière gauche): «On voulait montrer qu’on était là. Même si ce n’est QUE l’Iran, cela nous a fait plaisir de gagner ce match avec un écart important. On retrouve peu à peu la solidarité qui était la nôtre à l’Euro en Roumanie et maintenant, il va falloir battre l’Espagne. A ce sujet, je voudrais apporter une précision : moi, je les ai déjà battus à l’occasion de la Coupe Latine à Mougins donc qu’on ne dise pas que la France n’a jamais battu l’Espagne**. Il n’y a pas à avoir de complexe face à eux. Il y a toujours des frictions entre les deux équipes et il ne faudra pas tomber dans le piège. »

** précision : c’était en 2006 mais c’était l’équipe de France jeunes qui avait battu l’Espagne 28-25. Principal artisan de ce succès dans le « money time », un certain William Accambray.

Guy Petitgirard (entraîneur Juniors) : «On avait vu que les Iraniens partaient très fort et on avait décidé de rapidement baliser le territoire. Les gars ont parfaitement répondu à mes attentes. Maintenant compte tenu des différents résultats, on s’aperçoit que ce match n’avait pas une importance capitale. En fait, c’est le match contre l’Espagne qui sera décisif. Alors j’espère qu’on n’aura pas laissé trop de forces aujourd’hui. Notre défense retrouve de la cohérence et c’est bien. C’est dommage, avec le recul, qu’on ne se soit pas plus méfié du Brésil. Ce qu’on est en train de vivre, l’Espagne le vit aussi. Deux équipes qui ont mis du temps à entrer dans la compétition mais qui maintenant sont au point. Donc le match de demain (ce mardi), va être un beau combat. C’est la qualification qui se joue.»

 

Yves MICHEL

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