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Robin dans les bois

Eurotournoi

mercredi 26 août 2009 - Handzone

 2 min 45 de lecture

Difficile d'échapper au handball quand papa, maman et le grand frère y sont déjà impliqués. Mickaël Robin est tombé dans la marmite alors qu'il avait à 5 ans à peine... C'est à la SP Neuhof qu'il touche ses premiers ballons. Il fait son peit bonhomme de chemin puisqu'il y visite toutes les catégories de jeunes ou presque: "La SPN était un club familial et sympa, j'y ai gardé les buts jusqu'à 16 ans." Euh au fait, pourquoi gardien? "En fait, je n'en sais rien. Ca s'est fait comme ça. Peut-être parce que c'était le poste où je me débrouillais le mieux..."

Donc, le Neuhof jusqu'à 16 ans et le départ pour l'équipe réserve de Sélestat qui évolue en N2. C'est là que tout s'accélère. Au bout de six mois, il intègre l'équipe 1 en D1. "Je n'avais aucune idée que ça irait aussi vite! J'ai fait les matches aller avec la "deux" et les matches retour avec la "une"!

Pas facile de jouer dans la cour des grands à 16 ans, surtout à un poste comme celui de gardien. Igor Tchoumak, le gardien n°1 du SCS à l'époque va le prendre en mains: "C'était un des meilleurs gardiens au monde. Il m'a beaucoup fait bosser, m'a apporté son expérience. En fait, il me faisait plus travailler qu'il ne bossait lui-même! Ca reste un grand souvenir!"

Micka passe six saisons à Sélestat, six saisons ponctuées de bas et de hauts: "Le top fut la saison où nous avons fini 6e de D1. On battait tout le monde à domicile, seul Montpellier nous a battus au COSEC Griesmar. Avec M'Gannem ou Tej, notamment, on faisait peur aux autres équipes quand elles venaient à Sélestat!"

Mais vient le moment où il est temps de progresser, de connaître autre chose. Micka se fait un nom parmi les jeunes gardiens français et intéresse plusieurs clubs. Créteil notamment, mais surtout Chambéry. "Aller à Chambéry, c'était la possibilité de jouer des titres et, par dessus tout, de connaître la Ligue des Champions. C'est magnifique à jouer, un tel niveau de jeu, c'est transcendant." Dans cette compétition, les Savoyards ont connu le très bon, victoires à Celje et Zagreb et le beaucoup moins bon, défaite de 15 buts à Rhein-Neckar. "Etre régulier en LDC, c'est très difficile. On va le voir sur cet Euro Tournoi d'ailleurs car la plupart des équipes aspirent au final four de la compétition."

Progressant en club, Mickaël lorgne aussi du côté des Bleus. "C'est un objectif à long terme car Thierry Omeyer est monstrueux et le sera encore quelques années. En tout cas, je vais tout faire pour y arriver!". A défaut des Bleus, le Chambérien a connu leur antichambre, l'équipe de France A', à l'occasion des derniers Jeux méditérranéens avec au bout du compte, une finale perdue contre la Bosnie.

Quelles perspectives pour cette saison avec Chambéry? "Si on perd Daniel Narcisse (Kiel?), ce sera un coup dur, il sera difficile voire impossible à remplacer. Mais le groupe commence à bien se connaître et si on n'a pas les mêmes problèmes de blessures que la saison dernière, on devrait pouvoir tirer notre épingle du jeu. Bon, c'est vrai, on est quand même un peu dans le flou..."

Eric Seyller

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mercredi 26 août 2009 - Handzone

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Difficile d'échapper au handball quand papa, maman et le grand frère y sont déjà impliqués. Mickaël Robin est tombé dans la marmite alors qu'il avait à 5 ans à peine... C'est à la SP Neuhof qu'il touche ses premiers ballons. Il fait son peit bonhomme de chemin puisqu'il y visite toutes les catégories de jeunes ou presque: "La SPN était un club familial et sympa, j'y ai gardé les buts jusqu'à 16 ans." Euh au fait, pourquoi gardien? "En fait, je n'en sais rien. Ca s'est fait comme ça. Peut-être parce que c'était le poste où je me débrouillais le mieux..."

Donc, le Neuhof jusqu'à 16 ans et le départ pour l'équipe réserve de Sélestat qui évolue en N2. C'est là que tout s'accélère. Au bout de six mois, il intègre l'équipe 1 en D1. "Je n'avais aucune idée que ça irait aussi vite! J'ai fait les matches aller avec la "deux" et les matches retour avec la "une"!

Pas facile de jouer dans la cour des grands à 16 ans, surtout à un poste comme celui de gardien. Igor Tchoumak, le gardien n°1 du SCS à l'époque va le prendre en mains: "C'était un des meilleurs gardiens au monde. Il m'a beaucoup fait bosser, m'a apporté son expérience. En fait, il me faisait plus travailler qu'il ne bossait lui-même! Ca reste un grand souvenir!"

Micka passe six saisons à Sélestat, six saisons ponctuées de bas et de hauts: "Le top fut la saison où nous avons fini 6e de D1. On battait tout le monde à domicile, seul Montpellier nous a battus au COSEC Griesmar. Avec M'Gannem ou Tej, notamment, on faisait peur aux autres équipes quand elles venaient à Sélestat!"

Mais vient le moment où il est temps de progresser, de connaître autre chose. Micka se fait un nom parmi les jeunes gardiens français et intéresse plusieurs clubs. Créteil notamment, mais surtout Chambéry. "Aller à Chambéry, c'était la possibilité de jouer des titres et, par dessus tout, de connaître la Ligue des Champions. C'est magnifique à jouer, un tel niveau de jeu, c'est transcendant." Dans cette compétition, les Savoyards ont connu le très bon, victoires à Celje et Zagreb et le beaucoup moins bon, défaite de 15 buts à Rhein-Neckar. "Etre régulier en LDC, c'est très difficile. On va le voir sur cet Euro Tournoi d'ailleurs car la plupart des équipes aspirent au final four de la compétition."

Progressant en club, Mickaël lorgne aussi du côté des Bleus. "C'est un objectif à long terme car Thierry Omeyer est monstrueux et le sera encore quelques années. En tout cas, je vais tout faire pour y arriver!". A défaut des Bleus, le Chambérien a connu leur antichambre, l'équipe de France A', à l'occasion des derniers Jeux méditérranéens avec au bout du compte, une finale perdue contre la Bosnie.

Quelles perspectives pour cette saison avec Chambéry? "Si on perd Daniel Narcisse (Kiel?), ce sera un coup dur, il sera difficile voire impossible à remplacer. Mais le groupe commence à bien se connaître et si on n'a pas les mêmes problèmes de blessures que la saison dernière, on devrait pouvoir tirer notre épingle du jeu. Bon, c'est vrai, on est quand même un peu dans le flou..."

Eric Seyller

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