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Un St Cyr rayonnant

ProLigue

samedi 10 octobre 2009 - © François Dasriaux

 3 min 53 de lecture

A l’évidence, le choc de la 5° journée de D2M se passait sur les rives du Cher, tout près de Tours et plus exactement à Saint Cyr sur Loire, candidat affiché à la montée qui accueillait le Paris HB encore plus désireux de remonter mais un peu bloqué ces dernières semaines par un échec cinglant à Billère et un nul compliqué à vivre face à Nancy.

Un Rabah Royal
Avec toute la somme de doute que pouvaient engendrer ces résultats, Paris loupait complètement son entame de match. Enfin, il faut dire que le SCT l’y aidait largement. Combatifs, solides et extrêmement opportunistes dans le jeu, les hommes de François Berthier trouvait en Rabah Soudani l’arme parfaite pour clouer au sol les espoirs parisiens. En contre-attaque, sur décalage, en rentrée en 2° pivot, l’ailier droit de Saint Cyr faisait mouche à tout coup et trop souvent pour que Paris puisse se sortir la tête de l’eau. 7 minutes, 7 buts encaissés dont 4 de l’homme à tout faire saint-cyrien. Le pire pour Paris c’est qu’il n’aillait pas s’arrêter là, l’ancien Lillois étant l’homme de base de la victoire finale avec un 13/16 final royal.

Un champion du Monde ça aide
Bien évidemment cette entame de match était presque trop belle pour être vraie et surtout durer et perdurer. Paris a une somme de talents qui n’a pas d’égal en D2M, dont l’un dont on peut se demander encore ce qu’il fait à ce niveau, c’est Cédric Sorhaindo… Le pivot des champions du Monde allait illustrer la révolte parisienne à lui tout seul. Remontant les pendules en défense, marquant ou provoquant des jets de 7 mètres à chaque ballon touché, le pivot parisien provoquait l’arrêt de l’hémorragie. Malheureusement pour lui et ses couleurs, cela ne suffisait pas pour véritablement revenir dans la course à la gagne, Rabah Soudani parfaitement aidé par Skander Bouchakara permettait au SCT de répondre quasiment du tac au tac au PHB. Résultat à la pause, Paris traînait toujours après ses 5 buts de retard.

10 minutes de doute très partagé
Si Paris avait sa chance de revenir totalement dans le match, c’était en prenant la seconde mi-temps à la hussarde. Les hommes d’Olivier Girault essayaient beaucoup, Nicolas Claire positivait et donnait des couleurs à Paris, le 5-2 qui en découlait faisait trembler les 1000 spectateurs de la salle Guy Drut, sauf que bien que pliant, se posant beaucoup de questions après avoir dominé la première mi-temps de la tête et des épaules, le SCT faisait le dos  rond et bricolait avec tout ce qu’il lui passait dans les mains, Paris gaspillant trop de munitions pour complètement refaire son retard.

Michal prend la main et El Magnifico distribue
Il fallait bien que la machine arrête de hoqueter de partout pour le SCT et Paris n’ayant pas su profiter du gros coup de mou des locaux, le redémarrage allait lui faire définitivement mal à la tête. Michal Baran distillant et prenant ses responsabilités, Rabah Soudani qui remet la machine à buts en route et de nouveau Paris se retrouvait à 5 buts et la tête basse. Ne trouvant toujours pas de liant collectif, survivant sur des coups de dés de Kevynn Nyokas ou bien évidemment de Cédric Sorhaindo ou Nicolas Claire, ce qui devait arriver arriva. Le SCT finissait par s’envoler au score pour ne plus jamais être inquiété, José Hernandez Pola, très partageur depuis le début du match en profitant pour s’offrir un joli show de fin de match, même si Paris réduisait à ses fameux 5 buts la marge avec un 4-0 final très joli mais inutile pour la victoire. Peut-être que ces 4 buts concédés en 2 minutes auront leur importance lors du décompte final, mais pas suffisant pour gâcher la fête du jour.

Si Saint Cyr se remet parfaitement dans la course à la montée avec cette belle victoire et un groupe qui se façonne match après match et qui rayonne de joie de vivre,  pour le PHB on ne peut pas en dire autant… Avec deux défaites et un nul en 5 journées, les choses semblent bien mal parties. Le talent est là c’est évident, l’envie pas totalement partagée par tout le monde et le collectif semble bien absent même si cette absence arrive à se cacher derrière ses individualités.

A Saint-Cyr, Salle Guy Drut
Le 9 octobre 2009 à 20h30
Saint-Cyr Touraine – Paris HB : 37 – 32 (Mi-temps : 17-12)
1000 spectateurs
Arbitres :
MM IMLOUL Philippe et LITOU Claude

Statistiques du match

Un St Cyr rayonnant 

ProLigue

samedi 10 octobre 2009 - © François Dasriaux

 3 min 53 de lecture

A l’évidence, le choc de la 5° journée de D2M se passait sur les rives du Cher, tout près de Tours et plus exactement à Saint Cyr sur Loire, candidat affiché à la montée qui accueillait le Paris HB encore plus désireux de remonter mais un peu bloqué ces dernières semaines par un échec cinglant à Billère et un nul compliqué à vivre face à Nancy.

Un Rabah Royal
Avec toute la somme de doute que pouvaient engendrer ces résultats, Paris loupait complètement son entame de match. Enfin, il faut dire que le SCT l’y aidait largement. Combatifs, solides et extrêmement opportunistes dans le jeu, les hommes de François Berthier trouvait en Rabah Soudani l’arme parfaite pour clouer au sol les espoirs parisiens. En contre-attaque, sur décalage, en rentrée en 2° pivot, l’ailier droit de Saint Cyr faisait mouche à tout coup et trop souvent pour que Paris puisse se sortir la tête de l’eau. 7 minutes, 7 buts encaissés dont 4 de l’homme à tout faire saint-cyrien. Le pire pour Paris c’est qu’il n’aillait pas s’arrêter là, l’ancien Lillois étant l’homme de base de la victoire finale avec un 13/16 final royal.

Un champion du Monde ça aide
Bien évidemment cette entame de match était presque trop belle pour être vraie et surtout durer et perdurer. Paris a une somme de talents qui n’a pas d’égal en D2M, dont l’un dont on peut se demander encore ce qu’il fait à ce niveau, c’est Cédric Sorhaindo… Le pivot des champions du Monde allait illustrer la révolte parisienne à lui tout seul. Remontant les pendules en défense, marquant ou provoquant des jets de 7 mètres à chaque ballon touché, le pivot parisien provoquait l’arrêt de l’hémorragie. Malheureusement pour lui et ses couleurs, cela ne suffisait pas pour véritablement revenir dans la course à la gagne, Rabah Soudani parfaitement aidé par Skander Bouchakara permettait au SCT de répondre quasiment du tac au tac au PHB. Résultat à la pause, Paris traînait toujours après ses 5 buts de retard.

10 minutes de doute très partagé
Si Paris avait sa chance de revenir totalement dans le match, c’était en prenant la seconde mi-temps à la hussarde. Les hommes d’Olivier Girault essayaient beaucoup, Nicolas Claire positivait et donnait des couleurs à Paris, le 5-2 qui en découlait faisait trembler les 1000 spectateurs de la salle Guy Drut, sauf que bien que pliant, se posant beaucoup de questions après avoir dominé la première mi-temps de la tête et des épaules, le SCT faisait le dos  rond et bricolait avec tout ce qu’il lui passait dans les mains, Paris gaspillant trop de munitions pour complètement refaire son retard.

Michal prend la main et El Magnifico distribue
Il fallait bien que la machine arrête de hoqueter de partout pour le SCT et Paris n’ayant pas su profiter du gros coup de mou des locaux, le redémarrage allait lui faire définitivement mal à la tête. Michal Baran distillant et prenant ses responsabilités, Rabah Soudani qui remet la machine à buts en route et de nouveau Paris se retrouvait à 5 buts et la tête basse. Ne trouvant toujours pas de liant collectif, survivant sur des coups de dés de Kevynn Nyokas ou bien évidemment de Cédric Sorhaindo ou Nicolas Claire, ce qui devait arriver arriva. Le SCT finissait par s’envoler au score pour ne plus jamais être inquiété, José Hernandez Pola, très partageur depuis le début du match en profitant pour s’offrir un joli show de fin de match, même si Paris réduisait à ses fameux 5 buts la marge avec un 4-0 final très joli mais inutile pour la victoire. Peut-être que ces 4 buts concédés en 2 minutes auront leur importance lors du décompte final, mais pas suffisant pour gâcher la fête du jour.

Si Saint Cyr se remet parfaitement dans la course à la montée avec cette belle victoire et un groupe qui se façonne match après match et qui rayonne de joie de vivre,  pour le PHB on ne peut pas en dire autant… Avec deux défaites et un nul en 5 journées, les choses semblent bien mal parties. Le talent est là c’est évident, l’envie pas totalement partagée par tout le monde et le collectif semble bien absent même si cette absence arrive à se cacher derrière ses individualités.

A Saint-Cyr, Salle Guy Drut
Le 9 octobre 2009 à 20h30
Saint-Cyr Touraine – Paris HB : 37 – 32 (Mi-temps : 17-12)
1000 spectateurs
Arbitres :
MM IMLOUL Philippe et LITOU Claude

Statistiques du match

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