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Chambéry tord le cou à son passé

Champion's League

vendredi 6 novembre 2009 - © François Dasriaux

 3 min 45 de lecture

Retour à Mannheim pour Chambéry, avec on ne pouvait l’oublier, encore en mémoire, l’énorme déculottée de la saison dernière dans la même salle. En plus il fallait faire sans Laurent Busselier victime d’une entorse et Benjamin Gille grippé. Mais au-delà de tout cela, il était aussi très clair que le CSH n’ambitionnait pas totalement de prendre une option sur la qualification en Allemagne, mais sait on jamais, Mannheim n’est pas impérial en ce début de saison avec notamment un nul concédé face aux Polonais de Kielce et une 5° place en Bundesliga un peu loin des ambitions du club.

Forts de cette certitude qu’ils n’avaient rien à perdre et un peu à gagner, les Chambériens arrivaient à parfaitement entamer la rencontre d’hésitant pas à prendre leur chance de loin avec notamment le bras de Bertrand Roiné. Si l’attaque était bien dans le coup, la défense sans son guide Benjamin Gille avait quelques problèmes pour s’opposer au jeu rapide des Allemands, mais dans la mesure ou Mannheim n’arrivait pas à emballer le match, tout se déroulait comme en pente douce pour Chambéry, parfaitement à l’aise dans ce jeu sans gros temps forts. Restait à prendre la mesure de l’ami Henning Fritz qui après un début de match timide mettait la machine en chauffe ce qui permettait au Rhein Neckar Lowën de prendre les rênes du match au bout d’un gros quart d’heure.

La bonne nouvelle était que Cyril Dumoulin faisait quasi jeu égal avec le mythique gardien de Mannheim, la mauvaise était que l’attaque perdait légèrement les pédales et que la défense avait toujours autant de problème à contrer les doubles mètres teutons. Cela aurait pu coûter même très cher à Chambéry si l’équipe allemande eut possédé un vrai jeu offensif digne de la kyrielle de talents alignés. Mais sans vrai meneur de jeu, Mannheim n’arrivait pas à concrétiser sa vraie domination dans le jeu et Bertrand Roiné arrivait à faire fructifier le minimum vital pour que la mi-temps ne se finisse qu’avec 3 buts de retard pour les Savoyards, de quoi envisager la suite avec un peu d’optimisme mais pas trop.

Pas trop et surtout douché d’entrée de seconde mi-temps en 5 minutes, Chambéry subissait l’avalanche que les hommes d’Ola Lindgren avaient manqué en première période en signant in 7-0 qui assommait les plus belles ambitions du CSH. La peur de la raclée semblait présente dans les esprits des hommes de Philippe Gardent qui jouaient avec le frein à main en attaque. Heureusement, cette peur devenant de plus en plus présente, elle allait débloquer les neurones savoyards engourdis. Plus dynamiques en défense, plus agressifs en attaque à l’image du jeune Yannick Palma osant dès son entrée, Chambéry revenait un peu dans le match avec un -4 ouvrant beaucoup plus de possibilités pour la suite de la rencontre.

Mannheim arrivait à endiguer la révolte française, mais n’arrivait plus à refaire un écart, les 4 ou 5 buts d’avance étaient quand même assez confortables mais ne garantissait absolument rien pour la fin du match. Le joli réveil de Gabor Czaszar allié au bras de Bertrand Roiné plus la vitesse de Yannick Palma et la correction en pouvait plus être de mise, restait juste à essayer de finir au mieux pour grappiller un petit quelque chose si possible. Mickaël Robin venu au relais de Cyril Dumoulin s’y mettait lui aussi et malgré Karol Bielecki qui rivalisait en puissance avec Bertrand Roiné, Chambéry était au contact dans le money time. Complètement harassés après leur match en effectif réduit, les Chambériens ne lâchaient rien et bénéficiaient de ce petit surplus de chance quand Myrhol mettait son dernier tir sur la barre, donnant le temps à Chambéry de sortir la chasuble, de prendre le temps et d’arracher le match nul sur un tir venu d’ailleurs de Yannick Palma après que Gabor Czaszar ait fait le boulot pour faire revenir tout son monde.

Les fantômes de la saison dernière se sont fait tordre le cou et ce petit point pourrait bien rapporter gros, Si Veszprém et Kielce font le boulot ce week-end, le CSH finira les matches aller de cette poule en position de qualifié.

A Karlsruhe, Europe Arena
Le 5 novembre 2009 à
Rhein Neckar Lowën – Chambéry SH : 31 – 31 (Mi-temps : 16-13)
3 300 Spectateurs
Arbitres :
MM Nenad Nikolic et Dusan Stojkovic (Serbie)

Statistiques du match à suivre…

Chambéry tord le cou à son passé 

Champion's League

vendredi 6 novembre 2009 - © François Dasriaux

 3 min 45 de lecture

Retour à Mannheim pour Chambéry, avec on ne pouvait l’oublier, encore en mémoire, l’énorme déculottée de la saison dernière dans la même salle. En plus il fallait faire sans Laurent Busselier victime d’une entorse et Benjamin Gille grippé. Mais au-delà de tout cela, il était aussi très clair que le CSH n’ambitionnait pas totalement de prendre une option sur la qualification en Allemagne, mais sait on jamais, Mannheim n’est pas impérial en ce début de saison avec notamment un nul concédé face aux Polonais de Kielce et une 5° place en Bundesliga un peu loin des ambitions du club.

Forts de cette certitude qu’ils n’avaient rien à perdre et un peu à gagner, les Chambériens arrivaient à parfaitement entamer la rencontre d’hésitant pas à prendre leur chance de loin avec notamment le bras de Bertrand Roiné. Si l’attaque était bien dans le coup, la défense sans son guide Benjamin Gille avait quelques problèmes pour s’opposer au jeu rapide des Allemands, mais dans la mesure ou Mannheim n’arrivait pas à emballer le match, tout se déroulait comme en pente douce pour Chambéry, parfaitement à l’aise dans ce jeu sans gros temps forts. Restait à prendre la mesure de l’ami Henning Fritz qui après un début de match timide mettait la machine en chauffe ce qui permettait au Rhein Neckar Lowën de prendre les rênes du match au bout d’un gros quart d’heure.

La bonne nouvelle était que Cyril Dumoulin faisait quasi jeu égal avec le mythique gardien de Mannheim, la mauvaise était que l’attaque perdait légèrement les pédales et que la défense avait toujours autant de problème à contrer les doubles mètres teutons. Cela aurait pu coûter même très cher à Chambéry si l’équipe allemande eut possédé un vrai jeu offensif digne de la kyrielle de talents alignés. Mais sans vrai meneur de jeu, Mannheim n’arrivait pas à concrétiser sa vraie domination dans le jeu et Bertrand Roiné arrivait à faire fructifier le minimum vital pour que la mi-temps ne se finisse qu’avec 3 buts de retard pour les Savoyards, de quoi envisager la suite avec un peu d’optimisme mais pas trop.

Pas trop et surtout douché d’entrée de seconde mi-temps en 5 minutes, Chambéry subissait l’avalanche que les hommes d’Ola Lindgren avaient manqué en première période en signant in 7-0 qui assommait les plus belles ambitions du CSH. La peur de la raclée semblait présente dans les esprits des hommes de Philippe Gardent qui jouaient avec le frein à main en attaque. Heureusement, cette peur devenant de plus en plus présente, elle allait débloquer les neurones savoyards engourdis. Plus dynamiques en défense, plus agressifs en attaque à l’image du jeune Yannick Palma osant dès son entrée, Chambéry revenait un peu dans le match avec un -4 ouvrant beaucoup plus de possibilités pour la suite de la rencontre.

Mannheim arrivait à endiguer la révolte française, mais n’arrivait plus à refaire un écart, les 4 ou 5 buts d’avance étaient quand même assez confortables mais ne garantissait absolument rien pour la fin du match. Le joli réveil de Gabor Czaszar allié au bras de Bertrand Roiné plus la vitesse de Yannick Palma et la correction en pouvait plus être de mise, restait juste à essayer de finir au mieux pour grappiller un petit quelque chose si possible. Mickaël Robin venu au relais de Cyril Dumoulin s’y mettait lui aussi et malgré Karol Bielecki qui rivalisait en puissance avec Bertrand Roiné, Chambéry était au contact dans le money time. Complètement harassés après leur match en effectif réduit, les Chambériens ne lâchaient rien et bénéficiaient de ce petit surplus de chance quand Myrhol mettait son dernier tir sur la barre, donnant le temps à Chambéry de sortir la chasuble, de prendre le temps et d’arracher le match nul sur un tir venu d’ailleurs de Yannick Palma après que Gabor Czaszar ait fait le boulot pour faire revenir tout son monde.

Les fantômes de la saison dernière se sont fait tordre le cou et ce petit point pourrait bien rapporter gros, Si Veszprém et Kielce font le boulot ce week-end, le CSH finira les matches aller de cette poule en position de qualifié.

A Karlsruhe, Europe Arena
Le 5 novembre 2009 à
Rhein Neckar Lowën – Chambéry SH : 31 – 31 (Mi-temps : 16-13)
3 300 Spectateurs
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MM Nenad Nikolic et Dusan Stojkovic (Serbie)

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