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Pas deux miracles de suite…

Champion's League

samedi 14 novembre 2009 - © François Dasriaux

 3 min 48 de lecture

Après deux matches vainqueurs mais parfois poussifs en championnat mais surtout leur match nul en Allemagne, Chambéry continuait à arpenter l’Europe en se rendant au fin fond de la Pologne, dans le fief de Kielce, en train de devenir un des poids lourds de la Champion’s League avec des joueurs de la classe de Marius Jurasik, Vitaly Nat l’Ukrainien ou le meneur danois Henrik Knudsen, révélé par ses 15 buts dans le premier match de cette poule face à Velenje. La victoire de l’un ou de l’autre lui donnerait un vrai avantage pour la qualification et le match nul à Mannheim réussi par les deux formations, prouvait qu’elles étaient très proches en terme de potentiel.

Et cet équilibre annoncé était l’apanage du début de match, si l’attaque chambérienne avait quelques problèmes pour s’exprimer, celle de Kielce en avait presque autant pour tromper un Cyril Dumoulin déjà fort à son aise dans le match. Il fallait que Xavier Barachet prenne son intervalle favori et lâche son tir par en dessous pour que le CSH reste au contact de Kielce dans une ambiance très chaude. Chaude comme les blocs défensifs qui étaient les rois de ce début de partie avec un tout petit  5-5 au bout du premier quart d’heure qui montrait que l’on ne jouerait pas sur les grandes envolées à la Kiel ou Montpellier mais plutôt dans le dur et l’acharnement, ce qui n’était pas forcément pour déplaire à Chambéry, plus à l’aise dans le combat que dans son attaque.

Si le premier petit trou était polonais, Chambéry ne tardait à refaire son petit handicap de deux but avec la mise en route du bras de Bertrand Roiné et une petite remise en place du collectif par le temps mort pris par Philippe Gardent, temps mort utile mais qui n’empêchait pas Kielce de prendre feu dans les dernières minutes de la première mi-temps pour prendre de nouveau deux petits buts d’avance. Deux buts, pas la fin du monde, mais les échecs offensifs commençaient à peser un peu trop sur le bloc défensif et il était clair qu’un résultat en Pologne passerait par un réveil de ce côté-là.

Un doublé de Marius Jurasik, un double échec de Grégoire Detrez et le Palais des Sports de Kielce prenait feu en quelques secondes dès l’entame de la seconde période et le troisième échec de Benjamin Massot Pellet toujours en pivot en remettait une couche, dans ses buts Markus Cleverly était en train de mettre les Savoyards au supplice qui pour terminer le décors tirait carrément hors cadre pour ne pas subir les arrêts du gardien de Kielce. Chambéry vivait grosso modo le même cauchemar que Face au Rhein Neckar Lowën en prenant un très compliqué 7-1 en 7 minutes. Restait à espérer un réveil identique à celui face aux Allemands, mais tout cela n’en prenait pas vraiment le chemin.

Pendant que Bogdan Wenta trouvait de très bons relais sur son banc, Philippe Gardent avait beau chercher des solutions, elles ne se trouvaient pas trop à côté de lui. Seul Gabor Csaszar arrivait à trouver la faille mais avec 2 buts en 12 minutes, il ne pouvait contrebalancer la puissance polonaise à lui tout seul. Obstinés à chercher des solutions au pivot quasiment sans préparation, la base arrière chambérienne envoyait son pivot au casse pipe dans une défense 6-0 au centre occupé par un trio de quasi double mètres et annonçant son quintal sur la balance. Même si la défense finissait par se reprendre et l’attaque à trouver enfin des solutions claires, le dernier quart d’heure était entamé avec un débours de 7 buts…

Contrairement à Rhein Neckar Lowën, Kielce ne s’endormait pas sur ses lauriers et dans le sillage d’un Marius Jurasik à tout faire, les hommes de Bogdan Wenta continuaient à imprimer un rythme que Chambéry ne pouvait soutenir. Même si offensivement, il y avait du mieux sur beaucoup de postes, Chambéry subissait totalement l’emprise de leurs adversaires qui caracolaient en tête de 10 buts à 8 minutes du terme de la rencontre. Cette fois ci pas de miracle, Chambéry devait s’incliner, Philippe Gardent lançait sa jeune classe et relançait Cédric Paty dans la fin de match, mais cela ne changeait pas grand-chose au final si ce n’est de finir sur un -9 évitant la dizaine un peu infamante

A Kielce, Palais des Sports
Le 14 novembre 2009 à 19h45
VT Kielce – Chambéry SH : 31 - 22 (Mi-temps : 14-12)
4 000 Spectateurs
Arbitres :
MM Ivan Cacador et Eurico Nicolau (Portugal)

Statistiques du match à suivre…

Pas deux miracles de suite… 

Champion's League

samedi 14 novembre 2009 - © François Dasriaux

 3 min 48 de lecture

Après deux matches vainqueurs mais parfois poussifs en championnat mais surtout leur match nul en Allemagne, Chambéry continuait à arpenter l’Europe en se rendant au fin fond de la Pologne, dans le fief de Kielce, en train de devenir un des poids lourds de la Champion’s League avec des joueurs de la classe de Marius Jurasik, Vitaly Nat l’Ukrainien ou le meneur danois Henrik Knudsen, révélé par ses 15 buts dans le premier match de cette poule face à Velenje. La victoire de l’un ou de l’autre lui donnerait un vrai avantage pour la qualification et le match nul à Mannheim réussi par les deux formations, prouvait qu’elles étaient très proches en terme de potentiel.

Et cet équilibre annoncé était l’apanage du début de match, si l’attaque chambérienne avait quelques problèmes pour s’exprimer, celle de Kielce en avait presque autant pour tromper un Cyril Dumoulin déjà fort à son aise dans le match. Il fallait que Xavier Barachet prenne son intervalle favori et lâche son tir par en dessous pour que le CSH reste au contact de Kielce dans une ambiance très chaude. Chaude comme les blocs défensifs qui étaient les rois de ce début de partie avec un tout petit  5-5 au bout du premier quart d’heure qui montrait que l’on ne jouerait pas sur les grandes envolées à la Kiel ou Montpellier mais plutôt dans le dur et l’acharnement, ce qui n’était pas forcément pour déplaire à Chambéry, plus à l’aise dans le combat que dans son attaque.

Si le premier petit trou était polonais, Chambéry ne tardait à refaire son petit handicap de deux but avec la mise en route du bras de Bertrand Roiné et une petite remise en place du collectif par le temps mort pris par Philippe Gardent, temps mort utile mais qui n’empêchait pas Kielce de prendre feu dans les dernières minutes de la première mi-temps pour prendre de nouveau deux petits buts d’avance. Deux buts, pas la fin du monde, mais les échecs offensifs commençaient à peser un peu trop sur le bloc défensif et il était clair qu’un résultat en Pologne passerait par un réveil de ce côté-là.

Un doublé de Marius Jurasik, un double échec de Grégoire Detrez et le Palais des Sports de Kielce prenait feu en quelques secondes dès l’entame de la seconde période et le troisième échec de Benjamin Massot Pellet toujours en pivot en remettait une couche, dans ses buts Markus Cleverly était en train de mettre les Savoyards au supplice qui pour terminer le décors tirait carrément hors cadre pour ne pas subir les arrêts du gardien de Kielce. Chambéry vivait grosso modo le même cauchemar que Face au Rhein Neckar Lowën en prenant un très compliqué 7-1 en 7 minutes. Restait à espérer un réveil identique à celui face aux Allemands, mais tout cela n’en prenait pas vraiment le chemin.

Pendant que Bogdan Wenta trouvait de très bons relais sur son banc, Philippe Gardent avait beau chercher des solutions, elles ne se trouvaient pas trop à côté de lui. Seul Gabor Csaszar arrivait à trouver la faille mais avec 2 buts en 12 minutes, il ne pouvait contrebalancer la puissance polonaise à lui tout seul. Obstinés à chercher des solutions au pivot quasiment sans préparation, la base arrière chambérienne envoyait son pivot au casse pipe dans une défense 6-0 au centre occupé par un trio de quasi double mètres et annonçant son quintal sur la balance. Même si la défense finissait par se reprendre et l’attaque à trouver enfin des solutions claires, le dernier quart d’heure était entamé avec un débours de 7 buts…

Contrairement à Rhein Neckar Lowën, Kielce ne s’endormait pas sur ses lauriers et dans le sillage d’un Marius Jurasik à tout faire, les hommes de Bogdan Wenta continuaient à imprimer un rythme que Chambéry ne pouvait soutenir. Même si offensivement, il y avait du mieux sur beaucoup de postes, Chambéry subissait totalement l’emprise de leurs adversaires qui caracolaient en tête de 10 buts à 8 minutes du terme de la rencontre. Cette fois ci pas de miracle, Chambéry devait s’incliner, Philippe Gardent lançait sa jeune classe et relançait Cédric Paty dans la fin de match, mais cela ne changeait pas grand-chose au final si ce n’est de finir sur un -9 évitant la dizaine un peu infamante

A Kielce, Palais des Sports
Le 14 novembre 2009 à 19h45
VT Kielce – Chambéry SH : 31 - 22 (Mi-temps : 14-12)
4 000 Spectateurs
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MM Ivan Cacador et Eurico Nicolau (Portugal)

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