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Adieu Branko !

France

jeudi 12 mai 2011 - Handzone

 2 min 39 de lecture

Branko Karabatic nous a quitté. Karabatic, déjà un nom dans le handball international quand il arrive en France, pour défendre les couleurs et entraîner les joueurs d’un club strasbourgeois, l’ASL Robertsau. C’est avec ce club qu’il remporte le premier titre de champion de France en nationale 2. Il marque fortement de son empreinte la structure, la formation, et surtout l’âme de ce club jusqu’au début des années 2000. L’orientation professionnelle de Branko, après un passage à Colmar, le conduit sur les bords de la méditerranée dans un climat proche de sa Croatie natale. Fidèle à lui-même, il y œuvre avec succès.

Evidemment ce Karabatic, toujours disponible, soucieux de construire, de former et de transmettre va nous manquer, mais c’est surtout l’absence de Branko, l’homme, qui va être difficile à vivre. Il a marqué de façon indélébile ceux qui ont eu la chance de le côtoyer et de faire un bout de chemin avec lui.

Arrivé au milieu des années 80, il pose avec conviction et chaleur les jalons de sa vie en France. Son épouse achevant ses études, il vit à Strasbourg au milieu des amitiés  qu’il a su construire dès les premiers jours. Branko sera ensuite rejoint par Lala et son fils Nikola. La famille se complète par la venue de Luka, né à Strasbourg. Branko est le pilier d’une famille exemplaire, unie et solidaire. Les valeurs humaines qui le guident dans la vie, Branko les fait partager à toutes les personnes qui l’entourent. C’est avec joie et fierté que nous voyons Branko et les siens adopter la nationalité française.

De Branko il nous reste des images en vrac. Exemplaire sur le terrain, volontaire et exigeant au milieu de ses joueurs. Debout au milieu d’une nuée de jeunes,  attentif, toujours positif,  encourageant les uns et les autres. Il nous reste les discussions passionnées (parce qu’avec Branko rien ne se fait sans passion) et animées autour de plantureux repas….parlons-en de ces repas. Vrais moments de communion dont Branko tient les commandes du début à la fin, Ils sont la traduction de la générosité et du sens du partage qui anime Branko, de son goût et de son plaisir d’être entouré des gens qu’il aime et qui l’aiment.

Après avoir lutté avec beaucoup de courage et de dignité, il s’est éteint au milieu des siens. Si  Branko n’est plus là où il était, il est désormais partout où seront son épouse et ses enfants. Nos souvenirs émus vont en ce jour à Branko, nos pensées sont pour Lala, Nikola et Luka qui vivent une épreuve bien difficile. Notre place est naturellement à leurs côtés.

Christian Carl
pour
HandZone

Branko Karabatic restait attentif aux moindres faits et gestes de ses fils, Nikola et Luka. En janvier 2009, nous l’avions rencontré pendant le Tournoi de Bercy. Nikola était avec l’équipe de France qui partait quelques jours plus tard, disputer le Mondial en Croatie. La Croatie, là où Branko était né. Et le gardien de l’équipe yougoslave des années 70-80 n’était pas peu fier de voir son aîné perpétuer la tradition…

Propos recueillis par Yves Michel

Adieu Branko ! 

France

jeudi 12 mai 2011 - Handzone

 2 min 39 de lecture

Branko Karabatic nous a quitté. Karabatic, déjà un nom dans le handball international quand il arrive en France, pour défendre les couleurs et entraîner les joueurs d’un club strasbourgeois, l’ASL Robertsau. C’est avec ce club qu’il remporte le premier titre de champion de France en nationale 2. Il marque fortement de son empreinte la structure, la formation, et surtout l’âme de ce club jusqu’au début des années 2000. L’orientation professionnelle de Branko, après un passage à Colmar, le conduit sur les bords de la méditerranée dans un climat proche de sa Croatie natale. Fidèle à lui-même, il y œuvre avec succès.

Evidemment ce Karabatic, toujours disponible, soucieux de construire, de former et de transmettre va nous manquer, mais c’est surtout l’absence de Branko, l’homme, qui va être difficile à vivre. Il a marqué de façon indélébile ceux qui ont eu la chance de le côtoyer et de faire un bout de chemin avec lui.

Arrivé au milieu des années 80, il pose avec conviction et chaleur les jalons de sa vie en France. Son épouse achevant ses études, il vit à Strasbourg au milieu des amitiés  qu’il a su construire dès les premiers jours. Branko sera ensuite rejoint par Lala et son fils Nikola. La famille se complète par la venue de Luka, né à Strasbourg. Branko est le pilier d’une famille exemplaire, unie et solidaire. Les valeurs humaines qui le guident dans la vie, Branko les fait partager à toutes les personnes qui l’entourent. C’est avec joie et fierté que nous voyons Branko et les siens adopter la nationalité française.

De Branko il nous reste des images en vrac. Exemplaire sur le terrain, volontaire et exigeant au milieu de ses joueurs. Debout au milieu d’une nuée de jeunes,  attentif, toujours positif,  encourageant les uns et les autres. Il nous reste les discussions passionnées (parce qu’avec Branko rien ne se fait sans passion) et animées autour de plantureux repas….parlons-en de ces repas. Vrais moments de communion dont Branko tient les commandes du début à la fin, Ils sont la traduction de la générosité et du sens du partage qui anime Branko, de son goût et de son plaisir d’être entouré des gens qu’il aime et qui l’aiment.

Après avoir lutté avec beaucoup de courage et de dignité, il s’est éteint au milieu des siens. Si  Branko n’est plus là où il était, il est désormais partout où seront son épouse et ses enfants. Nos souvenirs émus vont en ce jour à Branko, nos pensées sont pour Lala, Nikola et Luka qui vivent une épreuve bien difficile. Notre place est naturellement à leurs côtés.

Christian Carl
pour
HandZone

Branko Karabatic restait attentif aux moindres faits et gestes de ses fils, Nikola et Luka. En janvier 2009, nous l’avions rencontré pendant le Tournoi de Bercy. Nikola était avec l’équipe de France qui partait quelques jours plus tard, disputer le Mondial en Croatie. La Croatie, là où Branko était né. Et le gardien de l’équipe yougoslave des années 70-80 n’était pas peu fier de voir son aîné perpétuer la tradition…

Propos recueillis par Yves Michel

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