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LNH: Gonzalo Perez de Vargas, un grand d'Espagne

LMSL

lundi 26 mai 2014 - Handzone

 4 min 53 de lecture

Elu meilleur espoir de la saison après seulement une année en France, le gardien Gonzalo Perez de Vargas quitte Toulouse et rentre chez lui, en Espagne. Au Fc Barcelone. Dans le club qui l'a formé et auquel il voue une réelle admiration. Avant de partir, le portier de la Roja a tenu à faire le bilan de son passage en LNH.   

C’est un grand bonhomme plein d’humilité qui va quitter le championnat français. Gonzalo Perez de Vargas laissera un excellent souvenir de son passage en LNH tant par ses qualités de joueur que par son comportement en dehors du terrain. Et ce n’est que juste récompense si ce dimanche, la Nuit du Handball l’a honoré en lui décernant le trophée de meilleur espoir de la saison. Lui aurait préféré concourir dans la catégorie des gardiens de buts mais en France, sur ce poste-là, la concurrence est rude.  L’Espagnol a d’ailleurs fait sourire l’assistance lorsqu’il a relevé qu’à 23 ans et 4 mois, il était temps d’être consacré… Espoir car la limite d’âge pour cette distinction le guettait. Meilleur portier de LNH, il ne le sera pas. En revanche, il termine avec la meilleure évaluation Handzone de la saison et surtout le meilleur pourcentage d’arrêts (40,7 %).

Le FC Barcelone ne se trompe pas et n’a pas attendu plus d’une saison pour rappeler au bercail celui qui avait été formé en Catalogne. Le contrat de trois ans que le jeune Tolédan avait paraphé avec Toulouse lui offrait cette possibilité au terme de chaque saison. Arpad Sterbik sur le point de signer au Vardar Skopje, le Danois Niklas Landin décidant de ne pas quitter l’Allemagne, le "Barça" n’a pas hésité.

Avant de repasser les Pyrénées,  Gonzalo Perez de Vargas, meilleur Espoir masculin de LNH a très naturellement répondu aux questions de Mélody Ramirez, notre correspondante à Toulouse….

Quel bilan tires-tu de ta saison à Toulouse ?
Je dirais plutôt super ! Au niveau sportif on a réussi à faire une saison exceptionnelle, personne ne s’attendait à une telle performance, on a même gagné ce dernier match à Nantes. Individuellement, je pense aussi avoir réussi ma saison. Au début je pensais que ce serait plus difficile, mais je me suis vite adapté, je me suis vite senti bien dans ce groupe et dans la ville.

Penses-tu avoir progressé au Fénix ?
Oui, surtout parce que ce championnat est très exigeant, il te faut être toujours à 100% et tu n’as pas le droit à l’erreur. On a réussi ensemble à gagner beaucoup de matches, y compris à l’extérieur, alors qu’avant personne n’y aurait cru. Même si on a eu une concurrence très forte avec Wesley, on a une moyenne de 16 arrêts par match, ce qui veut dire qu’on a été régulier et c’est important. Je pense que c’est toute l’équipe qui a progressé, pas seulement moi ou les gardiens.

Si tu devais garder un seul bon souvenir, ce serait lequel ?
C’est une question difficile, je me souviens de pas mal de matches à domicile qui sont de très bons souvenirs. Mais je pense que je choisirais le match aller contre Nantes. On avait vécu une semaine difficile avec l’affaire de Jérôme (Fernandez) au Qatar, sa blessure, celle de Danijel (Andjelkovic), Monty (Angel Montoro) qui quitte le club... bref, c'était vraiment une semaine compliquée et on a tout lâché pendant ce match, on s’est vraiment régalé, je n’ai pas le souvenir d’un autre match comme celui-là. 

Un mauvais souvenir ?
Maintenant, je ne peux pas te dire, je suis vraiment ému. Peut-être la défaite en Coupe de France contre le PSG, on avait le match en main à une minute de la fin, mais on ne peut pas se prendre la tête avec ça. On a perdu aux pénalties mais on a fait un beau parcours. C’est cette façon de perdre qui reste un mauvais souvenir, on a perdu à Nantes aussi en Coupe de la Ligue de la même manière. Ce sont les seuls mauvais souvenirs que j’ai, surtout celui de Coupe de France, parce que c’était à domicile, c’est vraiment mon pire souvenir.

Vis tu ton retour à Barcelone comme l'aboutissement d'un rêve ? 
Je suis parti de Barcelone en 2011, mon dernier match c’était la finale de la Coupe d’Europe, je n’ai joué que 10 minutes pour faire souffler les cadres. Pendant ce match j’ai vu ce qu’était le haut niveau et en partant je me suis dit qu’il allait falloir que je travaille très dur pour pouvoir y retourner. Aujourd’hui c’est le cas et je suis très content de retrouver cette équipe, mais en même temps je suis vraiment triste de quitter le groupe de Toulouse qui est incroyable. Mais oui, on peut dire que c’est un rêve que je réalise en revenant au Barça.

Tu vas aussi retrouver ta fiancée qui était restée en Espagne...
Non, cela n’a pas joué car si j’étais resté, elle serait venue jouer me rejoindre. Elle joue au basket ball et elle voulait évoluer en France. Ce sera même plus compliqué pour elle de trouver un club en Catalogne. Ce n’est pas du tout pour ça, j’avais envie de rentrer quelques jours, mais ce n’était pas prévu de rentrer cette année définitivement. J’avais signé pour trois ans à Toulouse, mais il y avait une clause entre les deux clubs qui permettait de me faire rentrer à Barcelone, ça s’est passé comme ça et il n’y a rien à dire…
 
Tu vas retrouver l'Asobal et la Roja...
Quand tu regardes l’effectif de l’équipe d’Espagne, il y a 80% des joueurs qui évoluent en Europe, ceux qui évoluent en Espagne sont au Barça. J’ai réussi à faire partie de l’équipe nationale en jouant en France, donc ce n’est pas vraiment un atout de jouer en Espagne, surtout que l’entraineur est en Pologne.

Le palmarès de la Nuit du Handball, c'est ICI

LNH: Gonzalo Perez de Vargas, un grand d'Espagne  

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lundi 26 mai 2014 - Handzone

 4 min 53 de lecture

Elu meilleur espoir de la saison après seulement une année en France, le gardien Gonzalo Perez de Vargas quitte Toulouse et rentre chez lui, en Espagne. Au Fc Barcelone. Dans le club qui l'a formé et auquel il voue une réelle admiration. Avant de partir, le portier de la Roja a tenu à faire le bilan de son passage en LNH.   

C’est un grand bonhomme plein d’humilité qui va quitter le championnat français. Gonzalo Perez de Vargas laissera un excellent souvenir de son passage en LNH tant par ses qualités de joueur que par son comportement en dehors du terrain. Et ce n’est que juste récompense si ce dimanche, la Nuit du Handball l’a honoré en lui décernant le trophée de meilleur espoir de la saison. Lui aurait préféré concourir dans la catégorie des gardiens de buts mais en France, sur ce poste-là, la concurrence est rude.  L’Espagnol a d’ailleurs fait sourire l’assistance lorsqu’il a relevé qu’à 23 ans et 4 mois, il était temps d’être consacré… Espoir car la limite d’âge pour cette distinction le guettait. Meilleur portier de LNH, il ne le sera pas. En revanche, il termine avec la meilleure évaluation Handzone de la saison et surtout le meilleur pourcentage d’arrêts (40,7 %).

Le FC Barcelone ne se trompe pas et n’a pas attendu plus d’une saison pour rappeler au bercail celui qui avait été formé en Catalogne. Le contrat de trois ans que le jeune Tolédan avait paraphé avec Toulouse lui offrait cette possibilité au terme de chaque saison. Arpad Sterbik sur le point de signer au Vardar Skopje, le Danois Niklas Landin décidant de ne pas quitter l’Allemagne, le "Barça" n’a pas hésité.

Avant de repasser les Pyrénées,  Gonzalo Perez de Vargas, meilleur Espoir masculin de LNH a très naturellement répondu aux questions de Mélody Ramirez, notre correspondante à Toulouse….

Quel bilan tires-tu de ta saison à Toulouse ?
Je dirais plutôt super ! Au niveau sportif on a réussi à faire une saison exceptionnelle, personne ne s’attendait à une telle performance, on a même gagné ce dernier match à Nantes. Individuellement, je pense aussi avoir réussi ma saison. Au début je pensais que ce serait plus difficile, mais je me suis vite adapté, je me suis vite senti bien dans ce groupe et dans la ville.

Penses-tu avoir progressé au Fénix ?
Oui, surtout parce que ce championnat est très exigeant, il te faut être toujours à 100% et tu n’as pas le droit à l’erreur. On a réussi ensemble à gagner beaucoup de matches, y compris à l’extérieur, alors qu’avant personne n’y aurait cru. Même si on a eu une concurrence très forte avec Wesley, on a une moyenne de 16 arrêts par match, ce qui veut dire qu’on a été régulier et c’est important. Je pense que c’est toute l’équipe qui a progressé, pas seulement moi ou les gardiens.

Si tu devais garder un seul bon souvenir, ce serait lequel ?
C’est une question difficile, je me souviens de pas mal de matches à domicile qui sont de très bons souvenirs. Mais je pense que je choisirais le match aller contre Nantes. On avait vécu une semaine difficile avec l’affaire de Jérôme (Fernandez) au Qatar, sa blessure, celle de Danijel (Andjelkovic), Monty (Angel Montoro) qui quitte le club... bref, c'était vraiment une semaine compliquée et on a tout lâché pendant ce match, on s’est vraiment régalé, je n’ai pas le souvenir d’un autre match comme celui-là. 

Un mauvais souvenir ?
Maintenant, je ne peux pas te dire, je suis vraiment ému. Peut-être la défaite en Coupe de France contre le PSG, on avait le match en main à une minute de la fin, mais on ne peut pas se prendre la tête avec ça. On a perdu aux pénalties mais on a fait un beau parcours. C’est cette façon de perdre qui reste un mauvais souvenir, on a perdu à Nantes aussi en Coupe de la Ligue de la même manière. Ce sont les seuls mauvais souvenirs que j’ai, surtout celui de Coupe de France, parce que c’était à domicile, c’est vraiment mon pire souvenir.

Vis tu ton retour à Barcelone comme l'aboutissement d'un rêve ? 
Je suis parti de Barcelone en 2011, mon dernier match c’était la finale de la Coupe d’Europe, je n’ai joué que 10 minutes pour faire souffler les cadres. Pendant ce match j’ai vu ce qu’était le haut niveau et en partant je me suis dit qu’il allait falloir que je travaille très dur pour pouvoir y retourner. Aujourd’hui c’est le cas et je suis très content de retrouver cette équipe, mais en même temps je suis vraiment triste de quitter le groupe de Toulouse qui est incroyable. Mais oui, on peut dire que c’est un rêve que je réalise en revenant au Barça.

Tu vas aussi retrouver ta fiancée qui était restée en Espagne...
Non, cela n’a pas joué car si j’étais resté, elle serait venue jouer me rejoindre. Elle joue au basket ball et elle voulait évoluer en France. Ce sera même plus compliqué pour elle de trouver un club en Catalogne. Ce n’est pas du tout pour ça, j’avais envie de rentrer quelques jours, mais ce n’était pas prévu de rentrer cette année définitivement. J’avais signé pour trois ans à Toulouse, mais il y avait une clause entre les deux clubs qui permettait de me faire rentrer à Barcelone, ça s’est passé comme ça et il n’y a rien à dire…
 
Tu vas retrouver l'Asobal et la Roja...
Quand tu regardes l’effectif de l’équipe d’Espagne, il y a 80% des joueurs qui évoluent en Europe, ceux qui évoluent en Espagne sont au Barça. J’ai réussi à faire partie de l’équipe nationale en jouant en France, donc ce n’est pas vraiment un atout de jouer en Espagne, surtout que l’entraineur est en Pologne.

Le palmarès de la Nuit du Handball, c'est ICI

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