bandeau handzone

France Jeunes: Une large victoire et beaucoup d'espoir

International

mardi 19 août 2014 - © Yves Michel

 5 min 20 de lecture

En s'imposant brillamment (34-18) face à la Pologne, la France se remet en selle pour décrocher un billet pour les demi-finales de l'Euro des moins de 18 ans en Pologne. Pour cela, il lui faudra s'imposer ou faire match nul ce mercredi, face à l'Allemagne.

Ce mardi, la France a non seulement battu la Pologne 34-18 mais elle a également réalisé son meilleur match depuis le début de l'Euro. C'est comme si la défaite face à la Hongrie en phase préliminaire était restée dans toutes les têtes sans pour autant empêcher les jeunes Bleus de croire en leur étoile. Le rêve ressemble à une qualification en demi-finale. Compliqué après cette cinglante défaite vendredi dernier, il est redevenu accessible depuis ce mardi soir. Mais attention, il reste une mission et non des moindres à remplir. Tenir en échec par un nul ou une victoire l'Allemagne qui a sombré face à une imposante équipe de... Hongrie (voir plus bas). Sans le savoir, le jour de l'Assomption, les Tricolores ont chuté face qui sait, aux futurs finalistes voire vainqueurs de la compétition.

Aymeric Minne très aiguisé 

Avant d'aborder chez elle la Pologne, les consignes avaient été simples. Conserver une certaine rigueur sans se priver d'imposer son rythme et sans se compliquer la vie. Les préceptes ont été suivis à la perfection avec comme 1er chef d'orchestre, un certain Aymeric Minne. Dans son rôle de demi-centre, il a été irréprochable. En défense tout d'abord. Les Français avaient choisi d'imposer une 5-1 face à cette attaque polonaise qui possède quelques bons tireurs de loin. En position avancée, le Toulousain formé au Tournefeuille HB a été un défenseur infatigable, véritable sangsue face à son vis à vis. En attaque ensuite, il a su parfaitement distribuer le jeu et profiter des nombreux ballons grappillés pour partir à toutes enjambées. Sa relation avec ses pivots a permis de placer la défense adverse dans un sacré embarras. A la 17ème minute, il a été judicieusement remplacé par Lucas Ferrandier avant de revenir en début de second acte. Le coaching en matière des gardiens a été tout aussi gagnant. D'habitude, c'est Julien Meyer qui débutait. Cette fois, le Sélestadien est resté sur le banc en 1ère période laissant les cages à Florent Bonneau. Et le grand minaret nîmois s'en est très bien sorti même si on lui reprochera un manque de lecture et de déplacement sur quelques tirs lointains. Mais ça, c'est pour lui trouver quelques défauts. En 2ème mi-temps, lorsque son pote d'Alsace a pris le relais, certes l'écart était fait (19-10) mais il n'y avait aucune raison pour que la France ne continue pas sur le même tempo. Le portier qui fait les beaux jours du centre de formation du SAHB (avant d'espérer mieux ?) a montré toute son autorité et a contribué à la fessée infligée aux Polonais.

Réglé presque comme du papier à musique

Car en fait la Pologne, ce mardi, n'a jamais su ou même pu profiter de l'avantage du terrain. Elle est tombée sur une équipe de France morte de faim, percutante dans ses montées de balle et sa finition et surtout inviolable (ou presque) en défense. Très sincèrement, sur le banc tricolore, Eric Quintin et Didier Dinart n'ont eu pratiquement rien à faire. Les temps morts ont été pris presque pour la forme. De leur position, les anciens champions du Monde, Barjot pour l'un, Expert pour l'autre ont apprécié que leurs consignes soient respectées par des jeunes qui ont véritablement pris du plaisir sur le 40x20. Dylan Garain sorti trop tôt après s'être blessé dans le bas du dos a même été élu homme du match ! Mais cette distinction aurait pu revenir à n'importe lequel de ses camarades. Les Bleuets ont pris le large dès la 6ème minute (3-0) et n'ont trouvé personne si ce n'est l'arrière de Gdansk Bartosz Kowalczyk pour déjouer leur vigilance.

Ce succès tombe à point nommé. A la veille donc, d'un rendez-vous décisif face à l'Allemagne (ce mercredi à 17h). Un nul est suffisant aux Français pour basculer en demi-finales. Mais lancés comme ils le sont et en pleine confiance (ce qui n'est plus le cas de leur prochain adversaire), il est fort à parier que les Bouchillou (excellent hier notamment sur la fin de rencontre) et consors ne voudront pas se contenter du partage des points. Cela promet une confrontation musclée !   

Tour principal de l'Euro Jeunes masculin 2014
A Gdynia (Pologne) Groupe 2
France - Pologne  34-18  (MT : 19-10)
Arbitres : Marko Sekilic & Vladimir Jovandic (Serbie)

France : gardiens Bonneau (30' - 9/18) Meyer (30' - 10/18) - Bouchillou (5/6), Mocquais (5/8 dont 2/2 à 7m), Minne (4/6), Mem (4/6), Nozeran (4/5), Garain (4/6), Ferrandier (4/5), Fabregas (2/3), Lenne (1/1), Zahm (1/3), Richardson (0/2), Kounkoud (0/1), Billant, Lagarde

Pologne : gardiens Szot , Skrzyniarz - Kowalczyk (4), Majdzinski (4),Kawka (3), Moryto (2), Rolka (2), Cichochi (1), Brukwicki (1), Janikowski (1), Skibinski, Bekisz, Mastalerz, Wypych, Pietruszko, Mrozowicz

Le Titanic était allemand

Dans le 1er match du groupe, la Hongrie n'a jamais été mise en danger par l'Allemagne qui s'est lourdement inclinée 30-20. Les jeunes de Christian Schwarzer (en photo) n'ont fait illusion que six minutes (2-4) avant de prendre l'eau de toutes parts et encaisser un 9-0 qui en dit long sur la détermination des Magyars. Il faut reconnaître qu'ils ont été parfaitement aidés dans leur conquête par le gardien licencié à Veszprem Gergely Rozsavölgyi, homme du match et rempart infranchissable qui même lorsqu'il est sorti a trouvé en Pasztor, un suppléant au diapason. Jamais les Allemands, certes souvent sanctionnés par la paire arbitrale, n'ont été en mesure de renverser la tendance. L'écart au tableau d'affichage les a rapidement assommés (16-9 à la pause). Ils ont eu beau changer de système défensif, de gardien, rien n'a fonctionné. La Hongrie qui avait balayé la France en match de poule, a continué sur sa lancée en seconde période menant même de onze buts à 6 minutes du terme (28-17). Les remplaçants ont participé à la fête ou devrait-on dire à la démonstration qui leur garantit une qualification en demi-finale. Quant à l'Allemagne, elle a pris un sacré coup de bambou sur la tête, a utilisé son joker et partira dans l'incertitude contre la France.

Tous les résultats complets de cet Euro Jeunes en Pologne, ICI

France Jeunes: Une large victoire et beaucoup d'espoir  

International

mardi 19 août 2014 - © Yves Michel

 5 min 20 de lecture

En s'imposant brillamment (34-18) face à la Pologne, la France se remet en selle pour décrocher un billet pour les demi-finales de l'Euro des moins de 18 ans en Pologne. Pour cela, il lui faudra s'imposer ou faire match nul ce mercredi, face à l'Allemagne.

Ce mardi, la France a non seulement battu la Pologne 34-18 mais elle a également réalisé son meilleur match depuis le début de l'Euro. C'est comme si la défaite face à la Hongrie en phase préliminaire était restée dans toutes les têtes sans pour autant empêcher les jeunes Bleus de croire en leur étoile. Le rêve ressemble à une qualification en demi-finale. Compliqué après cette cinglante défaite vendredi dernier, il est redevenu accessible depuis ce mardi soir. Mais attention, il reste une mission et non des moindres à remplir. Tenir en échec par un nul ou une victoire l'Allemagne qui a sombré face à une imposante équipe de... Hongrie (voir plus bas). Sans le savoir, le jour de l'Assomption, les Tricolores ont chuté face qui sait, aux futurs finalistes voire vainqueurs de la compétition.

Aymeric Minne très aiguisé 

Avant d'aborder chez elle la Pologne, les consignes avaient été simples. Conserver une certaine rigueur sans se priver d'imposer son rythme et sans se compliquer la vie. Les préceptes ont été suivis à la perfection avec comme 1er chef d'orchestre, un certain Aymeric Minne. Dans son rôle de demi-centre, il a été irréprochable. En défense tout d'abord. Les Français avaient choisi d'imposer une 5-1 face à cette attaque polonaise qui possède quelques bons tireurs de loin. En position avancée, le Toulousain formé au Tournefeuille HB a été un défenseur infatigable, véritable sangsue face à son vis à vis. En attaque ensuite, il a su parfaitement distribuer le jeu et profiter des nombreux ballons grappillés pour partir à toutes enjambées. Sa relation avec ses pivots a permis de placer la défense adverse dans un sacré embarras. A la 17ème minute, il a été judicieusement remplacé par Lucas Ferrandier avant de revenir en début de second acte. Le coaching en matière des gardiens a été tout aussi gagnant. D'habitude, c'est Julien Meyer qui débutait. Cette fois, le Sélestadien est resté sur le banc en 1ère période laissant les cages à Florent Bonneau. Et le grand minaret nîmois s'en est très bien sorti même si on lui reprochera un manque de lecture et de déplacement sur quelques tirs lointains. Mais ça, c'est pour lui trouver quelques défauts. En 2ème mi-temps, lorsque son pote d'Alsace a pris le relais, certes l'écart était fait (19-10) mais il n'y avait aucune raison pour que la France ne continue pas sur le même tempo. Le portier qui fait les beaux jours du centre de formation du SAHB (avant d'espérer mieux ?) a montré toute son autorité et a contribué à la fessée infligée aux Polonais.

Réglé presque comme du papier à musique

Car en fait la Pologne, ce mardi, n'a jamais su ou même pu profiter de l'avantage du terrain. Elle est tombée sur une équipe de France morte de faim, percutante dans ses montées de balle et sa finition et surtout inviolable (ou presque) en défense. Très sincèrement, sur le banc tricolore, Eric Quintin et Didier Dinart n'ont eu pratiquement rien à faire. Les temps morts ont été pris presque pour la forme. De leur position, les anciens champions du Monde, Barjot pour l'un, Expert pour l'autre ont apprécié que leurs consignes soient respectées par des jeunes qui ont véritablement pris du plaisir sur le 40x20. Dylan Garain sorti trop tôt après s'être blessé dans le bas du dos a même été élu homme du match ! Mais cette distinction aurait pu revenir à n'importe lequel de ses camarades. Les Bleuets ont pris le large dès la 6ème minute (3-0) et n'ont trouvé personne si ce n'est l'arrière de Gdansk Bartosz Kowalczyk pour déjouer leur vigilance.

Ce succès tombe à point nommé. A la veille donc, d'un rendez-vous décisif face à l'Allemagne (ce mercredi à 17h). Un nul est suffisant aux Français pour basculer en demi-finales. Mais lancés comme ils le sont et en pleine confiance (ce qui n'est plus le cas de leur prochain adversaire), il est fort à parier que les Bouchillou (excellent hier notamment sur la fin de rencontre) et consors ne voudront pas se contenter du partage des points. Cela promet une confrontation musclée !   

Tour principal de l'Euro Jeunes masculin 2014
A Gdynia (Pologne) Groupe 2
France - Pologne  34-18  (MT : 19-10)
Arbitres : Marko Sekilic & Vladimir Jovandic (Serbie)

France : gardiens Bonneau (30' - 9/18) Meyer (30' - 10/18) - Bouchillou (5/6), Mocquais (5/8 dont 2/2 à 7m), Minne (4/6), Mem (4/6), Nozeran (4/5), Garain (4/6), Ferrandier (4/5), Fabregas (2/3), Lenne (1/1), Zahm (1/3), Richardson (0/2), Kounkoud (0/1), Billant, Lagarde

Pologne : gardiens Szot , Skrzyniarz - Kowalczyk (4), Majdzinski (4),Kawka (3), Moryto (2), Rolka (2), Cichochi (1), Brukwicki (1), Janikowski (1), Skibinski, Bekisz, Mastalerz, Wypych, Pietruszko, Mrozowicz

Le Titanic était allemand

Dans le 1er match du groupe, la Hongrie n'a jamais été mise en danger par l'Allemagne qui s'est lourdement inclinée 30-20. Les jeunes de Christian Schwarzer (en photo) n'ont fait illusion que six minutes (2-4) avant de prendre l'eau de toutes parts et encaisser un 9-0 qui en dit long sur la détermination des Magyars. Il faut reconnaître qu'ils ont été parfaitement aidés dans leur conquête par le gardien licencié à Veszprem Gergely Rozsavölgyi, homme du match et rempart infranchissable qui même lorsqu'il est sorti a trouvé en Pasztor, un suppléant au diapason. Jamais les Allemands, certes souvent sanctionnés par la paire arbitrale, n'ont été en mesure de renverser la tendance. L'écart au tableau d'affichage les a rapidement assommés (16-9 à la pause). Ils ont eu beau changer de système défensif, de gardien, rien n'a fonctionné. La Hongrie qui avait balayé la France en match de poule, a continué sur sa lancée en seconde période menant même de onze buts à 6 minutes du terme (28-17). Les remplaçants ont participé à la fête ou devrait-on dire à la démonstration qui leur garantit une qualification en demi-finale. Quant à l'Allemagne, elle a pris un sacré coup de bambou sur la tête, a utilisé son joker et partira dans l'incertitude contre la France.

Tous les résultats complets de cet Euro Jeunes en Pologne, ICI

Dans la même rubrique

  1 2 3 4