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LDC M : Paris s’en sort avec le sourire

Champion's League

dimanche 29 mai 2016 - © François Dasriaux

 6 min 57 de lecture

Après la grosse déconvenue d’hier, les Parisiens ont su rebondir pour dominer une équipe de Kiel peut-être encore plus déçue après sa demi-finale face à Veszprém. Même si tout n’a pas été parfait dans cette rencontre somme toute pour l’honneur, au moins le jeu proposé a été bien plus emballant que la purge de la veille face à Kielce.

D'un de nos envoyés spéciaux à Cologne, François DASRIAUX

On dit souvent que pour jouer il faut être deux, et Kiel s’est prêté au jeu quitte à y perdre une partie de ses illusions de belle fin dans ce week-end sur le Rhin. Toutefois, Alfred Gislason envoyait un 7 de départ plutôt new-look avec les Jaanimaa, Anic, Katsigiannis et autre Mamelund sur le 40x20 pour aller tâter de l’envie parisienne. Et ils vont vite comprendre que Paris, malgré ses presque 17 Millions de budget ne galvauderait pas la prime de 3°, les 150 000 € offert par l’EHF contre 100 000 au 4°. Hansen lâchait le bras d’entrée, Sergiy Onufriyenko était dans tous les bons coups, au point de faire dire à certains observateurs présents à la Lanxess Arena, que finalement, Paris aurait presque intérêt à racheter le contrat de l’Ukrainien au PAUC au vu de la fin de saison remarquable de celui-ci.

Paris y rajoutait un Daniel Narcisse en pleine réussite, un Luc Abalo toujours aussi impressionnant quand il arrive à avoir la balle et une défense revenue aux bonnes vieilles bases de la 6-0, beaucoup plus compacte et dissuasive devant un Thierry Omeyer déjà en mode muraille. Alors, le THW va changer son fusil d’épaule, les Duvjnak, Vujin, Wiencek et autre Landin arrivaient vite aux affaires et très logiquement tout cela s’équilibrait. De quoi donner une première période bien sous tous rapports et surtout donnant de quoi oublier les échecs du samedi aux deux camps de supporters. Niklas Landin se régalait sur les 7 mètres du PSG, Thierry Omeyer sur les tirs des Zèbres où hormis le jeune Dissinger, personne ne trouvait régulièrement la faille. Malheureusement, il manquait un peu de rotations avec la blessure de Nikola Karabatic à l’épaule, la suspension d’Igor Vori pour cause de pétage de plomb caractérisé et sabordage des illusions parisiennes, mais aussi un Robert Gunnarsson qui va pouvoir replier son maillot et le mettre directement dans l’armoire à la fin de ce Final Four, tout comme un William Accambray et ses 42 secondes de jeu en défense ou encore Farudin Melic et ses 3 seconde de jeu pour un 7 mètres sorti par Landin. Alors Kiel en profitait pour refaire son retard et surtout rentrer dans un gros temps fort qui allait les propulser devant au score pour la première fois de la partie à la 42° minute.

Paris était dans un vrai temps faible, butant encore et encore sur un Niklas Landin en pleine réussite, perdant quelques ballons précieux qui permettait au Kielers de se projeter vers le but d’un Thierry Omeyer beaucoup moins en verve et on se disait que les mouches était passées sur l’échine des zèbres. Heureusement Daniel Narcisse allait tenir Paris à bout de bras, le temps que les Onufriyenko, Hansen et compagnie se remettent la tête à l’endroit et cela permettait à Paris de finir en boulet de canon, débordant l’envie des Dissinger, Duvjnak et Vujin d’offrir un dernier cadeau à une Lanxess Arena qui n’attendait pourtant que cela.

Un final souriant avec cette 3° place, certes, on peut dire que Paris aura beaucoup appris et que finalement, cette victoire valide un superbe parcours en Champion’s League cette saison. Reste quand même que cette satanée demi-finale contre Kielce risque de trotter dans pas mal de têtes pendant un long moment.

La réaction de Samuel Honrubia (ailier gauche du PSG)

« C’est quand même une expérience qui laissera un petit goût amer. Il faudra que les copains rebondissent car pour moi, tout cela s’est fini (la saison prochaine, l’ailier gauche quitte le PSG pour Tremblay relégué en Pro D2). C’est une grande chose d’avoir pris part à un tel évènement, on aurait aimé le gagner, il n’y a pour le moment qu’une seule équipe qui l’a fait. Ce n’est pas une fin en soi, l’histoire est ce qu’elle est mais j’espère qu’un autre grand club français parviendra à gagner, que Paris arrivera à soulever ce très beau trophée. »

Benoit Kounkoud: " C'était juste exceptionnel"   par Yves MICHEL

Benoit Kounkoud, le plus jeune de la bande a eu sa part du cadeau. "Noka" Serdarusic l’a sollicité très tôt dans le match et le "gamin de La Source" n’a pas fui ses responsabilités, réalisant un 3 sur 4 (2/2 à l’aile et 1 à 9 m). A la fin du match et même si c’était la petite finale, l’ailier droit du PSG ne boudait pas son plaisir.   

Alors Benoit, tu pourras dire « j’ai joué le Final Four à la Lanxess Arena »
Oui, c’est génial. Toute la planète handball se concentre sur Cologne durant un week-end et toi, tu es là au milieu et tu es acteur de cet évènement. C’était juste exceptionnel. Bon, c’est vrai on a été déçus par notre demi-finale et aujourd’hui, ce qui est bien, c’est qu’on voulait se remettre dedans, relever la tête et ne pas lâcher.

Tu as pris tes responsabilités, complètement décomplexé…
Décomplexé peut-être pas mais c’est toute l’équipe qui était motivée pour assurer cette 3ème place même si au départ, on voulait avoir mieux. A la fin on sort avec des sourires, c’est très positif. Quand on rentre dans l’Arène comme ça avec tout ce monde autour, on ne se pose pas de questions.

Tu l’as dit, ça s’est joué à pas grand-chose pour se qualifier en finale…
En deux jours, on a beaucoup appris. On fait partie des plus grandes équipes européennes et l’objectif c’est de revenir ici au plus vite. On aurait peut-être pu jouer la finale c’est vrai et la gagner, mais bon, c’est comme ça.

Les cadres étaient peut-être plus affectés que vous, les jeunes ?
Non carrément pas. On était tous déçus, on est une équipe, on a travaillé dur, tous ensemble, tout au long de la saison pour cela. Les cadres font la différence, c’est leur rôle. On n’est pas moins concernés. A l’entraînement, en match, on a vécu des choses collectivement. Si hier (samedi) on avait gagné, c’est le groupe tout entier qui aurait gagné.

Jeudi, c’est la remise du titre de champion de France, c’est une consolation ?
Pas du tout ! On va le célébrer comme il faut, il reste quand même un match (contre Aix) à jouer. Il y aura de l’émotion aussi car des joueurs nous quittent et certains, ce sont plus que des coéquipiers. Ce sont des amis, des grands frères. Donc j’espère que ce sera une belle fête.


A Cologne, Lanxess Arena
Dimanche 29 mais 2016 à 15h15
Finale 3/4 de la Ligue des Champions
Paris SG - TWH Kiel : 29 - 27 (MT: 15-11)

19 750 spectateurs
Arbitres :  Jonas Eliasson et Anton Palsson (Islande)

Evolution du score: 4-3 5°, 8-4 10°, 9-6 15°, 12-8 20°, 13-9 25°, 15-11 MT - 17-14 35°, 19-19 40°, 21-23 45°, 23-24 50°, 26-27 55°, 29-27 FT.

Paris SG
Gardiens :
1 Patrice Annonay 1/1 pen.,  16 Thierry Omeyer 14/41 dont 0/3 pen
Joueurs : 4 Fahrudin Melic 0/1, 5 Henrik Møllgaard Jensen 0/2, 6 William Accambray, 11 Benoit Kounkoud 3/4, 18 Robert Gunnarsson, 19 Luc Abalo 2/3, Luka Karabatic 1/3, 24 Mikkel Hansen 10/18 dont 3/4 pen., 25 Daniel Narcisse 5/7, 33 Sergiy Onufryienko 6/8, 34 Samuel Honrubia 1/4, 44 Nikola Karabatic, 90 Jeffrey M'tima 1/1

TWH Kiel
Gardiens : 1 Niklas Landin Jacobsen 16/42 dont 3/6 pen., 29 Nikolas Katsigiannis 0/3
Joueurs : 44 Domagoj Duvnjak 5/11, 9 Erlend Mamelund, 11 Christian Sprenger 2/3, 15 Christian Dissinger 8/12, 17 Patrick Wiencek 3/3, 18 Niclas Ekberg 2/3 pen., 19 Igor Anic, 21 Joan Canellas Reixach 2/4, 23 Rune Dahmke 1/3, 24 Dener Jaanimaa 0/3, 25 Alexander Williams, 33 Dominik Klein 1/2, 34 Ilija Brozovic, 41 Marko Vujin 3/9 dont 1/1 pen.

LDC M : Paris s’en sort avec le sourire 

Champion's League

dimanche 29 mai 2016 - © François Dasriaux

 6 min 57 de lecture

Après la grosse déconvenue d’hier, les Parisiens ont su rebondir pour dominer une équipe de Kiel peut-être encore plus déçue après sa demi-finale face à Veszprém. Même si tout n’a pas été parfait dans cette rencontre somme toute pour l’honneur, au moins le jeu proposé a été bien plus emballant que la purge de la veille face à Kielce.

D'un de nos envoyés spéciaux à Cologne, François DASRIAUX

On dit souvent que pour jouer il faut être deux, et Kiel s’est prêté au jeu quitte à y perdre une partie de ses illusions de belle fin dans ce week-end sur le Rhin. Toutefois, Alfred Gislason envoyait un 7 de départ plutôt new-look avec les Jaanimaa, Anic, Katsigiannis et autre Mamelund sur le 40x20 pour aller tâter de l’envie parisienne. Et ils vont vite comprendre que Paris, malgré ses presque 17 Millions de budget ne galvauderait pas la prime de 3°, les 150 000 € offert par l’EHF contre 100 000 au 4°. Hansen lâchait le bras d’entrée, Sergiy Onufriyenko était dans tous les bons coups, au point de faire dire à certains observateurs présents à la Lanxess Arena, que finalement, Paris aurait presque intérêt à racheter le contrat de l’Ukrainien au PAUC au vu de la fin de saison remarquable de celui-ci.

Paris y rajoutait un Daniel Narcisse en pleine réussite, un Luc Abalo toujours aussi impressionnant quand il arrive à avoir la balle et une défense revenue aux bonnes vieilles bases de la 6-0, beaucoup plus compacte et dissuasive devant un Thierry Omeyer déjà en mode muraille. Alors, le THW va changer son fusil d’épaule, les Duvjnak, Vujin, Wiencek et autre Landin arrivaient vite aux affaires et très logiquement tout cela s’équilibrait. De quoi donner une première période bien sous tous rapports et surtout donnant de quoi oublier les échecs du samedi aux deux camps de supporters. Niklas Landin se régalait sur les 7 mètres du PSG, Thierry Omeyer sur les tirs des Zèbres où hormis le jeune Dissinger, personne ne trouvait régulièrement la faille. Malheureusement, il manquait un peu de rotations avec la blessure de Nikola Karabatic à l’épaule, la suspension d’Igor Vori pour cause de pétage de plomb caractérisé et sabordage des illusions parisiennes, mais aussi un Robert Gunnarsson qui va pouvoir replier son maillot et le mettre directement dans l’armoire à la fin de ce Final Four, tout comme un William Accambray et ses 42 secondes de jeu en défense ou encore Farudin Melic et ses 3 seconde de jeu pour un 7 mètres sorti par Landin. Alors Kiel en profitait pour refaire son retard et surtout rentrer dans un gros temps fort qui allait les propulser devant au score pour la première fois de la partie à la 42° minute.

Paris était dans un vrai temps faible, butant encore et encore sur un Niklas Landin en pleine réussite, perdant quelques ballons précieux qui permettait au Kielers de se projeter vers le but d’un Thierry Omeyer beaucoup moins en verve et on se disait que les mouches était passées sur l’échine des zèbres. Heureusement Daniel Narcisse allait tenir Paris à bout de bras, le temps que les Onufriyenko, Hansen et compagnie se remettent la tête à l’endroit et cela permettait à Paris de finir en boulet de canon, débordant l’envie des Dissinger, Duvjnak et Vujin d’offrir un dernier cadeau à une Lanxess Arena qui n’attendait pourtant que cela.

Un final souriant avec cette 3° place, certes, on peut dire que Paris aura beaucoup appris et que finalement, cette victoire valide un superbe parcours en Champion’s League cette saison. Reste quand même que cette satanée demi-finale contre Kielce risque de trotter dans pas mal de têtes pendant un long moment.

La réaction de Samuel Honrubia (ailier gauche du PSG)

« C’est quand même une expérience qui laissera un petit goût amer. Il faudra que les copains rebondissent car pour moi, tout cela s’est fini (la saison prochaine, l’ailier gauche quitte le PSG pour Tremblay relégué en Pro D2). C’est une grande chose d’avoir pris part à un tel évènement, on aurait aimé le gagner, il n’y a pour le moment qu’une seule équipe qui l’a fait. Ce n’est pas une fin en soi, l’histoire est ce qu’elle est mais j’espère qu’un autre grand club français parviendra à gagner, que Paris arrivera à soulever ce très beau trophée. »

Benoit Kounkoud: " C'était juste exceptionnel"   par Yves MICHEL

Benoit Kounkoud, le plus jeune de la bande a eu sa part du cadeau. "Noka" Serdarusic l’a sollicité très tôt dans le match et le "gamin de La Source" n’a pas fui ses responsabilités, réalisant un 3 sur 4 (2/2 à l’aile et 1 à 9 m). A la fin du match et même si c’était la petite finale, l’ailier droit du PSG ne boudait pas son plaisir.   

Alors Benoit, tu pourras dire « j’ai joué le Final Four à la Lanxess Arena »
Oui, c’est génial. Toute la planète handball se concentre sur Cologne durant un week-end et toi, tu es là au milieu et tu es acteur de cet évènement. C’était juste exceptionnel. Bon, c’est vrai on a été déçus par notre demi-finale et aujourd’hui, ce qui est bien, c’est qu’on voulait se remettre dedans, relever la tête et ne pas lâcher.

Tu as pris tes responsabilités, complètement décomplexé…
Décomplexé peut-être pas mais c’est toute l’équipe qui était motivée pour assurer cette 3ème place même si au départ, on voulait avoir mieux. A la fin on sort avec des sourires, c’est très positif. Quand on rentre dans l’Arène comme ça avec tout ce monde autour, on ne se pose pas de questions.

Tu l’as dit, ça s’est joué à pas grand-chose pour se qualifier en finale…
En deux jours, on a beaucoup appris. On fait partie des plus grandes équipes européennes et l’objectif c’est de revenir ici au plus vite. On aurait peut-être pu jouer la finale c’est vrai et la gagner, mais bon, c’est comme ça.

Les cadres étaient peut-être plus affectés que vous, les jeunes ?
Non carrément pas. On était tous déçus, on est une équipe, on a travaillé dur, tous ensemble, tout au long de la saison pour cela. Les cadres font la différence, c’est leur rôle. On n’est pas moins concernés. A l’entraînement, en match, on a vécu des choses collectivement. Si hier (samedi) on avait gagné, c’est le groupe tout entier qui aurait gagné.

Jeudi, c’est la remise du titre de champion de France, c’est une consolation ?
Pas du tout ! On va le célébrer comme il faut, il reste quand même un match (contre Aix) à jouer. Il y aura de l’émotion aussi car des joueurs nous quittent et certains, ce sont plus que des coéquipiers. Ce sont des amis, des grands frères. Donc j’espère que ce sera une belle fête.


A Cologne, Lanxess Arena
Dimanche 29 mais 2016 à 15h15
Finale 3/4 de la Ligue des Champions
Paris SG - TWH Kiel : 29 - 27 (MT: 15-11)

19 750 spectateurs
Arbitres :  Jonas Eliasson et Anton Palsson (Islande)

Evolution du score: 4-3 5°, 8-4 10°, 9-6 15°, 12-8 20°, 13-9 25°, 15-11 MT - 17-14 35°, 19-19 40°, 21-23 45°, 23-24 50°, 26-27 55°, 29-27 FT.

Paris SG
Gardiens :
1 Patrice Annonay 1/1 pen.,  16 Thierry Omeyer 14/41 dont 0/3 pen
Joueurs : 4 Fahrudin Melic 0/1, 5 Henrik Møllgaard Jensen 0/2, 6 William Accambray, 11 Benoit Kounkoud 3/4, 18 Robert Gunnarsson, 19 Luc Abalo 2/3, Luka Karabatic 1/3, 24 Mikkel Hansen 10/18 dont 3/4 pen., 25 Daniel Narcisse 5/7, 33 Sergiy Onufryienko 6/8, 34 Samuel Honrubia 1/4, 44 Nikola Karabatic, 90 Jeffrey M'tima 1/1

TWH Kiel
Gardiens : 1 Niklas Landin Jacobsen 16/42 dont 3/6 pen., 29 Nikolas Katsigiannis 0/3
Joueurs : 44 Domagoj Duvnjak 5/11, 9 Erlend Mamelund, 11 Christian Sprenger 2/3, 15 Christian Dissinger 8/12, 17 Patrick Wiencek 3/3, 18 Niclas Ekberg 2/3 pen., 19 Igor Anic, 21 Joan Canellas Reixach 2/4, 23 Rune Dahmke 1/3, 24 Dener Jaanimaa 0/3, 25 Alexander Williams, 33 Dominik Klein 1/2, 34 Ilija Brozovic, 41 Marko Vujin 3/9 dont 1/1 pen.

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