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LSL: Bingo veut jouer gagnant à Montpellier

LMSL

jeudi 22 septembre 2016 - © Yves Michel

 4 min 55 de lecture

Arnaud Bingo a choisi de se remettre en question en quittant l'avenir incertain de Tremblay pour découvrir le haut niveau à Montpellier. L'ailier gauche aborde ce jeudi soir à Bougnol, le 1er match officiel de la saison face à Toulouse (sur beIN Sports 1 à 20h45). 

Par Yves MICHEL


Arnaud Bingo aura attendu sept ans pour changer d’air, pour couper le cordon ombilical qui le liait à Tremblay. Sept ans de hauts avec une finale de coupe des coupes et deux places de 3ème en championnat mais surtout de bas avec une descente aux enfers à l’issue de la saison dernière. C’est donc pour se relancer qu’à presque 29 ans (le 12 octobre prochain), le Lyonnais de naissance a répondu favorablement à l’offre de Montpellier.

Signer 3 ans à Montpellier, c’est ce qui pouvait t’arriver de mieux ?
Je suis ravi d’être ici et c’est sans doute le coup de fouet qui me manquait.  A Tremblay, je m’étais habitué inconsciemment à un certain confort et je ne souhaitais pas changer. Une opportunité surtout avec Montpellier, cela ne se refuse pas.  En tout cas et sans faire injure à personne, je ne souhaitais pas évoluer en 2ème division. J’ai décidé d’aller voir ailleurs et je suis persuadé avoir fait le bon choix.

Tu t’es peut-être dit qu’à ton âge, il n’y avait plus de temps à perdre…
Je ne vais pas regretter ce qui s’est passé même si justement à Tremblay, il ne se passait plus rien. J’aurais très bien pu partir à l’étranger (Ciudad Real il y a quelques années, à Barcelone mais aussi en Allemagne) mais j’étais dans une bulle. J’ai enfin ouvert les yeux et je suis désormais tourné vers une autre aventure.

Une aventure qui t’ouvre aussi la Ligue des Champions…
C’est le haut niveau quoi ! Mais ce n’est pas tout de vouloir y participer, il faut vraiment donner une bonne image de soi et de l’équipe. J’ai vraiment envie d’être performant et d’arriver sur les 1ers matches en étant au top de ma forme. Je ne suis pas là pour être spectateur.

L’Europe, c’est inscrit dans les gênes de Montpellier…
Globalement, je sais que ceux qui m’ont fait venir attendent beaucoup plus que ce que j’ai produit les dernières années. La charge de travail n’est plus du tout la même, les joueurs à côté de moi ont changé, l’entraîneur, il y a un environnement qui m’oblige à me surpasser. Il y a plus de pression, plus de rigueur, le moindre détail est important. 

Tu vas partager l’aile gauche avec Michaël Guigou…
Oui et j’en suis ravi. Il n’y aura pas de concurrence entre nous mais une saine émulation. D’ailleurs, c’est la tendance au sein de cette équipe. Il faut que chacun tire l’autre vers le haut.

Sportivement, Montpellier n’est pas encore en place…
Il y avait pas mal de joueurs aux J.O, on a finalement tourné à effectif complet qu’au Trophée des Champions et on n’a pas été ridicule. Paris est au-dessus de tout le monde, après, tout est possible.

Tu as 31 sélections en France « A », tu n’as plus été appelé depuis 3 ans et demi, tu n’y penses plus ?
On me dit qu’à 28 ans, on est en pleine maturité et que tout doit être bien, dans le corps, la tête,… Maintenant, c’est une décision qui ne m’appartient pas uniquement. Je vais faire mon boulot, après, on verra comment cela évolue. Ma performance avec  Montpellier sera aussi déterminante.


                              Andreas Cederholm, une des deux recrues suédoises du Fenix Toulouse

Toulouse a renouvelé ses cadres

Pour un baptême du feu, c’est une affiche criblée de symboles. Tout d’abord pour les Montpelliérains Valentin Porte et Miha Zvizej qui se retrouvent face au club qu’ils ont quitté à l’intersaison. Ensuite, Toulouse est une des trois équipes à avoir battu le MHB à domicile lors du dernier championnat. Les Hauts-Garonnais ont d’ailleurs un début de calendrier assez difficile avec en suivant, la réception de Paris. « Bon ou mauvais, je ne sais pas, s’interroge Pierrick Chelle, en tous cas, les points pris contre ces deux équipes, ce sera des points bonus car elles sont au-dessus de nous et dans la tête finalement, c’est moins compliqué à aborder que des matches à couteaux tirés comme on va en avoir dès la 3ème journée en allant à Nîmes. On va affronter  Montpellier sans complexe, certainement pas la tête basse, en essayant de produire notre jeu. Comme on avait réussi à le faire l’an dernier (succès 32-34).» Voilà deux saisons que le Fénix ne décolle pas de la 2ème partie du classement. La mutation est en marche et le recrutement estival s’en est ressenti. Il a fallu digérer le départ (acté dès janvier 2015) de Valentin Porte et se tourner vers des joueurs capables d’apporter un plus. « La difficulté pour eux, constate leur capitaine, c’est d’assimiler rapidement le projet de jeu, malgré pour certains la barrière de la langue. Il ne fallait surtout pas essayer de remplacer les joueurs qui sont partis, il fallait juste s’adapter et créer une nouvelle identité. » Parmi les nouveautés dans la culture toulousaine, c'est l’arrivée de deux joueurs suédois. « Ils sont très investis et à l’écoute. Techniquement, ils ont des caractéristiques différentes du jeu français, ça peut être aussi un plus. Il y a encore des améliorations à apporter notamment sur la fluidité en attaque car on avait des enclenchements très précis mais on peut surprendre. » Si le pivot Fredric Pettersson est actuellement blessé, le reste de l’équipe et des recrues (Cederholm, Idrissi, Linhart, Ternel et Sole Sala) a commencé à prendre ses marques. Mais c’est au forceps que la semaine dernière, le Fenix a obtenu sa qualification (30-33) pour les 8èmes de finale de la Coupe de la Ligue face à Massy (Proligue).

LSL: Bingo veut jouer gagnant à Montpellier  

LMSL

jeudi 22 septembre 2016 - © Yves Michel

 4 min 55 de lecture

Arnaud Bingo a choisi de se remettre en question en quittant l'avenir incertain de Tremblay pour découvrir le haut niveau à Montpellier. L'ailier gauche aborde ce jeudi soir à Bougnol, le 1er match officiel de la saison face à Toulouse (sur beIN Sports 1 à 20h45). 

Par Yves MICHEL


Arnaud Bingo aura attendu sept ans pour changer d’air, pour couper le cordon ombilical qui le liait à Tremblay. Sept ans de hauts avec une finale de coupe des coupes et deux places de 3ème en championnat mais surtout de bas avec une descente aux enfers à l’issue de la saison dernière. C’est donc pour se relancer qu’à presque 29 ans (le 12 octobre prochain), le Lyonnais de naissance a répondu favorablement à l’offre de Montpellier.

Signer 3 ans à Montpellier, c’est ce qui pouvait t’arriver de mieux ?
Je suis ravi d’être ici et c’est sans doute le coup de fouet qui me manquait.  A Tremblay, je m’étais habitué inconsciemment à un certain confort et je ne souhaitais pas changer. Une opportunité surtout avec Montpellier, cela ne se refuse pas.  En tout cas et sans faire injure à personne, je ne souhaitais pas évoluer en 2ème division. J’ai décidé d’aller voir ailleurs et je suis persuadé avoir fait le bon choix.

Tu t’es peut-être dit qu’à ton âge, il n’y avait plus de temps à perdre…
Je ne vais pas regretter ce qui s’est passé même si justement à Tremblay, il ne se passait plus rien. J’aurais très bien pu partir à l’étranger (Ciudad Real il y a quelques années, à Barcelone mais aussi en Allemagne) mais j’étais dans une bulle. J’ai enfin ouvert les yeux et je suis désormais tourné vers une autre aventure.

Une aventure qui t’ouvre aussi la Ligue des Champions…
C’est le haut niveau quoi ! Mais ce n’est pas tout de vouloir y participer, il faut vraiment donner une bonne image de soi et de l’équipe. J’ai vraiment envie d’être performant et d’arriver sur les 1ers matches en étant au top de ma forme. Je ne suis pas là pour être spectateur.

L’Europe, c’est inscrit dans les gênes de Montpellier…
Globalement, je sais que ceux qui m’ont fait venir attendent beaucoup plus que ce que j’ai produit les dernières années. La charge de travail n’est plus du tout la même, les joueurs à côté de moi ont changé, l’entraîneur, il y a un environnement qui m’oblige à me surpasser. Il y a plus de pression, plus de rigueur, le moindre détail est important. 

Tu vas partager l’aile gauche avec Michaël Guigou…
Oui et j’en suis ravi. Il n’y aura pas de concurrence entre nous mais une saine émulation. D’ailleurs, c’est la tendance au sein de cette équipe. Il faut que chacun tire l’autre vers le haut.

Sportivement, Montpellier n’est pas encore en place…
Il y avait pas mal de joueurs aux J.O, on a finalement tourné à effectif complet qu’au Trophée des Champions et on n’a pas été ridicule. Paris est au-dessus de tout le monde, après, tout est possible.

Tu as 31 sélections en France « A », tu n’as plus été appelé depuis 3 ans et demi, tu n’y penses plus ?
On me dit qu’à 28 ans, on est en pleine maturité et que tout doit être bien, dans le corps, la tête,… Maintenant, c’est une décision qui ne m’appartient pas uniquement. Je vais faire mon boulot, après, on verra comment cela évolue. Ma performance avec  Montpellier sera aussi déterminante.


                              Andreas Cederholm, une des deux recrues suédoises du Fenix Toulouse

Toulouse a renouvelé ses cadres

Pour un baptême du feu, c’est une affiche criblée de symboles. Tout d’abord pour les Montpelliérains Valentin Porte et Miha Zvizej qui se retrouvent face au club qu’ils ont quitté à l’intersaison. Ensuite, Toulouse est une des trois équipes à avoir battu le MHB à domicile lors du dernier championnat. Les Hauts-Garonnais ont d’ailleurs un début de calendrier assez difficile avec en suivant, la réception de Paris. « Bon ou mauvais, je ne sais pas, s’interroge Pierrick Chelle, en tous cas, les points pris contre ces deux équipes, ce sera des points bonus car elles sont au-dessus de nous et dans la tête finalement, c’est moins compliqué à aborder que des matches à couteaux tirés comme on va en avoir dès la 3ème journée en allant à Nîmes. On va affronter  Montpellier sans complexe, certainement pas la tête basse, en essayant de produire notre jeu. Comme on avait réussi à le faire l’an dernier (succès 32-34).» Voilà deux saisons que le Fénix ne décolle pas de la 2ème partie du classement. La mutation est en marche et le recrutement estival s’en est ressenti. Il a fallu digérer le départ (acté dès janvier 2015) de Valentin Porte et se tourner vers des joueurs capables d’apporter un plus. « La difficulté pour eux, constate leur capitaine, c’est d’assimiler rapidement le projet de jeu, malgré pour certains la barrière de la langue. Il ne fallait surtout pas essayer de remplacer les joueurs qui sont partis, il fallait juste s’adapter et créer une nouvelle identité. » Parmi les nouveautés dans la culture toulousaine, c'est l’arrivée de deux joueurs suédois. « Ils sont très investis et à l’écoute. Techniquement, ils ont des caractéristiques différentes du jeu français, ça peut être aussi un plus. Il y a encore des améliorations à apporter notamment sur la fluidité en attaque car on avait des enclenchements très précis mais on peut surprendre. » Si le pivot Fredric Pettersson est actuellement blessé, le reste de l’équipe et des recrues (Cederholm, Idrissi, Linhart, Ternel et Sole Sala) a commencé à prendre ses marques. Mais c’est au forceps que la semaine dernière, le Fenix a obtenu sa qualification (30-33) pour les 8èmes de finale de la Coupe de la Ligue face à Massy (Proligue).

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