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LSL: Elohim Prandi choisit son destin et signe à Nîmes

LMSL

dimanche 12 mars 2017 - © Yves Michel

 3 min 57 de lecture

L'US Ivry voulait le conserver mais Elohim Prandi en a décidé autrement. L'arrière de l'équipe de France des moins de 19 ans a signé ce dimanche un contrat le liant dès la saison prochaine à l'USAM Nîmes. Une bonne pioche pour les Gardois qui attirent dans leurs filets un talent très prometteur qui a choisi Handzone pour expliquer son choix.

par Yves MICHEL

« Très sincèrement, je pense avoir fait le meilleur choix .» C'est en prononçant ces quelques mots que ce dimanche, sous le soleil radieux de la cité gardoise, Elohim Prandi (18 ans) a paraphé le contrat qui dès le mois de juillet le liera à l'USAM Nîmes. L'arrière gauche d'Ivry qui depuis le début de la saison a pu s'illustrer dans des matches de Lidl Star Ligue (on a notamment en tête son excellente prestation lors du succès face à Chambéry), a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière naissante. Il aurait pu rester dans le Val-de-Marne puisque le club champion de France 2007 voulait le conserver et lui avait fait une vraie proposition. « J'avais tout simplement envie de changer d'air, de cadre de vie, quitter la région parisienne. J'ai toujours eu un petit coup de cœur pour Nîmes, en plus, Franck Maurice (l'entraîneur de l'USAM) fait partie de ma famille. Il a toujours eu de la bienveillance à mon égard et je pense qu'il peut me faire un peu plus progresserAprès avoir été sollicité par Pays d'Aix, le jeune arrière n'a pas mis trop de temps à répondre favorablement à la proposition nîmoise. Il a signé un bail de quatre ans, la 1ère saison en tant que stagiaire professionnel, les trois suivantes comme pro à part entière. « Il y aura une petite année de transition au niveau administratif mais je serai constamment au contact de l'équipe 1. Devenir pro était l'objectif que je visais. Maintenant, il me faut travailler pour me hisser parmi les meilleurs. Ce qui est important c'est que je sais où je veux aller.» Le fils de Raoul Prandi (plusieurs fois international A, 4ème aux JO d’Atlanta et champion de France en 97 avec... Ivry) et Mezuela Servier  (meilleure demi-centre de sa génération et membre de l’équipe de France dans les années 90) a mesuré tout le chemin qu'il lui reste à parcourir. « Si j'ai commencé à m'affirmer, c'est parce que mes entraîneurs à Ivry, Rastko (Stefanovic) pour l'équipe 1 et Daniel (Hager) pour le centre m'ont fait confiance. Je me sens de mieux en mieux et je suis prêt à relever tous les défis qui se présenteront.» De la suite dans les idées et de l'ambition, Elohim n'en manque certainement pas.   



Les générations dorées du hand tricolore

C’est désormais devenu une règle immuable dans le handball européen. Plus le joueur est jeune et plein d'avenir, plus il est convoité. En France, il y a eu le vivier des 90/91 (Mahé, Grébille, Afgour, Porte) mais c’est surtout la génération 96-97 et la suivante qui affolent les clubs, les dirigeants, les entraîneurs et même les agents dont certains n’hésitent pas à faire la sortie des lycées pour tenter d’attirer vers eux la pépite potentielle. Il y a eu Dika Mem, Aymeric Minne, Melvyn Richardson qui depuis sont passés professionnels et ont signé dans des clubs de renom, Ludovic Fabregas et Yanis Lenne sont à leur tour, sur le point de changer d’horizon et de prendre une dimension hors normes. Mais c’est désormais vers les 16-18 ans que tous les regards sont tournés. Dans l’effectif de l’équipe de France Jeunes, championne d’Europe l’été dernier en Croatie, des noms commencent à émerger et Elohim Prandi en est le parfait exemple. « Représenter mon pays à travers ma passion est excitant et porter le maillot bleu est toujours une fierté, une vraie reconnaissance. J'ai aussi envie de rendre fiers mes parents qui ont porté ce maillot en France ADoté d'un beau gabarit (1.92 pour 90 kg), l'arrière polyvalent qui après s'être essayé au foot et au rugby, a commencé au club de Torcy (Seine et Marne) puis est passé par le pôle de Chartres, n'a jamais déçu ceux qui ont croisé sa route. D'ici juin, il lui reste encore quelques matches sous les couleurs ivryennes en espérant faire encore de larges apparitions en équipe 1. «Bien-sûr je me suis posé la question. Depuis que je leur ai dit que j'allais quitter le club, vont-ils toujours faire appel à moi ? J'en ai discuté avec Rastko et il m'a renouvelé sa confiance. On verra, je ne me prends pas trop la tête avec ça. » Elohim Prandi aura tout le temps ensuite d'envisager son nouvel avenir à l'ombre du Parnasse nîmois.

LSL: Elohim Prandi choisit son destin et signe à Nîmes  

LMSL

dimanche 12 mars 2017 - © Yves Michel

 3 min 57 de lecture

L'US Ivry voulait le conserver mais Elohim Prandi en a décidé autrement. L'arrière de l'équipe de France des moins de 19 ans a signé ce dimanche un contrat le liant dès la saison prochaine à l'USAM Nîmes. Une bonne pioche pour les Gardois qui attirent dans leurs filets un talent très prometteur qui a choisi Handzone pour expliquer son choix.

par Yves MICHEL

« Très sincèrement, je pense avoir fait le meilleur choix .» C'est en prononçant ces quelques mots que ce dimanche, sous le soleil radieux de la cité gardoise, Elohim Prandi (18 ans) a paraphé le contrat qui dès le mois de juillet le liera à l'USAM Nîmes. L'arrière gauche d'Ivry qui depuis le début de la saison a pu s'illustrer dans des matches de Lidl Star Ligue (on a notamment en tête son excellente prestation lors du succès face à Chambéry), a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière naissante. Il aurait pu rester dans le Val-de-Marne puisque le club champion de France 2007 voulait le conserver et lui avait fait une vraie proposition. « J'avais tout simplement envie de changer d'air, de cadre de vie, quitter la région parisienne. J'ai toujours eu un petit coup de cœur pour Nîmes, en plus, Franck Maurice (l'entraîneur de l'USAM) fait partie de ma famille. Il a toujours eu de la bienveillance à mon égard et je pense qu'il peut me faire un peu plus progresserAprès avoir été sollicité par Pays d'Aix, le jeune arrière n'a pas mis trop de temps à répondre favorablement à la proposition nîmoise. Il a signé un bail de quatre ans, la 1ère saison en tant que stagiaire professionnel, les trois suivantes comme pro à part entière. « Il y aura une petite année de transition au niveau administratif mais je serai constamment au contact de l'équipe 1. Devenir pro était l'objectif que je visais. Maintenant, il me faut travailler pour me hisser parmi les meilleurs. Ce qui est important c'est que je sais où je veux aller.» Le fils de Raoul Prandi (plusieurs fois international A, 4ème aux JO d’Atlanta et champion de France en 97 avec... Ivry) et Mezuela Servier  (meilleure demi-centre de sa génération et membre de l’équipe de France dans les années 90) a mesuré tout le chemin qu'il lui reste à parcourir. « Si j'ai commencé à m'affirmer, c'est parce que mes entraîneurs à Ivry, Rastko (Stefanovic) pour l'équipe 1 et Daniel (Hager) pour le centre m'ont fait confiance. Je me sens de mieux en mieux et je suis prêt à relever tous les défis qui se présenteront.» De la suite dans les idées et de l'ambition, Elohim n'en manque certainement pas.   



Les générations dorées du hand tricolore

C’est désormais devenu une règle immuable dans le handball européen. Plus le joueur est jeune et plein d'avenir, plus il est convoité. En France, il y a eu le vivier des 90/91 (Mahé, Grébille, Afgour, Porte) mais c’est surtout la génération 96-97 et la suivante qui affolent les clubs, les dirigeants, les entraîneurs et même les agents dont certains n’hésitent pas à faire la sortie des lycées pour tenter d’attirer vers eux la pépite potentielle. Il y a eu Dika Mem, Aymeric Minne, Melvyn Richardson qui depuis sont passés professionnels et ont signé dans des clubs de renom, Ludovic Fabregas et Yanis Lenne sont à leur tour, sur le point de changer d’horizon et de prendre une dimension hors normes. Mais c’est désormais vers les 16-18 ans que tous les regards sont tournés. Dans l’effectif de l’équipe de France Jeunes, championne d’Europe l’été dernier en Croatie, des noms commencent à émerger et Elohim Prandi en est le parfait exemple. « Représenter mon pays à travers ma passion est excitant et porter le maillot bleu est toujours une fierté, une vraie reconnaissance. J'ai aussi envie de rendre fiers mes parents qui ont porté ce maillot en France ADoté d'un beau gabarit (1.92 pour 90 kg), l'arrière polyvalent qui après s'être essayé au foot et au rugby, a commencé au club de Torcy (Seine et Marne) puis est passé par le pôle de Chartres, n'a jamais déçu ceux qui ont croisé sa route. D'ici juin, il lui reste encore quelques matches sous les couleurs ivryennes en espérant faire encore de larges apparitions en équipe 1. «Bien-sûr je me suis posé la question. Depuis que je leur ai dit que j'allais quitter le club, vont-ils toujours faire appel à moi ? J'en ai discuté avec Rastko et il m'a renouvelé sa confiance. On verra, je ne me prends pas trop la tête avec ça. » Elohim Prandi aura tout le temps ensuite d'envisager son nouvel avenir à l'ombre du Parnasse nîmois.

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