La grande finale du tournoi Pictav'Hand a vu Aix en Provence dominer un Cesson qui lui a donné pas mal de fil à retordre. Mais au final, la puissance de la base arrière, le nombre de rotations possibles pour Jérôme Fernandez ont fini par avoir raison de la résistance des "irréductibles". Dans la petite finale, Dijon a étalé sa jeunesse et sa qualité de jeu pour faire déjouer Saran et l'emporter facilement.

Aix a bataillé
Au vu des matches du vendredi, on se disait que les Provençaux du PAUC n’auraient pas trop de problème pour s’imposer dans cette finale poitevine. Cesson avait eu toutes les peines du monde à se débarrasser de Saran, lui-même battu sèchement par Dijon peut de temps avant cette finale. Ce Dijon qu’avait dominé de 10 buts Aix la veille. Bon, c’est peut-être assez simpliste, mais les équilibres dans le hand sont souvent respectés. Sauf que Cesson a fait beaucoup mieux que la veille, et on a même vu par moment que les Bretons avaient largement assez de qualités sur le terrain pour contrarier une équipe européenne cette saison. Il est vrai que Jérôme Fernandez avait quasiment deux lignes d’arrières, une qui se connaît et où les mouvements sont fluides et rapides, l’autre avec Larsen et Stenmalm avec au milieu un Aymeric Minne qui tente de caler son jeu sur ses nouveaux coéquipiers, et là les choses sont moins flamboyantes. Tout cela devrait s’effacer dans le temps, mais sur ce match, on a vu un Cesson assez solide, avec un fond de jeu beaucoup plus percutant que la veille face à Saran et sans un Wesley Pardin encore une fois de gala en première période, on aurait pu voir les Bretons en tête à la pause. La seconde période a été un peu plus complexe pour les Rennais. Deux matches en deux jours, un banc moins fourni qu’a Aix et Christian Gaudin a dû lancer quelques jeunes dans la bataille, avec réussite pour certains, mais qui n’ont pas encore les savoir-faire d’un Luka Mitrovic excellent tout le week-end, un Jean Jacques Acquevillo qui apporte une sacrée percussion.

A Poitiers, Salle Jean Pierre Garnier
Le samedi 1er septembre 2018 à 19h30
Cesson - Aix en Provence : 30 - 26 (Mi-temps : 13-12)
Arbitres : MM Anicet et Ferrandier

Aix en Provence
Gardiens : Pardin 7 arrêts, Baznik 5 arrêts
Joueurs : Andreu 2, Bjornshauge 3,Camarero 4, Dalhaus 2, Derot 3, Goni Leoz 5, Konan 3, Minne 3, Ong 4, Stenmalm 1 .

Cesson
Gardiens : Bucataru, Lettens 9 arrêts
Joueurs : Acquevillo 3, Boalers 3, Derbier 2, Dore 1, Dupont Marion 1, Hochet 3, Kalafut 1, Le Boulaire 2, Mitrovic 5, Villeminot 3, Zmuda 2.

Le Diaporama du match par François Dasriaux

Dijon à la carte jeune
Entre Saran et Dijon, les pronostics étaient assez équilibrés avant le match. Mais les Bourguignons ont développé un tel jeu fait de vitesse, d’engagement de tous les instants et de variété que Saran a dû baisser pavillon de manière assez violente. Car même si Fabien Courtial a économisé ses cadres en seconde période, le -6 final fait un peu désordre pour une équipe qui devait jouer les premiers rôles en ProLigue. Mais si Saran semble armé pour le haut de tableau, si les hommes d’Ulrich Chaduteaud restent sur les mêmes bases que ce que l’on a vu sur ce tournoi, alors ils vont en faire souffrir un paquet. On sait que les matches e préparation et la compétition sont deux choses parfois bien différentes. Mais ce qui frappe, ce ne sont pas quelques individualités qui pourraient s’exprimer face à des défenses un peu moins rudes que ce que la ProLigue peut offrir. Non ce sont des options claires de jeu, un choix de club qui a fait le pari de s’appuyer sur la formation du DBHB. Avec en seuls cadres sur le terrain à Poitiers le trio Becirovic – Naudin (Pierrick) et Poletti et tout le reste à 23 ans ou moins, il y a une osmose dans le jeu qui est évidente et surtout une envie de se passer la balle sans tirer le jeu à soi. Reste à savoir si Saran ne l’a pas joué un peu « Poker menteur », car quand on regarde le début de championnat de ProLigue on s’aperçoit vite que lors de la 1° journée, qui va venir à Orléans défier les hommes de Fabien Courtial : Dijon bien sûr…

A Poitiers, Salle Jean Pierre Garnier
Le samedi 1er septembre 2018 à 17h30
Saran - Dijon : 28-34 (Mi-temps : 13-15)
Arbitres : MM Martin Calvo et Veroncini

Dijon
Gardiens : Hellal 13 arrêts, Diot
Joueurs : Carrière 4, H. Naudin 6, Lemal 1, Li. Pasquet 5, Macharasvili  2, Maguy 3, P. Naudin 7, Poletti 3, Reig Guillen 3, Rondel 2.

Saran
Gardiens : Sierra Mendes 7 arrêts, Blot 5 arrêts
Joueurs : Ambrosino 2, Blot 1,Chema Rodriguez 3, Courtois 3, Drouhin 6, Eymann 1, Gheysen , Kolle 5, Preciado 4, Toupance 2.

Le Diaporama du match par François Dasriaux

Bergerac s’étalonne au mieux
Le handball féminin avait aussi le droit de cité au Pictav’Hand dans cette 2° journée. Avec en match d’ouverture un joli choc de D2F, la D1F étant déjà sur le pont depuis 3 jours, entre Aunis et Bergerac. Et si on attendait Aunis avec son jeu « Tout pour l’attaque », c’est le promu Bergerac qui s’est offert une jolie performance à quelques jours de démarrer sa saison en D2F. Il faut dire que le club périgourdin a bien été aidé par des Rochelaises en mal de calage dans leur jeu rapide et les pertes de balles ont un peu gommé les jolis mouvements réalisés au grand dam d’un Laurent Grammont qui n’a pas trop gouté la performance de ses joueuses. Bergerac a su sans s’affoler gérer les coups de chaud d’Aunis, s’appuyer sur l’expérience des Titou, Hodosi et Kuridza pour arracher une victoire qui pourrait bien lui donner une belle confiance pour le début du championnat.

A Poitiers, Salle Jean Pierre Garnier
Le samedi 1er septembre 2018 à 14h30
Aunis - Bergerac : 27-29 (Mi-temps : 13-14)
Arbitres : MM Martin Calvo et Veroncini

Aunis
Gardiennes : Navas, Sol
Joueuses : Delorme S. 3, Nieto 4, Groo, Nomoko 1, Parmentelat 1, Lopez Martin 6, Michelet 2, Delorma E. 7, Lasserre 1, Braque, Segura 2, Deville.

Bergerac
Gardiennes : Kangah, Hegesippe
Joueuses : Ialomiteanu, Dabo 3, Deschildre 2, Fayemendy 6, Hodosi 6, Ididder, Kuridza 4, Laudu 1, Michel, Titou 7, Ouhdif, Alvarraddo.

Le Diaporama du match par François Dasriaux