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Stéphanie Moreau: "Ma dernière ligne droite !"

LBE

samedi 17 novembre 2007 - Handzone

 6 min 4 de lecture

 Pionnière d’un handball féminin qui voyait pour la première fois une partie d’une talentueuse génération s’expatrier, Stéphanie Moreau, quittait alors les rives de la douce gironde pour affronter les sommets sportifs d’un championnat danois mondialement reconnu.

Après trois années passées dans l’excellence de la bonne société handballistique danoise, Stéphanie Moreau rejoindra donc,  à 33 printemps passé, le championnat français et le club de Merignac pour un ultime challenge avant d’entamer une retraite bien méritée.

 

Y.D : Stéphanie, pourquoi avoir choisi de quitter le championnat que vous appréciez ?

 

S.M :  En fait, je n’ai pas agit sur un coups de tête, mais après 3 années passé ici, je pensais qu’il était important pour moi de revenir jouer en France, et ce à un haut niveau.

Mine de rien, le temps s’est écoulé, et j’arrive je suis plus proche aujourd’hui de ma fin de carrière qu’à son début. De plus, il était important pour moi de préparer ma reconversion tout en jouant au handball. Le moment était donc propice, d’autant que je pense être encore capable de jouer au handball pendant quelques années.

 

Y.D : Après trois années passées içi, au Danemark, comment envisagez vous votre départ, sera-t-il difficile de partir ?

 

S.M : Oui un peu car cela fait trois ans, et pas mal de liens se sont crées. Les années s’écoulant, on profite des effets positifs de l’apprentissage de la langue, lors de cette troisième année. C’est peut être celle dont j’aurai le plus profité. Oui ! Il est difficile de couper les ponts avec cette vie là car on s’y était habitué.

 

Y.D : Quel souvenir garderez vous de ces trois années danoises ?

S.M : En fait je crois que je garderai plutôt le souvenir de cette vie passée içi.

J’y ai rencontré des gens formidables et c’est cela que je vais garder.

J’ai apprécier ces deux années passées sous les couleurs de  Randers : C’était bien, mais içi à Aarhus, j’ai eu la chance d’évoluer avec un encadrement super et des joueuses vraiment sympas. J’ai vraiment apprécié cette dernière saison, même si du niveau handball, nous aurions pu faire mieux.  C’est cela que je garderai du Danemark, son niveua sportif certes, mais surtout les gens et la vie en elle-même. Une atmosphère vraiment très agréable

 

Y.D : Aarhus *, c’est un peu votre ville porte bonheur...

S.M : (Rires)  Oui, on peux dire cela, par rapport à Randers, le niveau de vie en elle-même était plus agréable, Aarhus est une ville étudiante, j’y ai eu la possibilité de rencontrer plus de personnes, plus de français aussi.

 

Y.D : Vous revenez en France, à Mérignac, club pour lequel vous allez jouer, pourquoi avez-vous opté pour ce club ?

 

S.M : J’avais plusieurs possibilités, ici en France, mais aussi d’autres propositions à l’étranger.

J’avais le choix de rester au Danemark, mais mon choix c’est porté sur Mérignac.

Il est vrai qu’à travers ce choix, mon cœur s’est aussi exprimé ; il s’agit de mon ancien club, dans lequel j’ ai vécu de très bons moments jusqu’au jour de mon départ pour l’étranger, mais c’est aussi et surtout un choix par rapport aux perspectives de reconversion. J’y avais une opportunité au niveau professionnel, et si les autres clubs me proposaient des contrats normaux, Mérignac a immédiatement compris ma démarche et c’est cela qui j’ai privilégié.
J’aurai ainsi la possibilité de travailler au service des sports de la mairie de Merignac dans la perspective de ma reconversion professionnelle.

 

Y.D : Sans vouloir vous blesser, au vu des mouvements observés à Mérignac, on pourrait facilement vous imaginer materner cet effectif girondin majoritairement composé de jeunes joueuses…

 

S.M : (Rires) Non ce n’est pas blessant, mais, oui , en effet je pense que cela va me donner un nouveau challenge. J’a toujours évolué dans un groupe ou je me situais dans la moyenne d’age, et là il est vrai que je serai la plus âgée et la plus expérimentée. Je pense donc qu’il sera intéressant de voir ce que je pourrai apporter au groupe : Voir si je suis capable de faire bénéficier aux autres mon expérience.

J’espère pouvoir être bénéfique au groupe, en tous cas, il s’agira d’un très beau challenge pour moi.

 

Y.D : Avec ce challenge personnel, ne craignez vous pas subir une pression supplémentaire ?

 

S.M : Oui je pense, car ce retour en France sera définitif, et j’espère aussi bien terminer içi ma carrière. Il s’agira de ma dernière ligne droite.
C’est aussi pour cela pour ne pas trop penser à cette arrêt de carrière, que j’ai préféré entamer ma reconversion de carrière tout en jouant. Je ne souhaitais pas une transition trop brutale.

 

Y.D : Vous arriverez à Mérignac accompagnée par votre jeune camarade de club : Mathilde Nielsen, il est assez rare de voir une jeune internationale danoise abordé le championnat français, pouvez vous nous expliquer cette surprenante démarche ?

 

S.M : Mathilde souhaitait avoir une expérience à l’étranger, je lui ai donc tout simplement parlé du championnat français et puis cela c’est fait comme cela d’autant que Mérignac a rapidement été intéressé par son profil.

Je pense qu’il était important aussi pour elle que je puisse être disponible pour l’aider et l’encadrer.

Elle devrait sûrement être un peu déstabilisée par notre championnat et par rapport au contraste entre la médiatisation du handball féminin au Danemark et ici en France.

 

 

*A Aarhus, l’équipe de France féminine et Stéphanie Moreau glanèrent en Décembre 2002 la médaille de bronze lors des championnats d’Europe.

Stéphanie Moreau: "Ma dernière ligne droite !" 

LBE

samedi 17 novembre 2007 - Handzone

 6 min 4 de lecture

 Pionnière d’un handball féminin qui voyait pour la première fois une partie d’une talentueuse génération s’expatrier, Stéphanie Moreau, quittait alors les rives de la douce gironde pour affronter les sommets sportifs d’un championnat danois mondialement reconnu.

Après trois années passées dans l’excellence de la bonne société handballistique danoise, Stéphanie Moreau rejoindra donc,  à 33 printemps passé, le championnat français et le club de Merignac pour un ultime challenge avant d’entamer une retraite bien méritée.

 

Y.D : Stéphanie, pourquoi avoir choisi de quitter le championnat que vous appréciez ?

 

S.M :  En fait, je n’ai pas agit sur un coups de tête, mais après 3 années passé ici, je pensais qu’il était important pour moi de revenir jouer en France, et ce à un haut niveau.

Mine de rien, le temps s’est écoulé, et j’arrive je suis plus proche aujourd’hui de ma fin de carrière qu’à son début. De plus, il était important pour moi de préparer ma reconversion tout en jouant au handball. Le moment était donc propice, d’autant que je pense être encore capable de jouer au handball pendant quelques années.

 

Y.D : Après trois années passées içi, au Danemark, comment envisagez vous votre départ, sera-t-il difficile de partir ?

 

S.M : Oui un peu car cela fait trois ans, et pas mal de liens se sont crées. Les années s’écoulant, on profite des effets positifs de l’apprentissage de la langue, lors de cette troisième année. C’est peut être celle dont j’aurai le plus profité. Oui ! Il est difficile de couper les ponts avec cette vie là car on s’y était habitué.

 

Y.D : Quel souvenir garderez vous de ces trois années danoises ?

S.M : En fait je crois que je garderai plutôt le souvenir de cette vie passée içi.

J’y ai rencontré des gens formidables et c’est cela que je vais garder.

J’ai apprécier ces deux années passées sous les couleurs de  Randers : C’était bien, mais içi à Aarhus, j’ai eu la chance d’évoluer avec un encadrement super et des joueuses vraiment sympas. J’ai vraiment apprécié cette dernière saison, même si du niveau handball, nous aurions pu faire mieux.  C’est cela que je garderai du Danemark, son niveua sportif certes, mais surtout les gens et la vie en elle-même. Une atmosphère vraiment très agréable

 

Y.D : Aarhus *, c’est un peu votre ville porte bonheur...

S.M : (Rires)  Oui, on peux dire cela, par rapport à Randers, le niveau de vie en elle-même était plus agréable, Aarhus est une ville étudiante, j’y ai eu la possibilité de rencontrer plus de personnes, plus de français aussi.

 

Y.D : Vous revenez en France, à Mérignac, club pour lequel vous allez jouer, pourquoi avez-vous opté pour ce club ?

 

S.M : J’avais plusieurs possibilités, ici en France, mais aussi d’autres propositions à l’étranger.

J’avais le choix de rester au Danemark, mais mon choix c’est porté sur Mérignac.

Il est vrai qu’à travers ce choix, mon cœur s’est aussi exprimé ; il s’agit de mon ancien club, dans lequel j’ ai vécu de très bons moments jusqu’au jour de mon départ pour l’étranger, mais c’est aussi et surtout un choix par rapport aux perspectives de reconversion. J’y avais une opportunité au niveau professionnel, et si les autres clubs me proposaient des contrats normaux, Mérignac a immédiatement compris ma démarche et c’est cela qui j’ai privilégié.
J’aurai ainsi la possibilité de travailler au service des sports de la mairie de Merignac dans la perspective de ma reconversion professionnelle.

 

Y.D : Sans vouloir vous blesser, au vu des mouvements observés à Mérignac, on pourrait facilement vous imaginer materner cet effectif girondin majoritairement composé de jeunes joueuses…

 

S.M : (Rires) Non ce n’est pas blessant, mais, oui , en effet je pense que cela va me donner un nouveau challenge. J’a toujours évolué dans un groupe ou je me situais dans la moyenne d’age, et là il est vrai que je serai la plus âgée et la plus expérimentée. Je pense donc qu’il sera intéressant de voir ce que je pourrai apporter au groupe : Voir si je suis capable de faire bénéficier aux autres mon expérience.

J’espère pouvoir être bénéfique au groupe, en tous cas, il s’agira d’un très beau challenge pour moi.

 

Y.D : Avec ce challenge personnel, ne craignez vous pas subir une pression supplémentaire ?

 

S.M : Oui je pense, car ce retour en France sera définitif, et j’espère aussi bien terminer içi ma carrière. Il s’agira de ma dernière ligne droite.
C’est aussi pour cela pour ne pas trop penser à cette arrêt de carrière, que j’ai préféré entamer ma reconversion de carrière tout en jouant. Je ne souhaitais pas une transition trop brutale.

 

Y.D : Vous arriverez à Mérignac accompagnée par votre jeune camarade de club : Mathilde Nielsen, il est assez rare de voir une jeune internationale danoise abordé le championnat français, pouvez vous nous expliquer cette surprenante démarche ?

 

S.M : Mathilde souhaitait avoir une expérience à l’étranger, je lui ai donc tout simplement parlé du championnat français et puis cela c’est fait comme cela d’autant que Mérignac a rapidement été intéressé par son profil.

Je pense qu’il était important aussi pour elle que je puisse être disponible pour l’aider et l’encadrer.

Elle devrait sûrement être un peu déstabilisée par notre championnat et par rapport au contraste entre la médiatisation du handball féminin au Danemark et ici en France.

 

 

*A Aarhus, l’équipe de France féminine et Stéphanie Moreau glanèrent en Décembre 2002 la médaille de bronze lors des championnats d’Europe.