bandeau handzone

Saint Cyr avance pas à pas

ProLigue

dimanche 28 février 2010 - © François Dasriaux

 3 min 29 de lecture

Avec la venue d’Aix en Provence, les leaders du SCT entamaient un quarté où ils affronteront en suivant, Aix, Paris, Billère et Nancy. Autant dire que cette série devrait largement influer sur la position finale des joueurs de François Berthier. Sachant que pour cela, ils devaient faire sans leur « Divin Chauve » Laszlo Fulop, touché assez sérieusement au genou, il était évident que le premier étage de cette tour se devait d’être gravi au mieux.

Pourtant, tout annonçait que la venue des Aixois ne serait pas de tout repos, restant sur deux échecs consécutifs, dont un cruel au Val de l'Arc face à Nancy, les hommes de Didier de Samie savaient que lâcher des points en Touraine signifierait quasiment la fin de leurs espoirs de montée. C’est pourtant avec le seul point de la défaite que sont repartis les Aixois, et pour tout dire, cela s’est fait très logiquement, presque normalement, tant la domination du leader n’a pas vraiment pu être contestée sur la durée du match par les visiteurs du soir.

Toujours derrière dès l’entame du match, malgré quelques superbes réactions qui les ramenaient dans le sillage du SCT, les Aixois auront trop souvent manqué de rythme, de percussion et, chose étonnante pour eux, de solidité défensive. Et même si on attendait la première du jeune Julien Lardeux en tant que taulier de la maison, même si Saint Cyr a parfois été assez dispendieux dans les possibilités de tuer le match, Aix n’a pas eu la chance de pouvoir faire basculer la décision. La faute à ce gardien de 21 ans, couvé du regard par son mentor depuis les tribunes, et qui avait à cœur de montrer que son talent peut s’exercer hors de l’ombre de la muraille de Touraine, la faute à un José Hernandez Pola toujours aussi fougueux et spectaculaire, mais qui depuis cette saison peut s’appuyer sur la science du jeu d’un Michal Baran parfait dans la gestion dans ce match.

Alors si on rajoute à cela une défense où « Gégé » Belandjiou règne en maître et où Petr Klimek fait une rentrée pour le moins « apaisante » pour les envies de révolte aixoises, il y en avait un peu trop pour que sur les 60 minutes le PAUC puisse envisager quoi que ce soit. Pourtant avec la révolte orchestrée par un Sid Ali Yaha parfait sur la deuxième période dans son rôle de buteur « extérieur », avec la fin de match d’un Stéphane Clemençon apte à faire douter les envies de règne des Tourangeaux et avec un Thomas Michel roi de la fin de montée de balle, il y aurait eu les atouts pour chambouler la belle soirée saint-cyrienne.

Sauf qu’il manquait du liant, de la vitesse… Tout était assez propre mais pas assez dynamique pour vraiment perturber un bloc défensif sûr de lui. Quand Aix avait haussé son rythme en milieu de première période, tout s’était alors parfaitement équilibré, et si Jonathan Julvecourt n’avait pas lâché le bras, si Christophe Spincer n’avait pas sorti quelques tirs de sa boîte à malice, les Provençaux auraient rejoint les vestiaires avec sans doute un petit avantage comptable.

Au lieu de cela, avec deux buts de retard et un début de seconde période très compliquée, les « presque anciens » candidats à la montée lâchaient l’affaire définitivement. Cette défaite lance parfaitement le mois de folie du SCT. Après l’intermède Coupe de France face au voisin de Mainvilliers, il faudra aller à Paris, puis à Nancy en recevant entre les deux les Béarnais de Billère. Autant dire que si le SCT passe entre les gouttes de cette bourrasque, alors tout pourrait sentir la LNH de très près fin mars. Mais cela sera sans doute une autre paire de manche, pour le moment, les 3 points pris face à Aix suffisent au bonheur de Saint Cyr et de ses supporters.

Saint-Cyr – Aix en Provence : 28 - 23 (Mi-temps : 14-12)
1 200 Spectateurs
Lieu :
GUY DRUT
Allée René Coulon 37540 ST CYR SUR LOIRE
Date :
26/02/2010 20:30
Arbitres :
CHRISTMANN DAVID
KLEIN FREDERIC

Statistiques du match

Saint Cyr avance pas à pas 

ProLigue

dimanche 28 février 2010 - © François Dasriaux

 3 min 29 de lecture

Avec la venue d’Aix en Provence, les leaders du SCT entamaient un quarté où ils affronteront en suivant, Aix, Paris, Billère et Nancy. Autant dire que cette série devrait largement influer sur la position finale des joueurs de François Berthier. Sachant que pour cela, ils devaient faire sans leur « Divin Chauve » Laszlo Fulop, touché assez sérieusement au genou, il était évident que le premier étage de cette tour se devait d’être gravi au mieux.

Pourtant, tout annonçait que la venue des Aixois ne serait pas de tout repos, restant sur deux échecs consécutifs, dont un cruel au Val de l'Arc face à Nancy, les hommes de Didier de Samie savaient que lâcher des points en Touraine signifierait quasiment la fin de leurs espoirs de montée. C’est pourtant avec le seul point de la défaite que sont repartis les Aixois, et pour tout dire, cela s’est fait très logiquement, presque normalement, tant la domination du leader n’a pas vraiment pu être contestée sur la durée du match par les visiteurs du soir.

Toujours derrière dès l’entame du match, malgré quelques superbes réactions qui les ramenaient dans le sillage du SCT, les Aixois auront trop souvent manqué de rythme, de percussion et, chose étonnante pour eux, de solidité défensive. Et même si on attendait la première du jeune Julien Lardeux en tant que taulier de la maison, même si Saint Cyr a parfois été assez dispendieux dans les possibilités de tuer le match, Aix n’a pas eu la chance de pouvoir faire basculer la décision. La faute à ce gardien de 21 ans, couvé du regard par son mentor depuis les tribunes, et qui avait à cœur de montrer que son talent peut s’exercer hors de l’ombre de la muraille de Touraine, la faute à un José Hernandez Pola toujours aussi fougueux et spectaculaire, mais qui depuis cette saison peut s’appuyer sur la science du jeu d’un Michal Baran parfait dans la gestion dans ce match.

Alors si on rajoute à cela une défense où « Gégé » Belandjiou règne en maître et où Petr Klimek fait une rentrée pour le moins « apaisante » pour les envies de révolte aixoises, il y en avait un peu trop pour que sur les 60 minutes le PAUC puisse envisager quoi que ce soit. Pourtant avec la révolte orchestrée par un Sid Ali Yaha parfait sur la deuxième période dans son rôle de buteur « extérieur », avec la fin de match d’un Stéphane Clemençon apte à faire douter les envies de règne des Tourangeaux et avec un Thomas Michel roi de la fin de montée de balle, il y aurait eu les atouts pour chambouler la belle soirée saint-cyrienne.

Sauf qu’il manquait du liant, de la vitesse… Tout était assez propre mais pas assez dynamique pour vraiment perturber un bloc défensif sûr de lui. Quand Aix avait haussé son rythme en milieu de première période, tout s’était alors parfaitement équilibré, et si Jonathan Julvecourt n’avait pas lâché le bras, si Christophe Spincer n’avait pas sorti quelques tirs de sa boîte à malice, les Provençaux auraient rejoint les vestiaires avec sans doute un petit avantage comptable.

Au lieu de cela, avec deux buts de retard et un début de seconde période très compliquée, les « presque anciens » candidats à la montée lâchaient l’affaire définitivement. Cette défaite lance parfaitement le mois de folie du SCT. Après l’intermède Coupe de France face au voisin de Mainvilliers, il faudra aller à Paris, puis à Nancy en recevant entre les deux les Béarnais de Billère. Autant dire que si le SCT passe entre les gouttes de cette bourrasque, alors tout pourrait sentir la LNH de très près fin mars. Mais cela sera sans doute une autre paire de manche, pour le moment, les 3 points pris face à Aix suffisent au bonheur de Saint Cyr et de ses supporters.

Saint-Cyr – Aix en Provence : 28 - 23 (Mi-temps : 14-12)
1 200 Spectateurs
Lieu :
GUY DRUT
Allée René Coulon 37540 ST CYR SUR LOIRE
Date :
26/02/2010 20:30
Arbitres :
CHRISTMANN DAVID
KLEIN FREDERIC

Statistiques du match

Dans la même rubrique