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St Cyr-Aix : De l'étoffe des grands chefs...

ProLigue

dimanche 28 février 2010 - Handzone

 10 min 3 de lecture

 Quand deux prétendants à l’étoile gourmande, distinction des grands chefs, se rencontrent… Que se racontent-ils, des histoires de prétendants... Et c'est le SCT qui a eu le dernier mot.

UNE MISE EN PLACE REUSSIE…
Pour espérer un bon résultat, il faut toujours entamer les débats de la meilleure des façons. Jusque-là, ces quelques lignes n'ont rien d'extraordinaire. Simplement, les hommes de François Berthier ont géré ce match de façon méthodique. Si l'on part sur un plan gastronomique, un repas se décompose de façon classique : mise en bouche, entrée, plat de résistance, dessert.
En mise en bouche, nous avons eu droit au bras gauche dévastateur de Julvecourt (3/3 en 9') ce qui permit au SCT de se mettre sur les rails : 7-3 (9'23).
Dès lors, au vu de ce préliminaire, que nous annonçait la suite si, au bout de neuf minutes, le SCT menait déjà (largement) de quatre buts.
De son banc, Didier de Sarnie le coach provençal pouvait se gratter le peu de cheveux qu'il lui reste car, à ce rythme, s'il fallait payer l'addition... les convives méridionaux avaient prévu assez…Et pas sûr que la maison saint-cyrienne fasse crédit ... Heureusement, il put compter, sur des alliés de premier rang comme Yahia qui calma les ardeurs ligériennes : 7-6, (11'48).
C'est mal connaitre les talents du « chef » François Berthier qui sait gérer à perfection une équipe de handballeurs comme un chef culinaire sait maitriser une brigade...
Bonne nouvelle : Julien Lardeux passé du rang de commis de cuisine à chef de brigade avec la blessure de Laszlo Fulop sait se retrousser les manches (c’est vite vu, il n’en porte jamais !...) devant son « piano ». Mais aussi avec un collectif de joueurs qui peut aussi bien passer de la cuisine à la salle tel un Mathieu Soille besogneux au possible et tout aussi à l’aise dans son costume de sommelier pour présenter son cocktail maison, le « kung-fu », un Bakaitis précieux dans son jeu offensif et un Michal Baran, digne des plus grands chefs de rang des maisons étoilées...
 Ainsi le SCT, après avoir maitrisé son entrée, pouvait tranquillement envoyer  son plat de résistance pour offrir à ses convives, au moment du trou normand, version élixir  tourangeau pour rester rabelaisien : 14-12 (30’).

"ET  PUIS, AIX «HERNAND…» EXPLOSA…"
Avalé donc, le classique trou normand mais pour l'occasion tourangeau comme cité auparavant. Aussi, dans le sillage d'un Hernandez-Pola autant taquin balle en main qu'au lancer pour taquiner le mulet dans nos rivières ligériennes, en maison bien rôdée, la bande saint-cyrienne veille à ce que rien ne manque, lorsque l'on veut figurer dans une grande maison, pour reprendre un terme culinaire.
Il faut être polyvalent. C'est pourquoi Klimek joue les troubadours pour amener de l'animation dans une salle de restaurant intitulée Guy Drut qui affiche presque complet - 1200 couverts- animation ponctuée par des contre-attaques concluantes (18-14, 34'25).
Il faut rajouter le travail dans l'ombre "côté plonge" des tenanciers du domaine que sont Beliandjou, Klimek et Spincer qui brassent la vaisselle provençale tel un passage de porcelaine dans le triangle des Bermudes. En effet, lorsque vous passez entre les six bras de ces trois personnages, attention la casse...Vous savez comment vous rentrez, vous ne savez pas comment vous sortez...!
Dans son rang, Hernandez-Pola continue son récital (21-15, 38'01) pour même pousser la chansonnette (23-17, 42'43). Pendant ce temps, Cherrier, prénommé Guéric que nous pourrions par contrepèterie prénommer guerrier avec sa couette de gladiateur, envoya deux missiles qui eurent le don de réveiller les ardeurs aixoises. Avec le relais de Yahia et Hamad, finalement à l'heure  du dessert, les provençaux ne pointaient qu'à deux unités de retard (24-22, 52'37). Et comme le « brave Petr » Klimek se met à casser de la vaisselle (3 fois 2’’, 47’30), « chef » Berthier, du passe plat, jette un coup d’œil bref mais efficace sur la salle pour remobiliser les troupes.
Baran, en chef de rang, revient pour y remettre de l'ordre. De son côté, Julien Lardeux joue les ramasse-miettes avec quelques escarmouches provençales plus désabusées qu'autre chose. Hernandez-Pola présente l'addition accompagnée d'un savoureux cigare cubain (28-23). La bande à De Sarnie ne demandera ni café ni digestif après un tel festin qui laissera un certain goût d'amertume dans le gosier des provençaux... De son côté, « Chef » François Berthier peut tranquillement remiser toque et tablier aux vestiaires et surtout être fier d'une telle brigade. En effet, Oliver et les siens s'ouvrent un peu plus la voie royale qui mène vers la cour des guides référencés et étoilés...".En espérant quand même que la salle de restaurant Guy drut soit reconnaissante de ce beau récital en laissant un généreux pourboire…

Christophe Poupault

LA FICHE TECHNIQUE :
ST CYR TOURAINE HANDBALL - PAYS D'AIX UC HB  28-23
Mi-temps : 14-12
Arbitres
: MM. Christmann et Klein
1200  spectateurs environ.

SCT HANDBALL :
Bouchkara (0/1) Hernandez-Pola (9/14), Beliandjou (2/2), Spincer (3/10 dont 2/2 au pen.), Haegeli (0/1 au pen.), Baran (4/5), Julvecourt (3/10), Soille (1/1), Bakaitis (3/4), Klimek (2/2), Oliver, Lehay, Lardeux (16 arrêts sur 39, 60').
Entraîneur : François Berthier.

PAYS D'AIX UC HB :
Leforestier, Ong (0/1), Michel (4/6), Labane (2/4 dont 0/1 au pen.), Cherrier (2/2), Vizio (0/1) Amate (1/5), Lhermet (1/3), Achour (1/1), Yahia (7/17), Hamad (2/6), Saric (3/7), Le Goff (0 arrêt sur 8, 12'05), Clemençon (11 arrêts sur 31).
Entraîneur : Didier de Sarnie

Exclusions temporaires : Beliandjou (4'41), Klimek (37'38, 41'33, 47'39) au SCT, Saric (8'56), Achour (24'05), Leforestier (40'52), Hamad (46'30), Labane (2x2' 49'38) à Aix.
Exclusion définitive : Klimek (47'39)


L’EVOLUTION DU SCORE :
5-2 (6'34), 7-6 (11'48), 10-7 (17'05), 12-9 (20'59), 13-11 (26'29), 14-12(28'24), 18-14 (34'25), 22-16 (41'47), 24-19 (46'59), 26-22 (55'37), 28-23 (59'48).

A CHAUD… :
Christophe Bouhour, Président du SCT
:
 "Content parce que, en plus du résultat, il y a la manière. Content à plusieurs titres, parce que d'abord on garde notre joker d'avance. Julien Lardeux fait une partie extraordinaire et je suis très content pour lui parce qu'il y a une petite revanche face à Le Goff qui avait été sélectionné en équipe de France alors qu'on n'avait pas retenu Julien l'année dernière. Je pense qu'il avait largement sa place et il l'a prouvé ce soir. Et puis toute l'équipe a répondu présente à notre attente. C’est formidable, parce qu'on continue notre petit bonhomme de chemin ce soir, voilà..."

Christophe Spincer (S.C.T.):
" Ça fait plaisir, beaucoup d'engagements, c'était le match que l'on attendait tous. Maintenant, on va jouer la Coupe et aller à Paris pour y gagner..."

Arnaud Leforestier (AIX) :
« Ca fait trois de suite, ça commence à bien faire… On perd un peu la maîtrise de nos nerfs, ce qui nous pénalise sur ces trois derniers matchs. Contre Nancy on a vraiment mal joué, là il y a avait un peu plus de jeu, c'était un petit peu mieux et puis on craque sur la fin parce qu'on se laisse débordé par nos émotions, c'est dommage..."

Didier de Sarnie (Entraineur d’Aix) :
 "Ça fait trois d'affilée, je pense qu'on paye cher la CAN. Ça fait pratiquement deux mois qu'on s'entraîne sans nos internationaux algériens. On avait réussi un très bon mois de novembre et décembre avec tout le groupe, là il est amputé de pas mal de joueurs plus la blessure de Ganovelli. Ça fait pratiquement deux mois qu'on s'entraîne avec une petite équipe. Donc là, ce soir on a récupéré tout notre monde, mais sur la durée, on est en manque de repères. Il nous faut encore un peu de temps pour retrouver nos automatismes. Ceci étant, c'est vrai que, à Billère et contre Nancy si on avait eu tout notre effectif on aurait gagné les matchs sans problème, avec beaucoup d’humilité par rapport à l'adversaire. Maintenant ce soir face à l'équipe de St-Cyr, je ne sais pas, parce que même si on avait été opérationnel, on va dire, et depuis le début je le dis, je pense que c'est  St-Cyr  qui va monter avec Paris. Parce qu'ils ont plus de qualité, ils ont un jeu très  performant, des joueurs de qualité, c'est logique que l'on retrouve les deux meilleurs clubs à tous les niveaux au-dessus. Nous, on est un très bon club, on souhaite devenir un peu comme St-Cyr, l'année prochaine..."

UN HOMME DANS LE MATCH … :
JULIEN LARDEUX
Comme le titrait notre talentueux confrère de la Nouvelle République, Frédéric Launay, Julien Lardeux passe de l'ombre à la lumière. En effet, suite à la grave blessure de l'homme à la tête de bonze, Laszlo Fulop (out jusqu'à la fin de la saison), le portier remplaçant « Juju » honore, plus qu'honorablement, sa mission d'intérim à savoir tenir la cage saint-cyrienne. Après 18 arrêts à Hazebrouck, l'angevin, de cœur, décroche un 16/39 et par là-même envoie avec un esprit revanchard un message à son ex coéquipier en équipe de France jeunes, Sébastien Le Goff... " Ce soir, je montre que je peux durer une heure, même Lazlo blessé. Je suis capable de tenir la route, et me projeter de l'ombre à la lumière comme on a pu lire dans le journal...". De plus le grand "Juju" avait bénéficié du renfort de sa petite puce Naelig pour souffler les 22 bougies posées sur son gâteau d'anniversaire (il fêtait ses 22 ans jeudi dernier). Quelle belle fin de semaine en espérant qu'elle en augure d'autres...

EN APARTE… :
- Parrainage ... La région Centre et Ecosys étaient les parrains de ce match au sommet...

- L'école de Handball de l'ESVI (Val de l'Indre) accompagnait les joueurs des deux équipes à leur entrée sur le parquet...

- Vus dans les tribunes : Les « trois générations » Bergeron, Michel et Colette, Stéphane et ses "rejetons"... Eh oui, la roue tourne...

- "Allo Laszlo, bobo, info..." Le bouillant Laszlo Fulop, blessé au genou, il y a bientôt une dizaine de jours, sera fixé la semaine prochaine sur son destin. En effet, sûrement obligé de subir une arthroscopie, le brave Laszlo va connaître l'état exact et les aboutissants de sa blessure. En tout cas, au réveil samedi matin, le portier hongrois a du avoir recours à une boisson aromatisée au miel pour adoucir sa voix : "C'est terrible un match des tribunes... je n'ai plus de voix tellement j'ai crié et supporté mes copains" nous confia un Fulop aphone...

- "Heureux qui comme René..." Le jovial René Bouissou était heureux au terme du match : " Ca fait plaisir une telle rencontre et merci pour la victoire..." nous dit l'ancien adjoint au sport du Conseil Général et amateur éclairé. Eh bien, il faut revenir plus souvent... sommes nous tentés de lui répliquer !...

- "Complet de chez complet..." Eh oui, il n'y avait plus un ticket à vendre vendredi soir au complexe Guy Drut. Une salle pleine à craquer (1200 spectateurs), une belle performance sachant qu'à quelques hectomètres, le TFC en Ligue 2 recevait Ajaccio et que sur le petit écran, il y avait du rugby avec le XV de France... Cette concurrence n'a pas freiné les spectateurs pour prendre le chemin du gymnase. Preuve est faite qu’il existe bien un phénomène handball dans l'agglomération tourangelle...

- "Chaleur, ferveur..." En plus d'être venue en masse, l'assistance de Guy Drut a fait preuve d'un bel enthousiasme tout au long de la rencontre. En effet, les 1200 gorges tourangelles ont soutenu avec chaleur et ferveur les protégés du Président Christophe Bouhour... Cela mérite d'être noté. Il aurait été dommage au vu de la belle prestation de la bande à "Titi" Oliver de faire la fine bouche.

- "Des nouvelles de Tchoucki..." Vous vous souvenez de Philippe Julia, le célèbre "barjot" de l'équipe de France et ancien entraîneur d'Aix en Provence, au look à la John Lennon... Nous sommes allés prendre de ses nouvelles auprès de  son aficionado Gueric Cherrier : " Le Tchouki, il a raccroché complètement au niveau handball, il est maintenant gardien de stade à Rognes, une petite ville sympa dans la banlieue aixoise. Heureux papa d'une petite fille, il profite de sa petite famille..."

St Cyr-Aix : De l'étoffe des grands chefs... 

ProLigue

dimanche 28 février 2010 - Handzone

 10 min 3 de lecture

 Quand deux prétendants à l’étoile gourmande, distinction des grands chefs, se rencontrent… Que se racontent-ils, des histoires de prétendants... Et c'est le SCT qui a eu le dernier mot.

UNE MISE EN PLACE REUSSIE…
Pour espérer un bon résultat, il faut toujours entamer les débats de la meilleure des façons. Jusque-là, ces quelques lignes n'ont rien d'extraordinaire. Simplement, les hommes de François Berthier ont géré ce match de façon méthodique. Si l'on part sur un plan gastronomique, un repas se décompose de façon classique : mise en bouche, entrée, plat de résistance, dessert.
En mise en bouche, nous avons eu droit au bras gauche dévastateur de Julvecourt (3/3 en 9') ce qui permit au SCT de se mettre sur les rails : 7-3 (9'23).
Dès lors, au vu de ce préliminaire, que nous annonçait la suite si, au bout de neuf minutes, le SCT menait déjà (largement) de quatre buts.
De son banc, Didier de Sarnie le coach provençal pouvait se gratter le peu de cheveux qu'il lui reste car, à ce rythme, s'il fallait payer l'addition... les convives méridionaux avaient prévu assez…Et pas sûr que la maison saint-cyrienne fasse crédit ... Heureusement, il put compter, sur des alliés de premier rang comme Yahia qui calma les ardeurs ligériennes : 7-6, (11'48).
C'est mal connaitre les talents du « chef » François Berthier qui sait gérer à perfection une équipe de handballeurs comme un chef culinaire sait maitriser une brigade...
Bonne nouvelle : Julien Lardeux passé du rang de commis de cuisine à chef de brigade avec la blessure de Laszlo Fulop sait se retrousser les manches (c’est vite vu, il n’en porte jamais !...) devant son « piano ». Mais aussi avec un collectif de joueurs qui peut aussi bien passer de la cuisine à la salle tel un Mathieu Soille besogneux au possible et tout aussi à l’aise dans son costume de sommelier pour présenter son cocktail maison, le « kung-fu », un Bakaitis précieux dans son jeu offensif et un Michal Baran, digne des plus grands chefs de rang des maisons étoilées...
 Ainsi le SCT, après avoir maitrisé son entrée, pouvait tranquillement envoyer  son plat de résistance pour offrir à ses convives, au moment du trou normand, version élixir  tourangeau pour rester rabelaisien : 14-12 (30’).

"ET  PUIS, AIX «HERNAND…» EXPLOSA…"
Avalé donc, le classique trou normand mais pour l'occasion tourangeau comme cité auparavant. Aussi, dans le sillage d'un Hernandez-Pola autant taquin balle en main qu'au lancer pour taquiner le mulet dans nos rivières ligériennes, en maison bien rôdée, la bande saint-cyrienne veille à ce que rien ne manque, lorsque l'on veut figurer dans une grande maison, pour reprendre un terme culinaire.
Il faut être polyvalent. C'est pourquoi Klimek joue les troubadours pour amener de l'animation dans une salle de restaurant intitulée Guy Drut qui affiche presque complet - 1200 couverts- animation ponctuée par des contre-attaques concluantes (18-14, 34'25).
Il faut rajouter le travail dans l'ombre "côté plonge" des tenanciers du domaine que sont Beliandjou, Klimek et Spincer qui brassent la vaisselle provençale tel un passage de porcelaine dans le triangle des Bermudes. En effet, lorsque vous passez entre les six bras de ces trois personnages, attention la casse...Vous savez comment vous rentrez, vous ne savez pas comment vous sortez...!
Dans son rang, Hernandez-Pola continue son récital (21-15, 38'01) pour même pousser la chansonnette (23-17, 42'43). Pendant ce temps, Cherrier, prénommé Guéric que nous pourrions par contrepèterie prénommer guerrier avec sa couette de gladiateur, envoya deux missiles qui eurent le don de réveiller les ardeurs aixoises. Avec le relais de Yahia et Hamad, finalement à l'heure  du dessert, les provençaux ne pointaient qu'à deux unités de retard (24-22, 52'37). Et comme le « brave Petr » Klimek se met à casser de la vaisselle (3 fois 2’’, 47’30), « chef » Berthier, du passe plat, jette un coup d’œil bref mais efficace sur la salle pour remobiliser les troupes.
Baran, en chef de rang, revient pour y remettre de l'ordre. De son côté, Julien Lardeux joue les ramasse-miettes avec quelques escarmouches provençales plus désabusées qu'autre chose. Hernandez-Pola présente l'addition accompagnée d'un savoureux cigare cubain (28-23). La bande à De Sarnie ne demandera ni café ni digestif après un tel festin qui laissera un certain goût d'amertume dans le gosier des provençaux... De son côté, « Chef » François Berthier peut tranquillement remiser toque et tablier aux vestiaires et surtout être fier d'une telle brigade. En effet, Oliver et les siens s'ouvrent un peu plus la voie royale qui mène vers la cour des guides référencés et étoilés...".En espérant quand même que la salle de restaurant Guy drut soit reconnaissante de ce beau récital en laissant un généreux pourboire…

Christophe Poupault

LA FICHE TECHNIQUE :
ST CYR TOURAINE HANDBALL - PAYS D'AIX UC HB  28-23
Mi-temps : 14-12
Arbitres
: MM. Christmann et Klein
1200  spectateurs environ.

SCT HANDBALL :
Bouchkara (0/1) Hernandez-Pola (9/14), Beliandjou (2/2), Spincer (3/10 dont 2/2 au pen.), Haegeli (0/1 au pen.), Baran (4/5), Julvecourt (3/10), Soille (1/1), Bakaitis (3/4), Klimek (2/2), Oliver, Lehay, Lardeux (16 arrêts sur 39, 60').
Entraîneur : François Berthier.

PAYS D'AIX UC HB :
Leforestier, Ong (0/1), Michel (4/6), Labane (2/4 dont 0/1 au pen.), Cherrier (2/2), Vizio (0/1) Amate (1/5), Lhermet (1/3), Achour (1/1), Yahia (7/17), Hamad (2/6), Saric (3/7), Le Goff (0 arrêt sur 8, 12'05), Clemençon (11 arrêts sur 31).
Entraîneur : Didier de Sarnie

Exclusions temporaires : Beliandjou (4'41), Klimek (37'38, 41'33, 47'39) au SCT, Saric (8'56), Achour (24'05), Leforestier (40'52), Hamad (46'30), Labane (2x2' 49'38) à Aix.
Exclusion définitive : Klimek (47'39)


L’EVOLUTION DU SCORE :
5-2 (6'34), 7-6 (11'48), 10-7 (17'05), 12-9 (20'59), 13-11 (26'29), 14-12(28'24), 18-14 (34'25), 22-16 (41'47), 24-19 (46'59), 26-22 (55'37), 28-23 (59'48).

A CHAUD… :
Christophe Bouhour, Président du SCT
:
 "Content parce que, en plus du résultat, il y a la manière. Content à plusieurs titres, parce que d'abord on garde notre joker d'avance. Julien Lardeux fait une partie extraordinaire et je suis très content pour lui parce qu'il y a une petite revanche face à Le Goff qui avait été sélectionné en équipe de France alors qu'on n'avait pas retenu Julien l'année dernière. Je pense qu'il avait largement sa place et il l'a prouvé ce soir. Et puis toute l'équipe a répondu présente à notre attente. C’est formidable, parce qu'on continue notre petit bonhomme de chemin ce soir, voilà..."

Christophe Spincer (S.C.T.):
" Ça fait plaisir, beaucoup d'engagements, c'était le match que l'on attendait tous. Maintenant, on va jouer la Coupe et aller à Paris pour y gagner..."

Arnaud Leforestier (AIX) :
« Ca fait trois de suite, ça commence à bien faire… On perd un peu la maîtrise de nos nerfs, ce qui nous pénalise sur ces trois derniers matchs. Contre Nancy on a vraiment mal joué, là il y a avait un peu plus de jeu, c'était un petit peu mieux et puis on craque sur la fin parce qu'on se laisse débordé par nos émotions, c'est dommage..."

Didier de Sarnie (Entraineur d’Aix) :
 "Ça fait trois d'affilée, je pense qu'on paye cher la CAN. Ça fait pratiquement deux mois qu'on s'entraîne sans nos internationaux algériens. On avait réussi un très bon mois de novembre et décembre avec tout le groupe, là il est amputé de pas mal de joueurs plus la blessure de Ganovelli. Ça fait pratiquement deux mois qu'on s'entraîne avec une petite équipe. Donc là, ce soir on a récupéré tout notre monde, mais sur la durée, on est en manque de repères. Il nous faut encore un peu de temps pour retrouver nos automatismes. Ceci étant, c'est vrai que, à Billère et contre Nancy si on avait eu tout notre effectif on aurait gagné les matchs sans problème, avec beaucoup d’humilité par rapport à l'adversaire. Maintenant ce soir face à l'équipe de St-Cyr, je ne sais pas, parce que même si on avait été opérationnel, on va dire, et depuis le début je le dis, je pense que c'est  St-Cyr  qui va monter avec Paris. Parce qu'ils ont plus de qualité, ils ont un jeu très  performant, des joueurs de qualité, c'est logique que l'on retrouve les deux meilleurs clubs à tous les niveaux au-dessus. Nous, on est un très bon club, on souhaite devenir un peu comme St-Cyr, l'année prochaine..."

UN HOMME DANS LE MATCH … :
JULIEN LARDEUX
Comme le titrait notre talentueux confrère de la Nouvelle République, Frédéric Launay, Julien Lardeux passe de l'ombre à la lumière. En effet, suite à la grave blessure de l'homme à la tête de bonze, Laszlo Fulop (out jusqu'à la fin de la saison), le portier remplaçant « Juju » honore, plus qu'honorablement, sa mission d'intérim à savoir tenir la cage saint-cyrienne. Après 18 arrêts à Hazebrouck, l'angevin, de cœur, décroche un 16/39 et par là-même envoie avec un esprit revanchard un message à son ex coéquipier en équipe de France jeunes, Sébastien Le Goff... " Ce soir, je montre que je peux durer une heure, même Lazlo blessé. Je suis capable de tenir la route, et me projeter de l'ombre à la lumière comme on a pu lire dans le journal...". De plus le grand "Juju" avait bénéficié du renfort de sa petite puce Naelig pour souffler les 22 bougies posées sur son gâteau d'anniversaire (il fêtait ses 22 ans jeudi dernier). Quelle belle fin de semaine en espérant qu'elle en augure d'autres...

EN APARTE… :
- Parrainage ... La région Centre et Ecosys étaient les parrains de ce match au sommet...

- L'école de Handball de l'ESVI (Val de l'Indre) accompagnait les joueurs des deux équipes à leur entrée sur le parquet...

- Vus dans les tribunes : Les « trois générations » Bergeron, Michel et Colette, Stéphane et ses "rejetons"... Eh oui, la roue tourne...

- "Allo Laszlo, bobo, info..." Le bouillant Laszlo Fulop, blessé au genou, il y a bientôt une dizaine de jours, sera fixé la semaine prochaine sur son destin. En effet, sûrement obligé de subir une arthroscopie, le brave Laszlo va connaître l'état exact et les aboutissants de sa blessure. En tout cas, au réveil samedi matin, le portier hongrois a du avoir recours à une boisson aromatisée au miel pour adoucir sa voix : "C'est terrible un match des tribunes... je n'ai plus de voix tellement j'ai crié et supporté mes copains" nous confia un Fulop aphone...

- "Heureux qui comme René..." Le jovial René Bouissou était heureux au terme du match : " Ca fait plaisir une telle rencontre et merci pour la victoire..." nous dit l'ancien adjoint au sport du Conseil Général et amateur éclairé. Eh bien, il faut revenir plus souvent... sommes nous tentés de lui répliquer !...

- "Complet de chez complet..." Eh oui, il n'y avait plus un ticket à vendre vendredi soir au complexe Guy Drut. Une salle pleine à craquer (1200 spectateurs), une belle performance sachant qu'à quelques hectomètres, le TFC en Ligue 2 recevait Ajaccio et que sur le petit écran, il y avait du rugby avec le XV de France... Cette concurrence n'a pas freiné les spectateurs pour prendre le chemin du gymnase. Preuve est faite qu’il existe bien un phénomène handball dans l'agglomération tourangelle...

- "Chaleur, ferveur..." En plus d'être venue en masse, l'assistance de Guy Drut a fait preuve d'un bel enthousiasme tout au long de la rencontre. En effet, les 1200 gorges tourangelles ont soutenu avec chaleur et ferveur les protégés du Président Christophe Bouhour... Cela mérite d'être noté. Il aurait été dommage au vu de la belle prestation de la bande à "Titi" Oliver de faire la fine bouche.

- "Des nouvelles de Tchoucki..." Vous vous souvenez de Philippe Julia, le célèbre "barjot" de l'équipe de France et ancien entraîneur d'Aix en Provence, au look à la John Lennon... Nous sommes allés prendre de ses nouvelles auprès de  son aficionado Gueric Cherrier : " Le Tchouki, il a raccroché complètement au niveau handball, il est maintenant gardien de stade à Rognes, une petite ville sympa dans la banlieue aixoise. Heureux papa d'une petite fille, il profite de sa petite famille..."

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