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Chambéry a la cote... d'azur

LMSL

mercredi 26 octobre 2011 - © Yves Michel

 19 min 47 de lecture

7ème journée de la D.1 masc.  
 Chambéry a fait parler l'expérience et s'est imposé à St Raphaël (20-23) au terme d'une rencontre à suspens où les défenses ont bien souvent pris le pas sur les attaques. Cette 7ème journée commence sur du très haut niveau, Montpellier qui est attendu avec les honneurs par Sélestat au Rhénus de Strasbourg a la possibilité de rejoindre les Savoyards en tête de la LNH. 

Ils y ont peut-être cru trop tôt les joueurs de St Raphaël. Face à une équipe aussi expérimentée que Chambéry, le money-time s’avère souvent primordial. Et ce jeudi soir, dans ces cinq minutes où tout peut se faire et se défaire,  les Savoyards ont été les plus malins. 

Pourtant St Raphaël partait avec de belles intentions et surtout un bon sens tactique : Rares Fortuneanu à la manœuvre, Alexandre Tomas et David Juricek, en éclaireurs pour trouver des brèches. Cela va plutôt bien fonctionner puisqu’après 18 minutes, l'équipe de Christian Gaudinl va creuser l’écart (9-5) profitant aussi, de l’excès de précipitation et la maladresse de l’adversaire (5 ballons perdus). Mais voilà, Philippe Gardent va prendre son temps mort au moment opportun pour recadrer sa troupe et réajuster le tir. Les Varois avaient mis juste avant, cinq petites minutes à prendre le large, Chambéry va utiliser les dix dernières avant la pause pour non seulement remonter son handicap grâce notamment aux impacts de Grégoire Detrez (5/6 hier soir) mais également passer devant au tableau d’affichage (11-12). Scénario cruel pour des Raphaëlois un peu trop naïfs sur le coup et mis en échec par une défense adverse retrouvée et un Cyril Dumoulin impérial. Le Fichet-Bauché de la Savoie sera tout aussi déterminant dans le second acte et totalisera une quinzaine d’arrêts, au terme des 60 minutes où il restera sur le parquet. 

Ce sont ces mêmes joueurs savoyards qui au retour des vestiaires, vont continuer à capitaliser (11-14). Il faudra attendre le festival d’Heykel Megannem pour que St Raphaël reprenne des couleurs et surtout mette la pagaille chez l’adversaire. En treize minutes, galvanisés par un public en délire, les Varois qui avaient retrouvé des forces et du rythme vont infliger à Chambéry, un cinglant 8 à 2 (19-16 à la 45ème)!  A ce moment-là, il n’y avait aucune raison pour que le match ne leur échappe. C’est exactement le contraire qui va arriver. Dans ce dernier quart d’heure, le capitaine Fortuneanu va être expulsé après une méchante cravate sur Xavier Barachet et Heykel Megannem ne va trouver le cadre qu’une seule fois. Chambéry avait fait le gros dos au moment des giboulées et l’expérience finissait par payer. Revenus à égalité (20-20) à cinq minutes de la sirène, les  Savoyards vont prendre le pas et s’imposer (20-23) sans que personne ne trouve à redire.  Chambéry signe son 7ème succès en autant de matches en LNH. Pour St Raphaël, c’est un coup d’arrêt et un 2ème revers consécutif.

Le point du match nul (19-19) arraché à Nantes, la semaine dernière, a redonné des couleurs aux visages dunkerquois. Le retour de Bastien Lamon dans le dispositif tactique combiné au rendement d’un Kornel Nagy (notre photo) qui prend de plus en plus d’importance et qui a inscrit le but égalisateur à Nantes, fait que Dunkerque espère très vite retrouver une place plus appropriée que l’avant-dernière. Il faut remonter à la saison précédente pour se souvenir d’un succès au stade de Flandres. Paris, l’adversaire du jour, doit-il être inquiet ? Presque pas car les joueurs de François Berthier n’auront rien à perdre de leur voyage dans le Nord. « Mais ce n’est pas à nous à leur donner de l’air, insiste le technicien parisien. Nous avons envie de confirmer notre regain de forme des dernières semaines. »  De son côté, son homologue Patrick Cazal veut aller de l’avant « On a été capable de faire trembler Nantes. On est sur la bonne voie. Nous avons été sérieux en défense et on a montré un esprit de guerriers. Il faut confirmer cela avec une 1ère victoire à la maison. » Les Parisiens qui sont à la recherche d'un succès référence à l'extérieur, affectionnent ce genre de situation, l'an passé déjà, Nicolas Claire et ses camarades avaient frôlé l'exploit, ne s'inclinant que que de trois buts. Côté effectif, Dunkerque ne pourra pas compter sur le Polonais Dawid Nilsson (cheville). Une bonne nouvelle pour Patrick Cazal, Sébastien Bosquet a repris la course en début de semaine. François Berthier lui, part avec un effectif au complet. 

CessonIstres est déjà une affiche au sommet pour les deux équipes. Même total de points et même objectif, le maintien en D1. De plus, chacune sort d’expériences similaires. Essorage lors du passage par le concasseur montpelliérain et revers pleins de promesses face à des équipes qui jouent la tête du classement. « Avec une équipe amoindrie, nous réalisons une excellente prestation à Toulouse ou contre Chambéry, souligne Christophe Mazel mais le résultat nous fait défaut. Cesson est une équipe qui s’est considérablement renforcée et qui à domicile est redoutable. » Pourtant, lors des deux dernières saisons, Istres est allé s’imposer en terre bretonne. « Nous avions très bien joué, insiste le coach provençal, mais le contexte sera différent. » Mille kilomètres plus au nord, la prudence est également de mise. Cesson fait preuve d’inconstance, capable de battre Tremblay ou Dunkerque mais déficient contre Nîmes. « Il faut qu’on soit plus réguliers sur l’ensemble du match, constate Mathieu Lanfranchi. Nous ne sommes pas passés loin face à St Raphaël (défaite d’un but), cela s’est joué à quelques détails sur la fin. » Ce vendredi, le pivot cessonnais s’attend encore à une réelle bagarre. « Ils ont du gérer un début de saison très difficile avec en face, les grosses équipes du championnat. La rigueur sera une des clés de cette rencontre. » Les deux équipes et c’est important, sont au complet. 

Qui a dit que les clubs de handball franciliens ne s’entendaient pas ? Sans parler de fusion, un mot d’actualité en fin de saison dernière, ce samedi, les garçons de l’US Ivry se rapprochent des filles du Issy Paris Hand, l’espace d’une soirée. Et c’est une vraie fête que Béatrice Barbusse et Jean Marie Sifre, président de chaque club ont mis sur pied, salle Charpy dans le 13ème arrondissement. Au programme, deux affiches : Issy-Nîmes à 18h00 et Ivry-Nîmes à 20h30. Des enjeux différents pour des formations très proches dans leur championnat respectif (voir l'article par ailleurs). 

Ivry doit impérativement sortir de l’ornière et quitter la dernière place, Nîmes, repartir de l’avant après deux revers cinglants à domicile (en championnat contre Créteil et en coupe de la Ligue face à St Raphaël). « On a rencontré Ivry  en préparation, ils étaient au complet, précise Jérôme Chauvet, et même si on a gagné, on a beaucoup souffert. » Surtout qu’Ivry aurait très bien pu se retrouver à deux reprises avec deux points de plus dans la besace (contre Paris et Sélestat). « Je suis allé les voir la semaine dernière à Istres, poursuit le coach nîmois et malgré leurs absents, ils ont livré une excellente première période, d’ailleurs ils étaient en tête à la pause. Ils ont craqué ensuite. » Pour cette rencontre, Pascal Léandri récupère Diego et Sébastian Simonet, de retour du Mexique où avec la sélection argentine, ils se sont qualifiés pour les prochains Jeux Olympiques. « On a fait sans eux, c’est vrai mais  c’était prévu. On espérait aussi, prendre des points en leur absence. Nous n’y sommes pas parvenus. Il faut donc rebondir. » Le coach ivryen n’en a pas terminé avec ses blessés. Après Dominikovic et Ruiz-Margaria, c’est au tour du jeune Pitocco (entorse à la cheville) de passer par l’infirmerie. Jérôme Chauvet lui, peut compter sur Franck Junillon, laissé au repos lundi en coupe de la Ligue mais il doit toujours se passer de son gaucher Kovac (cheville). Comme son vis-à-vis francilien, le technicien gardois fera en partie confiance à ses « Marie-Louise » .  

Créteil accueille ce dimanche une équipe de Nantes qui cette semaine s’est rassurée. Après une défaite à Paris et un nul face à Dunkerque en championnat, les joueurs de Thierry Anti ont renoué avec le succès en éliminant Toulouse des quarts de finale de la Coupe de la Ligue et par voie de conséquence, ils se sont qualifiés pour le Final Four programmé à…. Nantes à la mi-décembre. Reste désormais à rattraper une partie des six points perdus depuis le début de la saison. Privés de l’arrière suédois Ekdahl du Rietz (fissure au pied), les Nantais ne s’attendent pas à passer un après-midi de tout repos au contact des Cristoliens. Depuis le début de la saison, Fabrice Guilbert et ses camarades n’ont pas failli à domicile (2 victoires) et sont même allés glaner deux points à l’extérieur, la semaine dernière à Nîmes. Recevoir Nantes est un véritable test. Il y a deux ans, les deux équipes s’étaient quitté dos  à dos (27-27). Mais un match nul serait-il satisfaisant pour chacune des deux formations ? 

Tremblay et Toulouse qui se retrouvent ce dimanche après-midi ont quelques points communs. Leur début de saison est sensiblement identique avec six points au compteur pour 3 succès et autant de défaites et une élimination récente de la coupe de la Ligue. Les deux équipes peuvent désormais se consacrer à 100% au championnat et à cette nouvelle confrontation. Une confrontation à laquelle ne participera pas Valentin Porte. Le jeune ailier toulousain a été victime d’une commotion cérébrale lors du match de mercredi, contre Nantes et il est plus sage de le laisser au repos. Joël Da Silva pourrait faire appel à Xavier Moreau. A Tremblay, c’est le grand retour sur les parquets de Romain Guillard. Le meilleur joueur du mois de septembre a soigné sa contracture aux adducteurs et il est opérationnel. Une bien mauvaise nouvelle pour les Haut-Garonnais !

Fête du hand à Paris, fête du hand à Sélestat ou plutôt à Strasbourg. Cette semaine, un des deux grands quotidiens d’Alsace a proposé à ses lecteurs de répondre à un sondage avec cette question : les handballeurs de Sélestat ont-ils une chance de battre Montpellier au Rhénus ? La différence est telle entre le promu et les champions de France que la réponse ne fait aucun doute. Mais au-delà du  résultat sportif, le club bas-rhinois a déjà gagné un 1er pari : dimanche sur le coup de 16h, 5500 spectateurs s’entasseront dans les gradins de la célèbre salle qui abrite le non moins célèbre EuroTournoi. Une vraie fête du handball qui selon les dirigeants du SAHB, auraient pu accueillir deux fois plus de monde, tant les demandes de billets ont afflué de toutes parts. L’engouement pour la discipline en Alsace existe et la venue de Montpellier est bien entendu un amplificateur. Mais voilà, mauvaise nouvelle pour les fans, l’équipe héraultaise fera le déplacement sans Nikola Karabatic, blessé aux deux genoux lors du match de Ligue des Champions à Copenhague. Malgré cette absence mercredi en quarts de finale de la coupe de la Ligue, Montpellier n’a pas fait de détails face à Tremblay (succès de 9 buts). Michael Guigou est également incertain. Toujours cette maudite douleur à l'aine ! Comme l’infirmerie sélestadienne est bien remplie avec les défections de François-Marie, Salami, Rechal, Ostarcevic et dernière en date, celle de l’excellent gardien Laszlo Fulop (problème au genou), l’équipe de Patrice Canayer n’a pas grand souci à se faire. Seule éclaircie dans le ciel couvert de Jean Luc Le Gall, l'entraîneur sélestadien, le retour dans l'effectif de Djordje Pesic, le pivot serbe.

Trois questions à Olivier Jung, le capitaine sélestadien

Dans votre position actuelle, comment abordez-vous ce match  ? 
Pour nous, en Alsace, c’est avant tout une fête et un honneur d’accueillir Montpellier. Le club a mis les moyens et les passionnés de hand sont attirés par l’affiche. Certes, il ne faudra pas compter sur ce type de rencontre pour récolter des points. L’essentiel est de montrer une belle image de notre équipe à toute l’Alsace.

Vous partez battus d’avance ? 
Ah, non ! On a quand même une âme de compétiteur, on a envie de le jouer à fond ce match et donner le meilleur. On sait que le tarif face à eux, c’est minimum 10 buts, il faut essayer de réduire cet écart et surtout de ne pas en prendre plus. Ces matches nous font grandir. Mais il ne faut pas oublier que Montpellier, Nantes ou Chambéry ne sont pas nos adversaires directs pour le maintien.

L’absence quasi certaine de Nikola Karabatic est-elle un avantage ? 
Pour moi, cela ne change rien du tout. Leur banc est impressionnant et pour remplacer Karabatic, ils ont Bojinovic. Ils ont du « matos » pour mettre du rythme.

*****************************

OC CESSON HANDBALL - ISTRES OUEST PROVENCE HANDBALL

Pronostic : Nul

Lieu :
PALAIS DES SPORTS
Allée de Champagne 35510 CESSON SEVIGNE
Date :
Le 28/10/2011 20h45
Arbitres :
BOURGEOIS JEAN-FRANÇOIS
DENIS PATRICK

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TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL - TOULOUSE UNION HANDBALL

Pronostic : Tremblay

Lieu :
PALAIS DES SPORTS
RUE JULES FERRY 93290 TREMBLAY EN FRANCE
Date :
Le 30/10/2011 17h00
Arbitres :
LAZAAR NORDINE
REVERET LAURENT

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SELESTAT ALSACE HB - MONTPELLIER HANDBALL

Pronostic : Montpellier

Lieu :
HALL RHENUS
PLACE DE LA FOIRE-EXPOSITION BOULEVARD DE DREODE 67000 STRASBOURG
Date :
Le 30/10/2011 16h00
Arbitres :
DENTZ THIERRY
REIBEL DENIS

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US CRETEIL HANDBALL - HBC NANTES

Pronostic : Nantes

Lieu :
ROBERT OUBRON
RUE PASTEUR VALERY RADOT 94000 CRETEIL
Date :
Le 30/10/2011 16h00
Arbitres :
BOUNOUARA MOURAD
THOBIE RICHARD

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DUNKERQUE HANDBALL GRAND LITTORAL - PARIS HANDBALL

Pronostic : Dunkerque

Lieu :
DEWERT (Stade de Flandres)
Salle Dewert Avenue de Rosendael 59140 DUNKERQUE
Date :
Le 28/10/2011 20h00
Arbitres :
CHARPENTIER FRANCK
DUCLOS SEBASTIEN

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UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL - USAM NIMES GARD

Pronostic : Nul

Lieu :
CHARPY
1 AENUE PIERRE DE COUBERTIN 75013 PARIS
Date :
Le 29/10/2011 20h30
Arbitres :
BONAVENTURA CHARLOTTE
BONAVENTURA JULIE

Chambéry a la cote... d'azur 

LMSL

mercredi 26 octobre 2011 - © Yves Michel

 19 min 47 de lecture

7ème journée de la D.1 masc.  
 Chambéry a fait parler l'expérience et s'est imposé à St Raphaël (20-23) au terme d'une rencontre à suspens où les défenses ont bien souvent pris le pas sur les attaques. Cette 7ème journée commence sur du très haut niveau, Montpellier qui est attendu avec les honneurs par Sélestat au Rhénus de Strasbourg a la possibilité de rejoindre les Savoyards en tête de la LNH. 

Ils y ont peut-être cru trop tôt les joueurs de St Raphaël. Face à une équipe aussi expérimentée que Chambéry, le money-time s’avère souvent primordial. Et ce jeudi soir, dans ces cinq minutes où tout peut se faire et se défaire,  les Savoyards ont été les plus malins. 

Pourtant St Raphaël partait avec de belles intentions et surtout un bon sens tactique : Rares Fortuneanu à la manœuvre, Alexandre Tomas et David Juricek, en éclaireurs pour trouver des brèches. Cela va plutôt bien fonctionner puisqu’après 18 minutes, l'équipe de Christian Gaudinl va creuser l’écart (9-5) profitant aussi, de l’excès de précipitation et la maladresse de l’adversaire (5 ballons perdus). Mais voilà, Philippe Gardent va prendre son temps mort au moment opportun pour recadrer sa troupe et réajuster le tir. Les Varois avaient mis juste avant, cinq petites minutes à prendre le large, Chambéry va utiliser les dix dernières avant la pause pour non seulement remonter son handicap grâce notamment aux impacts de Grégoire Detrez (5/6 hier soir) mais également passer devant au tableau d’affichage (11-12). Scénario cruel pour des Raphaëlois un peu trop naïfs sur le coup et mis en échec par une défense adverse retrouvée et un Cyril Dumoulin impérial. Le Fichet-Bauché de la Savoie sera tout aussi déterminant dans le second acte et totalisera une quinzaine d’arrêts, au terme des 60 minutes où il restera sur le parquet. 

Ce sont ces mêmes joueurs savoyards qui au retour des vestiaires, vont continuer à capitaliser (11-14). Il faudra attendre le festival d’Heykel Megannem pour que St Raphaël reprenne des couleurs et surtout mette la pagaille chez l’adversaire. En treize minutes, galvanisés par un public en délire, les Varois qui avaient retrouvé des forces et du rythme vont infliger à Chambéry, un cinglant 8 à 2 (19-16 à la 45ème)!  A ce moment-là, il n’y avait aucune raison pour que le match ne leur échappe. C’est exactement le contraire qui va arriver. Dans ce dernier quart d’heure, le capitaine Fortuneanu va être expulsé après une méchante cravate sur Xavier Barachet et Heykel Megannem ne va trouver le cadre qu’une seule fois. Chambéry avait fait le gros dos au moment des giboulées et l’expérience finissait par payer. Revenus à égalité (20-20) à cinq minutes de la sirène, les  Savoyards vont prendre le pas et s’imposer (20-23) sans que personne ne trouve à redire.  Chambéry signe son 7ème succès en autant de matches en LNH. Pour St Raphaël, c’est un coup d’arrêt et un 2ème revers consécutif.

Le point du match nul (19-19) arraché à Nantes, la semaine dernière, a redonné des couleurs aux visages dunkerquois. Le retour de Bastien Lamon dans le dispositif tactique combiné au rendement d’un Kornel Nagy (notre photo) qui prend de plus en plus d’importance et qui a inscrit le but égalisateur à Nantes, fait que Dunkerque espère très vite retrouver une place plus appropriée que l’avant-dernière. Il faut remonter à la saison précédente pour se souvenir d’un succès au stade de Flandres. Paris, l’adversaire du jour, doit-il être inquiet ? Presque pas car les joueurs de François Berthier n’auront rien à perdre de leur voyage dans le Nord. « Mais ce n’est pas à nous à leur donner de l’air, insiste le technicien parisien. Nous avons envie de confirmer notre regain de forme des dernières semaines. »  De son côté, son homologue Patrick Cazal veut aller de l’avant « On a été capable de faire trembler Nantes. On est sur la bonne voie. Nous avons été sérieux en défense et on a montré un esprit de guerriers. Il faut confirmer cela avec une 1ère victoire à la maison. » Les Parisiens qui sont à la recherche d'un succès référence à l'extérieur, affectionnent ce genre de situation, l'an passé déjà, Nicolas Claire et ses camarades avaient frôlé l'exploit, ne s'inclinant que que de trois buts. Côté effectif, Dunkerque ne pourra pas compter sur le Polonais Dawid Nilsson (cheville). Une bonne nouvelle pour Patrick Cazal, Sébastien Bosquet a repris la course en début de semaine. François Berthier lui, part avec un effectif au complet. 

CessonIstres est déjà une affiche au sommet pour les deux équipes. Même total de points et même objectif, le maintien en D1. De plus, chacune sort d’expériences similaires. Essorage lors du passage par le concasseur montpelliérain et revers pleins de promesses face à des équipes qui jouent la tête du classement. « Avec une équipe amoindrie, nous réalisons une excellente prestation à Toulouse ou contre Chambéry, souligne Christophe Mazel mais le résultat nous fait défaut. Cesson est une équipe qui s’est considérablement renforcée et qui à domicile est redoutable. » Pourtant, lors des deux dernières saisons, Istres est allé s’imposer en terre bretonne. « Nous avions très bien joué, insiste le coach provençal, mais le contexte sera différent. » Mille kilomètres plus au nord, la prudence est également de mise. Cesson fait preuve d’inconstance, capable de battre Tremblay ou Dunkerque mais déficient contre Nîmes. « Il faut qu’on soit plus réguliers sur l’ensemble du match, constate Mathieu Lanfranchi. Nous ne sommes pas passés loin face à St Raphaël (défaite d’un but), cela s’est joué à quelques détails sur la fin. » Ce vendredi, le pivot cessonnais s’attend encore à une réelle bagarre. « Ils ont du gérer un début de saison très difficile avec en face, les grosses équipes du championnat. La rigueur sera une des clés de cette rencontre. » Les deux équipes et c’est important, sont au complet. 

Qui a dit que les clubs de handball franciliens ne s’entendaient pas ? Sans parler de fusion, un mot d’actualité en fin de saison dernière, ce samedi, les garçons de l’US Ivry se rapprochent des filles du Issy Paris Hand, l’espace d’une soirée. Et c’est une vraie fête que Béatrice Barbusse et Jean Marie Sifre, président de chaque club ont mis sur pied, salle Charpy dans le 13ème arrondissement. Au programme, deux affiches : Issy-Nîmes à 18h00 et Ivry-Nîmes à 20h30. Des enjeux différents pour des formations très proches dans leur championnat respectif (voir l'article par ailleurs). 

Ivry doit impérativement sortir de l’ornière et quitter la dernière place, Nîmes, repartir de l’avant après deux revers cinglants à domicile (en championnat contre Créteil et en coupe de la Ligue face à St Raphaël). « On a rencontré Ivry  en préparation, ils étaient au complet, précise Jérôme Chauvet, et même si on a gagné, on a beaucoup souffert. » Surtout qu’Ivry aurait très bien pu se retrouver à deux reprises avec deux points de plus dans la besace (contre Paris et Sélestat). « Je suis allé les voir la semaine dernière à Istres, poursuit le coach nîmois et malgré leurs absents, ils ont livré une excellente première période, d’ailleurs ils étaient en tête à la pause. Ils ont craqué ensuite. » Pour cette rencontre, Pascal Léandri récupère Diego et Sébastian Simonet, de retour du Mexique où avec la sélection argentine, ils se sont qualifiés pour les prochains Jeux Olympiques. « On a fait sans eux, c’est vrai mais  c’était prévu. On espérait aussi, prendre des points en leur absence. Nous n’y sommes pas parvenus. Il faut donc rebondir. » Le coach ivryen n’en a pas terminé avec ses blessés. Après Dominikovic et Ruiz-Margaria, c’est au tour du jeune Pitocco (entorse à la cheville) de passer par l’infirmerie. Jérôme Chauvet lui, peut compter sur Franck Junillon, laissé au repos lundi en coupe de la Ligue mais il doit toujours se passer de son gaucher Kovac (cheville). Comme son vis-à-vis francilien, le technicien gardois fera en partie confiance à ses « Marie-Louise » .  

Créteil accueille ce dimanche une équipe de Nantes qui cette semaine s’est rassurée. Après une défaite à Paris et un nul face à Dunkerque en championnat, les joueurs de Thierry Anti ont renoué avec le succès en éliminant Toulouse des quarts de finale de la Coupe de la Ligue et par voie de conséquence, ils se sont qualifiés pour le Final Four programmé à…. Nantes à la mi-décembre. Reste désormais à rattraper une partie des six points perdus depuis le début de la saison. Privés de l’arrière suédois Ekdahl du Rietz (fissure au pied), les Nantais ne s’attendent pas à passer un après-midi de tout repos au contact des Cristoliens. Depuis le début de la saison, Fabrice Guilbert et ses camarades n’ont pas failli à domicile (2 victoires) et sont même allés glaner deux points à l’extérieur, la semaine dernière à Nîmes. Recevoir Nantes est un véritable test. Il y a deux ans, les deux équipes s’étaient quitté dos  à dos (27-27). Mais un match nul serait-il satisfaisant pour chacune des deux formations ? 

Tremblay et Toulouse qui se retrouvent ce dimanche après-midi ont quelques points communs. Leur début de saison est sensiblement identique avec six points au compteur pour 3 succès et autant de défaites et une élimination récente de la coupe de la Ligue. Les deux équipes peuvent désormais se consacrer à 100% au championnat et à cette nouvelle confrontation. Une confrontation à laquelle ne participera pas Valentin Porte. Le jeune ailier toulousain a été victime d’une commotion cérébrale lors du match de mercredi, contre Nantes et il est plus sage de le laisser au repos. Joël Da Silva pourrait faire appel à Xavier Moreau. A Tremblay, c’est le grand retour sur les parquets de Romain Guillard. Le meilleur joueur du mois de septembre a soigné sa contracture aux adducteurs et il est opérationnel. Une bien mauvaise nouvelle pour les Haut-Garonnais !

Fête du hand à Paris, fête du hand à Sélestat ou plutôt à Strasbourg. Cette semaine, un des deux grands quotidiens d’Alsace a proposé à ses lecteurs de répondre à un sondage avec cette question : les handballeurs de Sélestat ont-ils une chance de battre Montpellier au Rhénus ? La différence est telle entre le promu et les champions de France que la réponse ne fait aucun doute. Mais au-delà du  résultat sportif, le club bas-rhinois a déjà gagné un 1er pari : dimanche sur le coup de 16h, 5500 spectateurs s’entasseront dans les gradins de la célèbre salle qui abrite le non moins célèbre EuroTournoi. Une vraie fête du handball qui selon les dirigeants du SAHB, auraient pu accueillir deux fois plus de monde, tant les demandes de billets ont afflué de toutes parts. L’engouement pour la discipline en Alsace existe et la venue de Montpellier est bien entendu un amplificateur. Mais voilà, mauvaise nouvelle pour les fans, l’équipe héraultaise fera le déplacement sans Nikola Karabatic, blessé aux deux genoux lors du match de Ligue des Champions à Copenhague. Malgré cette absence mercredi en quarts de finale de la coupe de la Ligue, Montpellier n’a pas fait de détails face à Tremblay (succès de 9 buts). Michael Guigou est également incertain. Toujours cette maudite douleur à l'aine ! Comme l’infirmerie sélestadienne est bien remplie avec les défections de François-Marie, Salami, Rechal, Ostarcevic et dernière en date, celle de l’excellent gardien Laszlo Fulop (problème au genou), l’équipe de Patrice Canayer n’a pas grand souci à se faire. Seule éclaircie dans le ciel couvert de Jean Luc Le Gall, l'entraîneur sélestadien, le retour dans l'effectif de Djordje Pesic, le pivot serbe.

Trois questions à Olivier Jung, le capitaine sélestadien

Dans votre position actuelle, comment abordez-vous ce match  ? 
Pour nous, en Alsace, c’est avant tout une fête et un honneur d’accueillir Montpellier. Le club a mis les moyens et les passionnés de hand sont attirés par l’affiche. Certes, il ne faudra pas compter sur ce type de rencontre pour récolter des points. L’essentiel est de montrer une belle image de notre équipe à toute l’Alsace.

Vous partez battus d’avance ? 
Ah, non ! On a quand même une âme de compétiteur, on a envie de le jouer à fond ce match et donner le meilleur. On sait que le tarif face à eux, c’est minimum 10 buts, il faut essayer de réduire cet écart et surtout de ne pas en prendre plus. Ces matches nous font grandir. Mais il ne faut pas oublier que Montpellier, Nantes ou Chambéry ne sont pas nos adversaires directs pour le maintien.

L’absence quasi certaine de Nikola Karabatic est-elle un avantage ? 
Pour moi, cela ne change rien du tout. Leur banc est impressionnant et pour remplacer Karabatic, ils ont Bojinovic. Ils ont du « matos » pour mettre du rythme.

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OC CESSON HANDBALL - ISTRES OUEST PROVENCE HANDBALL

Pronostic : Nul

Lieu :
PALAIS DES SPORTS
Allée de Champagne 35510 CESSON SEVIGNE
Date :
Le 28/10/2011 20h45
Arbitres :
BOURGEOIS JEAN-FRANÇOIS
DENIS PATRICK

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TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL - TOULOUSE UNION HANDBALL

Pronostic : Tremblay

Lieu :
PALAIS DES SPORTS
RUE JULES FERRY 93290 TREMBLAY EN FRANCE
Date :
Le 30/10/2011 17h00
Arbitres :
LAZAAR NORDINE
REVERET LAURENT

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SELESTAT ALSACE HB - MONTPELLIER HANDBALL

Pronostic : Montpellier

Lieu :
HALL RHENUS
PLACE DE LA FOIRE-EXPOSITION BOULEVARD DE DREODE 67000 STRASBOURG
Date :
Le 30/10/2011 16h00
Arbitres :
DENTZ THIERRY
REIBEL DENIS

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US CRETEIL HANDBALL - HBC NANTES

Pronostic : Nantes

Lieu :
ROBERT OUBRON
RUE PASTEUR VALERY RADOT 94000 CRETEIL
Date :
Le 30/10/2011 16h00
Arbitres :
BOUNOUARA MOURAD
THOBIE RICHARD

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DUNKERQUE HANDBALL GRAND LITTORAL - PARIS HANDBALL

Pronostic : Dunkerque

Lieu :
DEWERT (Stade de Flandres)
Salle Dewert Avenue de Rosendael 59140 DUNKERQUE
Date :
Le 28/10/2011 20h00
Arbitres :
CHARPENTIER FRANCK
DUCLOS SEBASTIEN

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UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL - USAM NIMES GARD

Pronostic : Nul

Lieu :
CHARPY
1 AENUE PIERRE DE COUBERTIN 75013 PARIS
Date :
Le 29/10/2011 20h30
Arbitres :
BONAVENTURA CHARLOTTE
BONAVENTURA JULIE

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