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Issam Tej, pour l'amour du maillot

LMSL

mardi 22 novembre 2011 - © Yves Michel

 9 min 6 de lecture

Redoutable défenseur et attaquant redouté, Issam Tej est un des meneurs du Montpellier Hérault. A 32 ans, le pivot tunisien est un insatiable compétiteur. Entre deux tours de Ligue des Champions et avant d'accueillir Tremblay, ce jeudi devant les caméras de Canal+ Sport, l'enfant de Tunis s'est livré sans concession.

Depuis huit ans qu'il promène sa carrure de déménageur sur tous les parquets de D.1, Issam Tej s'est forgé une sacrée réputation de combattant. Celui que l'on présente encore, comme un des meilleurs pivots d'Europe, s'est fixé de nouveaux objectifs. Avec Montpellier mais également avec la sélection de Tunisie qu'il veut retrouver dès janvier à l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations.

Issam, Montpellier semble connaître un coup de mou actuellement… Est-ce qu’il faut s’en inquiéter ?
Une baisse de forme peut toucher n’importe quel club. Cette chute de tension intervient à cette période et croyez-moi, on travaille avec le staff technique pour connaître son origine. Il ne faut quand même pas oublier qu’il y a des blessés et qu’on est amoindri sur les ailes. Il y a peut-être une certaine fatigue. Mais pour moi, ce n’est qu’un relâchement passager après deux mois très chargés.

Le duel avec Chambéry a peut-être déjà tourné court après la défaite des Savoyards à Tremblay.
C’est un point positif mais pour nous, ça ne change rien car on n’attend aucun cadeau des autres pour gagner le championnat. C’est vrai que Chambéry a gagné des matches difficilement, ils avaient la pression et aussi des blessés. Le championnat n’est pas encore joué. Mais si Chambéry perd en plus des points ailleurs, c’est vrai que c’est un bonus. Il ne faut pas pour autant qu’on se relâche et croire que c’est dans la poche.

Ce jeudi, vous accueillez Tremblay qui vous a donc donné un sacré coup de main.
Raison de plus pour ne pas prendre Tremblay à la légère. Il y a des joueurs d’expérience, ils sont montés deux fois sur le podium, c’est une équipe bagarreuse. Pour nous, c’est un match à gagner comme les autres. 



C'est ta 6ème saison à Montpellier, tu es un cadre de l’équipe, et tu as prolongé ton bail jusqu’en 2015.
Je suis très heureux que les dirigeants et le staff me fassent confiance, mon rôle au sein de l’équipe a pris de l’importance au fur et à mesure des années. Cette saison, il m’arrive de jouer pratiquement 60 minutes surtout depuis le départ de David Juricek et plus récemment, avec les blessures de Rémi Salou et Luka Karabatic.

Tu aimes bien entraîner les autres derrière toi...
Ce rôle de meneur est naturel, c’est dans mon tempérament, je veux toujours donner plus, toujours motiver mes partenaires. Et je trouve que ce rôle est indispensable à une équipe. J’essaie de réveiller tout le monde pour qu'on aille ensemble au combat.

Et parfois, tu t’emballes tellement que tu t’exposes aux sanctions… lors du dernier match à Paris, tu as pris un rouge. Tu regrettes quelquefois de contester ?
Bien-sûr, après la sanction, je me dis souvent que j’aurais dû "fermer ma gueule" mais il y a des décisions qui parfois me font bondir. Mes amis et mes partenaires me disent que même mes grimaces intimident et que je donne l’impression d’agresser la personne en face et notamment l’arbitre. Au fond de moi, ce n’est vraiment pas mon objectif. A Paris, l’arbitre m’a exclu à 30 secondes de la fin. Sincèrement, cela ne rimait à rien. Je lui ai fait la réflexion, il n’a pas apprécié et m’a mis un rouge direct. Je reconnais que je l’ai un peu branché.

Tu as le sentiment d’être particulièrement surveillé par le corps arbitral ?
Oui, je pense. Mais si on regarde les statistiques depuis mon arrivée en France en 2003, je n’ai pas souvent eu de cartons rouges. Le handball est un sport de contact et de combat dans le bon sens. Cela fait partie du spectacle. Après, je respecte les arbitres, j’essaie de rester dans le fair-play. Je reconnais que des fois, je dérape un peu, je conteste quelques décisions mais ça fait partie du jeu. 



Sur ta carte de visite, il y a plusieurs titres avec Montpellier et avec la Tunisie. Participeras-tu à la prochaine CAN en janvier 2012 alors que tu avais semble-t-il annoncé ta retraite ?
Je n'ai pas dit que je renonçais totalement à la sélection. Je voulais simplement prendre du recul. Il y a eu des malentendus mais qui depuis, sont dissipés…

C’était une histoire d’argent ?
Non ! C’est une fierté de porter les couleurs de mon pays donc il n’est pas question de parler d'argent. L’équipe nationale ne me doit rien et je ne lui dois rien. Il y avait un malentendu né après le Mondial suédois qui n'a pas été réussi. J’ai un peu perdu le goût de jouer et j’ai voulu prendre du recul. Ensuite, j'ai été écarté de la tournée en Arabie Saoudite en juillet dernier. Et j’ai mal réagi.

Pourquoi attacher de l'importance à une simple tournée de 5 jours, voyage compris ?
Ce déplacement comptait beaucoup pour moi en tant que musulman. Il était prévu un passage par La Mecque.

Tu en as aussi voulu à Heykel Megannem, pour quelle raison ?
Sur le moment, je lui ai reproché qu’en tant que capitaine, il ne m’avait pas assez soutenu et qu’il aurait dû défendre ma présence en Arabie Saoudite. En fait, ce n’était pas une compétition officielle, c’était pour préparer les Juniors en vue de leur Mondial mais les organisateurs avaient réclamé la présence de joueurs de Tunisie A. Sur le coup, je n’ai pas apprécié.

Tout est rentré dans l'ordre ?
Je me suis excusé envers Heykel Megannem et je m’excuse à nouveau, c’est le capitaine de l’équipe nationale, je lui dois le respect.


Donc, si Alain Portes te sélectionne à nouveau, tu es partant ? 
Bien-sûr ! Il y a eu une franche explication avec Heykel, avec l’entraîneur national Alain Portes et comme je n’avais jamais dit que j’arrêtais, je suis à la disposition de l'équipe nationale.

Tu vas essayer de convaincre Wissem Hmam de revenir aussi ?
Wissem est convaincu mais il a souhaité prendre aussi du recul pour soigner son épaule. La CAN est très importante car c’est une compétition de prestige pour la Tunisie qui a gagné la dernière édition et surtout, cette fois-ci, elle est qualificative pour les Jeux Olympiques. Wissem ne veut pas revenir s’il n’est qu’à 30 ou 40% de ses moyens. Il veut être à 100%. S’il est diminué, personne ne lui pardonnera. En Tunisie, c’est assez chaud, on ne plaisante pas avec cela. Mais il n’est pas contre le fait d’aider l’équipe comme il le fait à Montpellier.

Donc, il sera là?
Il y a un paramètre qui est important aussi pour lui, c’est que son épouse attend un heureux évènement au mois de janvier. Il veut assister à la naissance de sa fille. Mais on va essayer de le convaincre de venir avec nous, car c’est aussi important de gagner et de se qualifier pour les J.O. On aura besoin de tout le monde. Je pense aussi que Wissem Bousnina (d'Ivry) peut venir nous aider, il est expérimenté sur le poste d’arrière droit.

L'an dernier, tu as acquis la nationalité française, quelle est ta démarche ?
Cela fait huit ans que je suis en France, j’ai commencé à construire ma vie ici. Mes enfants sont nés en France, j’ai demandé la nationalité française pour faciliter l’intégration de ma famille. Je ne veux pas être constamment résident ou avec une carte de séjour.

Tu es à Montpellier jusqu’en 2015, c'est là que tu termineras ta carrière ?
Si Montpellier veut toujours de moi, même après 9 ans passés là-bas, pourquoi pas, sinon, comme je l’ai déjà dit, j’aimerais revenir à Sélestat.



Tremblay: Après Chambéry, Montpellier ? 

Alors qu'à un élément près (Rémi Salou qui a soigné une contracture à la cuisse), Patrice Canayer s'apprête à reconduire le même effectif qui a été utilisé lors du dernier match à Paris, Stéphane Imbratta, son homologue à Tremblay fait confiance aux joueurs qui se sont imposés face à Chambéry. Sans être naïfs, les Tremblaysiens sont tout à fait conscients qu'il y a un coup à jouer ce jeudi, à Bougnol. On ne bat pas Chambéry avec la manière, sans penser qu'un exploit est possible une semaine plus tard chez les champions de France. « Gare à l’excès de confiance, prévient le coach de Tremblay. Il va falloir tenir compte du contexte car c’est à Montpellier et ils seront sur leur garde. On y va avec de l’ambition en essayant de rapporter un résultat. » Si au cours des deux dernières saisons, Tremblay a pris la foudre dans l'Hérault (-14 et... -21 !), on se rappellera qu'en 2008-2009, lors de la 17ème journée, l'équipe de Seine Saint Denis était allée s'imposer chez Bojinovic et consorts. C'est vrai qu'à l'époque, Nikola Karabatic, Primoz Prost, Vid Kavticnik ou Dragan Gajic n'étaient pas à la manœuvre. Toujours est-il que Tremblay se déplacera sans pression. « Perdre à Montpellier entre dans une certaine logique conçoit Stéphane Imbratta, la pression sera plutôt sur leurs épaules. » Autrement dit, si le finaliste de la Coupe des Coupes 2011 peut rivaliser avec les champions de France et pourquoi pas l'emporter, il ne s'en privera pas ! Et puis Tremblay commence à s'habituer à la télé, aux envolées de Fred Brindelle, au ton mesuré de Greg Anquetil et aux questions pertinentes de Laurie Delhostal. La soirée promet donc, d'être animée !

Issam Tej, pour l'amour du maillot 

LMSL

mardi 22 novembre 2011 - © Yves Michel

 9 min 6 de lecture

Redoutable défenseur et attaquant redouté, Issam Tej est un des meneurs du Montpellier Hérault. A 32 ans, le pivot tunisien est un insatiable compétiteur. Entre deux tours de Ligue des Champions et avant d'accueillir Tremblay, ce jeudi devant les caméras de Canal+ Sport, l'enfant de Tunis s'est livré sans concession.

Depuis huit ans qu'il promène sa carrure de déménageur sur tous les parquets de D.1, Issam Tej s'est forgé une sacrée réputation de combattant. Celui que l'on présente encore, comme un des meilleurs pivots d'Europe, s'est fixé de nouveaux objectifs. Avec Montpellier mais également avec la sélection de Tunisie qu'il veut retrouver dès janvier à l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations.

Issam, Montpellier semble connaître un coup de mou actuellement… Est-ce qu’il faut s’en inquiéter ?
Une baisse de forme peut toucher n’importe quel club. Cette chute de tension intervient à cette période et croyez-moi, on travaille avec le staff technique pour connaître son origine. Il ne faut quand même pas oublier qu’il y a des blessés et qu’on est amoindri sur les ailes. Il y a peut-être une certaine fatigue. Mais pour moi, ce n’est qu’un relâchement passager après deux mois très chargés.

Le duel avec Chambéry a peut-être déjà tourné court après la défaite des Savoyards à Tremblay.
C’est un point positif mais pour nous, ça ne change rien car on n’attend aucun cadeau des autres pour gagner le championnat. C’est vrai que Chambéry a gagné des matches difficilement, ils avaient la pression et aussi des blessés. Le championnat n’est pas encore joué. Mais si Chambéry perd en plus des points ailleurs, c’est vrai que c’est un bonus. Il ne faut pas pour autant qu’on se relâche et croire que c’est dans la poche.

Ce jeudi, vous accueillez Tremblay qui vous a donc donné un sacré coup de main.
Raison de plus pour ne pas prendre Tremblay à la légère. Il y a des joueurs d’expérience, ils sont montés deux fois sur le podium, c’est une équipe bagarreuse. Pour nous, c’est un match à gagner comme les autres. 



C'est ta 6ème saison à Montpellier, tu es un cadre de l’équipe, et tu as prolongé ton bail jusqu’en 2015.
Je suis très heureux que les dirigeants et le staff me fassent confiance, mon rôle au sein de l’équipe a pris de l’importance au fur et à mesure des années. Cette saison, il m’arrive de jouer pratiquement 60 minutes surtout depuis le départ de David Juricek et plus récemment, avec les blessures de Rémi Salou et Luka Karabatic.

Tu aimes bien entraîner les autres derrière toi...
Ce rôle de meneur est naturel, c’est dans mon tempérament, je veux toujours donner plus, toujours motiver mes partenaires. Et je trouve que ce rôle est indispensable à une équipe. J’essaie de réveiller tout le monde pour qu'on aille ensemble au combat.

Et parfois, tu t’emballes tellement que tu t’exposes aux sanctions… lors du dernier match à Paris, tu as pris un rouge. Tu regrettes quelquefois de contester ?
Bien-sûr, après la sanction, je me dis souvent que j’aurais dû "fermer ma gueule" mais il y a des décisions qui parfois me font bondir. Mes amis et mes partenaires me disent que même mes grimaces intimident et que je donne l’impression d’agresser la personne en face et notamment l’arbitre. Au fond de moi, ce n’est vraiment pas mon objectif. A Paris, l’arbitre m’a exclu à 30 secondes de la fin. Sincèrement, cela ne rimait à rien. Je lui ai fait la réflexion, il n’a pas apprécié et m’a mis un rouge direct. Je reconnais que je l’ai un peu branché.

Tu as le sentiment d’être particulièrement surveillé par le corps arbitral ?
Oui, je pense. Mais si on regarde les statistiques depuis mon arrivée en France en 2003, je n’ai pas souvent eu de cartons rouges. Le handball est un sport de contact et de combat dans le bon sens. Cela fait partie du spectacle. Après, je respecte les arbitres, j’essaie de rester dans le fair-play. Je reconnais que des fois, je dérape un peu, je conteste quelques décisions mais ça fait partie du jeu. 



Sur ta carte de visite, il y a plusieurs titres avec Montpellier et avec la Tunisie. Participeras-tu à la prochaine CAN en janvier 2012 alors que tu avais semble-t-il annoncé ta retraite ?
Je n'ai pas dit que je renonçais totalement à la sélection. Je voulais simplement prendre du recul. Il y a eu des malentendus mais qui depuis, sont dissipés…

C’était une histoire d’argent ?
Non ! C’est une fierté de porter les couleurs de mon pays donc il n’est pas question de parler d'argent. L’équipe nationale ne me doit rien et je ne lui dois rien. Il y avait un malentendu né après le Mondial suédois qui n'a pas été réussi. J’ai un peu perdu le goût de jouer et j’ai voulu prendre du recul. Ensuite, j'ai été écarté de la tournée en Arabie Saoudite en juillet dernier. Et j’ai mal réagi.

Pourquoi attacher de l'importance à une simple tournée de 5 jours, voyage compris ?
Ce déplacement comptait beaucoup pour moi en tant que musulman. Il était prévu un passage par La Mecque.

Tu en as aussi voulu à Heykel Megannem, pour quelle raison ?
Sur le moment, je lui ai reproché qu’en tant que capitaine, il ne m’avait pas assez soutenu et qu’il aurait dû défendre ma présence en Arabie Saoudite. En fait, ce n’était pas une compétition officielle, c’était pour préparer les Juniors en vue de leur Mondial mais les organisateurs avaient réclamé la présence de joueurs de Tunisie A. Sur le coup, je n’ai pas apprécié.

Tout est rentré dans l'ordre ?
Je me suis excusé envers Heykel Megannem et je m’excuse à nouveau, c’est le capitaine de l’équipe nationale, je lui dois le respect.


Donc, si Alain Portes te sélectionne à nouveau, tu es partant ? 
Bien-sûr ! Il y a eu une franche explication avec Heykel, avec l’entraîneur national Alain Portes et comme je n’avais jamais dit que j’arrêtais, je suis à la disposition de l'équipe nationale.

Tu vas essayer de convaincre Wissem Hmam de revenir aussi ?
Wissem est convaincu mais il a souhaité prendre aussi du recul pour soigner son épaule. La CAN est très importante car c’est une compétition de prestige pour la Tunisie qui a gagné la dernière édition et surtout, cette fois-ci, elle est qualificative pour les Jeux Olympiques. Wissem ne veut pas revenir s’il n’est qu’à 30 ou 40% de ses moyens. Il veut être à 100%. S’il est diminué, personne ne lui pardonnera. En Tunisie, c’est assez chaud, on ne plaisante pas avec cela. Mais il n’est pas contre le fait d’aider l’équipe comme il le fait à Montpellier.

Donc, il sera là?
Il y a un paramètre qui est important aussi pour lui, c’est que son épouse attend un heureux évènement au mois de janvier. Il veut assister à la naissance de sa fille. Mais on va essayer de le convaincre de venir avec nous, car c’est aussi important de gagner et de se qualifier pour les J.O. On aura besoin de tout le monde. Je pense aussi que Wissem Bousnina (d'Ivry) peut venir nous aider, il est expérimenté sur le poste d’arrière droit.

L'an dernier, tu as acquis la nationalité française, quelle est ta démarche ?
Cela fait huit ans que je suis en France, j’ai commencé à construire ma vie ici. Mes enfants sont nés en France, j’ai demandé la nationalité française pour faciliter l’intégration de ma famille. Je ne veux pas être constamment résident ou avec une carte de séjour.

Tu es à Montpellier jusqu’en 2015, c'est là que tu termineras ta carrière ?
Si Montpellier veut toujours de moi, même après 9 ans passés là-bas, pourquoi pas, sinon, comme je l’ai déjà dit, j’aimerais revenir à Sélestat.



Tremblay: Après Chambéry, Montpellier ? 

Alors qu'à un élément près (Rémi Salou qui a soigné une contracture à la cuisse), Patrice Canayer s'apprête à reconduire le même effectif qui a été utilisé lors du dernier match à Paris, Stéphane Imbratta, son homologue à Tremblay fait confiance aux joueurs qui se sont imposés face à Chambéry. Sans être naïfs, les Tremblaysiens sont tout à fait conscients qu'il y a un coup à jouer ce jeudi, à Bougnol. On ne bat pas Chambéry avec la manière, sans penser qu'un exploit est possible une semaine plus tard chez les champions de France. « Gare à l’excès de confiance, prévient le coach de Tremblay. Il va falloir tenir compte du contexte car c’est à Montpellier et ils seront sur leur garde. On y va avec de l’ambition en essayant de rapporter un résultat. » Si au cours des deux dernières saisons, Tremblay a pris la foudre dans l'Hérault (-14 et... -21 !), on se rappellera qu'en 2008-2009, lors de la 17ème journée, l'équipe de Seine Saint Denis était allée s'imposer chez Bojinovic et consorts. C'est vrai qu'à l'époque, Nikola Karabatic, Primoz Prost, Vid Kavticnik ou Dragan Gajic n'étaient pas à la manœuvre. Toujours est-il que Tremblay se déplacera sans pression. « Perdre à Montpellier entre dans une certaine logique conçoit Stéphane Imbratta, la pression sera plutôt sur leurs épaules. » Autrement dit, si le finaliste de la Coupe des Coupes 2011 peut rivaliser avec les champions de France et pourquoi pas l'emporter, il ne s'en privera pas ! Et puis Tremblay commence à s'habituer à la télé, aux envolées de Fred Brindelle, au ton mesuré de Greg Anquetil et aux questions pertinentes de Laurie Delhostal. La soirée promet donc, d'être animée !

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