Seulement 3 journées de jouées dans la Nationale 1 féminine. Donc, pas simple de tirer de vrais enseignements de tout cela. Mais il se dégage déjà une tendance : Les réserves de LFH semblent pour le moment un peu damer le pion à tout le monde et cela pourrait sans doute, à la fin de la course, soulever quelques problèmes.
A la fin du championnat les 4 premiers de chaque poule de N1F seront qualifiés sportivement pour jouer la saison prochaine en D2F. Sauf si, une de ces 4 premières est une réserve de LFH. Et c’est sans doute là que tout pourrait coincer. La refonte des poules de D2F, N1F et N2F a fait mécaniquement baisser un peu le niveau global de la N1F. Un des objectifs, mais pas que, était d’y voir les 12 réserves de LFH et éventuellement celles des VAP de D2F y évoluer afin d’aguerrir au mieux les futures stars de la discipline. Objectif presque atteint, puisque seule la réserve de Saint Amand les Eaux n’évolue pas à ce niveau cette saison. La D2F passant de 12 à 16 équipes, les 6 meilleures équipes de N1F sont montées en D2F. Pour passer à 4 poules, 18 équipes de N2F ont franchi le pas de la N2 à la N1. Alors mécaniquement, le niveau global de la N1 a baissé cette saison. On sait que cela mettra quelques temps à se lisser, mais pour le moment, il y a parfois de gros écarts entre les équipes.
Mais il y a ces 14 réserves qui elles ne baissent pas vraiment de niveau, au contraire. Chaque club possédant son centre de formation qui travaille quasi quotidiennement avec les pros du club. Dont certaines joueuses, et même beaucoup, font des piges régulièrement en LFH. Alors mécaniquement, toutes ces joueuses se retrouvent un peu au-dessus du niveau moyen de leur poule et commence au bout de seulement 3 journées de championnat, à truster les premières places. Et cela n’est surement pas fini… En effet, la N1F a joué 3 journées, la LFH en a joué elle 8. Si on regarde les calendriers, on s’aperçoit que la N1F va disputer deux journées pendant la trêve internationale de l’Euro. Cela n’impacte pas les joueuses, dont quasiment aucun ne sera sélectionnée pour l’Euro. Sauf que les jeunes joueuses qui sont partie prenante en LFH, les – de 20 Bleues par exemple, auront toutes besoin de jouer et devraient logiquement regagner pour quelques matches les réserves de leur club respectif, faisant augmenter encore le potentiel du groupe. A la fin on risque réellement de voir un embouteillage de réserves en haut de tableau dans certaines poules de N1F. Comme, malgré les envies des clubs de LFH, il est impossible pour les réserves de jouer en D2F, qui elle à voie, à moyen termes, à devenir pro ou semi-pro, il serait possible de voir une équipe 3° voire 4° de N1F accéder à la D2F avec quand même un déficit global de niveau pour pouvoir y défendre sérieusement sa chance.
On se doute que cela ne durera pas sur beaucoup de saisons. Comme énoncé avant, le niveau global va se lisser au fur et à mesure des saisons. Mais pour la saison 2018-2019, le risque est quand même majeur à moins de transformer les D1F et D2F en ligues fermées. Ce que beaucoup de clubs voudraient, mais qui est quand même assez contraire à la logique sportive d’un championnat où les meilleurs sont récompensés et les plus mauvais sanctionnés.
Le diaporama de Nantes - Saint Sébastien par Philippe Padioleau
N1F Poule 1 Top Joueuses J3
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N1F Poule 1 Top Gardiennes J3
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Le diaporama de Bègles - Pessac par Daniel Vaquero
N1F Poule 2 Top Joueuses J3
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N1F Poule 2 Top Gardiennes J3
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N1F Poule 3 Top Joueuses J3
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N1F Poule 3 Top Gardiennes J3
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N1F Poule 4 Top Joueuses J3
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N1F Poule 4 Top Gardiennes J3
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