Après Villefranche envoyé directement de LNH en Nationale 2 (?) sans passer par la case D2, c'est Besançon qui vient de se faire signifier sa rétrogradation par le jury d'appel de la CNCG.

 Le club bisontin paie sans doute les errances financières des dernières années. L'ESB m retrouvera la Nationale 1 la saison prochaine, tout juste un an après l'avoir quittée, entraînant dans son sillage infernal l'équipe réserve qui venait de gagner le droit d'évoluer en N2...
Frédéric Girardet ira certainement jusqu'au CNOSF pour faire valoir ses droits, les raisons de la rétrogradation lui semblant pour le moins peu justifiées. Mais, compte tenu du délai nécessaire à l'étude du dossier par l'instance arbitrale, il est peu probable que le club puisse évoluer en D2 à la rentrée. Car il y a urgence à régler les affaires courantes, et des décisions devront être prises immédiatement notamment sur l'avenir des joueurs sous contrats.

Une D2 écossaise ?
Vernon a eu plus de chance. Le jury d'appel a reçu favorablement les rectificatifs financiers du club normand et le SMV pourra évoluer en D2 la saison prochaine.
Reste le cas de Pontault-Combault - toujours sous le coup d'une "non autorisation d'évoluer en D2", sous réserves d'une information contradictoire, info toujours aussi difficile à obtenir de la part des organismes officiels - dont les rumeurs les plus pessimistes font état d'un gros souci financier... En cas de rétrogradation du club francilien, deux places seraient donc à pourvoir, St Cyr ayant été repêché suite à l'éviction de Villefranche... Angers se portera certainement candidat - le club noyangevin est d'ailleurs le dernier à pouvoir prétendre au repêchage - mais devra passer le redoutable examen de passage devant la CNCG.

Angers repêché ?

Autant dire qu'après avoir connu des années... fastes avec 17 et 16 équipes, la division la plus folle du monde pourrait se jouer à 12 ou 13 ! Carrément l'équivalent d'un championnat de foot écossais pour cette division toujours plus belle quand elle se la joue marathon...
Décidément, l'antichambre de l'Elite a bien du mal a prendre la roue de sa soeur aînée. La D2 a encore - et sans doute pour longtemps - un parfum d'amateurisme top niveau ou de professionnalisme de bas étage...