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Hambourg farouche, Ciudad Royal

Champion's League

samedi 2 mai 2009 - © François Dasriaux

 2 min 54 de lecture

Battu d’une petite unité sur son terrain fétiche de la Color Line Arena, Hambourg savait qu’il lui fallait aller chercher l’exploit dans la Mancha face à l’ogre espagnol pour retrouver en finale son voisin et rival de Bundesliga, le TWH Kiel. Il était évident qu’Hambourg ne gagnerait pas ce match de 10 unités, il fallait que l’équipe des frères Gille tienne en respect Ciudad sur ses terres le plus longtemps possible pour lui rafler la mise façon voleur dans les dernières minutes de jeu.

Le message, Martin Schwalb l’avait parfaitement bien mis dans les têtes de ses joueurs et Hambourg trouvait dès l’entame de match la parfaite carburation pour mettre à exécution tout cela. Bertrand Gille toujours les côtes caparaçonnées, pesait sur le duo Dinart – De Morros, Hans Lindberg était à l’aise sur son aile et les deux arrières Marcin Lijewski et Pascal Hens réglaient parfaitement la mire face à leur bourreau du match aller, Arpad Sterbik. Ciudad ne lâchait pas grand-chose lui aussi, mais c’était le club allemand qui trustait la place de leader dans ce match d’une ou deux petites unités. La mise en marche de la muraille Sterbik, les envolées de Luc Abalo et la puissance de Siareh Rutenka en pivot remettait tout ce superbe monde sur la même ligne dans les dernières minutes de la première période. Incapables de se départager les deux formations devaient alors tout miser sur la deuxième période qui s’annonçait chaude et bouillante comme la salle comble de Ciudad.

Cette pression faisait d’ailleurs son œuvre dès l’entame de la seconde période, par Jonas Kallman et Luc Abalo, Ciudad faisait grimper son tableau d’addition, Arpad Sterbik se chargeant de bloquer celui d’Hambourg. Seul Bertrand Gille continuait à mettre la défense espagnole dans le dur et les locaux arrivaient enfin à s’envoler un peu au tableau de marque. 3 buts cela semblait conséquent pour qu’ils puissent envisager un peu de calme dans les jambes et les esprits, mais le HSV ne l’entendait vraiment pas de cette oreille. En 5 minutes, même à un de moins, le HSV revenait à égalité avec des réalisations dans tous les coins du terrain. La faute aussi à un Johannes Bitter réussissant à son tour quelques tours de magie façon Magdeburg, la dernière donnant suffisamment de bons ballons à ses artificiers pour que Hambourg s’offre même le luxe de mener un court instant. Piqués au vif les Espagnols réagissaient à ce tour de force hanséatique. La bagarre allait monter crescendo pour atteindre les sommets d’un choc en haute altitude européenne. Tour à tour les deux équipes sortaient des salves de buts, mais au final, le score restait serré, laissant tout et son contraire envisageable.

Un kung-fu royal entre Chema Rodriguez et Jonas Kallman, suivi d’encore quelques parades de ce diable de Sterbik. Résultat, malgré une énergie du désespoir,  dont celle de Bertrand Gille, Hambourg devait se résoudre à quitter la Champion’s League face à ses doubles vainqueurs au même stade de la compétition et face au même adversaire que la saison dernière. Ciudad retrouvera Kiel dans un finale qui fait saliver l’Europe du handball. Elle était annoncée, envisagée, elle aura lieu pour le plaisir du plus grand nombre, mais sûrement pas de Hambourg qui aura parfaitement relevé le gant sur cette rencontre.

A Ciudad Real,
Le 2 mai 2009 à 19h00
BM Ciudad Real – Hamburg HSV : 33 - 31 (Mi-temps : 15-15)
2 500 spectateurs

Statistiques du match

Hambourg farouche, Ciudad Royal 

Champion's League

samedi 2 mai 2009 - © François Dasriaux

 2 min 54 de lecture

Battu d’une petite unité sur son terrain fétiche de la Color Line Arena, Hambourg savait qu’il lui fallait aller chercher l’exploit dans la Mancha face à l’ogre espagnol pour retrouver en finale son voisin et rival de Bundesliga, le TWH Kiel. Il était évident qu’Hambourg ne gagnerait pas ce match de 10 unités, il fallait que l’équipe des frères Gille tienne en respect Ciudad sur ses terres le plus longtemps possible pour lui rafler la mise façon voleur dans les dernières minutes de jeu.

Le message, Martin Schwalb l’avait parfaitement bien mis dans les têtes de ses joueurs et Hambourg trouvait dès l’entame de match la parfaite carburation pour mettre à exécution tout cela. Bertrand Gille toujours les côtes caparaçonnées, pesait sur le duo Dinart – De Morros, Hans Lindberg était à l’aise sur son aile et les deux arrières Marcin Lijewski et Pascal Hens réglaient parfaitement la mire face à leur bourreau du match aller, Arpad Sterbik. Ciudad ne lâchait pas grand-chose lui aussi, mais c’était le club allemand qui trustait la place de leader dans ce match d’une ou deux petites unités. La mise en marche de la muraille Sterbik, les envolées de Luc Abalo et la puissance de Siareh Rutenka en pivot remettait tout ce superbe monde sur la même ligne dans les dernières minutes de la première période. Incapables de se départager les deux formations devaient alors tout miser sur la deuxième période qui s’annonçait chaude et bouillante comme la salle comble de Ciudad.

Cette pression faisait d’ailleurs son œuvre dès l’entame de la seconde période, par Jonas Kallman et Luc Abalo, Ciudad faisait grimper son tableau d’addition, Arpad Sterbik se chargeant de bloquer celui d’Hambourg. Seul Bertrand Gille continuait à mettre la défense espagnole dans le dur et les locaux arrivaient enfin à s’envoler un peu au tableau de marque. 3 buts cela semblait conséquent pour qu’ils puissent envisager un peu de calme dans les jambes et les esprits, mais le HSV ne l’entendait vraiment pas de cette oreille. En 5 minutes, même à un de moins, le HSV revenait à égalité avec des réalisations dans tous les coins du terrain. La faute aussi à un Johannes Bitter réussissant à son tour quelques tours de magie façon Magdeburg, la dernière donnant suffisamment de bons ballons à ses artificiers pour que Hambourg s’offre même le luxe de mener un court instant. Piqués au vif les Espagnols réagissaient à ce tour de force hanséatique. La bagarre allait monter crescendo pour atteindre les sommets d’un choc en haute altitude européenne. Tour à tour les deux équipes sortaient des salves de buts, mais au final, le score restait serré, laissant tout et son contraire envisageable.

Un kung-fu royal entre Chema Rodriguez et Jonas Kallman, suivi d’encore quelques parades de ce diable de Sterbik. Résultat, malgré une énergie du désespoir,  dont celle de Bertrand Gille, Hambourg devait se résoudre à quitter la Champion’s League face à ses doubles vainqueurs au même stade de la compétition et face au même adversaire que la saison dernière. Ciudad retrouvera Kiel dans un finale qui fait saliver l’Europe du handball. Elle était annoncée, envisagée, elle aura lieu pour le plaisir du plus grand nombre, mais sûrement pas de Hambourg qui aura parfaitement relevé le gant sur cette rencontre.

A Ciudad Real,
Le 2 mai 2009 à 19h00
BM Ciudad Real – Hamburg HSV : 33 - 31 (Mi-temps : 15-15)
2 500 spectateurs

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