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Saint Cyr-Cesson : et le rêve devient réalité...

ProLigue

mardi 19 mai 2009 - Handzone

 8 min 20 de lecture

 Aux alentours de 22 heures 30, dans le vestiaire de Cesson. Sur un mur, un tableau blanc. Au milieu, trois lettres stabilotées en gros : «  L. N. H. ». En haut à gauche, un message : « Que le rêve devienne réalité... ». À l'instant où nous lisons ces quelques mots, dans la salle, le panneau d'affichage affiche : SCT 30 – Cesson 32. La bande à Le Meur  danse sur le parquet. Elle ne rêve plus, elle jubile la tête qui tourne. C'est la LNH et toutes ses étoiles...

« Cesson, maître des lieux... »
Soutenus par une troupe de supporters remontés comme des pendules, concentrés en défense et réalistes en attaque, les hommes de Christmann marquent d’un bon coup de fer les esprits et, par-là même, ce début de match : 5-1 (6’ 42).
De son côté, François Berthier dépose dans la foulée sa feuille verte, synonyme de temps mort sur la table de marque. Il faut remettre le soldat SCT sur les bons rails. Ainsi, l'artificier Hernandez Pola sort de sa boîte et après avoir perdu le sympathique germanique Litzinger sur blessure (10’40), la machine bretonne connaît des soubresauts : 7-8 (13’20).

Lardeux, qui a suppléé un Fulop hors sujet, déploie sa grande carcasse devant son portique fasse à Hochet et Dewit. Spincer, lui, chipe un ballon et va à dame : 10-10 (18’). Guy Drut s'embrase et croit en sa bonne étoile.
Pourtant, de notre pupitre, nous sentons bien que ce SCT ne tourne pas comme à l'accoutumé. Les artilleurs (Beliandjou, Klimek, Spincer) sont surveillés comme le lait sur le feu. Oliver  ne peut pas imprégner le rythme habituel. En face, la toile d'araignée bretonne est tissée avec un Ternel  royal à la mène, un Malou qui jubile sur son aile, tout comme Briffe, et un Bertrand à son aise à l'arrière : 12-15 (24’25).

Pas de doute, Cesson  a marqué son territoire et prouve, par-là même, que son leadership sur la D2 n'est pas usurpé.
À l'heure d'aller se restaurer, la bolée de cidre et les galettes bretonnes connaissent un franc succès au détriment du rillon tourangeau et du sauvignon qui nous restent sur l'estomac : 16-17 (30’). Rageant !...

« À trente minutes du bonheur ... »
D'un côté comme de l'autre, c'est le leitmotiv de rigueur. Dans le camp cessonnais, c'est la montée au bout. Chez les ligériens, l'occasion de maintenir l'espoir d'atteindre le Graal.
Dès lors, on remet le bleu de chauffe. Seulement, le scénario du premier acte se retranscrit. Cesson, avec  son fin gestionnaire Ternel, Bertrand tout aussi percutant que précis, et Briffe réaliste fait la course en tête : 21-24 (41’06), profitant des égarements d'un SCT pas toujours attentif en défense et pas assez appliqué offensivement.
Et puis, l'entame du dernier quart d'heure prend une autre tournure. Spincer, Hernandez Pola et Soudani secouent le cocotier après que Lardeux ait refroidi Ternel : 24-24 (43’30).

Hélas, le SCT s'est découvert un nouveau hobby, à savoir le yo-yo : moins un, moins deux, moins deux, moins un !...Bref, toujours dans le sillage de son homologue rennais mais à l'image du cycliste impuissant : incapable de mettre  le coup de c... nécessaire pour le décrocher ou le coup de rein fatal pour lancer le sprint...

Bref, la dernière ligne droite s'annonce haletante. Les deux formations se rendent  relais pour relais (toujours dans un bon état d'esprit) et nous mettent les nerfs en pelote...
Cependant, Dragic ravive la flamme rouge sur un lob osé : 27-27 (50’30). Beliandjou, le sorcier africain, pour une fois dépourvu de tous ses pouvoirs, quitte le peloton sur son troisième « deux minutes » (50’36).

Et pourtant, au pays de la petite reine (la Bretagne est une terre de vélo), la flotte rennaise connaît un coup de fringale. L'échalas Carnier tire trop grand braquet, seul face à Lardeux en envoyant une mine... sur l'arête.
Hernandez Pola prend l'extérieur et dans les derniers hectomètres, le SCT est en pôle : 30- 29  (56’24). Incroyable scénario !... Dans nos esprits, tout s'agite.... Dans celui de votre serviteur, un titre s'affiche : « Ce SCT là , une équipe de malades... » (pour reprendre des propos d'Ibrahim Baradji...)

Et puis, c'est l'incident mécanique... Soudani, trop gourmand, loupe une balle de «  plus deux ». Hernandez Pola, serre de trop près Edjenguelé. Résultat : « deux minutes » et un 7 m réussi par Ternel : 30-30. (58’29). Bouchkara a les calles pied qui se déchaussent avec cette perte de balle invraisemblable. Edjenguelé en profite pour porter l'estocade en contre : 30-31 (28’58.). Gervelas ferme la porte sur Klimek et Le Meur, à près de dix mètres, décroche  le bouquet : 30-32 (59’47). Sur le parquet,  bain de jouvence pour les bretons, douche froide pour les tourangeaux ...
A l’heure de l'emballage final, Cesson, déjà sur le marchepied, saute pour de bon dans le compartiment « LNH ». Le SCT, lui, reste sur le  quai ... Frustrant  !...

Christophe Poupault

LA FICHE TECHNIQUE :
SCT - CESSON : 30-32. Mi-temps : 16-17.
Arbitrage de MM charpentier et Duclos. 1100 spectateurs environ.

SCT : Manebard (1/2), Soille (3/5), Klimek (2/5), Bouchkara (1/3), Oliver (2/3), Dragic (1/1), Hernandez-Pola (13/19), Beliandjou (0/3), spincer (3/8), Soudani (4/6). Fulop, 3 arrêts sur 12. Lardeux, 11 sur 34. Entraineur : François Berthier.

Cesson : Bertrand (6/10), Dewit (3/6), Edjenguelé (5/8), Hochet (0/1), Briffe (3/3), Malou (5/5), Ternel (5/11), Carnier (1/3), Litzinger (1/1), Le Meur (2/2), Laz (1/2), Deniault. Gervelas, 5 arrêts sur 11. Astruc, 6 sur 30. Entraineur : David Christmann.

ILS NOUS ONT DIT…
David Christmann (entraineur de Cesson) : « Nous voulions venir avec un joker à St Cyr et pour cela, nous avions galéré contre Aix en Provence. La tâche allait être compliquée mais il y avait une telle envie dans ce groupe, une telle qualité. Ceci nous a facilité la tâche et nous avons fait le match qu'il fallait. C'est une victoire à l'envie, au mental. Nous avons réussi à les perturber notamment défensivement  même si Pola nous  met 13 buts. Notre priorité était que certains joueurs ne marquent pas ou peu, ce que nous avons réussi à réaliser.
Maintenant cette montée concrétise tout le travail que nous avons pu réaliser depuis plusieurs saisons. Les années où nous avons galéré, bricolé pour atteindre petit à petit le haut de tableau avec des budgets « ric-rac ». Maintenant une certaine dynamique s'est installée sur l'agglomération rennaise. La saison prochaine nous aurons le minimum requis. J'espère que nous aurons un peu plus et surtout que nous n’allons pas faire l'aller retour. Nous allons en LNH  sur la pointe des pieds et avec beaucoup d'humilité. »

Pierre Le Meur (joueur emblématique et sympathique de Cesson …) : « Ce fut un gros, gros match dans une grosse ambiance. Nous attendions cette rencontre avec impatience. Nous nous savions attendus ici car Saint-Cyr jouait gros aussi ce soir. Il y a eu beaucoup de rythme et même si il y a de nombreux buts, il y a une grosse pression défensive. Un gros combat où les attaques ont pris le pas sur les défenses. C'est le genre de match qui se joue sur des détails. Ils passent devant sur la fin mais nous avons su retourner le résultat en notre faveur. C'est notre 14e match sans défaite. Donc, nous avons un gros capital confiance. On ne se sent pas perdre, on ne se voit pas perdre.
Nous ne nous sommes pas trompés d'objectif en réalisant une belle entame de match. C'était nécessaire car Saint-Cyr est une équipe qui démarre toujours très fort ses rencontres. Ce soir ce ne fût pas le cas.
Oui, il est vrai que je suis très heureux de monter avec Cesson. Cela fait neuf ans que je suis ici. J'ai connu toutes les étapes, du bout du banc en prenant petit à petit du galon au sein de l'équipe. Cela faisait deux ou trois saisons que nous n'étions pas loin mais cette année ça y est, c’est fait !... c’est  top !... »

François Berthier (Entraineur du SCT) : « Non ce n'était pas une finale. Tout simplement un match que nous voulions gagner et nous n'avons pas su le faire. Cesson a su gérer son affaire et le money-time. Nous avons mal démarré, nous avons sans cesse couru derrière le score  et quand nous sommes revenus, nous avons fait l'élastique. Nous  recollions au score et derrière, nous prenions deux pions. Enfin quand nous avons pris l'avantage, nous nous sommes retrouvés à cinq. C'était compliqué…
Déçu du résultat, oui... Mais si on nous avait dit en octobre que l'on aurait joué une éventuelle montée en LNH encore ce soir, nous aurions pris tout de suite...
Il va falloir positiver car il reste deux matchs. Je désire plus que tout les gagner afin de confirmer notre saison. Nous avons montré de bonnes choses. Le match de ce soir était important, nous l'avons perdu. Cela fait parti des aléas du sport. Il ne faut pas s'arrêter sur la vision de l'équipe aujourd'hui. Depuis notre victoire en novembre à Belfort nous n'avons pas connu beaucoup de défaites. Nous avons réalisé un beau parcours en coupe. Il faut valider tout cela avec deux victoires sur les deux prochains matchs. Je veux que nous finissions troisième. C’est peut-être la place la moins enviable avec celle de relégable. Mais cela nous donnerait un bon coup de fouet, de bonnes certitudes pour la saison prochaine. Pour cela, je préfère que nous terminions le championnat sur des victoires et non des défaites.
Ce soir les joueurs sont abattus. C'est normal. C'est une déception logique. À nous de trouver les ressources nécessaires pour clôturer cet exercice de la plus belle des façons. Donc pas de démobilisation, et j'aimerais que la dernière rencontre à la maison dans quinze jours soit une belle communion et une belle façon de remercier tout le monde.
A nous de montrer que nous sommes des compétiteurs, des professionnels !... »

Propos recueillis par Christophe Poupault

Saint Cyr-Cesson : et le rêve devient réalité... 

ProLigue

mardi 19 mai 2009 - Handzone

 8 min 20 de lecture

 Aux alentours de 22 heures 30, dans le vestiaire de Cesson. Sur un mur, un tableau blanc. Au milieu, trois lettres stabilotées en gros : «  L. N. H. ». En haut à gauche, un message : « Que le rêve devienne réalité... ». À l'instant où nous lisons ces quelques mots, dans la salle, le panneau d'affichage affiche : SCT 30 – Cesson 32. La bande à Le Meur  danse sur le parquet. Elle ne rêve plus, elle jubile la tête qui tourne. C'est la LNH et toutes ses étoiles...

« Cesson, maître des lieux... »
Soutenus par une troupe de supporters remontés comme des pendules, concentrés en défense et réalistes en attaque, les hommes de Christmann marquent d’un bon coup de fer les esprits et, par-là même, ce début de match : 5-1 (6’ 42).
De son côté, François Berthier dépose dans la foulée sa feuille verte, synonyme de temps mort sur la table de marque. Il faut remettre le soldat SCT sur les bons rails. Ainsi, l'artificier Hernandez Pola sort de sa boîte et après avoir perdu le sympathique germanique Litzinger sur blessure (10’40), la machine bretonne connaît des soubresauts : 7-8 (13’20).

Lardeux, qui a suppléé un Fulop hors sujet, déploie sa grande carcasse devant son portique fasse à Hochet et Dewit. Spincer, lui, chipe un ballon et va à dame : 10-10 (18’). Guy Drut s'embrase et croit en sa bonne étoile.
Pourtant, de notre pupitre, nous sentons bien que ce SCT ne tourne pas comme à l'accoutumé. Les artilleurs (Beliandjou, Klimek, Spincer) sont surveillés comme le lait sur le feu. Oliver  ne peut pas imprégner le rythme habituel. En face, la toile d'araignée bretonne est tissée avec un Ternel  royal à la mène, un Malou qui jubile sur son aile, tout comme Briffe, et un Bertrand à son aise à l'arrière : 12-15 (24’25).

Pas de doute, Cesson  a marqué son territoire et prouve, par-là même, que son leadership sur la D2 n'est pas usurpé.
À l'heure d'aller se restaurer, la bolée de cidre et les galettes bretonnes connaissent un franc succès au détriment du rillon tourangeau et du sauvignon qui nous restent sur l'estomac : 16-17 (30’). Rageant !...

« À trente minutes du bonheur ... »
D'un côté comme de l'autre, c'est le leitmotiv de rigueur. Dans le camp cessonnais, c'est la montée au bout. Chez les ligériens, l'occasion de maintenir l'espoir d'atteindre le Graal.
Dès lors, on remet le bleu de chauffe. Seulement, le scénario du premier acte se retranscrit. Cesson, avec  son fin gestionnaire Ternel, Bertrand tout aussi percutant que précis, et Briffe réaliste fait la course en tête : 21-24 (41’06), profitant des égarements d'un SCT pas toujours attentif en défense et pas assez appliqué offensivement.
Et puis, l'entame du dernier quart d'heure prend une autre tournure. Spincer, Hernandez Pola et Soudani secouent le cocotier après que Lardeux ait refroidi Ternel : 24-24 (43’30).

Hélas, le SCT s'est découvert un nouveau hobby, à savoir le yo-yo : moins un, moins deux, moins deux, moins un !...Bref, toujours dans le sillage de son homologue rennais mais à l'image du cycliste impuissant : incapable de mettre  le coup de c... nécessaire pour le décrocher ou le coup de rein fatal pour lancer le sprint...

Bref, la dernière ligne droite s'annonce haletante. Les deux formations se rendent  relais pour relais (toujours dans un bon état d'esprit) et nous mettent les nerfs en pelote...
Cependant, Dragic ravive la flamme rouge sur un lob osé : 27-27 (50’30). Beliandjou, le sorcier africain, pour une fois dépourvu de tous ses pouvoirs, quitte le peloton sur son troisième « deux minutes » (50’36).

Et pourtant, au pays de la petite reine (la Bretagne est une terre de vélo), la flotte rennaise connaît un coup de fringale. L'échalas Carnier tire trop grand braquet, seul face à Lardeux en envoyant une mine... sur l'arête.
Hernandez Pola prend l'extérieur et dans les derniers hectomètres, le SCT est en pôle : 30- 29  (56’24). Incroyable scénario !... Dans nos esprits, tout s'agite.... Dans celui de votre serviteur, un titre s'affiche : « Ce SCT là , une équipe de malades... » (pour reprendre des propos d'Ibrahim Baradji...)

Et puis, c'est l'incident mécanique... Soudani, trop gourmand, loupe une balle de «  plus deux ». Hernandez Pola, serre de trop près Edjenguelé. Résultat : « deux minutes » et un 7 m réussi par Ternel : 30-30. (58’29). Bouchkara a les calles pied qui se déchaussent avec cette perte de balle invraisemblable. Edjenguelé en profite pour porter l'estocade en contre : 30-31 (28’58.). Gervelas ferme la porte sur Klimek et Le Meur, à près de dix mètres, décroche  le bouquet : 30-32 (59’47). Sur le parquet,  bain de jouvence pour les bretons, douche froide pour les tourangeaux ...
A l’heure de l'emballage final, Cesson, déjà sur le marchepied, saute pour de bon dans le compartiment « LNH ». Le SCT, lui, reste sur le  quai ... Frustrant  !...

Christophe Poupault

LA FICHE TECHNIQUE :
SCT - CESSON : 30-32. Mi-temps : 16-17.
Arbitrage de MM charpentier et Duclos. 1100 spectateurs environ.

SCT : Manebard (1/2), Soille (3/5), Klimek (2/5), Bouchkara (1/3), Oliver (2/3), Dragic (1/1), Hernandez-Pola (13/19), Beliandjou (0/3), spincer (3/8), Soudani (4/6). Fulop, 3 arrêts sur 12. Lardeux, 11 sur 34. Entraineur : François Berthier.

Cesson : Bertrand (6/10), Dewit (3/6), Edjenguelé (5/8), Hochet (0/1), Briffe (3/3), Malou (5/5), Ternel (5/11), Carnier (1/3), Litzinger (1/1), Le Meur (2/2), Laz (1/2), Deniault. Gervelas, 5 arrêts sur 11. Astruc, 6 sur 30. Entraineur : David Christmann.

ILS NOUS ONT DIT…
David Christmann (entraineur de Cesson) : « Nous voulions venir avec un joker à St Cyr et pour cela, nous avions galéré contre Aix en Provence. La tâche allait être compliquée mais il y avait une telle envie dans ce groupe, une telle qualité. Ceci nous a facilité la tâche et nous avons fait le match qu'il fallait. C'est une victoire à l'envie, au mental. Nous avons réussi à les perturber notamment défensivement  même si Pola nous  met 13 buts. Notre priorité était que certains joueurs ne marquent pas ou peu, ce que nous avons réussi à réaliser.
Maintenant cette montée concrétise tout le travail que nous avons pu réaliser depuis plusieurs saisons. Les années où nous avons galéré, bricolé pour atteindre petit à petit le haut de tableau avec des budgets « ric-rac ». Maintenant une certaine dynamique s'est installée sur l'agglomération rennaise. La saison prochaine nous aurons le minimum requis. J'espère que nous aurons un peu plus et surtout que nous n’allons pas faire l'aller retour. Nous allons en LNH  sur la pointe des pieds et avec beaucoup d'humilité. »

Pierre Le Meur (joueur emblématique et sympathique de Cesson …) : « Ce fut un gros, gros match dans une grosse ambiance. Nous attendions cette rencontre avec impatience. Nous nous savions attendus ici car Saint-Cyr jouait gros aussi ce soir. Il y a eu beaucoup de rythme et même si il y a de nombreux buts, il y a une grosse pression défensive. Un gros combat où les attaques ont pris le pas sur les défenses. C'est le genre de match qui se joue sur des détails. Ils passent devant sur la fin mais nous avons su retourner le résultat en notre faveur. C'est notre 14e match sans défaite. Donc, nous avons un gros capital confiance. On ne se sent pas perdre, on ne se voit pas perdre.
Nous ne nous sommes pas trompés d'objectif en réalisant une belle entame de match. C'était nécessaire car Saint-Cyr est une équipe qui démarre toujours très fort ses rencontres. Ce soir ce ne fût pas le cas.
Oui, il est vrai que je suis très heureux de monter avec Cesson. Cela fait neuf ans que je suis ici. J'ai connu toutes les étapes, du bout du banc en prenant petit à petit du galon au sein de l'équipe. Cela faisait deux ou trois saisons que nous n'étions pas loin mais cette année ça y est, c’est fait !... c’est  top !... »

François Berthier (Entraineur du SCT) : « Non ce n'était pas une finale. Tout simplement un match que nous voulions gagner et nous n'avons pas su le faire. Cesson a su gérer son affaire et le money-time. Nous avons mal démarré, nous avons sans cesse couru derrière le score  et quand nous sommes revenus, nous avons fait l'élastique. Nous  recollions au score et derrière, nous prenions deux pions. Enfin quand nous avons pris l'avantage, nous nous sommes retrouvés à cinq. C'était compliqué…
Déçu du résultat, oui... Mais si on nous avait dit en octobre que l'on aurait joué une éventuelle montée en LNH encore ce soir, nous aurions pris tout de suite...
Il va falloir positiver car il reste deux matchs. Je désire plus que tout les gagner afin de confirmer notre saison. Nous avons montré de bonnes choses. Le match de ce soir était important, nous l'avons perdu. Cela fait parti des aléas du sport. Il ne faut pas s'arrêter sur la vision de l'équipe aujourd'hui. Depuis notre victoire en novembre à Belfort nous n'avons pas connu beaucoup de défaites. Nous avons réalisé un beau parcours en coupe. Il faut valider tout cela avec deux victoires sur les deux prochains matchs. Je veux que nous finissions troisième. C’est peut-être la place la moins enviable avec celle de relégable. Mais cela nous donnerait un bon coup de fouet, de bonnes certitudes pour la saison prochaine. Pour cela, je préfère que nous terminions le championnat sur des victoires et non des défaites.
Ce soir les joueurs sont abattus. C'est normal. C'est une déception logique. À nous de trouver les ressources nécessaires pour clôturer cet exercice de la plus belle des façons. Donc pas de démobilisation, et j'aimerais que la dernière rencontre à la maison dans quinze jours soit une belle communion et une belle façon de remercier tout le monde.
A nous de montrer que nous sommes des compétiteurs, des professionnels !... »

Propos recueillis par Christophe Poupault

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