bandeau handzone

Guillaume Saurina : La saison n’est pas encore finie !

LMSL

mercredi 27 mai 2009 - © François Dasriaux

 4 min 27 de lecture

Blessé depuis plusieurs semaines, le meilleur buteur du championnat, Guillaume Saurina, ne reprendra pas face à Créteil. Malgré la possibilité d’une reprise lors de la dernière journée de championnat, le staff de l’USAM n’a voulu prendre aucun risque avec le buteur avignonnais. Il a bien voulu revenir avec HandZone sur sa blessure, sa saison, les problèmes de l’USAM et ses envies pour le futur.

HandZone : Guillaume, comment va la blessure ?
Guillaume Saurina :
Je suis guéri de ma blessure au triceps du bras droit, depuis hier j’ai repris l’entraînement avec tir et tout se passe bien. Si il y avait eut le feu pour le match face à Créteil, je pense que j’aurais pu jouer, mais vu qu’il faudrait un gros concours de circonstances pour que l’USAM soit en danger, le staff n’a pas voulu prendre de risques. Mais personnellement je me sens très bien, surtout que la blessure au bras ne m’a empêché de faire du physique et dans le domaine j’ai pas mal donné depuis deux semaines.

HZ : Donc la fin de saison est là finalement ?
G. S. :
Au niveau du club, oui, reste que j’avais envie de pouvoir postuler pour une place pour les Jeux Méditerranéens et je pense que je peux encore le faire. Même si la blessure a plombé un peu cette envie, ma guérison à largement ravivé tout cela. Je sais qu’en équipe de France les places son chères pour un droitier, mais si j’ai eu la malchance d’être droitier, ce n’est pas pour cela que je dois abdiquer toute envie de rejoindre cette équipe de rêve.

HZ : Fin de saison en club et saison bizarre pour l’USAM. Capable de faire de vraies grosse performances face aux cadors de la LNH et de chuter contre des équipes au standing moins important. L’USAM a manqué de quoi cette saison ?
G. S. :
De stabilité ! Nous avons eu trop de blessés pour pouvoir être stable dans nos performances, même si les jeunes ont su parfaitement prendre le relais à certains moments, nous ne pouvions pas leur demander d’être performants sur la durée de la saison. Alors parfois on a plongé en niveau de jeu ce qui a provoqué ces baisses de régime. En plus nous n’avons pas su être souverains au Parnasse, avant venir dans cette salle était une angoisse pour les adversaires, cette saison on a un peu perdu tout cela. Il faut que l’on redevienne souverain chez nous, même si l’on manque de gabarits, il faut que cette salle redevienne un enfer pour les visiteurs.

HZ : L’USAM a parfois été réduite par les médias à votre performance, c’est un peu réducteur certes mais parfois cela a été vrai non ?
G. S. :
C’est vrai, même si il faut savoir qu’à Nîmes pas mal d’enclenchements sont fait pour que je me retrouve en situation de tir, il faut aussi admettre qu’à certains moments j’ai eu tendance à prendre un peu trop le jeu à mon compte. Je sais que ce n’est pas une bonne chose, il faut que l’on soit beaucoup plus équilibré dans nos forces offensives et mes coéquipiers ont largement le talent pour que cela soit. Reste à trouver le bon équilibre et c’est aussi à moi de faire attention dans ce domaine.

HZ : Tous les problèmes de l’USAM, vous arrivez à le vivre comment au niveau des joueurs ?
G. S. :
Pour nous, cela n’est pas trop de notre ressort. On sait que la nouvelle équipe a tout fait pour faire vivre normalement et dans les règles le club, mais tout ce qui nous tombe dessus n’est pas du ressort de cette équipe. Notre rôle est de sauver sportivement le club, après il sera sans doute plus facile d’aller demander un peu de clémence avec un joli maintien sportif. Mais il ne faut pas se tromper, c’est le club USAM qui pourrait être sanctionné, ni les joueurs, ni l’équipe dirigeante en place, à l’évidence ce qui est reproché n’est pas anodin et il ne faut surtout pas tomber dans la thèse du complot. Mais si le club devait au final être rétrogradé, il faudra alors que je fasse le point avec les dirigeants du club. La D2 je connais, je n’ai pas envie d’y retourner maintenant…

HZ : Saison compliquée pour l’USAM mais personnellement plus que réussie, le titre de meilleur buteur de LNH est en ligne de mire, c’est quelque chose d’important pour vous ?
G. S. :
Quand je suis arrivé de D2 avec le titre de meilleur buteur de cette division j’avais comme objectif de montrer que je pouvais m’adapter au plus haut niveau. Alors c’est vrai que d’être dans la course pour ce titre est quelque chose d’important pour moi, mais honnêtement cela m’étonnerait que je puisse le décrocher. Anouar Ayed est à seulement 3 buts de moi et avec le dernier match à jouer, cela m’étonnerait qu’il ne fasse pas quelque chose de bien face à Tremblay. On est assez amis et on s’est échangé quelques coups de fils, ça a chambré un peu mais au final je suis persuadé que je devrais attendre un peu avant de décrocher ce titre de meilleur buteur.

Guillaume Saurina : La saison n’est pas encore finie ! 

LMSL

mercredi 27 mai 2009 - © François Dasriaux

 4 min 27 de lecture

Blessé depuis plusieurs semaines, le meilleur buteur du championnat, Guillaume Saurina, ne reprendra pas face à Créteil. Malgré la possibilité d’une reprise lors de la dernière journée de championnat, le staff de l’USAM n’a voulu prendre aucun risque avec le buteur avignonnais. Il a bien voulu revenir avec HandZone sur sa blessure, sa saison, les problèmes de l’USAM et ses envies pour le futur.

HandZone : Guillaume, comment va la blessure ?
Guillaume Saurina :
Je suis guéri de ma blessure au triceps du bras droit, depuis hier j’ai repris l’entraînement avec tir et tout se passe bien. Si il y avait eut le feu pour le match face à Créteil, je pense que j’aurais pu jouer, mais vu qu’il faudrait un gros concours de circonstances pour que l’USAM soit en danger, le staff n’a pas voulu prendre de risques. Mais personnellement je me sens très bien, surtout que la blessure au bras ne m’a empêché de faire du physique et dans le domaine j’ai pas mal donné depuis deux semaines.

HZ : Donc la fin de saison est là finalement ?
G. S. :
Au niveau du club, oui, reste que j’avais envie de pouvoir postuler pour une place pour les Jeux Méditerranéens et je pense que je peux encore le faire. Même si la blessure a plombé un peu cette envie, ma guérison à largement ravivé tout cela. Je sais qu’en équipe de France les places son chères pour un droitier, mais si j’ai eu la malchance d’être droitier, ce n’est pas pour cela que je dois abdiquer toute envie de rejoindre cette équipe de rêve.

HZ : Fin de saison en club et saison bizarre pour l’USAM. Capable de faire de vraies grosse performances face aux cadors de la LNH et de chuter contre des équipes au standing moins important. L’USAM a manqué de quoi cette saison ?
G. S. :
De stabilité ! Nous avons eu trop de blessés pour pouvoir être stable dans nos performances, même si les jeunes ont su parfaitement prendre le relais à certains moments, nous ne pouvions pas leur demander d’être performants sur la durée de la saison. Alors parfois on a plongé en niveau de jeu ce qui a provoqué ces baisses de régime. En plus nous n’avons pas su être souverains au Parnasse, avant venir dans cette salle était une angoisse pour les adversaires, cette saison on a un peu perdu tout cela. Il faut que l’on redevienne souverain chez nous, même si l’on manque de gabarits, il faut que cette salle redevienne un enfer pour les visiteurs.

HZ : L’USAM a parfois été réduite par les médias à votre performance, c’est un peu réducteur certes mais parfois cela a été vrai non ?
G. S. :
C’est vrai, même si il faut savoir qu’à Nîmes pas mal d’enclenchements sont fait pour que je me retrouve en situation de tir, il faut aussi admettre qu’à certains moments j’ai eu tendance à prendre un peu trop le jeu à mon compte. Je sais que ce n’est pas une bonne chose, il faut que l’on soit beaucoup plus équilibré dans nos forces offensives et mes coéquipiers ont largement le talent pour que cela soit. Reste à trouver le bon équilibre et c’est aussi à moi de faire attention dans ce domaine.

HZ : Tous les problèmes de l’USAM, vous arrivez à le vivre comment au niveau des joueurs ?
G. S. :
Pour nous, cela n’est pas trop de notre ressort. On sait que la nouvelle équipe a tout fait pour faire vivre normalement et dans les règles le club, mais tout ce qui nous tombe dessus n’est pas du ressort de cette équipe. Notre rôle est de sauver sportivement le club, après il sera sans doute plus facile d’aller demander un peu de clémence avec un joli maintien sportif. Mais il ne faut pas se tromper, c’est le club USAM qui pourrait être sanctionné, ni les joueurs, ni l’équipe dirigeante en place, à l’évidence ce qui est reproché n’est pas anodin et il ne faut surtout pas tomber dans la thèse du complot. Mais si le club devait au final être rétrogradé, il faudra alors que je fasse le point avec les dirigeants du club. La D2 je connais, je n’ai pas envie d’y retourner maintenant…

HZ : Saison compliquée pour l’USAM mais personnellement plus que réussie, le titre de meilleur buteur de LNH est en ligne de mire, c’est quelque chose d’important pour vous ?
G. S. :
Quand je suis arrivé de D2 avec le titre de meilleur buteur de cette division j’avais comme objectif de montrer que je pouvais m’adapter au plus haut niveau. Alors c’est vrai que d’être dans la course pour ce titre est quelque chose d’important pour moi, mais honnêtement cela m’étonnerait que je puisse le décrocher. Anouar Ayed est à seulement 3 buts de moi et avec le dernier match à jouer, cela m’étonnerait qu’il ne fasse pas quelque chose de bien face à Tremblay. On est assez amis et on s’est échangé quelques coups de fils, ça a chambré un peu mais au final je suis persuadé que je devrais attendre un peu avant de décrocher ce titre de meilleur buteur.

Dans la même rubrique

  1 2 3 4