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Saint Cyr : "aux armes,… s.c.t …caetera… »

ProLigue

lundi 10 mai 2010 - Handzone

 9 min 18 de lecture

Après son Waterloo angevin (24-34), le SCT n'a pas connu le soleil d'Austerlitz avec la venue en terre tourangelle de Saintes (27-32). Il faut espérer maintenant que tout cela ne tourne pas à la bérézina en Normandie face à Gonfreville...Pourtant, il y a toujours des raisons d'espérer...

En effet, il ne faut pas perdre de vue que le handball est un sport, avant tout, à vertus collectives. L’équipe  charentaise emmenée, de son banc, par son mentor Franck Maurice en a été la plus belle illustration ce vendredi, dans la salle du dauphin de la D2.

En respectant les consignes, en ayant des joueurs décisifs aux postes clés, Ferreiro au pivot, Sargenton dans « les bois », et Woum-Woum à l'arrière, la bande d’Emerit a mis en avant les qualités d'un collectif  exigées dans ce sport qu'est le handball : respect des consignes, générosité, discrétion, efficacité.... Tout ce que le SCT aujourd'hui a totalement perdu depuis deux matches. Certes, prendre Saintes après la déroute à Angers, n’était pas la meilleure pioche. Déjà, le calice à l’aller, (26-31), la lie, vendredi, (27-32). Aussi, les absences successives, de Fulop, Soudani et vendredi d’Hernandez-Pola, pèsent sur un collectif qui manque de mental, de fraicheur et d’inspiration à l’orée de l’emballage final.

 Dès lors, l'heure est plutôt à la remobilisation.. L'équipe de François Berthier doit se mettre dans la peau d'un challenger qui a encore son destin entre les mains, tel un cycliste qui aborde l'Alpe d'Huez et ses célèbres quatorze virages. Une saison de D2 comporte vingt six journées et non pas vingt trois. Depuis les vingt troisième journées, le SCT mouline, pédale dans le vide et ne trouve plus le bon braquet. Donc, il faut souhaiter que la bande à "Titi" Oliver ne se mette pas martel en tête mais qu’elle retrouve le bon coup de pédale pour aborder sereinement ces deux derniers lacets que représentent Gonfreville et Pontault-Combault.

L'étape n'est pas finie, la saison non plus pour autant. Il suffit maintenant tout simplement que ce collectif se resserre les coudes. Il n'est pas la peine de montrer du doigt le petit copain qui fait une mauvaise passe, le gardien qui ne fait pas l'arrêt décisif, le coéquipier qui loupe le tir facile, oui l'heure est à la remobilisation et non pas à la division… il faut repartir en rang serré et de façon désunie. Comme le soulignait à mes côtés, notre confrère de France Bleu Touraine, Jean Lebret, le handball est comme le rugby, à ses yeux, le sport qui véhicule le plus de valeurs collectives.

 Que la troupe saint cyrienne s'inspire de ces paroles…Il ne faut pas qu'elle oublie que pour certains, cette activité est sa raison d'être.  Il faut aussi se rappeler que les dirigeants, partenaires et collectivités amènent du confort, que le public apporte son soutien, que les bénévoles et l'entourage offrent du réconfort... En ces temps si durs, un tel élan de solidarité n'est pas négligeable... Maintenant, Gonfreville n'est pas encore la terre promise, ni le bout du monde non plus mais tout simplement une étape importante. L’un des derniers lacets qui mène à la LNH dans lequel il ne faudrait pas que le SCT connaisse un coup de fringale…

Donc Messieurs, un sursaut d'orgueil serait le bienvenu... Quel que soit son degré d'implication au niveau du club, chacun d'entre nous n'oubliera et surtout ne veut pas, aujourd'hui, effacer tout ce qui a été fait depuis le début de cette si belle aventure humaine et sportive.Alors de grâce, quand nous nous remémorons votre si belle victoire à Nancy qui vous a finalement ouvert la voie vers la LNH mais peut être aussi ébloui les yeux, cet instant nous a tellement réchauffé le cœur…

Conservez dans un coin de votre mémoire ce beau public, certes déçu de cette défaite face à  Saintes mais qui de ses voix juvéniles, vous a soutenu tout au long de la rencontre. Aussi ces tapes amicales, ces mots de soutien dans les coulisses. Oui, donnez le dernier coup de rein nécessaire pour que la fête du 29 mai, avec la venue de Pontault-Combault, soit la plus belle que le handball tourangeau n’ait jamais connue.

Oui Messieurs, aujourd'hui, la balle est dans votre camp. Vous avez notre soutien. Alors maintenant à vous de transformer ces dernières échéances en une partie de poker gagnante et non pas de roulette russe fatidique...

Concluons ainsi. Dans la société, quel que soit son statut, l’individu peut être exigeant envers son environnement. Il ne lui faut pas oublier, pour autant, ceci : « Dans la vie, nous avons, certes, des droits mais aussi des devoirs..." A méditer...

LA FICHE TECHNIQUE : S.C.T-SAINTES : 27-32
Mi-temps : 14-16
Arbitres : MM L.et V. Rieu
1300 spectateurs environ.

Saint-Cyr Touraine Handball : Manebard, Bequin, Bakaitis (4/4), Soille (0/3), Klimek (3/5), Bouchkara (1/5), Oliver (2/4), Beliandjou (4/6), Spincer (3/5.), Haegeli (3/3 aux pen.), Julvecourt (4/9), Baran (3/5), Lardeux , 3 arrêts sur 19, (26'14), Rey ,5 arrêts sur 21 (33'46).
Entraîneur : François Berthier

U.S Saintes : Dupil, Pagerie, Peraud (2/2), Nunez, Kieffer (3/6), Woum-Woum (5/8), Ferreiro (5/5), Kiangebeni (6/8) dont (2/2 aux pen.) Emerit (2/2), Le Goff, Lamy (7/12), Alaimo (2/2).Pavillard, 1 arrêt sur 5, (04’06), Sargenton, 13 arrêts sur 36 (55’54)
Entraineur : Franck Maurice

Exclusions temporaires : Spincer (13'48, 19'42), Oliver (28'54) au SCT ; Kiangebeni (16'09), Alaimo (19'42), Dupil (24'), Woum-Woum (15'15) à Saintes.

L’EVOLUTION DU SCORE :
(6'48) : 4-6, (12'46): 6-8, (16'15) :8-10, (21'46) : 10-11, (30' ): 14-16, (37'20) : 18-18, (41'55) :20-21, (45'14) : 22-23, (52'50) : 22- 28, (55'19) :24-30, (60') : 27-32.

A CHAUD … : Franck Maurice : « Pour percer un coffre fort, faut pas avoir les mains qui tremblent… »
Jérémy Sargenton (Saintes) :

" Entretenir le suspense, je ne sais pas. La semaine prochaine, Saint-Cyr va à Gonfreville et je ne vois pas Saint Cyr perdre, ça m'étonnerait fortement. Là où on est content, c'est qu'on a décidé, une fois que c'était plus ou moins joué, de prendre du plaisir. Ca fait trois, quatre matches qu'on gagne qu’on prend du plaisir. On joue sans pression,  libérés. On travaille aussi pour l'année prochaine parce que normalement on garde le même groupe. C’est  une belle victoire et on est très contents. C'est notre force, on n'a pas vraiment de grosses individualités mais par contre, collectivement, on s'en sort très bien. C’est pour cela que l'on garde le même groupe l'année prochaine. Si on regarde dans les stats, à part François Woum-Woum, on n'a pas de joueurs dans les top shooter, dans les top passeurs ou dans les top ailiers ou dans ce que vous voulez. C’est vraiment une force collective."

Alain Dupil (Saintes) :
 "On s'attendait à un match très costaud comme celui de ce soir. En fait, je pense que la montée sera bonne pour Saint Cyr, on ne s'attend pas à autre chose de toute façon. Nous, on avait le cœur à gagner parce que, apparemment, l'année dernière, Saintes avait perdu un certain nombre de buts ici.  Là on est contents d'avoir fait ça, c'était un super match. Pour Saint Cyr, peut être un peu plus de pression parce qu'ils arrivent bientôt à l'échéance, mais voilà, on a su saisir l'opportunité, donc ça se passe plutôt bien pour nous, et on leur souhaite tout le bonheur et de gagner encore le prochain match..."

Franck Maurice (entraineur de Saintes) : 
«  L’objectif était de garder la tête hors de l'eau pendant le premier quart d'heure. On sait que c'est une équipe qui aime mettre beaucoup d'intensité physique et en profiter pour prendre les rênes du match. Donc, on voulait faire le dos rond pendant un quart d'heure et après, essayer de les perturber, ce qu'on a plutôt bien réussi à faire. On a beaucoup d'humilité par rapport à ce qui se passe. On se concentre sur nous, on devait faire le match parfait, c'est ce que je disais : «  Pour percer un coffre fort, il ne faut pas avoir les mains qui tremblent... » Fallait être très rigoureux, très précis, très solidaires en défense, avec un petit trou sur le premier tiers de la seconde où on a eu du mal à gérer la relation avec le pivot. Dans l'ensemble, ce qui est fort de la part des joueurs c'est qu'il n’y a pas eu panique à 18-18 quand ils reviennent dans le match. Après, à 22-22, on doit passer un 5-0, 27-22. Il a fallu beaucoup de courage, beaucoup d'abnégation et beaucoup de rigueur en attaque. Il y a des vertus, des mecs qui se sont battus et qui on été là chacun l'un pour l'autre et de ça, on peut être fiers.

L’HOMME DU MATCH … :
Florent Ferreiro : Déjà bourreau du SCT au match aller, l'ex pivot nantais, désormais à l'aise comme un poisson dans l'eau sur les rives de la Charente, a encore fait mal à la défense saint cyrienne.5/5 aux tirs et un 100 % qui résonne fort.  Sûrement et de loin le plus beau pivot vu cette saison dans la salle Guy Drut et depuis au moins deux ans après le dijonnais Mathieu Lanfranchi.

LE CHIFFRE  (1)… : 4
Comme le nombre de passes décisives délivrées par François Woum-Woum, Kévin Emerit et Titi Oliver. Simplement pour les uns, cela a été gagnant, pour les autres, ce fût insuffisant…

LE CHIFFRE  (2)… : 102
Comme le nombre de buts encaissés par le S.C.T  sur les trois dernières rencontres…soit une moyenne de 34… Un constat effarant pour une équipe prétendante à l’accession…

PREMIERE… :
Pour la première fois de la saison le SCT a enchainé une « tragique » série de deux défaites consécutives... Un évènement agrémenté par le fait que  les hommes de François Berthier ont mordu la poussière, pour la première fois à domicile ... La volonté de la bande à « Titi » Oliver  de garder sa citadelle inviolée n'est plus d'actualité... Décidément, plus ça va, moins ça va...

EN APARTE :
- L'école de handball de l'US Joué les Tours emmenée par le dévoué Olivier Deniset accompagnait les joueurs à leur entrée sur le terrain...
- Le collège de Montrichard était là aussi et s’en est donné à cœur joie…
- Une salle pleine jusqu’au plafond, avec une ambiance « chaud patate » , expression favorite de thomas « Lucky Luke » Haegeli… de la jeunesse, des chants, des trompettes, des « tifos »… seulement, au final, la patate saint cyrienne avait un goût cendré…
- La soirée était parrainée par Tours Plus avec la remise à chaque spectateur de petits "clap-clap" du plus bel effet...
- Vu dans les tribunes : Philippe Griet, l'entraîneur de l'US Joué les Tours (Pré Nationale masculine) arborant toujours son inamovible petit bonnet bleu...
- José Hernandez Pola touché à la cuisse, Laszlo Fulop ainsi que Rabah Soudani toujours convalescents... Finalement l'infirmerie saint cyrienne se remplit au plus mauvais moment de la saison...
- Croisé dans les allées de Guy Drut, le toujours aussi souriant Jule Becquet. L'ancien ailier saint cyrien évolue toujours à Vernouillet et partage son temps entre handball et commercial à la Française des Jeux....

Christophe Poupault
pour

Saint Cyr : "aux armes,… s.c.t …caetera… » 

ProLigue

lundi 10 mai 2010 - Handzone

 9 min 18 de lecture

Après son Waterloo angevin (24-34), le SCT n'a pas connu le soleil d'Austerlitz avec la venue en terre tourangelle de Saintes (27-32). Il faut espérer maintenant que tout cela ne tourne pas à la bérézina en Normandie face à Gonfreville...Pourtant, il y a toujours des raisons d'espérer...

En effet, il ne faut pas perdre de vue que le handball est un sport, avant tout, à vertus collectives. L’équipe  charentaise emmenée, de son banc, par son mentor Franck Maurice en a été la plus belle illustration ce vendredi, dans la salle du dauphin de la D2.

En respectant les consignes, en ayant des joueurs décisifs aux postes clés, Ferreiro au pivot, Sargenton dans « les bois », et Woum-Woum à l'arrière, la bande d’Emerit a mis en avant les qualités d'un collectif  exigées dans ce sport qu'est le handball : respect des consignes, générosité, discrétion, efficacité.... Tout ce que le SCT aujourd'hui a totalement perdu depuis deux matches. Certes, prendre Saintes après la déroute à Angers, n’était pas la meilleure pioche. Déjà, le calice à l’aller, (26-31), la lie, vendredi, (27-32). Aussi, les absences successives, de Fulop, Soudani et vendredi d’Hernandez-Pola, pèsent sur un collectif qui manque de mental, de fraicheur et d’inspiration à l’orée de l’emballage final.

 Dès lors, l'heure est plutôt à la remobilisation.. L'équipe de François Berthier doit se mettre dans la peau d'un challenger qui a encore son destin entre les mains, tel un cycliste qui aborde l'Alpe d'Huez et ses célèbres quatorze virages. Une saison de D2 comporte vingt six journées et non pas vingt trois. Depuis les vingt troisième journées, le SCT mouline, pédale dans le vide et ne trouve plus le bon braquet. Donc, il faut souhaiter que la bande à "Titi" Oliver ne se mette pas martel en tête mais qu’elle retrouve le bon coup de pédale pour aborder sereinement ces deux derniers lacets que représentent Gonfreville et Pontault-Combault.

L'étape n'est pas finie, la saison non plus pour autant. Il suffit maintenant tout simplement que ce collectif se resserre les coudes. Il n'est pas la peine de montrer du doigt le petit copain qui fait une mauvaise passe, le gardien qui ne fait pas l'arrêt décisif, le coéquipier qui loupe le tir facile, oui l'heure est à la remobilisation et non pas à la division… il faut repartir en rang serré et de façon désunie. Comme le soulignait à mes côtés, notre confrère de France Bleu Touraine, Jean Lebret, le handball est comme le rugby, à ses yeux, le sport qui véhicule le plus de valeurs collectives.

 Que la troupe saint cyrienne s'inspire de ces paroles…Il ne faut pas qu'elle oublie que pour certains, cette activité est sa raison d'être.  Il faut aussi se rappeler que les dirigeants, partenaires et collectivités amènent du confort, que le public apporte son soutien, que les bénévoles et l'entourage offrent du réconfort... En ces temps si durs, un tel élan de solidarité n'est pas négligeable... Maintenant, Gonfreville n'est pas encore la terre promise, ni le bout du monde non plus mais tout simplement une étape importante. L’un des derniers lacets qui mène à la LNH dans lequel il ne faudrait pas que le SCT connaisse un coup de fringale…

Donc Messieurs, un sursaut d'orgueil serait le bienvenu... Quel que soit son degré d'implication au niveau du club, chacun d'entre nous n'oubliera et surtout ne veut pas, aujourd'hui, effacer tout ce qui a été fait depuis le début de cette si belle aventure humaine et sportive.Alors de grâce, quand nous nous remémorons votre si belle victoire à Nancy qui vous a finalement ouvert la voie vers la LNH mais peut être aussi ébloui les yeux, cet instant nous a tellement réchauffé le cœur…

Conservez dans un coin de votre mémoire ce beau public, certes déçu de cette défaite face à  Saintes mais qui de ses voix juvéniles, vous a soutenu tout au long de la rencontre. Aussi ces tapes amicales, ces mots de soutien dans les coulisses. Oui, donnez le dernier coup de rein nécessaire pour que la fête du 29 mai, avec la venue de Pontault-Combault, soit la plus belle que le handball tourangeau n’ait jamais connue.

Oui Messieurs, aujourd'hui, la balle est dans votre camp. Vous avez notre soutien. Alors maintenant à vous de transformer ces dernières échéances en une partie de poker gagnante et non pas de roulette russe fatidique...

Concluons ainsi. Dans la société, quel que soit son statut, l’individu peut être exigeant envers son environnement. Il ne lui faut pas oublier, pour autant, ceci : « Dans la vie, nous avons, certes, des droits mais aussi des devoirs..." A méditer...

LA FICHE TECHNIQUE : S.C.T-SAINTES : 27-32
Mi-temps : 14-16
Arbitres : MM L.et V. Rieu
1300 spectateurs environ.

Saint-Cyr Touraine Handball : Manebard, Bequin, Bakaitis (4/4), Soille (0/3), Klimek (3/5), Bouchkara (1/5), Oliver (2/4), Beliandjou (4/6), Spincer (3/5.), Haegeli (3/3 aux pen.), Julvecourt (4/9), Baran (3/5), Lardeux , 3 arrêts sur 19, (26'14), Rey ,5 arrêts sur 21 (33'46).
Entraîneur : François Berthier

U.S Saintes : Dupil, Pagerie, Peraud (2/2), Nunez, Kieffer (3/6), Woum-Woum (5/8), Ferreiro (5/5), Kiangebeni (6/8) dont (2/2 aux pen.) Emerit (2/2), Le Goff, Lamy (7/12), Alaimo (2/2).Pavillard, 1 arrêt sur 5, (04’06), Sargenton, 13 arrêts sur 36 (55’54)
Entraineur : Franck Maurice

Exclusions temporaires : Spincer (13'48, 19'42), Oliver (28'54) au SCT ; Kiangebeni (16'09), Alaimo (19'42), Dupil (24'), Woum-Woum (15'15) à Saintes.

L’EVOLUTION DU SCORE :
(6'48) : 4-6, (12'46): 6-8, (16'15) :8-10, (21'46) : 10-11, (30' ): 14-16, (37'20) : 18-18, (41'55) :20-21, (45'14) : 22-23, (52'50) : 22- 28, (55'19) :24-30, (60') : 27-32.

A CHAUD … : Franck Maurice : « Pour percer un coffre fort, faut pas avoir les mains qui tremblent… »
Jérémy Sargenton (Saintes) :

" Entretenir le suspense, je ne sais pas. La semaine prochaine, Saint-Cyr va à Gonfreville et je ne vois pas Saint Cyr perdre, ça m'étonnerait fortement. Là où on est content, c'est qu'on a décidé, une fois que c'était plus ou moins joué, de prendre du plaisir. Ca fait trois, quatre matches qu'on gagne qu’on prend du plaisir. On joue sans pression,  libérés. On travaille aussi pour l'année prochaine parce que normalement on garde le même groupe. C’est  une belle victoire et on est très contents. C'est notre force, on n'a pas vraiment de grosses individualités mais par contre, collectivement, on s'en sort très bien. C’est pour cela que l'on garde le même groupe l'année prochaine. Si on regarde dans les stats, à part François Woum-Woum, on n'a pas de joueurs dans les top shooter, dans les top passeurs ou dans les top ailiers ou dans ce que vous voulez. C’est vraiment une force collective."

Alain Dupil (Saintes) :
 "On s'attendait à un match très costaud comme celui de ce soir. En fait, je pense que la montée sera bonne pour Saint Cyr, on ne s'attend pas à autre chose de toute façon. Nous, on avait le cœur à gagner parce que, apparemment, l'année dernière, Saintes avait perdu un certain nombre de buts ici.  Là on est contents d'avoir fait ça, c'était un super match. Pour Saint Cyr, peut être un peu plus de pression parce qu'ils arrivent bientôt à l'échéance, mais voilà, on a su saisir l'opportunité, donc ça se passe plutôt bien pour nous, et on leur souhaite tout le bonheur et de gagner encore le prochain match..."

Franck Maurice (entraineur de Saintes) : 
«  L’objectif était de garder la tête hors de l'eau pendant le premier quart d'heure. On sait que c'est une équipe qui aime mettre beaucoup d'intensité physique et en profiter pour prendre les rênes du match. Donc, on voulait faire le dos rond pendant un quart d'heure et après, essayer de les perturber, ce qu'on a plutôt bien réussi à faire. On a beaucoup d'humilité par rapport à ce qui se passe. On se concentre sur nous, on devait faire le match parfait, c'est ce que je disais : «  Pour percer un coffre fort, il ne faut pas avoir les mains qui tremblent... » Fallait être très rigoureux, très précis, très solidaires en défense, avec un petit trou sur le premier tiers de la seconde où on a eu du mal à gérer la relation avec le pivot. Dans l'ensemble, ce qui est fort de la part des joueurs c'est qu'il n’y a pas eu panique à 18-18 quand ils reviennent dans le match. Après, à 22-22, on doit passer un 5-0, 27-22. Il a fallu beaucoup de courage, beaucoup d'abnégation et beaucoup de rigueur en attaque. Il y a des vertus, des mecs qui se sont battus et qui on été là chacun l'un pour l'autre et de ça, on peut être fiers.

L’HOMME DU MATCH … :
Florent Ferreiro : Déjà bourreau du SCT au match aller, l'ex pivot nantais, désormais à l'aise comme un poisson dans l'eau sur les rives de la Charente, a encore fait mal à la défense saint cyrienne.5/5 aux tirs et un 100 % qui résonne fort.  Sûrement et de loin le plus beau pivot vu cette saison dans la salle Guy Drut et depuis au moins deux ans après le dijonnais Mathieu Lanfranchi.

LE CHIFFRE  (1)… : 4
Comme le nombre de passes décisives délivrées par François Woum-Woum, Kévin Emerit et Titi Oliver. Simplement pour les uns, cela a été gagnant, pour les autres, ce fût insuffisant…

LE CHIFFRE  (2)… : 102
Comme le nombre de buts encaissés par le S.C.T  sur les trois dernières rencontres…soit une moyenne de 34… Un constat effarant pour une équipe prétendante à l’accession…

PREMIERE… :
Pour la première fois de la saison le SCT a enchainé une « tragique » série de deux défaites consécutives... Un évènement agrémenté par le fait que  les hommes de François Berthier ont mordu la poussière, pour la première fois à domicile ... La volonté de la bande à « Titi » Oliver  de garder sa citadelle inviolée n'est plus d'actualité... Décidément, plus ça va, moins ça va...

EN APARTE :
- L'école de handball de l'US Joué les Tours emmenée par le dévoué Olivier Deniset accompagnait les joueurs à leur entrée sur le terrain...
- Le collège de Montrichard était là aussi et s’en est donné à cœur joie…
- Une salle pleine jusqu’au plafond, avec une ambiance « chaud patate » , expression favorite de thomas « Lucky Luke » Haegeli… de la jeunesse, des chants, des trompettes, des « tifos »… seulement, au final, la patate saint cyrienne avait un goût cendré…
- La soirée était parrainée par Tours Plus avec la remise à chaque spectateur de petits "clap-clap" du plus bel effet...
- Vu dans les tribunes : Philippe Griet, l'entraîneur de l'US Joué les Tours (Pré Nationale masculine) arborant toujours son inamovible petit bonnet bleu...
- José Hernandez Pola touché à la cuisse, Laszlo Fulop ainsi que Rabah Soudani toujours convalescents... Finalement l'infirmerie saint cyrienne se remplit au plus mauvais moment de la saison...
- Croisé dans les allées de Guy Drut, le toujours aussi souriant Jule Becquet. L'ancien ailier saint cyrien évolue toujours à Vernouillet et partage son temps entre handball et commercial à la Française des Jeux....

Christophe Poupault
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