bandeau handzone

Kiel arrache la finale

Champion's League

samedi 29 mai 2010 - © François Dasriaux

 3 min 0 de lecture

Kiel a arraché aux forceps le droit de retrouver Barcelone demain dans la grande finale de ce premier final four, mais si l’envie et la débauche d’énergie pour renverser les données dans un match dominé pendant 50 minutes par Ciudad Real fut à la limite de l’extraordinaire, il reste qu’il va falloir récupérer rapidement, les crampes de fin de match laissant augurer d’un réveil musculaire plus que compliqué.

18 000 lors du Barca – Moscou, ils étaient 20 000 pour le deuxième match de la journée, ce fameux Ciudad Real – Kiel que tout le monde voyait comme une finale avant la lettre. Il faut dire que cette affiche était la même que les 2 dernières finales, jouées elles en matches aller-retour, on attendait de la tension, un choc en haute altitude et une explication de grande dimension, sur beaucoup de point, le public a été plus que servi !

Par contre en termes de niveau jeu, on pourra quand même largement avancer que l’enjeu aura souvent tué le jeu, les coaches rivalisant d’astuces tactiques pour détruire les mouvements offensifs adverses le tout donnant par moment un jeu fait surtout d’envolée individuelles et de prises de risque en solitaire. Rajouté à tout cela un énervement quasi constant sur la paire arbitrale roumaine et le scénario d’un match au couteau était largement planté dès l’entame de match.

Même si Kiel arrivera à prendre de suite un peu le large, Ciudad va très vite remettre les pendules à l’heure avec un jeu un peu plus patient et surtout plus efficace dans les tirs. Si Thierry Omeyer avait commencé en soufflant le feu dans les buts de Kiel, Arpad Sterbik ne mettait pas longtemps à lui répondre d’ex meilleur joueur du monde à ex meilleur du monde. Résultat, plus stables en défense, plus efficaces en attaque, les Espagnols prenaient presque le large en fin de première période, sans vraiment avoir le match en main, les 3 buts d’avance à la pause auraient pu permettre de voyager plus léger en seconde période.

Sauf que Kiel en état de grâce n’allait pas se laisser expulser de la finale en terre allemande… Porté par les 20 000 ou quasiment spectateurs acquis à sa cause, les zèbres allaient tout donner et même plus dans les trente dernières minutes pour renverser la vapeur. A la tête de cette révolte, le duo Narcisse – Omeyer qui en sortant de sa torpeur dans laquelle il se trouvait sur la première mi-temps allait changer la donne du match. Même si la tension montait encore d’un cran devant une paire arbitrale roumaine parfois un peu larguée dans ses décisions et dans sa gestion du match, insensiblement Ciudad Real perdait sa domination dans le match et si Filip Jicha pesait de tout poids sur le jeu, Christian Zeitz après son show à Hambourg enchaînait par une nouvelle prestation de haute volée sur la fin du match.

Ajouté aux parades à répétition de Thierry Omeyer qui va en plus tuer le match sur un arrêt à 20 secondes de la fin sur David Davis, Kiel va au courage et dans une ambiance de folie comme celle qu’elle avait pu connaître en 2007 lors du triomphe allemand en championnat du monde gagner le droit de défier le Barca demain à 18h00.

A Cologne, Lanxess Arena
Le 29 mai 2010 à 18h00
Ciudad Real – TWH Kiel : 27 - 29 (Mi-temps : 15-12)
20 000 spectateurs
Arbitres :
MM Sorin-Laurentiu Dinu - Constantin Din (Roumanie)

Statistiques du match

Kiel arrache la finale 

Champion's League

samedi 29 mai 2010 - © François Dasriaux

 3 min 0 de lecture

Kiel a arraché aux forceps le droit de retrouver Barcelone demain dans la grande finale de ce premier final four, mais si l’envie et la débauche d’énergie pour renverser les données dans un match dominé pendant 50 minutes par Ciudad Real fut à la limite de l’extraordinaire, il reste qu’il va falloir récupérer rapidement, les crampes de fin de match laissant augurer d’un réveil musculaire plus que compliqué.

18 000 lors du Barca – Moscou, ils étaient 20 000 pour le deuxième match de la journée, ce fameux Ciudad Real – Kiel que tout le monde voyait comme une finale avant la lettre. Il faut dire que cette affiche était la même que les 2 dernières finales, jouées elles en matches aller-retour, on attendait de la tension, un choc en haute altitude et une explication de grande dimension, sur beaucoup de point, le public a été plus que servi !

Par contre en termes de niveau jeu, on pourra quand même largement avancer que l’enjeu aura souvent tué le jeu, les coaches rivalisant d’astuces tactiques pour détruire les mouvements offensifs adverses le tout donnant par moment un jeu fait surtout d’envolée individuelles et de prises de risque en solitaire. Rajouté à tout cela un énervement quasi constant sur la paire arbitrale roumaine et le scénario d’un match au couteau était largement planté dès l’entame de match.

Même si Kiel arrivera à prendre de suite un peu le large, Ciudad va très vite remettre les pendules à l’heure avec un jeu un peu plus patient et surtout plus efficace dans les tirs. Si Thierry Omeyer avait commencé en soufflant le feu dans les buts de Kiel, Arpad Sterbik ne mettait pas longtemps à lui répondre d’ex meilleur joueur du monde à ex meilleur du monde. Résultat, plus stables en défense, plus efficaces en attaque, les Espagnols prenaient presque le large en fin de première période, sans vraiment avoir le match en main, les 3 buts d’avance à la pause auraient pu permettre de voyager plus léger en seconde période.

Sauf que Kiel en état de grâce n’allait pas se laisser expulser de la finale en terre allemande… Porté par les 20 000 ou quasiment spectateurs acquis à sa cause, les zèbres allaient tout donner et même plus dans les trente dernières minutes pour renverser la vapeur. A la tête de cette révolte, le duo Narcisse – Omeyer qui en sortant de sa torpeur dans laquelle il se trouvait sur la première mi-temps allait changer la donne du match. Même si la tension montait encore d’un cran devant une paire arbitrale roumaine parfois un peu larguée dans ses décisions et dans sa gestion du match, insensiblement Ciudad Real perdait sa domination dans le match et si Filip Jicha pesait de tout poids sur le jeu, Christian Zeitz après son show à Hambourg enchaînait par une nouvelle prestation de haute volée sur la fin du match.

Ajouté aux parades à répétition de Thierry Omeyer qui va en plus tuer le match sur un arrêt à 20 secondes de la fin sur David Davis, Kiel va au courage et dans une ambiance de folie comme celle qu’elle avait pu connaître en 2007 lors du triomphe allemand en championnat du monde gagner le droit de défier le Barca demain à 18h00.

A Cologne, Lanxess Arena
Le 29 mai 2010 à 18h00
Ciudad Real – TWH Kiel : 27 - 29 (Mi-temps : 15-12)
20 000 spectateurs
Arbitres :
MM Sorin-Laurentiu Dinu - Constantin Din (Roumanie)

Statistiques du match

Dans la même rubrique

Champion's League
jeudi 25 avril 2024
  
Champion's League
mercredi 24 avril 2024
  
Champion's League
vendredi 5 avril 2024
  
Champion's League
jeudi 4 avril 2024
  
Champion's League
mercredi 3 avril 2024
  
  1 2 3 4