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Kiel rompt le signe ibère

Champion's League

dimanche 30 mai 2010 - © François Dasriaux

 3 min 51 de lecture

Encore une fois après sa résurection de la veille face à Ciudad, les zèbres de Kiel sont venus coiffer une deuxième équipe espagnole sur le fil dans une Arena de Cologne totalement en fusion comme en 2007. Une nouvelle Champion’s League pour le TWH qui après deux échecs face à Ciudad a enfin vaincu le signe ibère.

Xavi Pascual ayant mis sur le terrain une équipe de combat en défense avec le trio de poètes nordiques, Boldsen, Noddesbo, Jernemyr qui broie avec la plus grande application les intentions offensives de Kiel, cela donnait rapidement quelques bons ballons de montée de balles pour le Barca, mais aussi une pluie de cartons qui inévitablement allait provoquer des exclusions très rapides. Une défense de fer malgré un Danijel Saric un peu en retrait et une attaque qui ne rate pas grand-chose au point qu’Alfred Gislason va très rapidement faire sortir Thierry Omeyer au profit de Peter Gentzel et le trou se creusait à une vitesse presque vertigineuse au grand dam des 20 000 – 500 spectateurs tout acquit à la cause teutonne.

Heureusement pour le bonheur de ce public, Filip Jicha et Christian Zeitz lâchaient le bras sans la moindre parcelle de ce doute qui habitait la défense. Il fallait même quelques superbes parades de l’autre vétéran quarantenaire dans son dernier match de son histoire de joueur, David Baruffet pour que Kiel ne revienne pas sur les talons des Catalans. Sauf qu’à force de buter sur la légende catalane, Kiel continuait à lâcher du lest et se voyait de plus en largué au score au point que le coach allemand relançait Thierry Omeyer dans la bataille.

Plus on avançait dans le temps, plus les forces des deux équipes se dévoilaient, Juanin Garcia continuait à être sur son nuage de la Rhur tandis que Filip Jicha était encore une fois l’homme protée de Kiel. Malgré les arrêts de grosse facture de David Baruffet dans les buts, le Tchèque ramenait Kiel vers le Barca avant que la dernière exclusion de la mi-temps ne coûte une bonne partie des efforts consentis pour revenir, le Barca virant à la pause avec 3 buts d’avance.

Le même handicap que la veille mais avec encore une fois une débauche de cette énergie si précieuse pour Kiel, les titulaires ayant fait sans doute encore un peu trop de présence sur le parquet de la Lanxess Arena au goût de leur islandais de coach qui dans la soupe à la grimace ne devait pas trop apprécier les 20 buts encaissés en 30 minutes.

La gabegie offensive allait être stoppée nette par la pause. Grand coup de g… des coaches aux vestiaires, gardiens très présents mais surtout côté Kiel des joueurs dans le rouge comme Christian Zeitz ou Aaron Palmarsson qui cumulaient les erreurs individuelles qui finissaient par donner de nouveau une belle marge de 6 buts aux Rouges et Bleus. Le temps morts au bout d’à peine 10 minutes de jeu devenait obligatoire pour Kiel.

Temps mort particulièrement payant puisqu’en 5 minutes, Kiel infligeait un 5-1 qui redonnait espoir à tout un peuple. Christian Zeitz refaisait du positif et même du souverain, Thierry Omeyer paradait, Daniel Narcisse distribuait des caviars et même Igor Anic trouvait enfin des solutions pivot pour Kiel. Au courage les zèbres étaient en train de refaire le coup de Ciudad. Barcelone n’y était plus, même Juanin Garcia se mettait à rater des tirs face à un Thierry Omeyer qui venait de fermer la maison THW à double tour. 29-29 à 8’30 de la fin, il fallait remettre de l’ordre dans les têtes catalanes sous peine de voir tous les efforts fournis depuis 2 jours réduits en poussière.

Kiel était sur un nuage offensif, là où ils avaient pêché en première période, ils trouvaient la rédemption et c’était 1,2 puis 3 buts d’avance que prenaient les zèbres, rendant la Lanxess Arena totalement folle de joie avant que le Barca enfin refasse surface dans le jeu. Mais il était trop tard un dernier shoot de Daniel Narcisse redevenu "Air France" la tête dans le plafond de la salle de Cologne et tout était dit dans une ambiance de folie, le dernier but de Filip Jicha n’étant que purement anecdotique et la cerise sur le gâteau.

A Cologne, Lanxess Arena
Le 30 mai 2010 à 15h30
FC Barcelone Borges - TWH Kiel : 34 - 36 (Mi-temps : 20-17)
20 000 spectateurs
Arbitres :
MM Per Olesen et Lars Ejby Pederen (Danemark)

Statistiques du match

 

Kiel rompt le signe ibère 

Champion's League

dimanche 30 mai 2010 - © François Dasriaux

 3 min 51 de lecture

Encore une fois après sa résurection de la veille face à Ciudad, les zèbres de Kiel sont venus coiffer une deuxième équipe espagnole sur le fil dans une Arena de Cologne totalement en fusion comme en 2007. Une nouvelle Champion’s League pour le TWH qui après deux échecs face à Ciudad a enfin vaincu le signe ibère.

Xavi Pascual ayant mis sur le terrain une équipe de combat en défense avec le trio de poètes nordiques, Boldsen, Noddesbo, Jernemyr qui broie avec la plus grande application les intentions offensives de Kiel, cela donnait rapidement quelques bons ballons de montée de balles pour le Barca, mais aussi une pluie de cartons qui inévitablement allait provoquer des exclusions très rapides. Une défense de fer malgré un Danijel Saric un peu en retrait et une attaque qui ne rate pas grand-chose au point qu’Alfred Gislason va très rapidement faire sortir Thierry Omeyer au profit de Peter Gentzel et le trou se creusait à une vitesse presque vertigineuse au grand dam des 20 000 – 500 spectateurs tout acquit à la cause teutonne.

Heureusement pour le bonheur de ce public, Filip Jicha et Christian Zeitz lâchaient le bras sans la moindre parcelle de ce doute qui habitait la défense. Il fallait même quelques superbes parades de l’autre vétéran quarantenaire dans son dernier match de son histoire de joueur, David Baruffet pour que Kiel ne revienne pas sur les talons des Catalans. Sauf qu’à force de buter sur la légende catalane, Kiel continuait à lâcher du lest et se voyait de plus en largué au score au point que le coach allemand relançait Thierry Omeyer dans la bataille.

Plus on avançait dans le temps, plus les forces des deux équipes se dévoilaient, Juanin Garcia continuait à être sur son nuage de la Rhur tandis que Filip Jicha était encore une fois l’homme protée de Kiel. Malgré les arrêts de grosse facture de David Baruffet dans les buts, le Tchèque ramenait Kiel vers le Barca avant que la dernière exclusion de la mi-temps ne coûte une bonne partie des efforts consentis pour revenir, le Barca virant à la pause avec 3 buts d’avance.

Le même handicap que la veille mais avec encore une fois une débauche de cette énergie si précieuse pour Kiel, les titulaires ayant fait sans doute encore un peu trop de présence sur le parquet de la Lanxess Arena au goût de leur islandais de coach qui dans la soupe à la grimace ne devait pas trop apprécier les 20 buts encaissés en 30 minutes.

La gabegie offensive allait être stoppée nette par la pause. Grand coup de g… des coaches aux vestiaires, gardiens très présents mais surtout côté Kiel des joueurs dans le rouge comme Christian Zeitz ou Aaron Palmarsson qui cumulaient les erreurs individuelles qui finissaient par donner de nouveau une belle marge de 6 buts aux Rouges et Bleus. Le temps morts au bout d’à peine 10 minutes de jeu devenait obligatoire pour Kiel.

Temps mort particulièrement payant puisqu’en 5 minutes, Kiel infligeait un 5-1 qui redonnait espoir à tout un peuple. Christian Zeitz refaisait du positif et même du souverain, Thierry Omeyer paradait, Daniel Narcisse distribuait des caviars et même Igor Anic trouvait enfin des solutions pivot pour Kiel. Au courage les zèbres étaient en train de refaire le coup de Ciudad. Barcelone n’y était plus, même Juanin Garcia se mettait à rater des tirs face à un Thierry Omeyer qui venait de fermer la maison THW à double tour. 29-29 à 8’30 de la fin, il fallait remettre de l’ordre dans les têtes catalanes sous peine de voir tous les efforts fournis depuis 2 jours réduits en poussière.

Kiel était sur un nuage offensif, là où ils avaient pêché en première période, ils trouvaient la rédemption et c’était 1,2 puis 3 buts d’avance que prenaient les zèbres, rendant la Lanxess Arena totalement folle de joie avant que le Barca enfin refasse surface dans le jeu. Mais il était trop tard un dernier shoot de Daniel Narcisse redevenu "Air France" la tête dans le plafond de la salle de Cologne et tout était dit dans une ambiance de folie, le dernier but de Filip Jicha n’étant que purement anecdotique et la cerise sur le gâteau.

A Cologne, Lanxess Arena
Le 30 mai 2010 à 15h30
FC Barcelone Borges - TWH Kiel : 34 - 36 (Mi-temps : 20-17)
20 000 spectateurs
Arbitres :
MM Per Olesen et Lars Ejby Pederen (Danemark)

Statistiques du match

 

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