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Metz s’en sort bien

LBE

jeudi 17 février 2011 - © Lionel Willems

 3 min 18 de lecture

Victorieuses du Havre (23-21) à l’arraché, hier soir, les Messines ont manqué de lucidité suite aux efforts consentis dimanche face à Hypo (29-30) à Vienne en Coupe des Coupes.

Le leader revient de loin. Après le but de Martins, le pivot havrais, (22-21 à la 53e), on pense que le match et la confiance viennent de basculer en faveur des visiteuses. Sébastien Gardillou, l’entraîneur lorrain, pose aussitôt son temps mort histoire de recadrer sa défense sur Alberto et Akoa. Il reste 2’13’’ au chrono, soit une éternité. Un arrêt de Leynaud plus tard, sur Tounkara, et Piejos s’en va crucifier ses anciennes copines à cinquante secondes du buzzer. La tentative de Tounkara, au-dessus, et le poteau de Martins sonneront alors le glas des espérances normandes en terre mosellane.

Pourtant, tout commence bien pour les amies de Kanto. A égalité (1-1) à la 3e, elles passent un sévère 8-1 aux protégées de Fred Bougeant en douze minutes (9-2 à la 15e), surtout grâce à des ballons grappillés en défense et convertis rapidement en contres tranchants. Le technicien havrais change vite sa tactique défensive en coupant haut la relation de Pineau avec sa base arrière. Bien vu, coach ! La conséquence est immédiate : moins de fluidité dans le jeu et moins de mouvements pour Franic et autres Horvat ou Mendy, et Metz tourne tristement en rond à chercher la meilleure solution. Parallèlement, les partenaires d’Akoa retrouvent cohésion et peps pour passer un 6-11 à leurs hôtes. Elles ne comptent ainsi qu’un débours de deux unités (15-13) à la mi-temps. Rien n’est joué.

Le bras de fer se poursuit en seconde période, les deux équipes se rendent coup pour coup : au final, huit réalisations de chaque côté alors qu’en première partie, les Messines en totalisaient quinze contre treize aux Normandes.

Tendu et indécis, comme à chaque rendez-vous entre ces deux cadors, le match s’est donc joué à peu de choses : sans doute l’expérience des grandes échéances l’a-t-elle emporté sur la jeunesse et la précipitation de la formation de Bougeant…

« Ça m’énerve »
Enervé, Gardillou lâchera cette analyse lucide : « Qu’on ait connu des difficultés en attaque, je peux le comprendre. Surtout après le contrecoup de cet exploit historique à Vienne. Mais vingt-trois pertes de balle, elles se foutent de moi ! Ce match-là, on devait le perdre. Ça m’énerve. »

Dommage pour ces talentueuses Havraises qui pouvaient espérer bien mieux, mais heureusement pour les coéquipières de Leynaud et Darleux (encore au top hier) puisqu’Arvor est allé s’imposer à Mios (24-28) et reste ainsi à une petite encablure derrière le leader, tandis que Toulon Saint Cyr (victorieux de Dijon 35-21) et Nîmes (qui s’est sorti du piège de Besançon 29-27) n’ont que trois points de retard sur le club sacré seize fois champion de France.

La lutte s’annonce serrée jusqu’au bout pour ce quatuor de prétendants au titre suprême.

METZ - LE HAVRE : 23-21  (15-13)

Palais omnisports Les Arènes.
2800 spectateurs.
Arbitres : MM. Bader et Weber.
Exclusions à Metz : Franic (24e, 28e), Horvat (51e), Abdellahi (54e) ; au Havre : Alberto (43e), Akoa (54e).
Penaltys pour Metz : Franic (27e, 34e, 41e) ; pour Le Havre : Alberto (27e, 51e).

* METZ.
Gardiennes : Darleux (1re à la 30e, 8 arrêts dont 1 pen), Leynaud (31e à la 60e, 8 arrêts).
Les marqueuses : Cissé (3/6), Mendy (2/2), Kanto (2/2), Pineau (3/6), Abdellahi, Piejos (4/5), Schmele (0/2), Franic (6/12, dont 3 pen./3), Ringayen, Ognjenovic (2/4, dont 0 pen./1), Horvat (1/5). Entraîneur : Sébastien Gardillou.
 
* LE HAVRE.
Gardiennes : Van der Wal (1re à la 30e et 35e à la 37e, 3 arrêts), Pereira (31e à la 34e, 38e à la 60e, 4 arrêts).
Les marqueuses : Hervé, Alberto (7/13 dont 2pen./2), Garbarenko (0/1), Sawaneh (1/2), Tounkara (2/7), Boldyreva (1/3), Cavaleiro (0/3 dont 0 pen./1), Martins (5/7), Mbang, Akoa (4/6), Snopova (1/2), Chereches. Entraîneur : Frédéric Bougeant.

Metz s’en sort bien  

LBE

jeudi 17 février 2011 - © Lionel Willems

 3 min 18 de lecture

Victorieuses du Havre (23-21) à l’arraché, hier soir, les Messines ont manqué de lucidité suite aux efforts consentis dimanche face à Hypo (29-30) à Vienne en Coupe des Coupes.

Le leader revient de loin. Après le but de Martins, le pivot havrais, (22-21 à la 53e), on pense que le match et la confiance viennent de basculer en faveur des visiteuses. Sébastien Gardillou, l’entraîneur lorrain, pose aussitôt son temps mort histoire de recadrer sa défense sur Alberto et Akoa. Il reste 2’13’’ au chrono, soit une éternité. Un arrêt de Leynaud plus tard, sur Tounkara, et Piejos s’en va crucifier ses anciennes copines à cinquante secondes du buzzer. La tentative de Tounkara, au-dessus, et le poteau de Martins sonneront alors le glas des espérances normandes en terre mosellane.

Pourtant, tout commence bien pour les amies de Kanto. A égalité (1-1) à la 3e, elles passent un sévère 8-1 aux protégées de Fred Bougeant en douze minutes (9-2 à la 15e), surtout grâce à des ballons grappillés en défense et convertis rapidement en contres tranchants. Le technicien havrais change vite sa tactique défensive en coupant haut la relation de Pineau avec sa base arrière. Bien vu, coach ! La conséquence est immédiate : moins de fluidité dans le jeu et moins de mouvements pour Franic et autres Horvat ou Mendy, et Metz tourne tristement en rond à chercher la meilleure solution. Parallèlement, les partenaires d’Akoa retrouvent cohésion et peps pour passer un 6-11 à leurs hôtes. Elles ne comptent ainsi qu’un débours de deux unités (15-13) à la mi-temps. Rien n’est joué.

Le bras de fer se poursuit en seconde période, les deux équipes se rendent coup pour coup : au final, huit réalisations de chaque côté alors qu’en première partie, les Messines en totalisaient quinze contre treize aux Normandes.

Tendu et indécis, comme à chaque rendez-vous entre ces deux cadors, le match s’est donc joué à peu de choses : sans doute l’expérience des grandes échéances l’a-t-elle emporté sur la jeunesse et la précipitation de la formation de Bougeant…

« Ça m’énerve »
Enervé, Gardillou lâchera cette analyse lucide : « Qu’on ait connu des difficultés en attaque, je peux le comprendre. Surtout après le contrecoup de cet exploit historique à Vienne. Mais vingt-trois pertes de balle, elles se foutent de moi ! Ce match-là, on devait le perdre. Ça m’énerve. »

Dommage pour ces talentueuses Havraises qui pouvaient espérer bien mieux, mais heureusement pour les coéquipières de Leynaud et Darleux (encore au top hier) puisqu’Arvor est allé s’imposer à Mios (24-28) et reste ainsi à une petite encablure derrière le leader, tandis que Toulon Saint Cyr (victorieux de Dijon 35-21) et Nîmes (qui s’est sorti du piège de Besançon 29-27) n’ont que trois points de retard sur le club sacré seize fois champion de France.

La lutte s’annonce serrée jusqu’au bout pour ce quatuor de prétendants au titre suprême.

METZ - LE HAVRE : 23-21  (15-13)

Palais omnisports Les Arènes.
2800 spectateurs.
Arbitres : MM. Bader et Weber.
Exclusions à Metz : Franic (24e, 28e), Horvat (51e), Abdellahi (54e) ; au Havre : Alberto (43e), Akoa (54e).
Penaltys pour Metz : Franic (27e, 34e, 41e) ; pour Le Havre : Alberto (27e, 51e).

* METZ.
Gardiennes : Darleux (1re à la 30e, 8 arrêts dont 1 pen), Leynaud (31e à la 60e, 8 arrêts).
Les marqueuses : Cissé (3/6), Mendy (2/2), Kanto (2/2), Pineau (3/6), Abdellahi, Piejos (4/5), Schmele (0/2), Franic (6/12, dont 3 pen./3), Ringayen, Ognjenovic (2/4, dont 0 pen./1), Horvat (1/5). Entraîneur : Sébastien Gardillou.
 
* LE HAVRE.
Gardiennes : Van der Wal (1re à la 30e et 35e à la 37e, 3 arrêts), Pereira (31e à la 34e, 38e à la 60e, 4 arrêts).
Les marqueuses : Hervé, Alberto (7/13 dont 2pen./2), Garbarenko (0/1), Sawaneh (1/2), Tounkara (2/7), Boldyreva (1/3), Cavaleiro (0/3 dont 0 pen./1), Martins (5/7), Mbang, Akoa (4/6), Snopova (1/2), Chereches. Entraîneur : Frédéric Bougeant.