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Metz compose le 17

LBE

samedi 30 avril 2011 - © Laurent Hoppe

 2 min 56 de lecture

Détrônées par Toulon l’an dernier, les Dragonnes mosellanes sont assurées de redevenir championnes de France, grâce à leur succès à Issy (20-22). L’imposante collection de titres s’enrichit d’un dix-septième exemplaire.
 
Un an de sevrage, c’est très long. Alors, quand à trente secondes du buzzer final, le marquoir de la Halle Charpentier d’Issy-les-Moulineaux indiquait 22-20 en leur faveur, Amandine Leynaud, Lidija Horvat et le reste du banc n’ont pu dissimuler plus longtemps leur bonheur. Qui n’a pas tardé à se propager aux sept coéquipières encore sur le parquet. A la veille du premier anniversaire de sa chute en demi-finales des play-offs, contre Toulon / Saint-Cyr, Metz venait d’avoir l’assurance de reprendre possession du bien auquel il est le plus attaché. Qu’importe le résultat d’Arvor devant Dijon, qu’importe l’issue de la réception de Mios aux Arènes, le dix-septième titre de champion de France en vingt-deux ans était mathématiquement dans la poche.

Un vide est désormais comblé dans la carte de visite de sept des treize Dragonnes arrosées au champagne par leur kiné, Jacques Lévy. Il prend une dimension sentimentale singulière chez Allison Pineau et Cléopâtre Darleux, couronnées sur leur ancien terrain de jeu. « J’ai passé une très bonne soirée ! » confirme la gardienne, aussi autoritaire en seconde période que le fut Amandine Leynaud tout au long de la première (48 % de parades à elles deux). « On a envie de danser, de faire la fête, on est euphoriques ! C’est mérité, sur tout ce qu’on a fait cette saison. Je suis vraiment contente pour l’équipe parce qu’on a beaucoup travaillé, on n’a pas eu beaucoup de vacances. Là, on aura une semaine de vacances bien méritée après mercredi », faveur accordée par Sébastien Gardillou.

Si l’allégresse est collective, à la hauteur des efforts déployés pour repousser les assauts d’une féroce concurrence bretonne ou nîmoise, elle constitue aussi une victoire personnelle pour l’entraîneur. Son baptême du feu aux commandes d’une formation pro s’achève par un doublé championnat / Coupe de la Ligue. « Pour moi, c’est juste un encouragement, commente-t-il. Je suis venu à Metz pour être champion de France, mais pas que ça. Ce que j’aimerais, c’est participer à la montée en puissance de ce club. J’ai été recruté pour ça par Thierry (Weizman, le président). Je voudrais continuer à travailler le plus longtemps possible avec lui. Peut-être que ce titre-là me permettra de prendre du recul, me donnera un peu plus d’assurance. J’en ai besoin ».

Face à des Parisiennes déterminées à offrir les meilleurs adieux possibles à Audrey Sababady et Kristina Pigniczki, futures retraitées, Gardillou a encore trépigné. Il n’a apprécié la quantité de face-à-face perdus contre une brillante Armelle Attingré (18 arrêts), encore moins l’indigence de Kristina Franic (1/10), sur le départ comme sa compatriote Lidija Horvat. « On s’est rendu le match difficile. Issy a essayé de jouer sur sa fraîcheur, ça lui a été bénéfique ». Sauf dans l’exercice du penalty, soldé par quatre échecs en cinq tentatives. L’une des clés du match avec l’exemplarité coutumière de Nina Kanto (5/7), maman-capitaine dont le come-back est définitivement un succès. « On aurait dû être plus constantes, déplore Attingré. Bravo à Metz, et tant pis pour nous ! »

ISSY PARIS HAND - METZ HANDBALL 
20 - 22 (Mi-temps : 10-13)
Statistiques du match
Lieu :
Robert Charpentier
4/6 Bd des Frères Voisins Palais des sports 92130 ISSY LES MOULINEAUX
Date :
Le 29/04/2011 20h00
Arbitres :
BOURGEOIS Jean-François
DENIS PATRICK

 

Metz compose le 17 

LBE

samedi 30 avril 2011 - © Laurent Hoppe

 2 min 56 de lecture

Détrônées par Toulon l’an dernier, les Dragonnes mosellanes sont assurées de redevenir championnes de France, grâce à leur succès à Issy (20-22). L’imposante collection de titres s’enrichit d’un dix-septième exemplaire.
 
Un an de sevrage, c’est très long. Alors, quand à trente secondes du buzzer final, le marquoir de la Halle Charpentier d’Issy-les-Moulineaux indiquait 22-20 en leur faveur, Amandine Leynaud, Lidija Horvat et le reste du banc n’ont pu dissimuler plus longtemps leur bonheur. Qui n’a pas tardé à se propager aux sept coéquipières encore sur le parquet. A la veille du premier anniversaire de sa chute en demi-finales des play-offs, contre Toulon / Saint-Cyr, Metz venait d’avoir l’assurance de reprendre possession du bien auquel il est le plus attaché. Qu’importe le résultat d’Arvor devant Dijon, qu’importe l’issue de la réception de Mios aux Arènes, le dix-septième titre de champion de France en vingt-deux ans était mathématiquement dans la poche.

Un vide est désormais comblé dans la carte de visite de sept des treize Dragonnes arrosées au champagne par leur kiné, Jacques Lévy. Il prend une dimension sentimentale singulière chez Allison Pineau et Cléopâtre Darleux, couronnées sur leur ancien terrain de jeu. « J’ai passé une très bonne soirée ! » confirme la gardienne, aussi autoritaire en seconde période que le fut Amandine Leynaud tout au long de la première (48 % de parades à elles deux). « On a envie de danser, de faire la fête, on est euphoriques ! C’est mérité, sur tout ce qu’on a fait cette saison. Je suis vraiment contente pour l’équipe parce qu’on a beaucoup travaillé, on n’a pas eu beaucoup de vacances. Là, on aura une semaine de vacances bien méritée après mercredi », faveur accordée par Sébastien Gardillou.

Si l’allégresse est collective, à la hauteur des efforts déployés pour repousser les assauts d’une féroce concurrence bretonne ou nîmoise, elle constitue aussi une victoire personnelle pour l’entraîneur. Son baptême du feu aux commandes d’une formation pro s’achève par un doublé championnat / Coupe de la Ligue. « Pour moi, c’est juste un encouragement, commente-t-il. Je suis venu à Metz pour être champion de France, mais pas que ça. Ce que j’aimerais, c’est participer à la montée en puissance de ce club. J’ai été recruté pour ça par Thierry (Weizman, le président). Je voudrais continuer à travailler le plus longtemps possible avec lui. Peut-être que ce titre-là me permettra de prendre du recul, me donnera un peu plus d’assurance. J’en ai besoin ».

Face à des Parisiennes déterminées à offrir les meilleurs adieux possibles à Audrey Sababady et Kristina Pigniczki, futures retraitées, Gardillou a encore trépigné. Il n’a apprécié la quantité de face-à-face perdus contre une brillante Armelle Attingré (18 arrêts), encore moins l’indigence de Kristina Franic (1/10), sur le départ comme sa compatriote Lidija Horvat. « On s’est rendu le match difficile. Issy a essayé de jouer sur sa fraîcheur, ça lui a été bénéfique ». Sauf dans l’exercice du penalty, soldé par quatre échecs en cinq tentatives. L’une des clés du match avec l’exemplarité coutumière de Nina Kanto (5/7), maman-capitaine dont le come-back est définitivement un succès. « On aurait dû être plus constantes, déplore Attingré. Bravo à Metz, et tant pis pour nous ! »

ISSY PARIS HAND - METZ HANDBALL 
20 - 22 (Mi-temps : 10-13)
Statistiques du match
Lieu :
Robert Charpentier
4/6 Bd des Frères Voisins Palais des sports 92130 ISSY LES MOULINEAUX
Date :
Le 29/04/2011 20h00
Arbitres :
BOURGEOIS Jean-François
DENIS PATRICK