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Le cœur des hommes …

LMSL

vendredi 10 juin 2011 - Handzone

 3 min 25 de lecture

Au fur et à mesure que le temps s’égrainait à la table de marque, chaque personne présente dans la salle Guy Drut retenait son souffle. Comme une envie que ces moments restent éternels, n’aient aucune fin …. Sauf pour les Cessonais, eux, impatients que l’agonie s’achève et pour qui sonnait le glas …

Une fois le buzzer retenti, nouveau coup de semonce sur le chaudron en ébullition. Après que les dieux du ciel aient déjà œuvré, plus tôt dans la soirée : orage, inondation et coupure de lumière. Signe d’une soirée qui sortait de l’ordinaire… Aussi, ce gong sonnait la fin du rêve en LNH et annonçait la mort prochaine du SCT.

Alors, en vieux sorcier, Beliandjou rameuta les troupes pour le dixième zougoulou de la saison. Le dernier. Historique… La liesse s’étendit au public, aux dirigeants. Chacun eut le privilège de partager cette danse effrénée qui restera, à jamais, dans les annales. Accolades, embrassades, larmes… L’ambiance était à son apogée. Instants d’amour, d’amitié, de fraternité, de convivialité que seul le hand peut nous procurer.

Alors, des images défilent sur cette ultime joute du SCT en LNH, déjà jeté aux lions alors que pimpant et plus que vivant sportivement… Chacun d’entre nous passa entre diverses sensations aussi futiles que diverses, en restant sincères… Oui, comment rester insensible devant les parades d’un Fulop, héros des premières heures du SCT dans l’exigu Stanichit, aussi grand qu’une boite à chaussures mais à la proximité et chaleur assuré. Aussi devant un Molinié, notre « Richardstic » à nous, qui mettra peut être un terme à sa carrière pour assurer son avenir professionnel, jeune diplômé en génie mécanique… aussi doué socialement que balle en main, le « Richardstic » (clin d’œil à Rabah pour la référence…) Comment ne pas fondre devant un « Mamath » Soille, le prof d’anglais, fin gastronomique et épicurien du cabernet franc, passé aux travers des mailles des filières fédérales et le voir se régaler, une dernière fois sur son aile, dégainant de toute part …

Et puis, comment résister devant les larmes d’un Christophe Spincer, le « titi » parisien, devenu tourangeau de cœur et d’adoption qui va devoir prendre famille et baluchon pour se construire un nouvel avenir. Comment ne pas essuyer un instant de tendresse en voyant les yeux rougis de Jean-Louis Audouin, le père fondateur du hand saint-cyrien, ou bien un Cristian Stamate, ancien pivot glorieux des années saint-cyriennes en N1, embrassant un Christophe Bouhour, ému … Oui, comment ne pas apporter notre amour à ce groupe, à ce club lâché le matin dans la presse par un élu local qui soutient que les collectivités « n’ont jamais rien commandé »… (Sic)

Mais alors, pourquoi avoir laissé croire à l’état major du SCT que tout était possible. Pourquoi avoir livré une salle Guy Drut qui va sonner bien creux dorénavant. Plus aucune vie dans cette cathédrale du hand tourangeau, orpheline de ses héros « zougoulou’s men ». Alors, moi non plus, je n’avais pas passé commande pour voir cette tristesse d’un soir de juin 2011 alors que le maintien au plus haut niveau était déjà en poche. Pour constater que 300 licenciés allaient se retrouver sans domicile fixe. Et de regretter qu’un François « Maya » Berthier, voit avec son staff leur investissement réduit à néant.

Et je pensais encore moins imaginer un Christophe Bouhour monter les marches du tribunal, un jour de juin, pour sceller le sort de son « S.C.T ». Je n’avais pas commandé, moi non plus, ce triste épilogue qui me dit que plus jamais je n’irai donner de mon temps avec femme et enfant pour retrouver mes amis et notre famille « S.C.T » que j’aime tant. Alors oui, jusqu’à tard dans la nuit, dans un espace « V.I.P. » transformé en « Dance Floor », chacun d’entre nous a pu communier une dernière fois. Moments forts et intenses…. Gravés à toujours près du cœur. « Le cœur des hommes … » Fermez le ban…

Le cœur des hommes … 

LMSL

vendredi 10 juin 2011 - Handzone

 3 min 25 de lecture

Au fur et à mesure que le temps s’égrainait à la table de marque, chaque personne présente dans la salle Guy Drut retenait son souffle. Comme une envie que ces moments restent éternels, n’aient aucune fin …. Sauf pour les Cessonais, eux, impatients que l’agonie s’achève et pour qui sonnait le glas …

Une fois le buzzer retenti, nouveau coup de semonce sur le chaudron en ébullition. Après que les dieux du ciel aient déjà œuvré, plus tôt dans la soirée : orage, inondation et coupure de lumière. Signe d’une soirée qui sortait de l’ordinaire… Aussi, ce gong sonnait la fin du rêve en LNH et annonçait la mort prochaine du SCT.

Alors, en vieux sorcier, Beliandjou rameuta les troupes pour le dixième zougoulou de la saison. Le dernier. Historique… La liesse s’étendit au public, aux dirigeants. Chacun eut le privilège de partager cette danse effrénée qui restera, à jamais, dans les annales. Accolades, embrassades, larmes… L’ambiance était à son apogée. Instants d’amour, d’amitié, de fraternité, de convivialité que seul le hand peut nous procurer.

Alors, des images défilent sur cette ultime joute du SCT en LNH, déjà jeté aux lions alors que pimpant et plus que vivant sportivement… Chacun d’entre nous passa entre diverses sensations aussi futiles que diverses, en restant sincères… Oui, comment rester insensible devant les parades d’un Fulop, héros des premières heures du SCT dans l’exigu Stanichit, aussi grand qu’une boite à chaussures mais à la proximité et chaleur assuré. Aussi devant un Molinié, notre « Richardstic » à nous, qui mettra peut être un terme à sa carrière pour assurer son avenir professionnel, jeune diplômé en génie mécanique… aussi doué socialement que balle en main, le « Richardstic » (clin d’œil à Rabah pour la référence…) Comment ne pas fondre devant un « Mamath » Soille, le prof d’anglais, fin gastronomique et épicurien du cabernet franc, passé aux travers des mailles des filières fédérales et le voir se régaler, une dernière fois sur son aile, dégainant de toute part …

Et puis, comment résister devant les larmes d’un Christophe Spincer, le « titi » parisien, devenu tourangeau de cœur et d’adoption qui va devoir prendre famille et baluchon pour se construire un nouvel avenir. Comment ne pas essuyer un instant de tendresse en voyant les yeux rougis de Jean-Louis Audouin, le père fondateur du hand saint-cyrien, ou bien un Cristian Stamate, ancien pivot glorieux des années saint-cyriennes en N1, embrassant un Christophe Bouhour, ému … Oui, comment ne pas apporter notre amour à ce groupe, à ce club lâché le matin dans la presse par un élu local qui soutient que les collectivités « n’ont jamais rien commandé »… (Sic)

Mais alors, pourquoi avoir laissé croire à l’état major du SCT que tout était possible. Pourquoi avoir livré une salle Guy Drut qui va sonner bien creux dorénavant. Plus aucune vie dans cette cathédrale du hand tourangeau, orpheline de ses héros « zougoulou’s men ». Alors, moi non plus, je n’avais pas passé commande pour voir cette tristesse d’un soir de juin 2011 alors que le maintien au plus haut niveau était déjà en poche. Pour constater que 300 licenciés allaient se retrouver sans domicile fixe. Et de regretter qu’un François « Maya » Berthier, voit avec son staff leur investissement réduit à néant.

Et je pensais encore moins imaginer un Christophe Bouhour monter les marches du tribunal, un jour de juin, pour sceller le sort de son « S.C.T ». Je n’avais pas commandé, moi non plus, ce triste épilogue qui me dit que plus jamais je n’irai donner de mon temps avec femme et enfant pour retrouver mes amis et notre famille « S.C.T » que j’aime tant. Alors oui, jusqu’à tard dans la nuit, dans un espace « V.I.P. » transformé en « Dance Floor », chacun d’entre nous a pu communier une dernière fois. Moments forts et intenses…. Gravés à toujours près du cœur. « Le cœur des hommes … » Fermez le ban…

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