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On r'met çà !

LMSL

samedi 3 septembre 2011 - © François Dasriaux

 5 min 31 de lecture

Bis repetita placent… La finale du 2° trophée des Champions sera un Chambéry - Montpellier comme la saison dernière, comme la semaine dernière à l’EuroTournoi et comme la coupe de la Ligue en 2010. C’est deux là n’arrivent plus à se quitter sur le sol national. Malgré la cohorte d’ambitieux qui se sont dévoilés pendant l’été, dont Nantes et Saint Raphaël les deux victimes de la journée, Montpellier et Chambéry ne se lâchent toujours pas.

Faut pas gâcher !
Pendant quasiment tout le match, le Nantes de Thierry Anti aura regardé en face, les yeux dans les yeux le Montpellier de Thierry Anti. Jeu léché, individualités percutantes et défense solide, il y avait presque tout pour réussir l’exploit de sortir les champion de France du Trophée des Champions. Seulement, face à l’armada héraultaise, on sait que l’on n’a pas le droit à la moindre erreur, et c’est en lâchant quelques ballons, quelques tirs que Nantes aura finalement fait allégeance à la puissance de Montpellier.

En entamant le match pour la première diffusion sur Canal +, les Nantais avaient la ferme intention de se montrer à la fois au public copieux du Stade Louis II et à celui de la chaîne cryptée. Résultat on entrait dans un mano à mano parès une petit temps de tension nantais. 6 ou 7 minutes de petit doute et la machine ligérienne se mettait en marche pour revenir sur les talons des rois de France. Jeu léché, prise de shoot dans le timing, patience et application défensive faisait que Nantes restait à hauteur de Montpellier sans toutefois arriver à prendre ce petit avantage qui les aurait poussés encore plus vers l’avant.

Et comme souvent face à la machine à gagner qu’est le MAHB, deux ou trois petites erreurs, quelques beaux arrêts de Primoz Prost pendant que Nantes en cherchait un peu de son côté et insensiblement les Héraultais prenaient la main sur le match pour ne plus jamais laisser espérer ses adversaires. Bien sur, car quand on est joueur dans le club de Thierry Anti, Nantes ne va rien galvauder, surtout pas une coupe. Kim Ekdhal du Rietz va montrer ses jambes de feu et ses appuis, Borja Fernandez faire parfois exploser la défense adverse avec ses 2.06m et ses 126 kilos, Frédéric Dole va encore placer son spécial, Michele Skatar faire du bon boulot à droite. Mais tout cela ne va faire la balance face à réussite d’un Dragan Gajic qui apporte énormément sur le côté droit de l’attaque, le duo de gardiens qui va faire souffrir en permanence les nantais et bien sur les cadres maison que sont William Accambray, Mladen Bojinovic et Vid Kavticnik.

Alors que Montpellier arrive à s’envoler sur les dix dernières minutes après avoir épuisé les ressources adverses, que son jeu rapide appuie de plus en plus là où cela fait mal, et que la défense devienne par moment un bloc totalement infranchissable ne va que confirmer la victoire du MAHB. Dans ce match, Nantes aura senti qu’il était très près dans le jeu mais assez loin dans les petits détails qui au final vous forgent une victoire.

A Monaco, Palais des Sports Louis II
Le samedi 3 septembre 2011 à 14h00
Montpellier AHB – HBC Nantes : 32 – 25 (Mi-temps : 19-15)

2 000 Spectateurs
Arbitres :
Melles Julie et Charlotte Bonnaventura

Tout ça sans Basic
Avec sa cohorte de blessés, Bertrand Roiné, Timothey N’Guessan, les deux jeunes gauchers Yannick Palma et Thomas Capella et en y rajoutant un Edin Basic suspendu, lui si important  dans les performances de ces derniers mois de Chambéry, on se disait que Saint Raphaël malgré ses problèmes au poste de pivot pouvait venir titiller le CSH pour lui chiper la place en finale.

Sauf que pour dominer Chambéry c’est la même chanson que pour le faire face à Montpellier. Certes, le budget n’est pas le même, l’effectif est plus restreint, mais les années en haut de l’affiche finissent par forger un moral de vainqueur en acier trempé quelque soit les circonstances du jeu ou du hasard. C’est à cette détermination que s’est heurtée une équipe de Saint Raphaël pourtant remaniée de façon très intéressante à l’intersaison et dont on avait hâte de voir la première officielle.

On aura vu pendant un bon quart d’heure du bon, voire du très bon, notamment avec un Heykel M’Gannem intenable et quelques superbes shoots pris par Aurélien Abily au dessus du mur noir et jaune. Malheureusement, cette résistance va s’étioler au fil des minutes de la première période et petit à petit Chambéry arrivait à placer son jeu si léché, si bien récité, celui qui avait fait chavirer le Barca et Rhein Neckar Löwen la saison dernière et Veszprém à l’EuroTournoi. En mettant le guerrier ultime, Karel Nocar, pour mener le jeu, Philippe Gardent que de ce côté on n’aurait peut-être pas la flamboyance du bosniaque volant, mais que les choses seraient faites proprement, carrées et sur 60 minutes si il le fallait.

Autour, le talent arrivait à s’exprimer au mieux ! Notamment avec un Xavier Barachet quasi monstrueux sur la partie… 8 buts des passes en veux tu en voilà pour Grégoire Detrez et Cédric Paty, des défenses de fer, le gaucher niçois se sentait pousser des ailes en respirant l’ai du pays. Pour finir le cauchemar Raphaëllois, il y  avait son pendant à gauche avec un Damir Bicanic lui aussi plus qu’en verve au shoot. C’est était beaucoup trop pour la troupe d’un Christian Gaudin dépité sur son banc, la fin de match était même assez compliquée quand en ouvrant tout grand son banc, Philippe Gardent voyait quand même son équipe mener de 10 buts et finir le match sur cet écart. Une sacrée petite claque qui montre que le chemin pour aller titiller les deux costauds du championnat est encore assez long pour Nantes et Saint Raphaël. Il va falloir que l’effectif arrive à se caler, que le jeu soit un peu plus fluide et collectif, car pour venir se mêler à la lutte en haute altitude, c’est une nécessité absolue. Chambéry l’a rappelé avec un peu de violence au score, pour venir le bousculer il faut faire dans l’excellence et sur ce match, ce ont les Savoyards qui ont tutoyé les hauts sommets.

A Monaco, Palais des Sports Louis II
Le samedi 3 septembre 2011 à 16h00
Chambéry SH– Saint Raphaël VHB : 37 – 27 (Mi-temps : 19-15)

2 000 Spectateurs
Arbitres :
Mrs Buy et Pichon

On r'met çà ! 

LMSL

samedi 3 septembre 2011 - © François Dasriaux

 5 min 31 de lecture

Bis repetita placent… La finale du 2° trophée des Champions sera un Chambéry - Montpellier comme la saison dernière, comme la semaine dernière à l’EuroTournoi et comme la coupe de la Ligue en 2010. C’est deux là n’arrivent plus à se quitter sur le sol national. Malgré la cohorte d’ambitieux qui se sont dévoilés pendant l’été, dont Nantes et Saint Raphaël les deux victimes de la journée, Montpellier et Chambéry ne se lâchent toujours pas.

Faut pas gâcher !
Pendant quasiment tout le match, le Nantes de Thierry Anti aura regardé en face, les yeux dans les yeux le Montpellier de Thierry Anti. Jeu léché, individualités percutantes et défense solide, il y avait presque tout pour réussir l’exploit de sortir les champion de France du Trophée des Champions. Seulement, face à l’armada héraultaise, on sait que l’on n’a pas le droit à la moindre erreur, et c’est en lâchant quelques ballons, quelques tirs que Nantes aura finalement fait allégeance à la puissance de Montpellier.

En entamant le match pour la première diffusion sur Canal +, les Nantais avaient la ferme intention de se montrer à la fois au public copieux du Stade Louis II et à celui de la chaîne cryptée. Résultat on entrait dans un mano à mano parès une petit temps de tension nantais. 6 ou 7 minutes de petit doute et la machine ligérienne se mettait en marche pour revenir sur les talons des rois de France. Jeu léché, prise de shoot dans le timing, patience et application défensive faisait que Nantes restait à hauteur de Montpellier sans toutefois arriver à prendre ce petit avantage qui les aurait poussés encore plus vers l’avant.

Et comme souvent face à la machine à gagner qu’est le MAHB, deux ou trois petites erreurs, quelques beaux arrêts de Primoz Prost pendant que Nantes en cherchait un peu de son côté et insensiblement les Héraultais prenaient la main sur le match pour ne plus jamais laisser espérer ses adversaires. Bien sur, car quand on est joueur dans le club de Thierry Anti, Nantes ne va rien galvauder, surtout pas une coupe. Kim Ekdhal du Rietz va montrer ses jambes de feu et ses appuis, Borja Fernandez faire parfois exploser la défense adverse avec ses 2.06m et ses 126 kilos, Frédéric Dole va encore placer son spécial, Michele Skatar faire du bon boulot à droite. Mais tout cela ne va faire la balance face à réussite d’un Dragan Gajic qui apporte énormément sur le côté droit de l’attaque, le duo de gardiens qui va faire souffrir en permanence les nantais et bien sur les cadres maison que sont William Accambray, Mladen Bojinovic et Vid Kavticnik.

Alors que Montpellier arrive à s’envoler sur les dix dernières minutes après avoir épuisé les ressources adverses, que son jeu rapide appuie de plus en plus là où cela fait mal, et que la défense devienne par moment un bloc totalement infranchissable ne va que confirmer la victoire du MAHB. Dans ce match, Nantes aura senti qu’il était très près dans le jeu mais assez loin dans les petits détails qui au final vous forgent une victoire.

A Monaco, Palais des Sports Louis II
Le samedi 3 septembre 2011 à 14h00
Montpellier AHB – HBC Nantes : 32 – 25 (Mi-temps : 19-15)

2 000 Spectateurs
Arbitres :
Melles Julie et Charlotte Bonnaventura

Tout ça sans Basic
Avec sa cohorte de blessés, Bertrand Roiné, Timothey N’Guessan, les deux jeunes gauchers Yannick Palma et Thomas Capella et en y rajoutant un Edin Basic suspendu, lui si important  dans les performances de ces derniers mois de Chambéry, on se disait que Saint Raphaël malgré ses problèmes au poste de pivot pouvait venir titiller le CSH pour lui chiper la place en finale.

Sauf que pour dominer Chambéry c’est la même chanson que pour le faire face à Montpellier. Certes, le budget n’est pas le même, l’effectif est plus restreint, mais les années en haut de l’affiche finissent par forger un moral de vainqueur en acier trempé quelque soit les circonstances du jeu ou du hasard. C’est à cette détermination que s’est heurtée une équipe de Saint Raphaël pourtant remaniée de façon très intéressante à l’intersaison et dont on avait hâte de voir la première officielle.

On aura vu pendant un bon quart d’heure du bon, voire du très bon, notamment avec un Heykel M’Gannem intenable et quelques superbes shoots pris par Aurélien Abily au dessus du mur noir et jaune. Malheureusement, cette résistance va s’étioler au fil des minutes de la première période et petit à petit Chambéry arrivait à placer son jeu si léché, si bien récité, celui qui avait fait chavirer le Barca et Rhein Neckar Löwen la saison dernière et Veszprém à l’EuroTournoi. En mettant le guerrier ultime, Karel Nocar, pour mener le jeu, Philippe Gardent que de ce côté on n’aurait peut-être pas la flamboyance du bosniaque volant, mais que les choses seraient faites proprement, carrées et sur 60 minutes si il le fallait.

Autour, le talent arrivait à s’exprimer au mieux ! Notamment avec un Xavier Barachet quasi monstrueux sur la partie… 8 buts des passes en veux tu en voilà pour Grégoire Detrez et Cédric Paty, des défenses de fer, le gaucher niçois se sentait pousser des ailes en respirant l’ai du pays. Pour finir le cauchemar Raphaëllois, il y  avait son pendant à gauche avec un Damir Bicanic lui aussi plus qu’en verve au shoot. C’est était beaucoup trop pour la troupe d’un Christian Gaudin dépité sur son banc, la fin de match était même assez compliquée quand en ouvrant tout grand son banc, Philippe Gardent voyait quand même son équipe mener de 10 buts et finir le match sur cet écart. Une sacrée petite claque qui montre que le chemin pour aller titiller les deux costauds du championnat est encore assez long pour Nantes et Saint Raphaël. Il va falloir que l’effectif arrive à se caler, que le jeu soit un peu plus fluide et collectif, car pour venir se mêler à la lutte en haute altitude, c’est une nécessité absolue. Chambéry l’a rappelé avec un peu de violence au score, pour venir le bousculer il faut faire dans l’excellence et sur ce match, ce ont les Savoyards qui ont tutoyé les hauts sommets.

A Monaco, Palais des Sports Louis II
Le samedi 3 septembre 2011 à 16h00
Chambéry SH– Saint Raphaël VHB : 37 – 27 (Mi-temps : 19-15)

2 000 Spectateurs
Arbitres :
Mrs Buy et Pichon

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