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Ah si les gardiens n'étaient pas là !

LMSL

dimanche 16 octobre 2011 - © Yves Michel

 10 min 1 de lecture

Suite de la 5ème journée de D.1 
Gloire aux gardiens de buts ! A Sélestat, Montpellier, Nîmes, Paris ou St Raphaël, ils ont encore été déterminants. Ces hommes à part animés d’un grain de folie qui leur est propre, font souvent à eux seuls la décision. Comme  lors de cette 5ème journée de LNH. 

Montpellier, Saint Raphaël et Chambéry en tête du championnat après cinq journées jusque là rien de bien nouveau sous le soleil de la LNH, il faudra attendre les 1ères collisions frontales entre protagonistes de la bande des trois (dès le 27 octobre entre Varois et Savoyards) pour voir la hiérarchie secouée. Derrière en revanche, ça bouge pas mal et cette semaine, une race à part, celle des gardiens, s'est mise en évidence. Cinq d'entre eux ont culminé à plus de quinze arrêts, défendant becs et ongles leur pré carré. Et ça a payé pour certains puisque leur équipe s'est imposée. Le Sélestadien Fulop, le Nîmois Idrissi, le Parisien Annonay, le Raphaëlois Ploquin et Daouda Karaboué même si Toulouse s'est incliné, figurent au tableau d'honneur de la semaine. 


Les immanquables ont pesé lourd dans le panier de Cesson qui accueillait Saint Raphaël, un des ténors actuels de la D.1 masculine. Un seul petit but a fait la différence au bout des 60 minutes (24-25) et les Bretons peuvent nourrir quelques regrets. Après une 1ère période où les deux formations se sont neutralisées (11-12 à la pause), Cesson s’est désuni au retour des vestiaires subissant notamment les tirs de barrage de Raphaël Caucheteux (8/8 dont 6 en 13 minutes) et la réussite de Yohann Ploquin dans ses buts (20 arrêts à 47%). Malgré une bonne défense et les huit réalisations de Mathieu Lanfranchi, les Cessonnais ont souvent été distancés au cours du second round (15-20 à la 42ème puis 19-24 à la 54ème) avant de revenir à la manière de la tortue dans le money time (23-24 à moins de 2’ de la fin). Mais contrairement à la fable, le lièvre raphaëlois n’a pas fléchi et a tenu son cap jusqu’au terme (24-25). Les joueurs de Christian Gaudin alignent en championnat leur cinquième succès consécutif et rejoignent Montpellier et Chambéry en tête de la D.1. Semaine à venir sans grand espoir pour Cesson qui mercredi se déplace chez les champions de France. 


Ils se sont faits quelques frayeurs les joueurs de Nîmes face à Toulouse ! Après une excellente entame (5-2 à la 10ème), les Nîmois ont perdu en sérénité (9-9 à la 22ème), les Toulousains (sécurisés par un Daouda Karaboué des grands soirs) passant même devant à la pause (11-14). A croire que le huis clos du carré usamiste a quelque chose de magique puisqu’au retour des vestiaires, les hommes de Jéjé Chauvet ont repris les commandes dans le sillage d’un excellent Damien Scaccianoce (meilleur buteur de la rencontre avec 10/15), sans pour autant se mettre à l’abri (16-16 à la 36ème, 19-16 à la 42ème, 20-19 à la 47ème). Nîmes doit surtout une fière chandelle, encore une fois à un certain Yassine Idrissi. Le gardien de buts a mis en échec une vingtaine de tirs adverses. Son pendule balistique est d’une rare précision et Toulouse s’y est cassé les dents ou plutôt les bras. Tous les joueurs haut-garonnais y sont passés ! Même l’impétueux Anouar Ayed qui est entré toutefois dans la petite histoire de la LNH en inscrivant vendredi au Parnasse, son 1000ème but en D.1. A la fois honoré « cette récompense me fait très plaisir, j’inscris mon nom dans l’histoire du championnat français et je pourrai raconter tout ça à mes filles lorsqu’elles seront plus grandes » mais déçu que Toulouse ne reparte pas avec au moins un point « je n’ai pas fait une bonne 1ère mi-temps. J’aurais été plus heureux que l’équipe gagne. Je n’oublie pas d’associer mes coéquipiers à ces 1000 buts car ce sont eux qui font les passes et obtiennent les penaltys. » Anouar est un gars adorable, respecté par tous. Yassine Idrissi, l’autre "héros" de la soirée en atteste. « Chapeau l’artiste ! en plus, je lui dois dix euros parce que vendredi, il m’a mis un chabala et c’était le challenge que je lui avais fixé avant le match. » En remportant ce match (25-23), Nîmes encore en apnée, s’éloigne de la zone dangereuse. « On est dans les clous, précise le gardien franco-marocain, mais il faut qu’à la maison, on marque plus les esprits. L’objectif premier c’est le maintien. Si ensuite on peut viser autre chose, on ne s’en privera pas. » Et Nîmes aura tout le recul pour préparer son prochain match, encore une fois au Parnasse, vendredi face à Créteil. Les Toulousains eux n’auront pas trop le temps de gamberger avec dès mercredi, la réception de Paris. Là aussi, le duel s’annonce sans merci !


Après un début de saison en fanfare (3 points sur 4 possibles), le Skylab ivryen ne répond plus. Les trois dernières sorties se sont soldées par des défaites et même si l’effectif est amoindri par les absences de Dominikovic (blessé depuis septembre), et des frères Simonet au Mexique pour les Jeux Panaméricains (jusqu'au 24 octobre au moins), la situation devient problématique pour les rotations d'autant que samedi, Pascal Léandri n'a pas pu disposer de Damir Smajilagic, malade et a perdu Fabien Ruiz qui après avoir inscrit trois buts en 4 minutes, a du quitter ses camarades (rupture du tendon d'Achille). Et pourtant, à Sélestat, adversaire direct au maintien, Ivry rate de peu le partage des points. Un manque de réalisme dans le money time, des buteurs alsaciens en réussite (la gâchette Beretta – notre photo - a fait parler la poudre avec 7 réalisations) et surtout Laszlo Fulop, impérial dans ses cages (20 arrêts) ont anéanti les espoirs des Val-de-Marnais. Les Alsaciens privés eux aussi de quelques cadres, ont joué au yo-yo avec leur avance (+ 5 buts à la 42ème) avant d’assister impuissants, à la remontée de leur adversaire (22-21) à 4’20 du terme. Sur cette fin de match, rien ne sera marqué, les pertes de balle succédant aux arrêts de gardiens. Sélestat engrange deux points précieux avant de se déplacer mercredi à Chambéry. Ivry bénéficiera d'une semaine pour préparer un nouveau test, à Istres. L'équipe ivryenne traverse une mauvaise passe mais cela va devenir une habitude, chaque rencontre risque d'être un chemin de croix. Surtout en l'absence de tant de cadres. 


Le derby dominical entre Créteil et Tremblay s'annonçait tendu et serré. Il l'a été.... l'espace d'une mi-temps, la première, qui à la pause, a renvoyé les deux équipes dos à dos (10-10). Trente minutes sur un bon rythme où deux défenses se sont neutralisées avec en attaque du côté cristolien, un one man show de Fabrice Guilbert (6 buts dans le 1er quart d'heure - 9/9 au total) et de l'autre, une équipe de Tremblay relativement bien en place, Mathieu Drouhin se chargeant d'alimenter le capital (6 buts également dont 3 penaltys - 10/13 sur l'ensemble). A la reprise, sans prendre l'ascendant, profitant plus de la maladresse adverse, Tremblay va passer devant (10-12 à la 34ème). De courte durée. L'équipe de Stéphane Imbratta va d'un coup d'un seul, déjouer et Créteil en profiter, l'écart grossissant à sens unique (17-14 à la 46ème). Les Tremblaysiens vont devenir incroyablement maladroits et leur défense pointer aux abonnés absents. Tout le contraire en face. "On savait qu'il fallait se reposer sur une grosse défense, reconnaissait le coach cristolien Benjamin Pavoni. Fabrice a brillé en 1ère mi-temps, les autres pas forcément. Tout s'est rééquilibré ensuite et tout le monde a élevé son jeu." A la 48ème minute, nouvelle sanction contre Tremblay et Hugo Descat (19 ans) trompait à 7 m la légende Sapronov tout fraîchement débarqué de Pontault-Combault. 22 ans d'écart entre les deux joueurs. Tout un symbole !  Surtout que l'ailier international junior va récidiver 7 minutes plus tard (23-18 à la 55ème). C'est une équipe locale totalement décomplexée qui va gérer la fin de la rencontre (score final: 28-22) et infliger à Tremblay, une nouveau revers "loin" de ses bases. "On fait un vrai malaise à l'extérieur, fulminait Stéphane Imbratta. On fait trop de fautes techniques pour pouvoir rivaliser. Je suis en colère car on avait bien préparé ce match. je ne compte plus les séances vidéo notamment sur un joueur (Guilbert) et il nous met la misère dès le début. Quand on voit le résultat, à quoi cela sert-il de travailler ?". Pas rassuré l'entraîneur tremblaysien, d'autant que vendredi prochain, son équipe se déplace à... St Raphaël. Créteil sera le même jour, à l'épreuve de Nîmes. 


Les chiffres de la D.1 après 5 matches
Meilleur buteur. C'est un vainqueur de la Ligue des Champions avec Montpellier en 2003 qui est en tête des meilleures gâchettes de la D1. Damien Scaccianoce qui entame sa 6ème saison à Nîmes a inscrit 38 buts dont 10 penaltys. Il devance le Toulousain Anouar Ayed (29 buts / 6 p)  et Romain Guillard de Tremblay (29 buts / 3 p). 

Meilleur gardien. Les trentenaires au pouvoir. Daouda Karaboué avec 65 arrêts est en tête du classement du meilleur portier de la D.1. Le Toulousain devance Laszlo Fulop (Sélestat / 62 arrêts) et Patrice Annonay (Paris / 58 arrêts). 

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OC CESSON HANDBALL - SAINT RAPHAEL VHB 
24 - 25 (Mi-temps : 11-12)
Statistiques du match
Lieu :
PALAIS DES SPORTS
Allée de Champagne 35510 CESSON SEVIGNE
Date :
Le 14/10/2011 20h45
Arbitres :
BADER CLÉMENT
WEBER LOIC

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SELESTAT ALSACE HB - UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL 
22 - 21 (Mi-temps : 12-10)
Statistiques du match
Lieu :
Centre Sportif Intercommunal "Eugène Griesmar"
Quai Albrecht 67600 SELESTAT
Date :
Le 15/10/2011 20h30
Arbitres :
BOUNOUARA SAID
SAMI KHALID

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US CRETEIL HANDBALL - TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL 
28 - 22 (Mi-temps : 10-10)
Statistiques du match
Lieu :
ROBERT OUBRON
RUE PASTEUR VALERY RADOT 94000 CRETEIL
Date :
Le 16/10/2011 16h15
Arbitres :
ROLLAND CYRIL
ROLLAND JEROME

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USAM NIMES GARD - TOULOUSE UNION HANDBALL 
25 - 23 (Mi-temps : 11-14)
Statistiques du match
Lieu :
Le Parnasse
Route de St Gilles 160 avenue du Languedoc 30900 NIMES
Date :
Le 14/10/2011 20h30
Arbitres :
CLAPSON SIEGFRIED
FIESCHI XAVIER

Ah si les gardiens n'étaient pas là ! 

LMSL

dimanche 16 octobre 2011 - © Yves Michel

 10 min 1 de lecture

Suite de la 5ème journée de D.1 
Gloire aux gardiens de buts ! A Sélestat, Montpellier, Nîmes, Paris ou St Raphaël, ils ont encore été déterminants. Ces hommes à part animés d’un grain de folie qui leur est propre, font souvent à eux seuls la décision. Comme  lors de cette 5ème journée de LNH. 

Montpellier, Saint Raphaël et Chambéry en tête du championnat après cinq journées jusque là rien de bien nouveau sous le soleil de la LNH, il faudra attendre les 1ères collisions frontales entre protagonistes de la bande des trois (dès le 27 octobre entre Varois et Savoyards) pour voir la hiérarchie secouée. Derrière en revanche, ça bouge pas mal et cette semaine, une race à part, celle des gardiens, s'est mise en évidence. Cinq d'entre eux ont culminé à plus de quinze arrêts, défendant becs et ongles leur pré carré. Et ça a payé pour certains puisque leur équipe s'est imposée. Le Sélestadien Fulop, le Nîmois Idrissi, le Parisien Annonay, le Raphaëlois Ploquin et Daouda Karaboué même si Toulouse s'est incliné, figurent au tableau d'honneur de la semaine. 


Les immanquables ont pesé lourd dans le panier de Cesson qui accueillait Saint Raphaël, un des ténors actuels de la D.1 masculine. Un seul petit but a fait la différence au bout des 60 minutes (24-25) et les Bretons peuvent nourrir quelques regrets. Après une 1ère période où les deux formations se sont neutralisées (11-12 à la pause), Cesson s’est désuni au retour des vestiaires subissant notamment les tirs de barrage de Raphaël Caucheteux (8/8 dont 6 en 13 minutes) et la réussite de Yohann Ploquin dans ses buts (20 arrêts à 47%). Malgré une bonne défense et les huit réalisations de Mathieu Lanfranchi, les Cessonnais ont souvent été distancés au cours du second round (15-20 à la 42ème puis 19-24 à la 54ème) avant de revenir à la manière de la tortue dans le money time (23-24 à moins de 2’ de la fin). Mais contrairement à la fable, le lièvre raphaëlois n’a pas fléchi et a tenu son cap jusqu’au terme (24-25). Les joueurs de Christian Gaudin alignent en championnat leur cinquième succès consécutif et rejoignent Montpellier et Chambéry en tête de la D.1. Semaine à venir sans grand espoir pour Cesson qui mercredi se déplace chez les champions de France. 


Ils se sont faits quelques frayeurs les joueurs de Nîmes face à Toulouse ! Après une excellente entame (5-2 à la 10ème), les Nîmois ont perdu en sérénité (9-9 à la 22ème), les Toulousains (sécurisés par un Daouda Karaboué des grands soirs) passant même devant à la pause (11-14). A croire que le huis clos du carré usamiste a quelque chose de magique puisqu’au retour des vestiaires, les hommes de Jéjé Chauvet ont repris les commandes dans le sillage d’un excellent Damien Scaccianoce (meilleur buteur de la rencontre avec 10/15), sans pour autant se mettre à l’abri (16-16 à la 36ème, 19-16 à la 42ème, 20-19 à la 47ème). Nîmes doit surtout une fière chandelle, encore une fois à un certain Yassine Idrissi. Le gardien de buts a mis en échec une vingtaine de tirs adverses. Son pendule balistique est d’une rare précision et Toulouse s’y est cassé les dents ou plutôt les bras. Tous les joueurs haut-garonnais y sont passés ! Même l’impétueux Anouar Ayed qui est entré toutefois dans la petite histoire de la LNH en inscrivant vendredi au Parnasse, son 1000ème but en D.1. A la fois honoré « cette récompense me fait très plaisir, j’inscris mon nom dans l’histoire du championnat français et je pourrai raconter tout ça à mes filles lorsqu’elles seront plus grandes » mais déçu que Toulouse ne reparte pas avec au moins un point « je n’ai pas fait une bonne 1ère mi-temps. J’aurais été plus heureux que l’équipe gagne. Je n’oublie pas d’associer mes coéquipiers à ces 1000 buts car ce sont eux qui font les passes et obtiennent les penaltys. » Anouar est un gars adorable, respecté par tous. Yassine Idrissi, l’autre "héros" de la soirée en atteste. « Chapeau l’artiste ! en plus, je lui dois dix euros parce que vendredi, il m’a mis un chabala et c’était le challenge que je lui avais fixé avant le match. » En remportant ce match (25-23), Nîmes encore en apnée, s’éloigne de la zone dangereuse. « On est dans les clous, précise le gardien franco-marocain, mais il faut qu’à la maison, on marque plus les esprits. L’objectif premier c’est le maintien. Si ensuite on peut viser autre chose, on ne s’en privera pas. » Et Nîmes aura tout le recul pour préparer son prochain match, encore une fois au Parnasse, vendredi face à Créteil. Les Toulousains eux n’auront pas trop le temps de gamberger avec dès mercredi, la réception de Paris. Là aussi, le duel s’annonce sans merci !


Après un début de saison en fanfare (3 points sur 4 possibles), le Skylab ivryen ne répond plus. Les trois dernières sorties se sont soldées par des défaites et même si l’effectif est amoindri par les absences de Dominikovic (blessé depuis septembre), et des frères Simonet au Mexique pour les Jeux Panaméricains (jusqu'au 24 octobre au moins), la situation devient problématique pour les rotations d'autant que samedi, Pascal Léandri n'a pas pu disposer de Damir Smajilagic, malade et a perdu Fabien Ruiz qui après avoir inscrit trois buts en 4 minutes, a du quitter ses camarades (rupture du tendon d'Achille). Et pourtant, à Sélestat, adversaire direct au maintien, Ivry rate de peu le partage des points. Un manque de réalisme dans le money time, des buteurs alsaciens en réussite (la gâchette Beretta – notre photo - a fait parler la poudre avec 7 réalisations) et surtout Laszlo Fulop, impérial dans ses cages (20 arrêts) ont anéanti les espoirs des Val-de-Marnais. Les Alsaciens privés eux aussi de quelques cadres, ont joué au yo-yo avec leur avance (+ 5 buts à la 42ème) avant d’assister impuissants, à la remontée de leur adversaire (22-21) à 4’20 du terme. Sur cette fin de match, rien ne sera marqué, les pertes de balle succédant aux arrêts de gardiens. Sélestat engrange deux points précieux avant de se déplacer mercredi à Chambéry. Ivry bénéficiera d'une semaine pour préparer un nouveau test, à Istres. L'équipe ivryenne traverse une mauvaise passe mais cela va devenir une habitude, chaque rencontre risque d'être un chemin de croix. Surtout en l'absence de tant de cadres. 


Le derby dominical entre Créteil et Tremblay s'annonçait tendu et serré. Il l'a été.... l'espace d'une mi-temps, la première, qui à la pause, a renvoyé les deux équipes dos à dos (10-10). Trente minutes sur un bon rythme où deux défenses se sont neutralisées avec en attaque du côté cristolien, un one man show de Fabrice Guilbert (6 buts dans le 1er quart d'heure - 9/9 au total) et de l'autre, une équipe de Tremblay relativement bien en place, Mathieu Drouhin se chargeant d'alimenter le capital (6 buts également dont 3 penaltys - 10/13 sur l'ensemble). A la reprise, sans prendre l'ascendant, profitant plus de la maladresse adverse, Tremblay va passer devant (10-12 à la 34ème). De courte durée. L'équipe de Stéphane Imbratta va d'un coup d'un seul, déjouer et Créteil en profiter, l'écart grossissant à sens unique (17-14 à la 46ème). Les Tremblaysiens vont devenir incroyablement maladroits et leur défense pointer aux abonnés absents. Tout le contraire en face. "On savait qu'il fallait se reposer sur une grosse défense, reconnaissait le coach cristolien Benjamin Pavoni. Fabrice a brillé en 1ère mi-temps, les autres pas forcément. Tout s'est rééquilibré ensuite et tout le monde a élevé son jeu." A la 48ème minute, nouvelle sanction contre Tremblay et Hugo Descat (19 ans) trompait à 7 m la légende Sapronov tout fraîchement débarqué de Pontault-Combault. 22 ans d'écart entre les deux joueurs. Tout un symbole !  Surtout que l'ailier international junior va récidiver 7 minutes plus tard (23-18 à la 55ème). C'est une équipe locale totalement décomplexée qui va gérer la fin de la rencontre (score final: 28-22) et infliger à Tremblay, une nouveau revers "loin" de ses bases. "On fait un vrai malaise à l'extérieur, fulminait Stéphane Imbratta. On fait trop de fautes techniques pour pouvoir rivaliser. Je suis en colère car on avait bien préparé ce match. je ne compte plus les séances vidéo notamment sur un joueur (Guilbert) et il nous met la misère dès le début. Quand on voit le résultat, à quoi cela sert-il de travailler ?". Pas rassuré l'entraîneur tremblaysien, d'autant que vendredi prochain, son équipe se déplace à... St Raphaël. Créteil sera le même jour, à l'épreuve de Nîmes. 


Les chiffres de la D.1 après 5 matches
Meilleur buteur. C'est un vainqueur de la Ligue des Champions avec Montpellier en 2003 qui est en tête des meilleures gâchettes de la D1. Damien Scaccianoce qui entame sa 6ème saison à Nîmes a inscrit 38 buts dont 10 penaltys. Il devance le Toulousain Anouar Ayed (29 buts / 6 p)  et Romain Guillard de Tremblay (29 buts / 3 p). 

Meilleur gardien. Les trentenaires au pouvoir. Daouda Karaboué avec 65 arrêts est en tête du classement du meilleur portier de la D.1. Le Toulousain devance Laszlo Fulop (Sélestat / 62 arrêts) et Patrice Annonay (Paris / 58 arrêts). 

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OC CESSON HANDBALL - SAINT RAPHAEL VHB 
24 - 25 (Mi-temps : 11-12)
Statistiques du match
Lieu :
PALAIS DES SPORTS
Allée de Champagne 35510 CESSON SEVIGNE
Date :
Le 14/10/2011 20h45
Arbitres :
BADER CLÉMENT
WEBER LOIC

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SELESTAT ALSACE HB - UNION SPORTIVE IVRY HANDBALL 
22 - 21 (Mi-temps : 12-10)
Statistiques du match
Lieu :
Centre Sportif Intercommunal "Eugène Griesmar"
Quai Albrecht 67600 SELESTAT
Date :
Le 15/10/2011 20h30
Arbitres :
BOUNOUARA SAID
SAMI KHALID

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US CRETEIL HANDBALL - TREMBLAY EN FRANCE HANDBALL 
28 - 22 (Mi-temps : 10-10)
Statistiques du match
Lieu :
ROBERT OUBRON
RUE PASTEUR VALERY RADOT 94000 CRETEIL
Date :
Le 16/10/2011 16h15
Arbitres :
ROLLAND CYRIL
ROLLAND JEROME

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USAM NIMES GARD - TOULOUSE UNION HANDBALL 
25 - 23 (Mi-temps : 11-14)
Statistiques du match
Lieu :
Le Parnasse
Route de St Gilles 160 avenue du Languedoc 30900 NIMES
Date :
Le 14/10/2011 20h30
Arbitres :
CLAPSON SIEGFRIED
FIESCHI XAVIER

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